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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Zig ! Bang ! Boum !
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Je l’exprimai en balbutiant : « — Faut que je rentre ! » Puis comme je ne semblais pas avoir été entendu, je répétai : « — Faut que je rentre Jeannie. Sérieux ! Faut que je rentre. On m’attend. » Cette dernière affirmation était fausse, personne ne m’attendait jamais, mais si je n’insistais pas, au besoin en faisant appel au mensonge, j’avais la certitude de ne plus pouvoir m’échapper de cet endroit. Jeannie consulta sa montre ; curieusement, elle paraissait en pleine forme comparée à moi. « — Trois heures et demie ! dit-elle. Ça me laisse une heure avant que les gosses ne reviennent de l’école. Vas-y ! Finis ta mousse et puis on y va. » J’avalai difficilement les dernières gorgées de bière qui restaient au fond de ma canette, posai cette dernière sur la table et me relevai. Le sol tanga et devant mes yeux les lignes qui délimitaient les murs, les meubles, les objets ondulaient. « — Ça va ? » s’enquit Jeannie. Je répondis par l’affirmative même si un début de nausée me gagnait.
« — Bon, ce serait mieux de ne pas traîner. Tu habites où ? J’espère que ce n’est pas trop loin parce qu'à seize heures trente, il faut que je sois de retour. Je ne tiens pas à ce que mes enfants se retrouvent à la porte. Alors, c’est où ?
— Juvisy.
— Juvisy ? Ouais. Mais c’est grand Juvisy ! Dans quel coin ?
— En haut, sur la N7, à côté de la pyramide. Tu connais ?
— Ah, ouais, je vois. C’est pas trop loin, mais il vaut mieux se manier quand même. Allez ! On s’arrache. »
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Par la suite, j’avoue avoir perdu beaucoup de ma lucidité. Ce dont je me souviens, c’est être descendu de la voiture de Jeannie et que juste avant elle m’a collé contre le siège passager et m’a embrassé avec fougue, tant que j’ai cru un instant que sa langue allait me décrocher les amygdales. De ce qui suivit, j’ai le souvenir vague d’avoir marché sur le trottoir en prenant soin de garder mon équilibre. Je ne pense pas que le temps pour parcourir la distance de la place de la pyramide jusqu’à notre propriété soit très supérieur à cinq minutes, mais là, il me parut arpenter les rues pendant des heures. Je ne suis d’ailleurs pas certain de ne pas m’être égaré ; à deux pas de chez soi, c’est un comble ! Enfin, j’atteignis le portail de la maison. C’est à ce moment que je repérai, garée sur la chaussée, la BMW de mon frère, ou plutôt celle de sa société. En toute autre circonstance, en découvrant cette preuve de sa présence, j’aurais fait demi-tour et ne serais reparu qu’après son départ, mais à cet instant, je me sentais tellement las que je n’en eus pas la force. Je me dis simplement que j’allais entrer en douceur afin de ne pas me faire remarquer et monter à l’étage avant que quiconque ne me voie.
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