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Législatives dans les Hauts-de-Seine : candidats soutenus ou dissidents, ce que l'on sait

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Le dépôt des candidatures s'est achevé dimanche soir, place désormais à la campagne avant les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochain. Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs candidats dissidents se sont déclarés.

Les isoloirs d'un bureau de vote (illustration)
Les isoloirs d'un bureau de vote (illustration) © AFP - Quentin TOP et Hans LUCAS

A moins de deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, France Bleu Paris fait le point sur les candidats en lice. Et notamment sur leurs étiquettes politiques.

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Face aux coalitions du Nouveau front populaire (LFI, PS, EELV), aux partis de la majorité présidentielle et à "l'Union des droites" (regoupant le RN et les Républicains), plusieurs candidats se présentent comme dissidents dans les Hauts-de-Seine

1ère circonscription - Colombes, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne

Duel à droite. Diane De Longueville (Les Républicains) est candidate dissidente et porte la ligne hostile à une alliance des LR, que ce soit avec le Rassemblement national ou avec Ensemble pour la majorité présidentielle. Le parti du président qui a lui investi Frédéric Sarkis.

2ème circonscription - Asnières-sur-Seine, Colombes

Les divisions se concentrent ici à droite. Anne-Caroline Gallimard endosse la candidature de "l'Union des droites", avec le rapprochement des Républicains et de leur président Éric Ciotti (dont la procédure d'exclusion du parti est contestée) avec le Rassemblement national. Thomas Lam a lui reçu le soutien de la majorité présidentielle et du camp LR anti-Ciotti, bien que la valeur juridique de ce soutien soit encore à définir.

5ème circonscription - Clichy, Levallois-Perret

Ici aussi se répète la confrontation entre les Républicains pro et anti-Ciotti. Entre d'un côté ceux qui soutiennent l'alliance avec le RN et la candidate "Union des droites" Amélie Pinçon. Et de l'autre, Sophie Deschiens, candidate dissidente qui se revendique elle aussi des Républicains, même si la valeur juridique de cette appartenance reste encore à définir.

6ème circonscription - Courbevoie, Puteaux, Neuilly-sur-Seine

L'alliance des Républicains avec la Rassemblement national donne ici aussi lieu à une candidature dissidente. Le LR Geoffroy Didier affrontera notamment le candidat "Union des droites" Alexis Pany, soutenu à la fois par le RN et le président des Républicains Éric Ciotti. Pour le moment, la valeur juridique de la candidature indépendante des Républicains anti-Ciotti reste encore à définir.

8ème circonscription - Sèvres, Chaville, Meudon, Marne-la-Coquette, Ville-d'Avray

Une ministre va là aussi affronter un candidat LR dissident. Cécile Richez revendique le soutient des Républicains dans cette circonscription convoitée par la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot (Ensemble).

9ème circonscription - Boulogne-Billancourt

Duel entre la droite et le camp d'Emmanuel Macron. Les Républicains ont présenté une candidate en face du ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné (Ensemble). Virginie Mathot incarne donc la ligne anti-Ciotti, et le refus de nouer alliance avec le Rassemblement national et la majorité présidentielle.

10ème circonscription - Boulogne-Billancourt, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Meudon

Face au Premier ministre Gabriel Attal, Clément Perrin se présente comme candidat dissident de la droite. Il revendique le soutient des Républicains.

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