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cessenon
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Histoires de Cessenon et d'ailleurs, avec des textes d''actualité.
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27.04.2006
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Géologie

Le cactus de Noël

Publié le 10/12/2019 à 09:20 par cessenon
Le cactus de Noël

 

 

J’ai trouvé la photo qui illustre ce billet sur le compte Facebook d’Anne-Marie qui vit à Lugné. Elle m’a donné quelques renseignements sur cette plante succulente qu’elle a chez elle depuis une vingtaine d’années.

Son nom scientifique est Schlumbergera et sans doute même Schlumbergera truncata. Une plante dédiée à Frédéric Schlumberger, un industriel du textile de Rouen (1853-1893) collectionneur passionné de cactus.

Elle fleurit chaque année quand les jours sont courts et la lumière moins violente. En 2019 sa floraison est fidèle au rendez-vous et comme chaque année elle égaiera le logement d’Anne-Marie pour Noël. Celle-ci nous a dit que les fleurs peuvent avoir des couleurs différentes, variantes de rouge, parfois orange ou violet et même quelquefois blanches.

Schlumbergera est originaire du Brésil où elle s’installe au creux des arbres sans les endommager. On dit qu’elle est épiphyte, c'est-à-dire sans gêne pour son hôte. Elle a été introduite en Europe au XIXème siècle. Elle appartient à la famille des Cactacées.

Sans minimiser l’hommage dû à Anne-Marie en matière de main verte il paraît que sa culture est assez facile. Quoiqu’il en soit le résultat est là, la photo en témoigne.

Reste à savoir si Macron ne décidera pas d’une taxe sur les Schlumbereras ? C’est qu’il en serait capable ! Il faut bien trouver les moyens de financer nos expéditions militaires aux quatre coins de la planète et de moderniser notre force de frappe, sans oublier de rémunérer correctement les actionnaires du CAC 40 quand ils encaissent leurs dividendes !

 

Eruption du Kilauea

Publié le 03/08/2018 à 09:13 par cessenon
Eruption du Kilauea

 

 

1- Panache de cendres ; 2- Vue sur le cratère ; 3- Feu d’artifice

4- Maison incendiée ; 5- Coulée de lave barrant une route ; 6- « Cheveux de Pélé »

 

Il s’agit d’un volcan d’Hawaï, l’un des 452 de la ceinture de feu qui borde le Pacifique et qui compte 75 % des volcans éteints ou en activité dans le monde. Le Kilauea est entré en éruption au printemps 2018 et les vulcanologues craignent, sur la base d’indices que leur ont fournis leurs observations, un séisme de grande ampleur.

Naturellement qui dit éruption dit coulées de lave, éjections de cendres. Des incendies dévastateurs accompagnent cette activité cependant que du dioxyde de soufre, toxique, est dégagé dans l’atmosphère.

Particularité du Kilauea : la pluie d’obsidienne capillaire. Il s’agit de filaments minces, moins de 0,5 mm de diamètre et jusqu’à 2 m de long qui sont émis. Ils peuvent être inhalés et provoquer de graves lésions dans les poumons. Les habitants les appellent « cheveux de Pélé », en référence à la déesse hawaïenne des volcans.

Bref ce n’est pas la fête en ce moment dans cet Etat des USA perdu au milieu de l’Océan Pacifique. Nous avons illustré notre article par quelques photos extraites du diaporama que nous a envoyé une correspondante.

On trouvera sur la Toile diaporamas et vidéos qui en montrent davantage que la sélection que nous avons faite.

 

La dune du Pilat

Publié le 02/05/2018 à 10:56 par cessenon
La dune du Pilat

 

 

1-   Ascension par l’escalier

2-   Une autre voie pour atteindre le sommet

3-   Le versant est sur la forêt landaise

 

Dans le 8ème album de son voyage dans le Sud-Ouest effectué en septembre 2017 (lien  https://photos.app.goo.gl/3fuf8G9sEvTo1MtC3) figurent des photos de la dune du Pilat. Je n’ai jamais eu l’occasion de voir cette curiosité mais j’en ai entendu parler.

