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1000 FILMS POUR AIMER UN GENRE EN DISPARITION : LE WESTERN

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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 05.03.2025
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1173: LE ROI ET QUATRE REINES de Raoul Walsh

Publié le 05/03/2025 à 11:27 par rogerchemouni Tags : course sur roman vie chez homme femme internet fille four femmes nuit film center musique blog image divers

center;"> 

 

center;">LE ROI ET 4 REINES  de Raoul Walsh

center;">The King and Four Queens  USA1956

center;"> 

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Raoul Walsh maitre incontesté du western avec Anthony Mann et John Ford et même d’autres genres notamment le polar où il fut aussi brillant (1) sans omettre le reste de sa filmographie toute aussi moirée Il en réalisé vingt-cinq (2) dont trois avec le sieur Clark Gable (3) star incontesté des années 20-50

 

 

center;">                       Clark Gable & Eleanor Parker

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Pour contredire un certain (4) ce film n’est point le plus typique, ni le plus réussi des trois puisqu’ il fit figure d’anti western en snobant le genre tout comme le feront d’autres des décennies plus tard (5)

Expliquons-nous : Le film commence et se termine comme un western avec son lot de coups de feu et de poursuites. Entre les deux un long huis-clos qui va exposer un homme et un quintet féminin et au ton âpre va succéder un sentiment ô combien antagoniste mais qui n’est pas malgré un rythme inégal insignifiant. Loin de là, Walsh y montre une dextérité, un talent et un sens épique que peu de réalisateurs de sa génération possédaient

 

Il réaffirme sa dévotion à la gente féminine qu’il sut filmer comme personne ou peu – Ford-Wellman-Mann*Dwan) Il prend plaisir à les affronter à un héros et voir les étincelles que feront ces croisements , ces rencontres quand ce n’edst pas ses fusions

 

 

 

L’histoire se présente ainsi : Un cavalier pourchassé par trois autres arrive dans une ville où il croise un croque et un barman qui le renseignent sur la destinée de 4 frères pourchassés par la loi pour après avoir dévalisé une banque dont trois furent abattus. Le magot tant recherché par la loi et par l’étranger en question Dan Kehoe (Clark Gable) serait dans le ranch tenu par Ma McDade (Jo Van Fleet ) la mère des quatre susdits accompagnée de ses quatre belles-filles , des jolies femmes qui vit sous le joug de la dernière : Sabina (Eleanor Parker) la plus douée du lot car intelligence et douée ; Birdie (Barbara Nichols) la plus maladroite et la plus drôle , Oralie (Sara Shane) la plus rebelle , la plus agressive Ruby (Jean Willes)

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Il va trouver un stratagème pour entrer dans cet antre gardé par ces cerbères non sans y laisser sa peau en partie et va user de son charisme pour amadouer la gent féminine. le déroulement deviendra un régal tant par le côté rocambolesque de ce scénario, que par les personnalités contraires, les répliques cinglantes et que par le jeu des artistes

Au lire des filmographies nous remarquons qu’il fût fidèle à, certaines actrices (8) comme il le fut pour ses acteurs fétiches : Clark Gable et Errol Flynn (7 films) , lui le portraitiste amoureux de ce sexe.

 

Là le réalisateur talentueux va sortir du carcan westernien pour une comédie quelque peu diabolique et nous propos un huis où le chat joue avec la ou les souris. Même si, cela peut paraitre frustrante, le contenu n’en est pas moins apetissant et même suave. Tout comme son acteur principal nous notons une jubilation dans ce marivaudage endiablé chez ce cinéaste qui, veut tirer sa référence avec élégance, humour et panache.

 

Pour le script il est aidé par deux scénariste de sexe opposé

Richard Alan Simmons peu connu et reconnu qui donna dans les séries des années 50-70 et participera parfois sous le manteau à divers scripts. 1953 :La Loi du scalp War Paint de Lesley Selander  --  1954La hache sanglante The Yellow Tomahawk- du même -- Outlaw's Son toujours de Lesley Selander  -- qui ne sont pas les films les plus marquantes contrairement à celles de Margaret Fitts qui signa pour Fritz Lanf le superbe Les Contrebandiers de Moonfleet en 1955 et le célèbre  Stars in My Crown de Jacques Tourneur qui contenait la même effronterie

 


SARA SHANE fit une carrière courte mais outre quelques séries figurera dans des films reconnus si ce n’est imposants où il jouera des petits rôles: 1954 : Le Secret magnifique (Magnificent Obsession) et Le Signe du païen (Sign of the Pagan) 2 films signés Douglas Sirk. Elle se retirera à 36 ans après une vingtaine de participations sur les petits et grands écrans.

 

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BARBARA NICHOLS se spécialisa dans des rôles drôles souvent de blonde écervelée et même hilarants comme cette Birdie qu’elle incarne ici avec délectation . Le beignet qu’elle tend à Clark Gable voit celui-ci soupeser et le trouve bien lourd voire trop cuit et ses utopies sur sa carrière artistique laisse pantois. Elle sera de nouveau dirigé par Raoul Walsh avec en 1958 : Les Nus et les Morts (The Naked and the Dead) et par Otto Preminger , Fritz Lang , Sidney Lumet ,. C’est dire l’intérêt qu’elle porta à ces grands cinéastes


JEAN WILLES la moins connue du lot qui pourtant sera à l’affiche de pas moins de 200 films dont la moitié fut des séries. Avec ce cinéaste elle tournera encore 2 films : 1945 : Sa dernière course (Salty O'Rourke)—et en 1956 : Bungalow pour femmes (The Revolt of Mamie Stover). Son ultimev film sera un superbe western : 1975 : La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet) de Richard Brooks sa quatrième participation au genre (7)

 

 

JO VAN FLEET est un phénomène, excellente actrice qui endossera des personnages plus âgés qu’elle ; ne fusse que pour Elia Kazan avec en 1955 : À l'est d'Eden (East of Eden) qui lui rapportera un oscar et en 1960 : Le Fleuve sauvage (Wild River) jouant la mère de Montgomery Clift qui avait 5 ans de plus qu’elle. Elle est spectaculaire dans le film français de Roman Polanski en 1976 : Le Locataire

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ELEANOR PARKER peut-être la plus séduite des personnages car tour à tour méfiante, mystérieuse, calculatrice et la moins aguicheuse des femmes mariées qui va adoucir la vie du loup (Dan Kehoe) dans la bergerie

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CLARK GABLE joue cet aventurier troublant tout aussi vénal que les autres encore que – à voir- l’épilogue, manipulateur charmeur et jamais défaitiste. Il fonce tête baissée et esquive tous les coups
L’acteur qui était dans sa dernière ligne droite composera trois fois avec le sieur Raoul Walsh avec il trouvera des atomes crochus.

