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Procès des viols de Mazan : Dominique Pelicot ne pourra pas être présent à l'audience ce lundi, annonce son avocate

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Dominique Pelicot ne pourra "assurément pas" être présent à l'audience ce lundi, indique son avocate Béatrice Zavarro sur franceinfo. Le principal accusé dans le procès des viols de Mazan est atteint d'"une infection du rein".

Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot, à Avignon le 10 septembre dernier.
Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot, à Avignon le 10 septembre dernier. © AFP - Christophe SIMON

Dominique Pelicot ne sera de nouveau pas présent devant la cour criminelle de Vaucluse ce lundi. Le principal accusé dans le procès des viols de Mazan ne pourra "assurément pas" être présent à l'audience en raison de son état de santé, annonce sur franceinfo ce lundi Béatrice Zavarro, son avocate. L'accusé, malade, était absent la semaine dernière. Le procès a officiellement été suspendu jeudi et jusqu'à ce lundi, dans l'attente du retour du principal accusé.

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Ce retraité de Mazan, 71 ans, est jugé depuis le début du mois de septembre pour avoir drogué sa femme et l'avoir soumise sexuellement à d'autres hommes qu'il recrutait sur internet, pendant dix ans. Au total, 51 hommes, dont Dominique Pelicot, sont jugés devant la cour criminelle de Vaucluse.

"Un caillot dans la vessie et une infection du rein droit"

L'avocate de Dominique Pelicot explique avoir reçu un "appel téléphonique de M. Pelicot hier soir [dimanche], assez tard, indiquant qu'il avait été extrait à l'hôpital et qu'un diagnostic a été posé". "Il a un caillot dans la vessie et une infection du rein droit", détaille Me Béatrice Zavarro, qui dénonce une prise en charge médicale "complètement carencée".

"On a un homme qui, dès le vendredi soir, se plaint de douleurs, appelle à l'aide le personnel pénitentiaire", mais dont la cellule "n'est pas équipée d'un téléphone". "Il aurait pu me contacter", dénonce l'avocate, qui se dit "très en colère". "Ça fait plus d'une semaine maintenant qu'on a été mené en bateau par l'administration pénitentiaire et le corps médical, et si les choses avaient été faites très rapidement, on n'en serait pas là aujourd'hui", estime Béatrice Zavarro.

"Le président [de la cour] prendra les mesures qui s'imposent"

Concernant la suite du procès, "le président [de la cour] prendra les mesures qui s'imposent", sur une éventuelle suspension ou un report. Mais l'avocate "ne pense pas" qu'il sera reporté. "On a un diagnostic, il faut simplement le traiter. Si on fait les choses bien, ça peut être l'objet de 24, 48, 72 heures", assure encore Maître Zavarro. "On ne va pas perdre quatre mois pour un soin qui peut être effectif assez rapidement", estime-t-elle.

D'autant plus qu'elle confirme que son client, "depuis le début de cette information et depuis le début de son procès, a toujours dit qu'il voulait comparaître, il n'a jamais décidé de se dérober". Elle rappelle que Dominique Pelicot a assisté au témoignage de son ex-épouse à la barre, "le moment le plus important qu'il attendait". "Vous pouvez toujours constater qu'il ne s'est pas dérobé et qu'il était bien présent à entendre ce que disait son épouse", insiste Béatrice Zavarro.

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