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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
Colette Mouret
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S'endormir
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S’endormir dans un grand lit au duvet de plumes de nuit
Et se réveiller au matin encore désorienté
Sans un souvenir en tête des rêves qui sont passés.
Sortir du lit et se traîner jusqu’au pipi.
Allumer la télé, sans prendre le temps de déjeuner
Et regarder le monde couler au fil des actualités.
« Mais où est passé le capitaine de cette planète de peines ? »
S’interroge-t-on le temps d'un instant,
Puis on éteint la machine à ranimer les tourments.
Traverser le salon et ouvrir sa fenêtre
En grillant sa première cigarette.
Et comme un coin du ciel est bleu au-dessus des murs gris d'ennui,
On se dit que s’annonce peut-être un beau lundi.
Balancer son mégot et le regarder tomber,
Avant qu’il rebondisse
Sur le toit d’une voiture de police.
Puis refermer et, dans la cuisine, avaler son premier café,
Assis à la table, en écoutant la radio gerber.
Surtout, ne rien prendre de solide,
De peur d’une montée de nausée ou de choper un mal de bide !
Quelque part dans un foie à demi cirrhotique
Demeurent les restes d’une cuite pathétique.
Douche, savon, shampoing, rasage en un tour de main,
Et l'on se sent prêt à affronter le matin.
Retourner dans la chambre, s’y vêtir sans faire de bruit,
Madame Machin est encore assoupie,
Se mater dans la glace en se pinçant la lippe,
Puis un petit tour aux toilettes pour s’y vider les tripes.
Et même si ça ne sent pas la rose,
Pour autant, ça ne rend pas plus morose.
On se souvient simplement, c’est fatal
Qu’on doit avoir une haleine de cheval !
Brosse à dents, dentifrice
Et frottage jusqu’à ce que les canines soient bien lisses.
Revivifié à la chlorophylle, prêt à mordre,
On frétille, en forme pour cracher sa morgue
Et écraser au fil des heures les cons ou pas
Qui ont le malheur de bosser sous son pas !
Petite caresse au chat
Et refermer la porte de chez soi
Avant de dévaler l’escalier avec lourdeur
Malgré ce corps pourtant allégé du poids de son cœur.
.
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S’endormir aussi
.
S’endormir dans un grand lit au duvet de plume de nuit
Et se réveiller au matin quand claque au loin la porte d’entrée
Sans un souvenir en tête des rêves qui sont passés.
Se lever, enfiler sa robe de chambre
Puis se traîner jusqu’au pipi.
Allumer la télé et mettre la chaîne des dessins animés.
Traverser le salon avant d’ouvrir la fenêtre
Pour griller sa première cigarette.
Se pencher au-dehors, regarder la rue déserte
Et voir au loin au-dessus des murs ternes
Les nuages qui s’amoncellent
Présageant un triste début de semaine.
Balancer son mégot d’une pichenette
Puis refermer avant d’observer d’un œil morne,
En tirant un coin de rideau,
Le camion-poubelle qui s’arrête au-dessous
Et l’agitation qui se fait alentour.
Gagner la cuisine, préparer le petit-déjeuner
En écoutant à la radio l’horoscope de la journée.
Puis retourner vers les chambres et réveiller les enfants.
Autour de la table, comme ils montrent tous un air boudeur
On râle un peu pour les sortir de leur torpeur.
Mais comme le plus grand veut faire son homme,
On lui allonge une bonne torgnole
Histoire de rappeler qui est la patronne.
Ensuite, tout son petit monde s’agite et se prépare
Pendant que soi-même, on s’affale dans le divan
Le regard perdu dans un programme pour enfants
Avec devant soi sa première tasse de café.
« Bientôt huit heures les gosses ! Il va falloir décarrer ! »
Et quand la maison se vide,
On laisse échapper un profond soupir.
Éteindre le téléviseur, allumer la chaîne Hi-Fi
Et se mettre un vieux disque de Johnny.
« Quand tes cheveux s’étalent… aux champs de blé… »
Se rendre dans la salle de bain, ignorer le linge sale entassé,
Ouvrir le robinet de la baignoire avant de voir dans un miroir
L’estompe d’un œil au beurre noir.
Puis prendre la direction des toilettes
Pour expédier tout aux oubliettes.
Papier froissé, chasse d’eau et retour à la cuisine.
Là, ouvrir le frigo, en sortir une bière
Sans tourner les yeux vers la vaisselle empilée.
Pschitt ! Puis se glisser dans son bain
En se disant que le reste attendra bien jusqu’à demain.
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D.R.K