Cet acteur qui n’avait guère l’impression de jouer tant son aura était envoutant figurera aussi bien dans de comédies (9) et dans westerns. C’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui immortalisera sa personne : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming 1939 et Lone Star réalisé par le petit Sherman (Vincent) et non par le frère George plus talentueux-- À travers le vaste Missouri (1951) de William A. Wellman sans ometttre les 2 autres précités de Walsh

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C’est en personnage fragilisé qui sera le plus crédible ou du moins le plus attachant1961 : Les Misfits de John Huston le cinéaste des âmes cassées


NOTES

(1) Visionnez : 1941 : La Grande Évasion (High Sierra) avec Humphrey Bogart -- 1949 : L'enfer est à lui (White Heat) films souvent visibles gracieusement sur internet

(2) Les superbes en 1947 : La Vallée de la peur (Pursued) -- 1949 : La Fille du désert (Colorado Territory) --

(3) 1955 : Les Implacables (The Tall Men ) et 1957 : L'Esclave libre (Band of Angels)

(4) Christian Vivani « Le western » Edition Artefact 1982

(5) 1976 : C'est arrivé entre midi et trois heures (From Noon Till Three) de Frank D. Gilroy

 

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(6) 1957 : Pique-nique en pyjama (The Pajama Game) de George Abbott et Stanley Donen--1964 : Jerry chez les cinoques (The Disorderly Orderly) de Frank Tashlin

(7) Ajoutons : 1952 : Le Fils de visage pâle (Son of Paleface) de Frank Tashlin --1954 : La Terreur des sans-loi ) (Masterson of Kansas) de William Castle-- 1970 : Attaque au Cheyenne Club (The Cheyenne Social Club) Même dans ces rôles mineurs nous notons la présence de cette femme blonde et sculpturale

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(8) Ida Lupino (4 films) Joan Bennett , Dorothy Malone et Dolorès del Rio (3 films) Yvonne de Carlo (2 films) etc…

(9) 1934-It Happened One Night (C'est arrivé une nuit ) de Frank Capra qui lui apportera un oscar

 

 

 

 

 

1172—THE OLD WAY de Brett Donowho 2023 USA

Publié le 25/02/2025 à 20:12 par rogerchemouni Tags : sur homme mort fille heureux création film

HE OLD WAY de Brett Donowho 2023 USA*

 

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Ce western maladroit ressemble à un western italien modeste tourné à la va-vite mais ce n’en est pas un, il ressemble à un autre américain duXXIe siècle, sans grande ambition malgré ses tentatives vaines de se singulariser

 

 

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Colton Briggs (Nicolas Cage ) sort d’un passé honteux et le montre en être social , marié et père d’une petite fille (Ryan Kiera Armstrong )  tenant une épicerie avec sa moitié .Mais le passé va le rattraper avec la venue d’un homme venue se venger de la mort de son géniteur occis par Colton 20 ans auparavant. Il commencera sa hargne en tuant   l’épouse de nouveau commerçant tranquille ; Mais serein Colton ne vas pas le rester longtemps. Il décide de partir avec sa fille dont il n’a pu se défaire, à la poursuite du criminel et de ses sbires, lui qui fût rangé des armes.

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Il y avait matière à une création et le rendez n’a pas lieu : ne fusse qu’à l’omniprésence de l’adolescence qui prend parti à cette auto justice et que le héros à un moment donné veut la tuer -idée originale dans ce western violent et diabolique dont la trame n’est pas sans rappeler celle de Impitoyable de Clint Eastwood et qui montre que ce réalisateur obscur connait bien le genre mais n’a pas toujours respecté l’ossature du western  ne fusse par la présentation  de méchants caricaturaux et par un manque de rythme qui instaure des cassures qui le rend peu attrayant si ce n’est comique voire ridicule par endroit.

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Le western est devenu un gros n’importe quoi , une caricature et un porteur de violence gratuite

 

A ces maladresses ajoutons l’interprétation fade de NICOLAS CAGE qui tourne avec excès des œuvres insipides du moins ces dernières années, lui qui, sut se montrer un bon acteur avec en 1987 :Arizona Junior (Raising Arizona) de Joel Coen  --- 1990 :Sailor et Lula (Wild at Heart) de David Lynch-- 1999 :A tombeau ouvert (Bringing Out the Dead) de Martin Scorsese :  trois superbes œuvres. Mais les décennies suivantes vit des choix moins heureux , tournant 4 à 6 films par an.

 

BRETT DONOWHO a déjà tourné 10 films dontActs of Violence 2018  un polar avec Bruce Willis mais celui-là ne donne pas envie de les voir et encore vu le traitement sont-ils visibles ? Il fut acteur même dans ce film

 

 

*Le film est sorti simplement en VOD et peut-être visionné sur     une chaine privée payante : Amazon prime video .

 

1171: THE DALTON GIRLS de Reginald Le Borg 1957

Publié le 30/01/2025 à 20:04 par rogerchemouni Tags : center sur image monde belle femme travail mort société rose film

 

1171--THE DALTON GIRLS

de Reginald Le Borg 1957  USA

 

 The Dalton Girls (1957)

 

Diantre il existait donc dans ses années dites d’or des westerns progressifs mettant en valeur au travers de personnages immoraux la gente féminine comme le fit Roger Corman durant ces mêmes années (1)

De surcroit les auteurs insistent sur le fait que l’égalité des sexes ne date pas des dernières années

 The Dalton Girls, un film de 1957 - Télérama Vodkaster

 

 

Déjà Samuel Fuller en 1957 avecQuarante tueurs avait renversé les prototypes en faisant de Barbara Stanwyck une chef de hors-la-loi . Fritz Lang le précéda avec en  1951 :L'Ange des maudits (Rancho Notorious) en donnant à Marlène Dietrich un rôle similaire

 

Ce passade flambeau allait être de courte durée car le western avait ses codes : l’homme symbolise la suprématie et la loi et la femme subalterne obéissante et Faire valoir devait abdiquer soit le payer juridiquement et si, elle était femme-d affaire imposante  (2),, toute aussi capitaliste -une égalité pécuniaire   des sexes -Elle est mis sur liste noire. Il faudra attendre le vingtième siècle pour que cet antagonisme soit dans la société et dans les filmes qui se garderont de prolonger des portraits dévalorisants et injustes

