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Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour : 10.01.2020
772 articles


Pages 135 à 138 - chapitre 5 -

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5

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Karolanne nous avait lu le texte à voix haute et d'une traite. Quand elle eut prononcé la dernière phrase, un long silence suivit. La vision de la lutte des corps était encore dans nos têtes.

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— Ce n'est pas possible, lança Patricia au bout de quelques instants. Définitivement, je n'arrive pas à croire cette histoire réelle. Ce n'est qu'une fantasmagorie ! Personne ne peut agir de cette façon ! D'ailleurs, si cet événement s'était véritablement produit, on en aurait entendu parler au journal télévisé, à la radio, dans les journaux. Non ?

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— Des tas de gens disparaissent chaque année, répondis-je, sans laisser de traces, ni éveiller l'intérêt des médias. Tant que le corps d'une personne n'est pas retrouvé, aucune preuve de sa mort ne peut être apportée, ou alors très rarement, de manière détournée. Ici, il s'agit d'un couple. Je suppose que son absence n'est pas passée inaperçue, mais il n'est pas certain, en admettant que le récit de ces meurtres soit avéré, que les conditions de leurs exécutions correspondent à la réalité. Il peut y avoir une part de vérité mêlée à d'autres qui ne sont qu'inventions. Ce tueur, s'il existe, a besoin de reconnaissance, de faire savoir au plus grand nombre ce qu'il a fait. Le titre de ses textes en dit long à ce propos : « Confession ». Mais, ce type ne désire sûrement pas finir ses jours en prison, d'ailleurs il le dit à plusieurs reprises, c'est pourquoi j'ai idée qu'il doit changer les noms de lieux, les noms des personnes et les dates pour ne conserver que ce qui compte le plus à ses yeux : l'action ! Je n'imagine pas qu'il révèle l'endroit où il habite de façon aussi sotte, qu'il soit facteur et qu'il exerce dans cette même ville. Ce serait comme se condamner lui-même.

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— Pourtant, intervint Karolanne, il semble que ce soit le cas. Dans ce que rapporte Flore dans ce qui suit, tout porte à croire que... mais bon, si je poursuivais ma lecture, je pense que ce serait mieux que d'émettre des suppositions. Si vous le voulez bien, Pascal, nous discuterons lorsque j'aurai terminé. Nous aurons les idées plus claires.

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— OK ! Vas-y, conclus-je.

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« Ça me dégoute ces histoires et en même temps j'éprouve une fascination morbide à la lecture des scènes de meurtre. Je ne sais pas pourquoi. Je pourrais très bien aller voir la police avec ce que j'ai dans les mains, mais je suis presque certaine qu'on se foutrait de ma poire. « Ah bon ! Vous pensez réellement qu'un étrangleur court sur le Net ? » — « Pôv con ! » Je répondrais. Je ne saurais pas m'en empêcher. »

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« 14 mars

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Hier soir, Armand m'a téléphoné. Je n'ai pas résisté et je lui ai raconté ce que j'avais découvert, au risque de passer pour une folle. D'ailleurs, il m'a demandé si je ne l'étais pas un peu, mais sur un ton genre foutage de gueule. On a rigolé. Je ne lui en ai pas voulu. Pour le convaincre, je lui ai promis de lui rapporter une copie des textes de l'autre cinglé, ce que j'ai fait aujourd'hui. On s'est donné rendez-vous vers onze heures devant la mairie de Draveil. Il habite dans ce coin-là à ce qu'il m'a dit. Un bâtiment officiel, c'est assez facile à trouver, même pour quelqu'un qui comme moi n'est pas équipé d'un GPS. En effet, je n'ai même pas eu besoin de chercher. Quand je suis arrivée, il flottait à verse, lui m'attendait sous un abribus. J'ai bien failli le rater malgré les grands signes qu'il faisait en agitant les bras. Il m'a emmené dans un bar, je ne sais pas où. C'est là que je lui ai donné le dossier contenant les histoires du tueur. Il les a lus immédiatement pendant que je buvais mon chocolat. Il a relevé le nez seulement à la dernière ligne en souriant. « C'est des conneries », il m'a dit. Je lui ai répondu qu'à mon avis ça n'en était pas et je lui ai expliqué comment j'en étais arrivé à penser que le type du deuxième est un assassin pervers. « Je peux les garder ? » m'a-t-il demandé en me montrant la pochette cartonnée. « Bien sûr ! » — « Je vais voir ça de plus près, mais pour l'instant, allons faire un tour ! » La pluie avait cessé, on est parti. On a traîné ensemble toute la journée, surtout en voiture. Un moment, je me suis arrêtée pour mettre de l'essence et avant que je ne réagisse, il était parti à la caisse pour payer mon plein. Gentille attention et bienvenue. Je suis raide comme ce n'est pas permis en ce moment. Toujours pas de