Elle est située dans le bassin d’Arcachon, dans l’entrée sud, sur la commune de la Teste-de-Busch. Elle domine, côté Océan, le banc d’Arguin « véritable lagon aux eaux turquoises » dit un panneau touristique. C’est la dune la plus importante d’Europe. Elle est longue de 2,9 km, large de 616 m et haute de 111 m. Elle se déplace et avance dans la forêt landaise qui la borde côté est. Sa progression peut atteindre 5 m par an.

Le versant est plus abrupt (30 à 40 %) que celui de l’ouest (5 à 20 %). C’est naturellement le vent marin qui roule les grains de sable vers le sommet d’où ils retombent de l’autre côté. Un escalier a été construit pour atteindre le point culminant. C’est ce passage que doivent emprunter la grande majorité des visiteurs, même si certains choisissent une autre voie pour effectuer l’ascension.

Des traces d’occupation à l’époque protohistorique ont été relevées. Elles font l’objet de fouilles archéologiques.

 

 

L’un des deux « piegs ponchuts »

Publié le 01/12/2017 à 11:31 par cessenon
L’un des deux « piegs ponchuts »

 

 

J’ai trouvé la photo qui illustre le présent article sur le compte Facebook de Dominique Rolland. J’ai identifié l’un des deux « Piegs ponchuts » (Collines pointues) que l’on voit vers l’ouest depuis le hameau de L’Hermet, sur la commune du Pont-de-Montvert, d’où est originaire mon épouse.

Ces piegs ponchuts sont situés près du village des Bondons, qui est sur le plateau qui prolonge le massif du Mont Lozère, au sud-ouest de son sommet, le Pic Finiels lequel culmine à 1699 m. L’altitude ici est de l’ordre de 1000 m et le climat y est rude l’hiver..

Sur la gauche de la photo on voit des pins qui montent à l’assaut d’une hauteur qu’on appelle « L’Esquina d’ase » (Le dos d’âne). J’ai eu l’occasion de grimper sur l’un des piegs ponchuts mais je ne sais pas si c’est sur celui que l’on voit ou sur son jumeau qui doit être sur sa droite.

A l’avant on voit une construction avec un toit en lauzes. Ce devait être une bergerie. On peut constater que de jeunes pins commencent à coloniser la pente ouest du pieg.Evidemment n’étant pas géologue je ne suis pas en mesure d’expliquer l’origine de ce relief insolite.

 

 

Eruption strombolienne

Publié le 10/08/2017 à 07:22 par cessenon
Eruption strombolienne

 

 

Lors de l’édition 2017 de la Marche de la Paix nous avions, en la personne de Monsieur Ramon Capdevila, un guide particulièrement compétent en matière de géologie et d’archéologie. Sur la fin de la visite du site des carrières de Lézignan-la-Cèbe il a fait état du type strombolien des éruptions qui ont formé l’environnement basaltique qui domine le village.

Nous allons essayer de retranscrire ce que nous avons compris et retenu des explications qu’il nous a données. La chaîne des volcans du Massif Central dont Agde est une extrémité est due à des éruptions stromboliennes.

Dans ce type d’éruption alternent des phases d’explosion qui sous l’effet du gaz accumulé dans les profondeurs du volcan éjectent lambeaux de lave, lapilli, bombes, cendres, pierres… et des phases d’effusion où sort du cratère de la lave fluide qui rejoint les coulées déjà solidifiées.

On note que l’explosion n’envoie pas la matière à une hauteur considérable, quelques dizaines de mètres en général.

Il se forme ainsi des cônes de déjection dans lesquels sont superposées des strates de matières différentes que l’érosion va niveler au cours des millénaires qui suivent l’éruption. A Lézignan-la-Cèbe le temps qui s’est écoulé depuis la fin de l’éruption doit se compter en dizaines de milliers d’années. Nous n’étions pas en danger !