 The Dalton Girls (1957) | MUBI

 

 

Ces revendications inscrivent l’œuvre dans un cinéma féminisme d’autant plus qu’elle en accompagner d’autres toutes aussi légitimes quand elles défendent leurs droits de liberté, de dignité et d’indépendance soit une reconnaissance totale à leurs aspirations et celles-ci faute d’entente se font avec violence et combats

Ce revirement social nous interpelle d’autant plus qu’il en accompagne un autre : l’image de l’indien revalorisée à l’aube des années 50 ; décennie déjà valorisée par ses qualités intrinsèques puisque c’et durant celles-ci que nous eûmes plus de chefs d’œuvre du genre et que cette tranche -là fut surnommée non sans raison « L’âge d’or »

 

 The Dalton Girls (1957)

 

Quant à l’histoire ô combien rocambolesque, nous sommes de nouveau devant une biographie alambiquée, loin de l’histoire – du peu qu’on puisse soulever la véracité - donnant plus dans le folklore que le réalisme et mettant en scène 4 sœurs qui ne rêvent que de révolte et plus tard élément subversif de rentrer dans l’égalité

 

 

 

 

4 actrices forment le quartet

 

                                     MERRY ANDERS dans le rôle de Holly Dalton fit quelques westerns  dans des rôles tertiaires ; 1964Furie sur le Nouveau Mexique Young Fury de Christian Nyby  et en premier rôle féminin la même annéeFeu sans sommation  The Quick Gun de

Sidney Salkow face à Audie Murphy –1961 The Gambler Wore a Gun de Edward L. Cahn ---1960Young Jesse James de William F. Claxton—1960  un autre western militant Cinq pistolets roses-- Five Bold Women de Jorge López Portillo. Ajoutons quelques séries westerns (Gunsmoke – Lassie-Le virginien- Les aventuriers du Far-West--Maverick - Broncho – Cheyenne – Bonanza-- Tales of Wells Fargo—etc.  ) et quelques polars (Death in Small Doses de Joseph M. Newman réalisateur de 5 westerns appréciables) pour en faire une icône de la série B ou  A

 

 Lindsey Tries to Appreciate Westerns: The Dalton Girls (1957) – The Motion Pictures

LISA DAVIS dans le rôle de Rose Dalton eut une carrière courte sans grand reflet

 

PENNY EDWARDS dans le rôle de Columbine Dalton eut une participation cinématographique tout aussi modeste flirtant avec le western :1952 :La dernière flèche de Joseph M. Newman en tete d’affiche féminin   comme en 1957Ride a Violent Mile de Charles Marquis Warren et en 1949Tucson de William F. Claxton

 

SUE GEORGE dans le rôle de Marigold Dalton traina ses guêtres dans des séries westerns sans plus

 

 The Dalton Girls (1957) - Once Upon a Time in a Western

 

JOHN RUSSELL dans un personnage de gentleman fut un second rôle remarqué dans le western 1948 : La Ville abandonnée (Yellow Sky) de William A. Wellman -- 1949 : La Belle Aventurière (The Gal Who Took the West) de Frederick De Cordova -- 1950 : La Femme sans loi (Frenchie) de Louis King . Il fut remarqué par John Ford  1953 : Le soleil brille pour tout le monde (The Sun Shines Bright)  ()Howard Hawks (1959 : Rio Bravo ) ses deux plus belles performances et Clint Eastwood (1976 : Josey Wales hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales)  et1985 : Pale Rider, le cavalier solitaire (Pale Rider

 

 cult film freak: PENNY EDWARDS IN 'THE DALTON GIRLS' WITH MERRY ANDERS

 

 

Nous avons présenté une œuvre remarquableLES TAMBOURS DE LA GUERRE « War drums » 1957 où nous signalions que  Le western américain peut se targuer de n’être sorti du conformisme pour livrer des œuvres dénonciatrices, quelque peu politiques et courageuses. L’indien n’est plus le sauvage sanguinaire, mais un être éperdu de justice et de connaissance qui ne veut s’en laisser conter et doit utiliser parfois les mêmes armes que ses détracteurs etDANGEREUSE MISSION"Wyoming Mail" 1950 une œuvre bien réalisée et néanmoins moins politisée.

 

Ajoutons aux 2 westerns du sieur Reginald Le Borg  ; THE GREAT JESSE JAMES RAID 1953 où il n’est point question des Daltons frères et sœurs- ; unDaniel Boone, terreur des Indiens travail qui n’égalera pas celui du premier film cité qui reste son meilleur travail.

 

Le cinéaste est plus connu des cinéphiles pour ses films d'horreur réalisés dans les années 1940 pour Universal: 1943 :Le docteur de la mort ;Calling Dr. Death  --- 1944Le suicide du professeur X Weird Woman-  Dead Man's Eyes  Le Fantôme de la Momie  --     tous avec Lon Chaney Jr. la star du genre  que le réalisateur perpétra plus tard avec en 1956Les monstres se révoltent The Black Sleep, en 1957  Voodoo Island avec l’autre représentant illustre : Boris Karloff et son ultime film en 1974 So Evil, My Sister

 

 

(1) 1955The Oklahoma Womanet en 1956GunslingerLe premier avec Peggie Castle dans » le rôle de Marie "Oklahoma" Saunders un chef de gang—Le second étonnamment propose un portrait d’un shérif femme

 (2) Comme le personnage de Hight noon Le train sifflera trois fois (High Noon) est un western américain de Fred Zinnemann sorti en 1952 avec le personnage de Helen Ramírez puissante notable

 

 

 

 

 

                      

 

 

 

1170—THUNDER OVER TEXAS de Joen Warner (EDGARG.ULMER)

Publié le 22/01/2025 à 00:20 par rogerchemouni Tags : sur fantastique femme amis fille film center image

 

THUNDER OVER TEXAS  de Joen Warner

1934 -USA

Thunder Over Texas (1934) - IMDb

 

 

JOEN  WARNER  n’est qu’autre que EDGAR G. ULMER cinéasteprenant qui sut varier sa proction en touchant à plusieurs genres. Pour celui-ci il fit 100 fois mieux avec Le bandit dont le titre original (The naked dawn - l’aube nue )  est plus évocateur , plus explicite de son approche poétique et humaine en proposant une œuvre atypique qui revêt le costume du western et n’en respecte pas ni les codes, ni les pensées ; qui parle de foi et de rédemption

 THUNDER OVER TEXAS - Guinn 'Big Boy' Williams - full Western Movie [English] - YouTube

 

Celui-ci réalisé 20 ans avant qui n’a pas la même profondeur, ce fut son troisième film et  son premier western -il n’en tournera que deux- est un film confus, bavard et sans réel grand intérêt car le traitement est commun sans être brouillon pour autant . il respecte la ligne de ces westerns fauchés,  tournés à la six – quatre- deux ciblant un public jeune populaire qui recherchait plus la distraction que la réflexion.

