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cessenon
Description du blog :
Histoires de Cessenon et d'ailleurs, avec des textes d''actualité.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
27.04.2006
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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Toumi Noureddine qui vit à El Bayadh (ex Géryville) nous a envoyé récemment deux superbes diaporamas composés avec des photos prises du côté des Monts des Ksour, un massif qui s’étend depuis la frontière marocaine jusqu’au djebel Amour qui fait partie de l’Atlas Saharien.
Le mot « ksour » est le pluriel de « ksar » qui désigne un village fortifié. On compte une quarantaine de ksour, certains abandonnés, dans le secteur. J’ai connu celui de Ghassoul où j’étais cantonné quand j’ai été libéré de mes obligations militaires.
Le coin est aride, désolé. Du sable, des cailloux, des rochers… une végétation maigre faite d’alfa, de rares buissons et d’arbustes au bord de quelques oueds où coule parfois un filet d’eau… Quelques moutons, quelques chèvres, quelques dromadaires, quelques ânes…
Mais l’environnement devait être différent à l’époque néolithique puisqu’on trouve des gravures rupestres représentant des animaux (éléphants, lions, autruches...) que l’on n’a aucune chance de rencontrer aujourd’hui par ici.
Nous avons extrait d’un des diaporamas une photo montrant la trace des pas, dans un sol qui devait être limoneux, du passage d’un dinosaure. Bien sûr nous ne savons rien de l’espèce qui a marché ici il y a quelques millions d’années.
Ces traces ressemblent à celles que j’ai eu l’occasion de voir en Lozère à Saint-Laurent-de-Trèves. Elles doivent correspondre à un animal de grande taille, beaucoup plus grand sans doute que ceux qui ont foulé la dalle de La Lieude dans les environs du lac du Salagou.
C’est possible ! La photo a été prise ce dimanche 29 décembre près de Thézanel, une « campagne » située sur la commune de Cazouls les Béziers, par Paul Barbazange.
On sait qu’on extrayait du gypse dans ce secteur. Les Cazoulins ont d’ailleurs pour surnom « Testas de geiss » ce qui signifie « Têtes de plâtre ». On sait aussi que les roses des sables peuvent se former sur des terrains où il y a du gypse.
Le mot gypse désigne à la fois le corps chimique, sulfate de calcium di-hydraté de formule CaSO4 2H2O, et la roche qui en est formée. Le gypse sert à la fabrication du plâtre.
Il cristallise sous diverses formes en fonction des paramètres (notamment la température) au cours de laquelle se fait la cristallisation. La mine de Naïca au Mexique renferme des cristaux de gypse géants, ils peuvent atteindre 11 m de longueur ! Evidemment leur formation ne s’est pas faite en un jour.
Il est peu probable que nous soyons présents sur le lieu où a été prise la photo quand la cristallisation en cours aura conduit, à supposer, que ce soit le cas, à la formation de roses des sables !
En plus de la forme variable, des impuretés peuvent colorer diversement les cristaux qui apparaissent.
Nous avons trouvé cette photo sur la Toile à la suite d’indications données par Corinne Lesclingand-Drouet qui avait publié un diaporama via Facebook. Il s’agit donc d’une cheminée de fée particulièrement spectaculaire et elle se trouve à Saint-Diéry, une commune du Puy de Dôme. Elle est connue sous le nom de cheminée de fée de Cotteuges.
Il s’agit d’une colonne d’argile qu’un rocher d’origine volcanique a protégée de l’érosion. Le rocher se trouve alors perché au sommet de la colonne. Les cheminées de fée portent aussi en certains endroits le nom de demoiselles coiffées.
La roche qui surmonte la colonne renforce par la pression qu’elle exerce sur les strates sous-jacentes la résistance de l’édifice.
Les cheminées de fée ne sont pas rares mais certaines sont impressionnantes par leur nombre. C’est le cas en Cappadoce cette région de la Turquie connue pour son relief original.
J’avais déjà mis en ligne, c’était il y a deux ans, un article illustré par une photo prise par Mathilde Gavoury au même endroit, en aval du pont, que celle qui est ici. Mais cette dernière, qu’on doit à Chantal, bénéficie de facteurs qui la rendent encore plus belle.
