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Sunday, 22 June 2008

Rhapsody For Lute - الـــرابـــســودي للــــعـــــــــــود - Rhapsodie pour Luth ♪ Yousra Dhahbi يــســرا الــذهــبـي


Album :
Rhapsody For Lute - Rhapsodie pour Luth
الـــرابـــســودي للــــعـــــــــــود

Artist : Yousra Dhahbi يــســرا الــذهــبـي
Country : Tunisia تـــــــونــــــــس
Melodies :
.{1}. Hayra حــــيـــــرة
(Inquietude - Anxiety)
.{2}. Raksa رقــــــصــــة
(Danse - Dance)
.{3}. Hanin حــــنـــــيــــن
(Tendresse - Tenderness)
.{4}. Rouhaniyet روحـــــانـــــيــــات
(Meditations - Meditations)
.{5}. Farha فـــــــرحــــــــة
(Joie - Joy)
.{6}. Hamasset هــــــمــــســــات
(Chuchotements - Murmurs)
.{7}. Tahmila Rast
وصلة من مقام الراست
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♪. A rhapsody in music is a one-movement work that is episodic yet integrated, free-flowing in structure, featuring a range of highly contrasted moods, colour and tonality. An air of spontaneous inspiration and a sense of improvisation make it freer in form than a set of variations
♪. Presse : La sultane du luth, Yousra Dhahbi Longtemps la musique instrumentale arabe fut marginalisée, victime de la suprématie des chansons de variétés. Ce n’est que dans les années 30, et à l’instigation de Sharif Muhyiddine Haydar, fondateur du conservatoire de musique de Bagdad (première école officielle du monde arabe), que la pratique de l’oud en solo a pu se développer. La Tunisienne Yousra Dhahbi revendique cette filiation. Au cours des fêtes familiales, elle voyait son frère avoir du succès en jouant du luth. Aussi, dès le lycée de jeunes filles de la rue du Pacha, à Tunis, tentera-t-elle, en vain, de prendre des cours jusqu’à ce qu’une seconde année de conservatoire lui permette enfin de toucher l’objet de ses rêves. Son père craignait pourtant qu’un investissement trop important dans la musique ne la détourne des études dites “classiques”. Un paradoxe, quand on sait que lui-même, chanteur soufi, fils d’une mère louée pour la beauté de sa voix, éleva ses enfants au rythme des soirées de chants et de répétitions de sa troupe musicale. En tout cas, cette priorité sera maintenue après son baccalauréat, car elle commença des études médicales avant de retourner définitivement à la musique. Après six ans de conservatoire, elle passera avec succès la même année le diplôme de musique arabe et le diplôme de luth. Un coup de tête cette fois partagé par sa famille et encouragé par son père. Elle se lança ensuite dans une carrière de soliste.
Tout au long de ses expériences, Yousra Dhahbi n’a cessé de s’intéresser aux différentes écoles de luth en écoutant les plus grands luthistes, comme Sharif Muhyiddine Haydar, Jamil et Munir Bashir, Ghanim Hadda (Irak), Riad Sunbati et Mohamed al-Qasabdji (Egypte), Khmais Tarnane (Tunisie). Elle avoue : “Pour ma part, j’essaie toujours d’être sincère dans mon travail. ” En témoigne un jeu sobre et gracieux, influencé par l’école de Bagdad et le tarab égyptien. Yousra Dhahbi s’est plongée dans une investigation du patrimoine musical tunisien dans la perspective d’une thèse de doctorat portant sur la musique tunisienne, depuis les années 20 jusqu’à la création de la radio tunisienne, en 1957. Et elle s’est pris de passion pour l’al arbi, un oud local composé de quatre cordes, plus petit que l’oriental, et qui exige une technique de jeu complètement différente de celles des autres écoles.
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