 

Donc il faut inclure un jeune personnage – ici une petite fille en danger – une jeune femme qui va s’amouracher du héros – des méchants tortueux – des amis drôles et un héros sans peur et sans reproche comme dirait l’autre. Mélangez, laissez reposer 51 mn (durée du film ) et servez

 Thunder Over Texas - Wikipedia

Le tout n’est pas très apetissant, manque de saveur et ce ne sont pas les chevauchées répétitives, les « Gunfights involontairement comiques et les bagarres volontairement brèves qui vont nous ouvrir l’appétit

Dès lors la trame  ( un père est  assassiné parce qu'il possédait des cartes ferroviaires indiquant l'emplacement d'une nouvelle ligne ferroviaire.) qui n’est pas sans évoquer celles de nombreux westerns perd de son intérêt

 

                  FILM COMPLET

 

 Cette décennie fort productrice ne fut pas exempt de très bons westerns :La piste des géants de Raoul Walsh—la chevauchée fantastique de John Ford  -Ville sans loi de H.Hawks et W.Wyler --- Une Aventure de Buffalo Bill (1936) deCecil B. DeMille-Vers sa destinée (1939)  de John Ford   mais ce fût la série B qui l’emporta avec ses vedettes et sa production intensive

 

GUINN 'BIG BOY' WILLIAMS qui incarne un chevalier Bayard fut le héros d’une centaine de westerns et fut au générique de plus de 200 films il en tournait plus ou moins dix par an et terminera sa carrière près de John Wayne avec 1960 :Alamo(The Alamo) de John Wayne—et 1961 :Les Comancheros (The Comancheros) de Michael Curtiz après avoir côtoyer Errol Flynn,  Randolph Scott  , Robert Mitchum

 Guinn "Big Boy" Williams Filmy • Wiek

EDGAR G. ULMER Qui toucha à tout et fut touché par tout ( polars drames , films etniques, science fiction , westerns donc , comédies, film sur l’éducation sexuelle eut un parcours hétéroclite symbolisé par des films atypiques genre pédagogiques  (Damaged Lives (1933), exposant les ravages des maladies vénériennes) ou ethniques  (Natalka Poltavka (1937),Cossacks in Exile (1939)Moon Over Harlem 1939, des films yiddish ; 1937 :Green Fields--- 1938 :The Singing Blacksmith  ---- The Light Ahead (1939),Americaner Shadchen (1940)  -----) sans oublier son meilleur film surtout Détourfait partie de la quintessence du polar ; il oscille entre la noirceur de Billy Wilder et la désespérance d’un Otto Preminger

 

 

1169 ON L'APPELLE TRINITA de E.B. Clucher

Publié le 16/01/2025 à 11:22 par rogerchemouni Tags : nuit sur center bonne vie monde photo photos travail mort fille vedette film

ON L'APPELLE TRINITA

(Lo chiamavano Trinità)  de E.B. Clucher

 1970   ITALIE

On l'appelle Trinita - DVD Zone 2 | Rakuten

 

Le synopsis est simple : Deux frères Trinita (Terence Hill )  fine gâchette et  Bambino  (Bud Spencer) sheriff du comté vont lutter contre le major Harriman (Farley Granger ) qui veut chasser une communauté mormone de ses terres.

 

 

Après Django, Ringo, Sabata Sartana  (1)  vint un dénommé Trinita qui marquera le genre alors en désuétude, non par ses qualités artistiques mais par un ton minimisant les faits de sociétés en les dédramatisant. Mais n’est-ce point le rôle de la comédie ; changer la réalité en farce et faire fi à toute charge voire critique, replaçant le cinéma dans son rôle natal : distraire

 

Nous sommes à l’aube des années 70 qui ont vu pointer du nez des Léone, Corbucci, Soliima, Tessari  (2) qui ont dû être effrayé par ce cinéma au ras des pâquerettes et voir ses inspirateurs américains décontenancés.

 On l'appelle Trinita (C8) : Terence Hill et Bud Spencer, un duo au succès inattendu | Télé 7 Jours

 

 

Moins picaresque que les auteurs susdits, le film se présente comme une œuvre conventionnelle, parodique. il se se veut point agressif avec son ton délibéré mais plutôt comme un produit charmeur flirtant avec une facilité tout public , un ton badin et joyeux

 

Mais le cinéma n’est pas l’art de tout le monde, il est aussi le loisir de beaucoup et trouvera largement son public et les protagonistes une reconnaissance via une popularité immense ; les 2 acteurs principaux vont devenir les Laurel et Hardy du genre et seront copiés à leurs tours et plus encore une marque de fabrique qui vit les distributeurs traduiront les titres originaux en y inclus ce nom – Trinita -devient le fer de lance de la gaudriole. Le duo comique tournera une bonne quinzaine de films ensemble (2)

 

 

 

 

Les personnages sont excessifs, décontractés frôlent la caricature et se montrent bons vivants tout comme ces bons méchants qui reproduisent avec ostentation ceux rencontrés dans le western USA. Ils volent tellement la vedette que la gent féminine en est réduite à des faire-valoir au point d’être anecdotiques.

 On l'appelle Trinita - Manifestations

Ce western se veut volontairement immoral pour les 2 héros dont Tinita qui préfére fuir l’amour et le travail pour une vie dissolue , d’épicuriens faite de bonnes bouffes et de bonnes siestes

 

Comme nous l’avons précédemment signalé les italiens prirent des pseudonymes américains en pleine carrière débuté sous un autre patronyme : de E.B. CLUCHER (alias Enzo Barboni) —TERENCE HILL (Alias Mario Girotti )   BUD SPENCER (Mario Girotti)

 

 

FARLEY GRANGER  & TERENCE HILLMON NOM EST PERSONNE: LES IMAGES DU WESTERN SPAGHETTI.: "ON L' APPELLE TRINITA", 1970.

