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Date de création : 10.06.2010
Dernière mise à jour : 22.09.2011
44 articles


15 - Les auteurs s'adorent...

Publié le 23/08/2010 à 15:20 par stephanelabatie

 

15 - Les auteurs s'adorent...

Voici un jugement de Stendhal sur Hugo. Jugement qui met en lumière l'idéal de Stendhal : faire de l'écriture une littérature qui pense, s'engage, évite la boursouflure, les fioritures, le superflu, l'égotisme, (c'est lui qui invente ce mot) et tout ce qui nuit à la clarté, à une esthétique accomplie.

Les romantiques sont les gens les plus secs et les plus plats du monde, de vrais fats littéraires, (personnages vaniteux). L'un d'eux, Monsieur Hugo fait des odes adroitement tournés, mais ils ne veulent absolument rien dire ; ils ne contiennent positivement pas la plus petite parcelle d'idée... Signé Stendhal.

 

Voici Sand et Musset.

Lors de leur voyage vers l'Italie, Sand et Musset rencontrent un personnage qui les étonne, puis les irrite.

Sur le bateau qui les conduit vers Avignon, cet individu est d'une gaieté folle écrit Sand, s'enivre puis danse autour de la table avec de grosses bottes fourrées, devient grossier, et pas du tout joli...

Musset laisse d'ailleurs un dessin qui confirme l'aspect grotesque de ce personnage, qui se moque des illusions que le couple se fait de l'Italie.

George Sand ajoute : Nous nous séparâmes après quelques jours de liaison enjouée, mais je confesse que j'avais assez de lui et que, s'il eût pris la mer, j'aurais pris la montagne...

Elle précise encore : C'est un homme d'un talent original et véritable mais écrivant mal... Très mal.

Le nom de ce jovial voyageur ?

Henri Beyle, dit Stendhal...