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boulot ! Mais bon, pas la peine de plonger du côté obscur alors que l'amour entre dans ma vie. Je sais, peut-être je m'emballe un peu trop. Après tout Armand ne m'a fait aucune déclaration. Pourtant, je lui plais, c'est une évidence. À moi aussi, il me plait. Sous ses airs charmeurs, il doit être timide. Moi, je n'ose pas précipiter les choses. Je ne voudrais pas passer pour une petite salope. Et puis, il y a notre différence d'âge. En fait, il a trente-quatre ans. On ne dirait pas. Ça m'a fait drôle lorsqu'il me l'a appris. C'est sans doute ce qui le freine. Moi je m'en fous. S'il le veut, dès demain, j'accepte de faire ma vie avec lui. Et s'il était déjà marié et que c’est la raison de sa retenue ? Non, je ne crois pas. Il porterait une alliance et au cas où il l'enlèverait, il reste toujours une marque sur l'annulaire, ce que je n'ai pas constaté. Bien qu'il ne soit pas nécessaire d'être marié pour vivre en couple et avoir des enfants, ce pourrait être son cas. Cela expliquerait pourquoi il ne m'a toujours pas invitée chez lui. « Bonjour ma chérie, je ramène une copine. Oh, silence les gosses ! Viens ! La chambre à coucher est par là ». Je délire !

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J'ai hâte d'être à la semaine prochaine. Demain, je ne pourrais pas le voir, il travaille. Je ne sais pas ce qu'il fait dans la vie. En fait, je m'en aperçois, il parle très peu de ses activités. Les seules choses qui soient certaines, c'est qu'il habite Draveil et que ses parents ont un appartement à deux pas de chez monsieur le tueur. Il n'a plus de voiture depuis deux mois, elle a été incendiée une nuit. Ça crame pas mal dans le coin à ce qu'il paraît. Il attend le remboursement de son assurance pour en acheter une autre. Mais il n'est pas trop ennuyé pour se déplacer, les transports en commun fonctionnent bien dans la région. Ce qu'il regrette, il me l'a dit, c'est qu'il m'aurait bien rendu visite à Nemours. Waouh ! Le jour où je le ramène à la maison, tout le monde va tomber à la renverse ! »

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« 21 mars

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Comme à l'habitude, hier soir, Armand m'a appelée sur mon portable. Je l'ai retrouvé au même endroit que la semaine dernière. La première chose qu'il m'a dite, c'est : « Tu as raison, il y a des trucs bizarres avec le type du deuxième. J'ai relu attentivement les textes que tu m'as donnés et je commence à avoir de sacrés doutes à son sujet. » — « Tu crois que je devrais aller voir la police ? » je lui ai demandé. Il m'a répondu qu'il

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valait mieux attendre encore un peu pour être sûr. «  Et comment peut-on faire pour obtenir cette certitude ? » — « Nous allons le surveiller. Le suivre dans ses déplacements. » — « Et s'il se rend compte que nous l'épions, que fera-t-on ? » — « Aucun risque, nous sommes les meilleurs détectives de la région. » J'ai souri.

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Après quelques minutes de conduite, nous nous sommes installés devant l'entrée de l'immeuble du type du deuxième, nous l'avons baptisé ainsi sans concertation. J'ai garé ma voiture à peu près au même endroit que la première fois, ni trop près, ni trop loin et nous avons attendu en discutant. J'en ai profité pour essayer d'en savoir plus sur mon chéri. Je sais à présent qu'il travaille à l'aéroport d'Orly, mais c'est tout. Quand je lui ai demandé plus de précisions, il s'est contenté de me répondre que ça n'avait pas grande importance, qu'il faisait un boulot sans intérêts. Bon, après tout, je m'en fous. Sinon, ses parents habitent à quelques pas. Il m'a dit qu'il me les présenterait bientôt. Ça m'a fait tout drôle lorsqu'il m'a fait cette promesse. « C'est sérieux ? » j'ai demandé. « Bien sûr. » Après il m'a confié que bien que nous nous connaissions peu, il éprouvait pour moi une grande attirance. J'aurais voulu qu'il m'embrasse à ce moment-là ou qu'il m'enlace ou alors qu'il me prenne la main pour le moins, mais non, il m'a simplement regardé dans les yeux avant de détourner son regard en direction du bâtiment du type. Devant celui-ci, la camionnette de l'homme mystère était toujours garée à la même place depuis notre arrivée. « Et si nous allions manger un morceau ? » a proposé Armand. J'ai accepté d'emblée. Nous étions là depuis plus d'une heure et bien que le soleil chauffât l'habitacle à travers le pare-brise, je commençais à sentir le froid engourdir mes pieds. Mon estomac grondait aussi, je n'avais rien mangé depuis la veille. On a roulé. Je suivais les instructions d'Armand. Je ne connais pas la région. Nous avons traversé un pont sous lequel passe la Seine et un peu plus tard, nous entrions dans un Mac-Do. Il était dans les treize heures et les clients étaient nombreux. Se faire servir et trouver une table tranquille n'a pas été facile. On s'est installé près de la vitre, au soleil. Je me sentais tellement bien à cet instant. C'est certainement le moment le plus heureux que j'ai vécu depuis très longtemps. Je le ressens comme ça en tout cas. Je ne saurais expliquer exactement pourquoi. La présence d'Armand en est évidemment le motif principal, mais celle du soleil et de cette foule autour de nous également, surtout celle de ces filles qui tournaient sans cesse les yeux dans notre direction et qui ne pouvaient s'empêcher de mater L'homme qui m'accompagnait. Elles m'enviaient, j'en suis certaine. N’ai-je jamais rendu jalouses d'autres filles avant ce jour, je ne le crois pas ou alors ce serait

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