Cette décennie (année 70) fut encore productive du moins les premières années avant de déposer l’instar du cinéma américain ses armes. Le western italien n’avait plus grand chose à dire

 ON L'APPELLE TRINITA… – RueDuCine | Notations et Avis de Films

 

Une suite fut orchestrée avec la même équipe ; nous y reviendrons à la prochaine recension ainsi qu’aux filmographies du réalisateur et de leurs interprètes. Parlons simplement de Farley Granger qui avant de se perdre dans un cinéma de faible intérêt fut au générique de grands films dont certains restent des chefs d’œuvres tels que : 1948 :La Corde (Rope) et 1951 :L'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train) d'Alfred Hitchcock  sans oublier 1954 : Sensode Luchino Visconti : . il fut dirigé par des grands cinéastes : 1950 :La Rue de la mort (Side Street) d'Anthony Mann  et 1949 :Les Amants de la nuit (They Live by Night) de Nicholas Ray -- 1955 :La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) de Richard Fleischer

 11 photos d'exploitation du film ON L'APPELLE TRINITA (1970)

 

 (1) Signés Corbucci pour les deux premiers et  ,Parolini  pour les deux autres

(2) Non mémorables signés Sténo , Sergio Corbucci , Enzo Barboni.

 

 

1168 Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau**Michele LUPO

Publié le 06/01/2025 à 18:09 par rogerchemouni Tags : sur amour monde mode amis société histoire fille amitié film center background photos

 

 

center;">image

 

center;">1168 BEN  ET  CHARLIE

center;">(connu sous le titre de Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau )

center;">Amico, stammi lontano almeno un palmo de

center;">Michele Lupo,1971 Italie

center;"> 

SORTIE / : Elephant Films 7 janvier 2025

Nouveau master restauré HD

Boîtier métal Futurepak limité à 1000 exemplaires

Passages en VOST sur la VF version longue

le Blu-ray du film en version longue (112’13”) et version courte salles françaises (103’42”, VF DTS-HD MA 2.0mono)

le DVD du film en version longue (107’37”)

le livret « La vendetta collezione » rédigé par Alain Petit (24 pages)

 

 photos/episodes/92/929051/1200.webp" alt="Méfie-toi Ben, Charlie veut ta peau (Film) où regarder TV, Replay, Streaming" width="463" height="260" />

 

 

Au sortir de prison Ben Bellow  (Giuliano Gemma ) retrouve Charlie Logan George Eastman ( () une connaissance plus ou moins acceptée qui va l’entrainer vers le braquage d’une banque et vers d’autres ennuis Ben Bellow retrouve au passage un ancien amour une prostituée Sarah  (Marisa Mell )

 

 MON NOM EST PERSONNE: LES IMAGES DU WESTERN SPAGHETTI.: "MEFIE TOI BEN, CHARLIE VEUT TA PEAU !" , 1971.

L’histoire commence de façon insolite avec un parfum de Trinita ce film caricatural qui eut son public populaire et non intellectuel cette référence n’est point anodine puisque le traitement sera similaire au point d’introniser le vulgaire dans la sauce, de plaider pour un comique plus infantile qu’enfantin offrant un burlesque ne faisant pas rire

 MON NOM EST PERSONNE: LES IMAGES DU WESTERN SPAGHETTI.: "MEFIE TOI BEN, CHARLIE VEUT TA PEAU !" , 1971.

Dernier soubresaut d’un genre moribond qui joue les prolongations, lui qui avait pour obédience le cinéma politique et se montrait critiques et virulent envers la société

suite à des violence sociales que traversait le pays .

Le duo émeut moins que celui rencontré dans les films de Sergio Corbucci avec ses Situations convenues, personnages sans étoffe, avec une trame attendue et jeu d’acteurs inégal.

 MON NOM EST PERSONNE: LES IMAGES DU WESTERN SPAGHETTI.: "MEFIE TOI BEN, CHARLIE VEUT TA PEAU !" , 1971.

 

 

 

 

Quant au sieur MICHELE LUPO nous avions présentéAdios California California1974 où déjà il abusait de sa caméra la fait tournoyer, nous imposant ses acrobaties visuelles (Plans de haut, ralenti et autres) qui n’enrichirait point le film. Nous ne connaissons point 1965 : Deux pistoleros au Far West niOn m'appelle Malabar Occhio alla penna 1981 avec Bud Spencer qui, fera avec lui d’autres films tout aussi parodiques

Cette histoire de 2 amis faux ennemis en bisbille et en amitié laisse pantois et en inappétence Pratiquer la parodie n’est ce point un aveu de la futilité du western italien à ses yeux où comme le plus court chemin pour y arriver

 

 

.Il avait choisi dans les années 60 le péplum alors à la mode  avec en 1962 :Maciste contre les géants (Maciste, il gladiatore più forte del mondo)  -- 1964 :La Vengeance de Spartacus (La vendetta di Spartacus) etLes Gladiateurs les plus forts du monde (Gli schiavi più forti del mondo) et en 1965 :Les Sept Gladiateurs rebelles (Sette contro tutti) souvent avec Mark Forest acteur américain, qui fit carrière dans le genre.

 Méfie toi Ben, Charlie veut ta peau - Film (1972) - SensCritique

Prenons l’un d’entre eux   Le retour des titans--Maciste, l'eroe più grande del mondo qui flirtait avec le comique troupier et comportait déjà son acteur fétiche (Giuliano Gemma)  que l’on retrouvera en 1966  dans  Arizona Colt et en 1975 pour Africa Express face à Jack Palance et Ursula Andress

 

Il tournera peu de westerns pour se diriger vers des comédies lourdingues. Il ne restera pas un grand représentant du western « spaghetti »

 

MARISA MELL une actrice autrichienne, tourna des films dans son pays natal qui ne semblent pas avoir traversé les frontières

Elle fit en Italie une carrière qui s’étalera sur 15 ans -puisqu’elle décèdera à 53 ans- qui ne marquera pas composée de séries B (polars, comédie et films érotiques) Elle tournera néanmoins pour Ken Russell   et   Mario Monicelli qui reste un cinéma de qualité

 

 Ben and Charlie (1972)

 

 

GEORGE EASTMAN fut présent dans une quinzaine de westerns italiens en troisième couteau, (1966 : Django tire le premier (Django spara per primo)  --  1969 : La Colline des bottes (La Collina degli stivali) : puis en second rôle avant de tenir la tête d’affiche (1967 : Poker au colt (Un poker di pistole) de Giuseppe Vari)-- 971 : Sabata règle ses comptes (Quel maledetto giorno della resa dei conti) de Sergio Garrone :

