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· L'Orme des Mazières
· Les salops
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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Le jeune planton disparut et dans les secondes qui suivirent la sonnerie de mon téléphone retentit.
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— Adjudant Louvier ?
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— C'est moi.
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— Maréchal des logis-chef Tardier, mes respects Mon Adjudant, je vous avais promis de vous rappeler si nous avions du nouveau. Il y en a, mais... il va falloir être courageux.
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Mes oreilles se mirent à bourdonner et je ne fus plus capable de comprendre un mot des explications de mon interlocuteur. Plusieurs fois, je dus le faire répéter, lui communiquant sans doute le malaise qui m'avait envahi. Je ne me souviens plus comment finit notre conversation, ni ce qui se passa dans les minutes qui suivirent. Des images tournaient en boucle devant mes yeux. Je voyais ma Marie quitter Aubenas, prendre la direction de l'argentière au lieu de celle habituelle des Vans, et de là, pour une raison obscure, emprunter le chemin des écoliers. J'imaginais sa voiture sortir de la route, puis basculer dans le vide vers le hameau de Faugères et dégringoler la ravine pendant d'interminables secondes pour enfin s'immobiliser, plusieurs dizaines de mètres plus bas. Je voyais ma fille blessée, gémissante de douleur, espérant une aide des heures durant et mourir lentement dans le froid, la nuit et la souffrance.
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C'est un facteur en tournée qui avait aperçu le carmin de la carrosserie en contrebas de l'endroit où il s'était arrêté pour soulager sa vessie. Il avait alerté les secours et plusieurs heures plus tard, on avait remonté le corps en décomposition de Marie enveloppé dans un sac de plastique noir. L'accident que je redoutais tant avait eu lieu à près de dix kilomètres de l'itinéraire qu'elle était censée suivre. Pas étonnant que les recherches n'avaient rien donné. Le pourquoi de ce détour reste un mystère et il est inutile d’imaginer d’extravagantes raisons. Marie avait probablement eu envie de se promener un peu.
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La semaine d'après, nous la mettions en terre après une messe à l'atmosphère pesante. Curieusement, je fus incapable de pleurer. J'avais ravalé mes larmes. Comment pleurer
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