Beaucoup moins pour tout dire qu’avec les risques de guerre généralisée qui planent sur nos têtes, l’insécurité qui résulte du terrorisme ou la conflagration nucléaire que nous pourrions connaître si on ne réagit pas !

Nous avons illustré notre article avec une vue du Stromboli, un volcan situé près de la Sicile, en phase d’explosion, récupérée sur la Toile. On voit toutefois la coulée de lave qui descend la pente extérieure du cratère. Evidemment ces éruptions sont de type strombolien. Ses phases explosives et effusives sont d’ailleurs bien rythmées, entre 10  et 20 minutes !

 

 

Compléments sur les fouilles à Lézignan-la-Cèbe

Publié le 08/08/2017 à 09:34 par cessenon
Compléments sur les fouilles à Lézignan-la-Cèbe

 

 

La photo que l’on doit à Martine Ragonnet a été prise lors de la Marche de la Paix à Lézignan-la-Cèbe. Elle illustre les explications que nous a données Monsieur Capdevila sur la reconstitution de ce qui s’est produit.

En se solidifiant la lave a généré deux formes différentes dues aux conditions de température qui n’étaient pas les mêmes à la surface et au-dessous. En haut elle a produit ce que les géologues appellent l’entablement, fait de prismes désordonnés de basalte. En bas où le refroidissement a été plus lent il s’est formé des colonnades.

Le passage à l’état solide a provoqué une contraction qui a fait apparaître une cavité entre les deux niveaux. Plus tard un courant de boue a comblé cette cavité y apportant des matériaux divers, notamment des ossements de la faune de cette période désignée par le vocable de Pliocène.

C’est aussi dans cette coulée de boue qu’ont été découverts les artefacts qui font état de l’occupation du site par les premiers hominidés dont ces vestiges constituent le recensement le plus ancien en France. Il date d’un million cent mille ans !

Monsieur Capdevila a cité parmi les animaux qui ont été identifiés par leurs ossements une hyène géante préhistorique au nom scientifique aussi long que sa taille était grande : Pachycrocuta brevirostri.

Misty, la petite chienne vosgienne qui, comme elle le fait généralement chaque année, participait à la Marche de la Paix, en a été effrayée. Elle a commencé par se tremper dans une flaque de boue puis par se rouler dans l’herbe, couvrant son pelage, non de gafaròts, comme nous l’avions écrit mais d’espangassats. Les premiers, que l’on traduit par « graterons » sont plus épineux que les seconds dont l’acception est « brome », une plante fourragère qui s’accroche aux vêtements et… aux poils de Misty !

Oui, il n’y avait pas à paniquer : renseignements pris cette hyène préhistorique, de la taille d’un veau, était un charognard qui se nourrissait des os des proies qu’avaient chassées les tigres aux dents de sabre qui peuplaient également les lieux. De ce point de vue Pachycrocuta brevirostr devait être un concurrent pour  les hominidés qui vivaient sur le site !

Allez savoir ce qui s’est passé dans la tête de Misty. Peut-être rêvait-elle d’os à moelle ?

 

 

Olivine ?

Publié le 22/07/2017 à 07:14 par cessenon
Olivine ?

 

 

Au cours de la reconnaissance de l’itinéraire de la Marche de la Paix, que nous avons effectuée avec Monsieur Ramon Capdevila qui nous a servi de guide, nous avons fait un arrêt devant un blog de basalte incrusté de taches verdâtres. Je n’ai pas entendu correctement le nom qui nous a été donné mais je pense qu’il s’agit d’olivine.

La lave issue du magma se solidifie sans que la matière qui le constitue présente une organisation particulière des atomes qui la constituent. On dit d’une telle substance qu’elle est amorphe.

La solidification d’autres corps produit des cristaux dans l’agencement desquels les constituants forment un motif qui se reproduit dans toutes les directions. L’étude d’un tel agencement est l’objet de la cristallographie.