Il fut même réalisateur 1982 : 2020 Texas Gladiators (Anno 2020 - I gladiatori del futuro) co-réalisé par Joe D'Amato pour qui il sera scénariste ; (sous le pseudo de Peter Newton) pour  1981 : Horrible (Rosso Sangue)  fonction commencé e avec en 1976 : Keoma de Enzo G.Castellari  western d’une autre trempe dont il est l’auteur et un des adaptateurs  et perpétuée  avec en 1992 : La Loi du désert (Beyond Justice) de Duccio Tessari

 Ben and Charlie (1972) - Once Upon a Time in a Western

De haute stature, impressionnant il fut une référence pour le gente même si son jeu d’acteur n’est point évident et qu’il tournera moult futilités n’atteignant jamais la renommée d’un Franco Néro de de son partenaire

 

Celui-ci GIULIANO GEMMA sut se retourner quand le genre périclita puisqu’il fut au générique d’ouvres imposantes : 1976 :Le Désert des Tartares (Il Deserto dei Tartari) de Valerio Zurlini--1977L'Affaire Mori (titre original : Il prefetto di ferro) de Pasquale Squitieri, -- 1986Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli

il marquera le western de son pays avec les films signés Duccio Tessari pour qui il avait tourné un péplum fort sympathique où il dévoila son physique sortif et acrobatique1962 : Les Titans (Arrivano i titani) –et tournera  ses meilleurs rôles : 1965 1965 : Un pistolet pour Ringo (Una pistola per Ringo) etLe Retour de Ringo (Il Ritorno di Ringo) ; année riche qui vit  Le Retour de Ringo (Il ritorno di Ringo) et le célèbreLe Dollar troué (Un dollaro bucato)  et1966 : Trois Cavaliers pour Fort Yuma (Per pochi dollari ancora)  de Giorgio Ferroni. Ajoutons en 19671967 : Le Dernier Jour de la colère (I giorni dell'ira) de Tonino Valeriiet en 1968Ciel de plomb (...e per tetto un cielo di stelle)  de Giulio Petroni –et d’autres encore

Ben and Charlie (1972)

 

Son dernier film sera To Rome with Love de Woody Allen en 2012 et son dernier western toujours sous l’ émule de Duccio Tessari 1985 : Tex et le Seigneur des abysses (Tex e il signore degli abissi) Il demeure une star du cinéma italien et européen avec sa centaine de films respectables  dans l’ensemble

 

 

 

 

 

1167 : RIO LOBO de Howard Hawks

Publié le 27/12/2024 à 22:59 par rogerchemouni Tags : image sur roman merci coup chez homme belle fond femme maison travail mort femmes bleu film center blog

 

Rio Lobo Movie Poster Print (27 x 40) - Item # MOVIB29984 - Posterazzi

 

RIO LOBOde Howard Hawks  USA 1970

 

Howard Hawks et John Wayne furent un couple cinématographique qui engendra des grands films si ce n’est des chefs d’œuvre(1)

 

L’acteur tournera encore 6 ou 7 westerns (2), le cinéaste signera son dernier western lui qui en conçut une dizaine dont la moitié en tant que second réalisateur (3) Il avait 74 ans et son acteur fétiche 10 de moins à une période où les sexagénaires partaient en retraite.

 

Nous sommes là devant un film enchanteur qui nous fait dire qu’un demi-siècle plus tard l’œuvre atteste de son éternité via son dynamisme, sa construction et son esprit moqueur juvénile et avant-gardiste par son reflet féministe

 

       Diable à quoi sert dès lors les écoles de cinéma quand un film se substitue à elles, quand un style narratif n’a rien perdu de sa splendeur et quand le ton caustique correspond bien à notre époque

Nous sommes à la fin de la guerre de Sécession qui a subi avant ses premiers jours à l’attaque d’un chargement d’or sous les ordres du Capitaine Pierre Cordona (Jorge Rivero ) et sous le nez du colonel Cord McNally (John Wayne ) ennemi. Action qui verra la capture de ce dernier et le sacrifice de son protégé

 

 Cette mort va pousser le colonel à rechercher les traites nordistes qui ont vendu la mèche. il se fera aider par le franco-mexicain  Pierre Cordona et par son associé sergent Tuscarora Phillips deux sudistes. Dans leurs recherches le trio croiseront une jeune femme Shasta Delaney (Jennifer O'Neill ) en quête de justice, une autre Amelita (Sherry Lansing ( toutes éprises de vengeance Philipps (Jack Elam ) le père de Tuscarora  qui viendront compléter l’équipe naissante et un certain un certain Ketcham (Victor French ) qui se trouve être un des deux mouchards tant recherchés

 

 

 L’affrontement dont l’exploitation n’est pas sans rappeler celui de Rio Bravo , se fera sans merci . et si le film n’a pas la portée de ce dernier ; il n’en est pas moins robuste dans sa démonstration. Composée de deux scènes coups de poing : l’attaque du train et le règlement final ; deux morceaux de bravoure dignes de son auteur

 

L’œuvre nous a interpelé plus pour ses personnages que pour sa trame ; notamment les éléments féminins qui ne manquent point d’aplomb. Ceux-ci se résument par des traits de caractère imposants et revêtent un esprit outre vengeur, dominateur au point de damer le pion à leurs antagonistes. la gente féminine est masculinisé à fond ; elles sont le vecteur de l’histoire à laquelle elles vont participer.

 

Les héroïnes chez Hawks revisitent les traditions voire les idées reçues et bousculent le sexe dit fort en le ramenant à une valeur d’égalité, se montrant aussi mures que lui et même plus aventureuse quitte à les déstabiliser

 

Elles bousculent John Wayne le traitant non comme un soupirant mais comme un être physiquement confortable et traitent de soupirant émotif Pierre Cordona

 

 

A ces facéties s’ajoutent celles de Philipps qui lance des répliques assassines « Si on fait des prisonniers on ne tue pas alors » et tenant en joue un méchant lance « ne fait pas de faux mouvements avec mon arthrose un coup est vite parti »et d’autres répliques toutes aussi jouissives qui déconcernent

Déjà dans ses polars et ses comédies il faisait rencontrer une femme forte face à un dur qui le devenait moins face à elles, qui faisait frémir les mauvais gars et ne se gênaient point de les ridiculiser ce qui donne du sel à la peinture psychologique.

