sourire sur vie moi place monde animaux amis maison mort histoire heureux création bleu livre photo center image centerblog texte sur
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· FABLES DE MONSIEUR JEAN DE LA FONTAINE (133)
· Poèmes que j'aime (160)
· BEAUX PARTAGES (554)
· BEAUX TEXTES (271)
· DICTIONNAIRE DES PROVERBES (325)
· MES LECTURES (341)
· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928-03/09/2011) (11)
· PETITS REPORTAGES DES ANIMAUX (590)
· HUMOUR (207)
· CITATIONS ET PHOTOS DE NATURE (445)
coucou ma brigitte !
me revoilà après quelques jours d'absence (panne de pc).
comme elle est belle vénus et
Par tubesetfonds, le 22.01.2025
hello je passe avec la pluie et un ciel très nuageux c'est dommage car ce sont les quelques jours à regarder l
Par creationsreinette, le 22.01.2025
bonjour jolies photos , j'espère que ton mercredi se passe bien ? le mien calme sans sortie , chez nous la
Par Anna, le 22.01.2025
oh ça donne envie d y aller....j adore ces paysages. http://harmony 2011.centerblo g.net
Par harmony2011, le 22.01.2025
superbe endroit, elle est belle vénus. http://harmony 2011.centerblo g.net
Par harmony2011, le 22.01.2025
· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928 - 03/09/2011) 7 Crématorium
· Le lion et le rat Jean de La Fontaine 12
· Le coq et la perle Jean De La Fontaine
· "L'enfant et le Maître d'école" Jean de La Fontaine
· "Le chat et le renard" Jean de La Fontaine
· Le temps qui passe par des artistes
· "Le rat et l'éléphant" Jean de La Fontaine
· "Le cochon, la chèvre, et le mouton" Jean de La Fontaine
· "Je vivrai par delà la mort" Khalil Gibran
· "Un songe" de René François Sully Prudhomme
· La rentrée des classes en humour
· "Le voilier" William Blake?
· Hommage aux aides soignantes
· "La colombe et la fourmi" Jean De La Fontaine
· Le corbeau et le renard Jean de La Fontaine
Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
22.01.2025
11517 articles
Photo : OMER ADOPTÉ après 4 années de refuge au refuge et qui est un chien très heureux maintenant.:
Sans Collier Provence Refuge pour Chiens (83
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait souvent accompagné d’autres bipèdes, qui nous parlaient, nous touchaient, nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse : ces odeurs inédites, ces bruits inconnus, la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante, c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action, de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête, et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud, mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup : ils partaient le matin et rentraient le soir. Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur, et mon jardin sur le bout des griffes. Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains, commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissaient, me caressaient, j’avais même le droit de me coucher contre eux quand ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit, parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin, pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux-pattes se fâchaient, mais mon besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création, j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie : je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux, dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique : elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir : nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook, ni le bonheur de lire un bon livre. Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors, au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss / Cynopolis
Des chiens attachés à une chaîne, des chiens enfermés toute une journée dans un garage...Des chiens qui se font crier dessus, voire frapper! Non, adopter un chien ce n'est pas pour cette vie là!!!
Très beau texte et tellement émouvant...
oh que c est triste, pauvre bète.
http://harmony2011.centerblog.net
Bonjour Brigitte
Oh là là que c'est triste et pourtant vrai
Nous en avons adoptés trois à la spa en plusieurs années ils étaient tellement triste quand ont les as ramener chez nous et ensuite quelle bonheur de les voir s'épanouirent
Le dernier c'est Perceval il est très affectueux demande s'en arrêt des câlins il en à tellement manquer au début ça n'à pas été simple le pauvre mais maintenant il est top à bien pris ses marques, quand ont vas à la SPA chaque fois ça m'arrache le coeurs de voir tous ses toutous et chats bien-sûr enfermés bon je vais passer à autre chose
Merci pour ce texte je vais poster demain
Gros bisous
Yvette
http://holaf44.centerblog.net
Bonjour , j'ai vu votre texte chez mon amie Yvette , c'est très touchant , je n'ai pas d'animaux , du moins plus . C'est bien , ça fera réfléchir avant de prendre un chien pour certaines gens , il lui faut plein de balades avec son maitre , c'est important pour eux ... Bonne continuation et jolies les photos
http://lesmusiquesdetiti.centerblog.net
Ecrire un commentaire