La forme du cristal dépend de la nature du corps et des conditions dans lesquelles la cristallisation s’est faite. Une même substance peut d’ailleurs cristalliser dans des formes différentes donnant des cristaux aux propriétés physiques fort différentes. Ainsi le diamant et le graphite sont deux formes différentes de cristallisation du carbone.

Au sein de la lave en fusion située dans le magma s’opère la cristallisation de matière qui va monter à la surface lors d’une éruption volcanique, c’est ce qui se produit et que l’on constate avec l’apparition de la couleur verdâtre des taches qui sont incluses dans le basalte.

La couleur a donné le nom à ces cristaux. Il s’agit d’un terme générique qui doit recouvrir différents cristaux. Ce sont des silicates qui contiennent du magnésium et souvent du fer.

On peut préciser, mais l’information restera mystérieuse pour le commun des mortels que l’olivine cristallise dans le système orthorhombique.

Oui bien sûr le fondement de la journée du 6 août à Lézignan-la-Cèbe, reste la commémoration des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki ainsi que l’espoir que suscite l’adoption par l’ONU du Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté le 7 juillet 2017. Mais il n’est pas interdit de meubler une partie de notre marche avec des considérations géologiques !

Rendez-vous donc à 10 h sur le parking situé près de la salle polyvalente de Lézignan-la-Cèbe et pour les Biterrois RDV pour un covoiturage à 9 h sur le parking du Petit Casino.

 

 

Compléments sur Coumiac

Publié le 07/03/2016 à 08:07 par cessenon
Compléments sur Coumiac

 

 

Goniatite de Coumiac

 

Ce samedi 5 mars j’avais décidé de participer à la découverte de l’ancienne carrière de marbre de Coumiac qui était organisée par les Offices de Tourisme de Sud Hérault. Il y avait beaucoup de voitures garées avant l’entrée de la réserve quand j’y suis arrivé à 15 h 30. Il m’a fallu attendre que les premiers groupes aient terminé la visite pour l’entreprendre.

Quand mon tour est arrivé j’ai donc accédé à la terrasse haute où l’on voit la dalle de goniatites qui marque le cataclysme biologique qui s’est produit sur Terre avec l’événement de Kellwasser dont le pic a eu lieu il y a 373 millions d’années. En fait la disparition massive d’espèces marines a duré pendant plusieurs millions d’années.

Les scientifiques avancent l’hypothèse d’une anoxie, c'est-à-dire un manque d’oxygène dans l’eau. Le phénomène serait lié à l’absorption par les végétaux vasculaires (opposés à plantes cellulaires) d’une quantité importante du CO2 atmosphérique ce qui aurait entraîné un refroidissement général et le dépôt de matière organique dans la mer.

La responsable qui accueillait le groupe avait repéré dans un bloc de marbre un conodonte. Littéralement cela signifie « dent en forme de cône » et c’est un fossile qui permet de dater l’environnement dans lequel on le trouve. Nous avons pu l’observer dans le champ d’une loupe. C’est qu’il s’agissait dans ce cas d’un cercle de quelque 0.5 cm de diamètre.

La nature de ces conodontes est encore à l’étude. Les spécialistes de la paléontologie estiment qu’il en existe plusieurs centaines d’espèces. Ils auraient été présents après la disparition massive due à l’événement de Kellwasser. Il existe une séquence de conodonte, remarquable dit-on, signalée dans le topo-guide des balades en terre d’Orb pour une randonnée qui passe au Pech de la Suque situé à Saint-Nazaire-de-Ladarez.  Le non-spécialiste ne voit pas grand-chose !

Nous avons appris qu’avec le cataclysme biologique il ne restait qu’une espèce de goniatite sur les dix-sept recensées antérieurement et une seule espèce de trilobites sur les neuf présentes avant la crise.

Lors de notre arrêt sur la terrasse inférieure du site nous avons eu des explications sur le fait que les strates sédimentaires de Coumiac ne sont pas horizontales mais inclinées, voire verticales. C’est dû au mouvement des plaques tectoniques qui ont produit le plissement hercynien.