Sur la rive droite la ripisylve s’est un peu développée, c’est donc vert à présent. L’eau est claire et le débit du fleuve semble assez conséquent. C’est que l’usine hydroélectrique de Montahut qui détourne dans l’Orb, via le Jaur, une partie de l’eau de l’Agout a changé la donne.
Si à l’étiage notre « rivière » pouvait autrefois voir son débit descendre jusqu’à 3 m3 / s, il n’est plus rare d’avoir, quand l’usine de Montahuc fonctionne, un débit de 20 m3 / s.
Rappelons que l’Orb est un fleuve côtier de 136 km de longueur qui prend sa source dans l’Escandorgue, au mont Bouviala (884 m) sur la commune du Clapier, près de Roqueredonde.
A Cessenon il n’est plus qu’à une altitude de 50 m et il ne lui reste guère d’obstacle à franchir, sinon les Rapides de Réals, avant d’atteindre Valras-Plage où il se jette dans la Méditerranée à laquelle il apporte de l’eau normalement destinée à l’Atlantique !
Maluber ? C’est le nom du volcan auquel est adossé le village de Péret. Il existe un Malibert sur la commune de Babeau Bouldoux et selon Frank R. Hamlin, auteur d’un dictionnaire topographique et étymologique des noms de lieux du départent de l’Hérault, il s’agirait de variantes du nom de famille Malabert.
Ce volcan de Péret se serait formé il y a 700 000 ans et s’intègre dans la chaîne des volcans d’Auvergne qui atteint Agde avec le Mont Saint-Loup. Le lac Pavin occupe le cratère d’un volcan dont l’éruption est récente : 5 000 ans !
Le Maluber ne s’est pas formé sur le rift, ligne de séparation de plaques tectoniques, mais au-dessus de ce que les volcanologues appellent un point singulier.
Ce n’est pas un volcan de type explosif toutefois dans sa remontée des profondeurs, le magma chaud a rencontré des nappes phréatiques froides et cela a entraîné l’éjection violente de matériaux. Aussi on peut observer en abordant le sommet (285m) des bombes volcaniques, des coulées de lave, des scories…
L’édition 2013 de la Marche de la Paix dont le départ aura lieu le 11 août à 10 h 30 sur la place de l’église de Péret aura pour objectif les hauteurs du Maluber. Apéritif offert par la mairie au retour et pique-nique tiré du sac au boulodrome précéderont une visite commentée du village. Pensez à emporter de quoi boire !
Cette photo a été prise par Jean-Christophe Plagliarin, garde-forestier de son état, contrebassiste à ses heures et Vosgien d’origine. C’était le dimanche 3 mars et nous faisions une balade dans la vallée du Rieu Berlou. La photo montre un terrain plissé situé près de la campagne en ruines de La Glaudette, au-dessous de La Claretière.
Nous sommes ici dans le schiste et la formation des Alpes et des Pyrénées a eu pour effet de plisser le terrain provoquant à profusion synclinaux et anticlinaux, il n’est que de voir !
Au bas de la falaise on devine un éboulis de schiste. S’agit-il de schiste métamorphique ou de schiste sédimentaire ? Vous en posez des questions vous ! Enfin, comme nous savons que les amateurs de fossiles trouvent de quoi satisfaire leur passion dans le secteur de Berlou nous nous permettons d’avancer l’hypothèse qu’il doit s’agir de schiste sédimentaire.
Parmi les fossiles rencontrés il y a des trilobites. Mais ils sont rares. A Berlou, monsieur Francis Fernandez, un passionné à la notoriété établie, a toutefois créé un musée du cambrien qui abrite les quelque trois cent cinquante spécimens, récoltés essentiellement par ses soins, sur le secteur.
J’exploite encore, d’une manière éhontée j’en conviens, une magnifique photo que nous a envoyée Philippe Contal dans le cadre de Voyage immobile, une série qu’il accompagne de citations.
Ici il s’agit de la calanque de Figuerolles près de La Ciotat. Non, celle-là je ne connais pas ! Par contre je connais celles de Cassis pour y avoir randonné en juin 1960. Même que nous y avions essuyé un orage.
Le paysage des calanques est particulier, c’est le moins qu’on puisse dire. En général formées par des roches calcaires, éventuellement granitiques, qui ont subi l’érosion de la mer, elles forment un paysage découpé par la mer qui avance ainsi dans les terres.