Re)voir – « Rio Lobo » : Dernier film d'un géant d'Hollywood - Maze.fr

Celle-ci est du à   notamment à une scénariste romancière et scénariste de science-fiction, de fantasy et de roman noir Leigh Brackett (4) qui accompagnera souvent Howard Hawks, et d’autres encore (5) 

 

Rares sont les scénaristes féminins surtout dans un genre s’affichant notamment à ses débuts comme viril et machos et où les femmes étaient des faire-valoir ou des alibis. Notons simplement Marguerite Roberts (qui travailla avec Henry Hathaway (6)

D’ailleurs elle se joint à ce film testament qui rappelle le discours de Fritz Lang dans 1951 : L'Ange des maudits (Rancho Notorious) autre film féministe et ballade mélancolique où il y a une passation d’armes si nous pouvons dire. Hauwks tire donx sa révérence et son acteur fétiche va le suivre clôturant une époque si ce n’est un genre  en perte de vitesse voire à l’agonie

 

La scénariste modifie les traits de caractère des personnages : John Wayne n’aura pas de romance il sera plus l’amie, l’ami , le grand-père affectif qui garde néanmoins un attrait pour les dames sans rien perdre de son aura   , de sa virilité.

 

 

Quant au sieur HOWARD HAWKS baroudeur, il reste digne : n’est-il pas l’auteur du premier Scarface : 1932 : Scarface (Scarface, the Shame of a Nation)  et de 1946 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) « deux films policiers mémorables tout comme ses comédies jubilatoires que sont 1953 : Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes) 1--938 : L'Impossible Monsieur Bébé (Bringing Up Baby) 1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) ses films de guerre tout aussi touffus (7) aux personnages contrastés ; carrière qui faisait dire à François Truffaut en 1954 non à tort : «Son œuvre se divise en films d’aventures et en comédies. Les premiers font l’éloge de l’homme, célèbrent son intelligence, sa grandeur physique et morale. Les seconds témoignent de la dégénérescence et de la veulerie de ces mêmes hommes au sein de la civilisation moderne. » Son film reste le plus beau parterre, la plus belle couronne à la production moribonde du genre qui inspira « le western spaghetti » et attirera mille études, 1000 approches (8) et ce chant du cygne reste un travail rigoureux inférieur à ses autres westerns malgré son efficacité

 

Les acteurs ne déméritent point :

 

VICTOR FRENCH avec son visage impressionnant  sera dans quelques westerns (1969 :Charro (Charro !) de Charles Marquis Warren et Une poignée de plombs (Death of a Gunfighter), de Don Siegel et Robert Totten : deux films inattendus voire surprenants ) il siégera surtout sur le petit écran avec la série télévisée La Petite Maison dans la prairie ainsi que dans Les Routes du paradis, deux créations interminables (plus de 300 épisodes)  Michael Landon.

 Victor French est mort à 54 ans, il y a 35 ans

 

JACK ELAM est époustouflant, désopilant et délirant. Il à son actif   200 films notamment des rôles effrayants dans les méchants de service. Avec son regard flouté.   Il marqua les esprits avec ses westerns aussi : 1952 :L'Ange des maudits (Rancho Notorious) de Fritz Lang -- --1952 : L'Ange des maudits (Rancho Notorious) de Fritz Lang -- 1953 :Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow --1954 :Je suis un aventurier (The Far Country) d'Anthony Mann  et 1954 :La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) de Allan Dwan :-- 1955 :Un Jeu risqué (Wichita) de Jacques Tourneur et  1955: L'Homme de la plaine (The Man from Laramie) d'Anthony Mann :-- 1956 :Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at OK Corral) de John Sturges--  1973 :Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett and Billy the Kid) de Sam Peckinpah. Il est un des 3 bandits dans:Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) de Sergio Leone 1968 où il est filmé longuement se livrant une bataille contre une mouche ; un moment d’anthologie

Il a de surcroit  (50 westerns ) plus de 25 séries westerns donc impossible de passer à côté si on aime ce genre.

 

 Classic Film and TV Café: Rio Lobo--Howard Hawks' Sad Farewell

 

JENNIFER O'NEILL interprète la femme « hawksienne » par excellence celle qui lance des attaques massives avec une arme ou avec des mots et qui fait dérouter la gent masculine. Elle tournera avec des grands réalisateurs, Otto Preminger, Blake Edwards, Tom Gries, Luigi Zampa, Luchino Visconti (un second rôle féminin dans L'Innocent) et David Cronenberg avant de sombrer dans la série B de basse qualité sans grand relief. Elle restera pour quelques bons films (10) notamment son meilleur rôle : 1971 :Un été 42 (Summer of '42) de Robert Mulligan :

 Rio Lobo - Film (1970) - SensCritique

 

 

JORGE RIVERO est un acteur et producteur de cinéma mexicain qui incarne la jeune génération la relève personnifiée auparavant Chez Hawks bien sûr par Montgomery Clift ,Dewey Martin , Ricky Nelson, James Caan (9)

 L’acteur fera quelques films aux USA : 1970 :Soldat bleu (Soldier Blue) de Ralph Nelson --1976 :La Loi de la haine (The Last Hard Men) de - Andrew V. McLaglen et le reste -plus de 100 films- dans son pays d’origine

 Rio Lobo | Howard Hawks Hollywood

 

JOHN WAYNE revendique outre son physique bedonnant,sa morve moqueuse envers notamment son allié qu’il surnomme Frenchy (Le français) et assume son âge avancé et son abandon amoureux. Il est toujours aussi tonitruant, vindicatif qui ne recule devant rien et veut terminer sa propre guerre après celle qui divisa l’Amérique  

 

 Rio Lobo (Howard Hawks, 1970) - La Cinémathèque française

Il n’hésitera pas à éroder son image tout en la magnifiant la preuve demeure ses derniers westerns véritables aveux

 

 Il n’a rien perdu de son éclat, de son charisme acquis sous l’égide de John Ford , Henry Hathaway,  Raoul Walsh, Robert N. Bradbury et George Sherman pour une vingtaine de petits films modestes quant aux scripts et à la durée) Andrew V. McLaglen ( le fils spirituel de John Ford avec qui il fit 7 films)

 Il demeure le grand prêtre du western avec Gary Cooper

 

 

 

(1) 1948 :La Rivière rouge (Red River) 1959 :Rio Bravo-- 1966 :El Dorado

 

 (2) 1972 :Les Cowboys (The Cowboys) de Mark Rydell le rare film où il meurt en plein milieu de l’action -- 1975 :Une bible et un fusil (Rooster Cogburn) de Stuart Millar où il reprend son personnage (Rooster Cogburn) mal luné deCent Dollars pour un shérif (True Grit) de Henry Hathaway qui lui valut son unique oscar et l’oppose à plus vindicatif que lui en la personne de Katharine Hepburn et nous savons qu’il en croisa des coriaces et pour clore une carrière de plus de 180 films dont la moitié furent des rôles de cowboys il y eut ce film hommage (le pré-générique montrait ses personnages ci passés) au titre prémonitoire 1976 :Le Dernier des géants (The Shootist) de Don Siegel

 

 

 (3) 1934 :Viva Villa! (non crédité)--- 1936 :Le Vandale(Come and Get It) signé avec William Wyler-- 1943 :Le Banni (The Outlaw) (non crédité) 1952 :La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) moins renommé et néanmoins tout aussi captivant

 

 (4) Sonnez les cloches (The Tiger Among Us, 1957) publié dans la Série noire en 1957 avec le no 406.