Toujours sur cette terrasse nous avons appris qu’un dynamitage intervenu en 1960 pour des travaux dans la carrière avait provoqué la chute  d’une quantité importante de roches sur les cyclomoteurs entreposés là par deux ouvriers et que les deux engins sont toujours là-dessous, enfouis sous l’amoncellement des blocs de rochers.

Les visiteurs pouvaient ensuite se rendre à la salle polyvalente de Cessenon où étaient exposées diverses photos de la carrière. Une conférence tentait de raconter, projections à l’appui, l’histoire de la régression massive de la biodiversité, consécutive au cataclysme.

 

 

Le radeau de La Méduse

Publié le 24/03/2015 à 07:46 par cessenon
Le radeau de La Méduse

 

Vendredi soir passait sur Arte l'histoire du radeau de La Méduse. Ainsi nous a été contée l'affaire du naufrage et la réalisation par Géricault du célèbre tableau.

Un convoi de quatre navires, dont La Méduse, quitte le port de Rochefort le 16 juin 1816 pour rallier le Sénégal où il emmène soldats et fonctionnaires dans ce qui est alors une colonie française.Mal commandé parHugues Duroy de Chaumareys, un capitaine qui n'avait pas navigué depuis vingt-cinq ans, le 2 juillet La Méduse s'échoue sur un banc de sable à une cinquantaine de kilomètres de l'actuelle Mauritanie. Les 400 passagers et membres de l'équipage sont embarqués dans des chaloupes et sur un radeau construit à la hâte avec divers éléments du navire, dont les mâts.

Les amarres à l'aide desquelles le radeau est tracté par une des embarcations sont rompues. Commence pour les quelque 150 rescapés qui ont pris place sur le radeau un calvaire qui va durer treize jours. Les naufragés meurent de soif et de faim. Des scènes de cannibalisme sont rapportées dans les récits. Il ne reste que 15 survivants quand l'Argus, un des trois autres navires du convoi, les recueille. Cinq d'entre eux mourront avant d'être hospitalisés.

C'est cet événement qui va faire le sujet de la toile de grand format que réalise en 1818 le peintre Théodore Géricault. Il s'attache à connaître tous les détails du drame. Son œuvre, présentée en 1819, est en rupture par son réalisme avec le classicisme jusque là ambiant.

J'ai personnellement eu l'occasion de voir, c'était pendant l'année scolaire 1958 / 1959 et j'étais en formation professionnelle à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Montpellier, une copie du tableau de Géricault exposée au Musée Fabre. Je ne sais pas s'il s'agissait de la reproduction de Ronjat et Guillemet réalisée en 1859. Nous avions été conduits au musée par monsieur Fernand Blatières, le directeur de l'établissement, à qui nous devions remettre un compte-rendu de la visite.



 



Pélite

Publié le 15/01/2015 à 08:14 par cessenon
Pélite

 

 

C'est du moins ainsi qu'a été identifiée une roche que l'on a trouvée sur le chemin, bien dégradé, qui descend du dessus du Trou des Corbeaux jusqu'au lotissement d'Aumet, La photo qui illustre le présent article a été prise par Paul lors de la sortie du dimanche 11 janvier,

D'après ce que nous avons compris des explications fournies par Françoise, une collègue agréée de SVT, il s'agit d'une roche sédimentaire détritique (c'est à dire formée par compression de matière organique), Elle sert de repère dans les études de stratigraphie, On le voit la couleur a une dominante rose, C'est une roche tendre,

La pélite absorbe l'eau, Elle est formée de grains très fins, Les géologues distinguent les pélites des lutites mais comme nous ne sommes pas géologues nous nous abstiendrons de faire des distinctions, Le mot pélite viendrait du grecpelosqui signifie boue, Les ruffes du Salagou sont formées de pélites,

Que dire de plus? Que la couleur rose est sans doute dure à de l'oxyde de fer, le fer étant l'élément le plus abondant dans la nature, les éléments les plus légers évoluant vers lui par fusion, de même que les éléments les plus lourds le font par fission,,