Des terres qui, victimes d’une très faible pluviométrie et de l’infiltration de l’eau sur un sol perméable supportent une maigre végétation. A vrai dire on ne peut pas parler de terre, simplement de substrat ! Des rivières souterraines peuvent atteindre la mer et abaisser de quelques degrés l’eau au fond de la calanque.
Le mot « calanque » vient du provençal « cala » qui signifie « abri de montagne », ou « pente raide ». Oui les falaises sont souvent vertigineuses et ces bras de mer peuvent abriter des embarcations. Le mot « calanque » se décline ailleurs en « fjord », « ria », « aber ». Philippe Contal a titré sa photo « Songe neptunien ».
Le secteur de Vieussan est riche en circuits de randonnées. L’une d’elles, un peu sportive, permet de voir un four à chaux très bien construit, un four à cade original, la Tour du Pin, une bergerie troglodyte, un synclinal perché, lo Ròc Traucat… Sans compter le saut de l’Aygue, une cascade le plus souvent à sec, une vue sur l’Orb depuis les bergeries de Cayes, la Barcouse, une maisonnette de charbonniers, le hameau d’Estaussan, la chapelle de Saint-Julien…
Lo Ròc Tracaut ? Est-il nécessaire de traduire ? Allez, pour les non-comprenant, c’est le Rocher Troué ! Une véritable arche dans le relief karstique qui caractérise le secteur. Mais vous n’avez qu’à voir la photo qui illustre le présent article.
Un relief karstique ? Il est dû à l’action de l’eau chargée de CO2 sur des roches solubles. C’est le cas du calcaire. Cela donne un paysage ruiniforme de masses rocheuses très découpées. Le mot karst vient de Kras, une région de Slovénie où ce type de paysage est abondant.
Notre Ròc Traucat est haut perché (519 m) et il faut grimper par un sentier abrupt pour l’atteindre. Le trou dans la roche est visible de loin, depuis la route D 14 qui va sur Mézeille par exemple !
La photo avait été prise il y a une vingtaine d’années par Nicole Mathez, professeur de SVT qui lors d’une balade sur Vieussan avait repéré cette curiosité géologique.
La construction en pierres sèches se trouve un peu plus bas que le col des Aires, appelé sur certaines cartes col du Roc Traucat, en suivant le sentier balisé qui descend sur Vieussan. D’ailleurs après cette construction une boucle permet d’atteindre le Roc Traucat.
Nicole Mathez nous a fourni un schéma expliquant la formation d’un synclinal perché. Elle précise que la sédimentation, le plissement des couches sédimentaires sous l’effet du déplacement des plaques tectoniques qui les supportent, l’érosion et la disparition des reliefs qui en est la conséquence, tout cela dure des millions d’années.
Le schéma nous paraît suffisamment clair pour qu’il ne soit pas nécessaire de développer plus longuement.
Il existe des structures semblables de plus grande dimension, c’est notamment le cas du synclinal de Saoû dans la Drôme.
Cette photo a également été extraite du diaporama que m’a envoyé André Laurent et dont j’ai déjà parlé. Très belle non ?
Elle a été prise à Faugères, un secteur où les constructions en pierres sèches abondent, nous avions eu l’occasion d’en faire état, notamment à l’occasion d’une visite organisée par l’association Pierre Vie le 14 juin 2008.
Par ici le sol est schisteux et les lauzes se prêtent bien à la réalisation des agencements comme celui de la voute de la capitelle que l’on peut voir sur cette construction. Les pierres avancent donc en rétrécissant vers le haut l’espace entre elles. Au sommet une petite dalle plate ferme l’orifice.
On remarquera que certaines lauzes, les plus hautes en particulier, ont une couleur noire. Il s’agit de traces de matière organique. Oui, on le voit nous ne sommes pas loin du schiste bitumeux et sans doute pourrait-on continuer avec ce qu’on désigne sous le terme de « gaz de schiste » dont l’éventuelle extraction est très contre-versée !
En fait le mot schiste, qui signifie « que l’on peut fendre» mériterait tout un développement. Il y aurait alors lieu de distinguer le schiste sédimentaire et le schiste métamorphique mais nous n’avons pas la compétence pour traiter un tel sujet !