Législatives 2024 : qui est candidat dans votre circonscription, au second tour ?

Le ministère de l'Intérieur a publié mercredi le détail des candidatures officielles dans chacune des 577 circonscriptions françaises. Des listes de candidats présentées "sous réserve de la délivrance des récépissés définitifs et des recours éventuels", précise le ministère.

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501 sièges de députés restent à pourvoir ce dimanche. Après les 224 désistements de candidats qualifiés, la physionomie du second tour a complètement changé. Nous sommes passés de 306 à 89 triangulaires, et à l'inverse un bond des duels, de 190 à 409. Il y a également deux quadrangulaires. Au total, 1.094 candidats se présentent au second tour, dont 438 femmes et 656 hommes.

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Pas d'étiquette "Nouveau Front populaire" pour l'alliance des partis de gauche sur le référentiel adopté par le ministère de l'Intérieur. En 2022, l'étiquette "Nupes" avait aussi été écartée dans un premier temps puis réintégrée sur demande du Conseil d'État saisi par Jean-Luc Mélenchon. Quand ils déposent leur candidature en préfecture, les aspirants députés peuvent indiquer le parti sous les couleurs duquel ils se présentent, il s'agit de leur étiquette politique. L'administration leur attribue ensuite des nuances politiques.

Quels sont les partis et coalitions qui se présentent ?

Selon la classification du ministère de l'Intérieur, le camp présidentiel défend ses couleurs sous la bannière Ensemble (ENS). Cette coalition est composée de Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron, du MoDem de François Bayrou, du mouvement Horizons (HOR) d'Edouard Philippe ou encore des centristes de l'UDI et du Parti radical.

La gauche est unie pour ces législatives - même si des candidatures dissidentes ont été recensées - sous la bannière Nouveau Front populaire. Cette alliance est présentée comme "Union de la gauche" par le ministère de l'Intérieur. Elle est composée de La France insoumise (FI), du Parti socialiste (SOC), des Écologistes (VEC), du Parti communiste (COM), mais aussi de Place publique, le mouvement de Raphaël Glucksmann, Générations ou encore du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste).

Du côté de la droite, certains députés se présentent sous la seule étiquette des Républicains (LR), d'autres soutiennent l'alliance entre LR et le Rassemblement national, portée par Éric Ciotti, le patron du parti. Le ministère de l'Intérieur a décidé de nommer cette alliance "union de l'extrême droite" (UXD) dans son référentiel. Enfin, le Rassemblement national (RN) présente également des députés, hors de l'alliance avec LR. Le parti d'extrême droite Reconquête ! (REC) présente ses propres députés.