 

 (5) Participant à l'écriture duGrand Sommeil (The Big Sleep) en 1945, puis deRio Bravo en 1959, d'Hatari ! en 1961,El Dorado. , des pépites Elle a également écrit le scénario du filmLe Privé (The Long Goodbye) de Robert Altman en 1973 et a un autre western : 1961 :Le trésor des sept collines Gold of the Seven Saints de Gordon Douglas

 

Rio Lobo (1970) | Leitura Fílmica

 

 (6)1968 :Cinq cartes à abattre (Five Card Stud)-- 1969 :Cent dollars pour un shérif (True Grit)--  1971 :Quand siffle la dernière balle (Shoot Out)

 

(7) 1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have(7) Wings)-- 1941 : Sergent York (Sergeant York)

 

Rio Lobo | Le blog de Xavier Denecker

 

(8) *Todd McCarthy,Hawks, Grove Press, 1997  traduction française, Paris, Actes Sud, 1999.

**Joseph McBride,Hawks par Hawks, University   

               California Press, 1982 ; traduction française, Paris,

               Ramsay, 1999.

            *** Jean-Michel Durafour,Hawks, cinéaste du retrait,

                Lille, Presses universitaires du Septentrion-

                Université Lille-3 Charles-de-Gaulle, 2007

            **** MISSIAEN Jean-Claude,Howard Hawks, Paris,

                  Éditions Universitaires, 1966, 190 p.

            ***** SIMSOLO Noël,Howard Hawks, Paris, Edilig, «

                    Cinégraphiques », 1984, 191 p.

 (9) respectivement dans 1948 :La Rivière rouge (Red River)-- 1952 :La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) --  1959 :Rio Bravo --  1966 :El Dorado

 

Rio Lobo (Howard Hawks, 1970) - Allen John's attic

 

(10) 1972 :Opération clandestine (The Carey Treatment) de Blake Edwards --  1976 :L'Innocent(L'Innocente) de Luchino Visconti -- 1981 :Scanners de David Cronenberg : --

 

 

 

 

 

 

1166-GARRINGO de Rafael Romero Marchent 1969

Publié le 16/12/2024 à 21:34 par rogerchemouni Tags : vie amour presse voyage homme mode mort fille enfant film center search annonce france

 

GARRINGO de Rafael Romero Marchent
Italie -Espagne (1969)

Garringo - Romero Marchent Rafael - Elephant Films - Blu-ray - Potemkine Paris

**

Blu-ray + DVD + Livret - Boîtier métal Futurepak limité

Sortie vidéo  7 janvier 2025 -----Elephant Films

Bonus vidéo

Blu-ray :
Le film par Romain Vandestichele (2024, 30’30”)
Bande-annonce d’époque (2’22”, VOST)
Bandes-annonces des films de la vendetta collezione

DVD :
Le film par Romain Vandestichele (2024, 30’30”)
Bande-annonce d’époque (2’16”, VOST)
Bandes-annonces des films de la vendetta collezione

 

Rafael Romero Marchent est un cinéaste qui a prit part à la déferlante du western transalpin débute à l’aube des de la décennie 60 et s’échoua à la suivante

Il débuta après-guerre comme acteur dans des films anodins sans grande presse (une trentaine) dont certains réalisés par son frère. puis s’adonna à la réalisation uniquement dans un premier temps aux westerns joués par des sous-vedettes : Peter Martell-- Craig Hill-- Sean Flynn-- Peter Lee Lawrence et Anthony Steffen 2 acteurs du film

Il dut un des réalisateurs italiens d’origine espagnole des plus fructueux dans le genre avec 11 westerns avant de retourner dans la comédie simpliste ou le film d’aventures : Avisa a Curro --Jiménez 1978 El lobo negro 1981 et Duelo a muerte-

 

 

Garringo – Rafael Romero Marchent – KinoScript

 

 

Témoin de la mort de son père par des collègues militaires, un enfant Johnny (Peter Lee Lawrence) adopté par Klaus, le shérif (José Bódalo ) père d’une fille (Solvi Stübing ) va apprendre le maniement des armes et aduste poursuivre et tuer tout soldat.


Un colonel va mandater un des ses hommes Garringo (Anthony Steffen ) un lieutenant mis en prison pour capturer l’agresseur

 

Garringo : résumé

 

La vengeance destructrice dans tout son éclat. Le héros est aveuglé par ce sentiment tour comme par m’éblouissement du soleil (astre symbolique souvent associé au père) .

 

Garringo (Rafael Romero Marchent, 1969) HD 720p - DivX Clásico


Dialogue creux à l’approche psychologique restreinte ( vous avez tué des hommes j’espère que c’est un malentendu) , avec une action permanente aussi attrayante que celle de la guerre des boutons imbibée de sadisme à l’époque fort présent dans ces histoires. Il y avait matière et celle- ci n’est guère développée. Le film est un produit de consommation lourdingue parfois.
Au-delà d’une mise en scène classique aux effets répétitifs , d’une interprétation caricaturale comme l’étaient ce cinéma à deux ou trois exceptions , il demeure un produit surfait remplis de tics et sans grande attirance

 

Garringo " (1969) - Trailer | vídeos - Filmaffinity

 

De ce réalisateur qui ne fut un auteur nous avions déjà présenté deux films Et sabata les tua tous Un par de asesinos 1970 et Deux croix pour un implacable --- Due croci a Danger Pass dont nous avions déjà noté l’amateurisme et le manque de souffle ; alors que rajouter !

Garringo (1970), un film de Rafael ROMERO MARCHENT | Premiere.fr | news, sortie, critique, VO, VF, VOST, streaming légal

 

 


JOSE BODALO vu dans maints westerns européens voire italo-espagnol comme celui-ci : 1967 : Un train pour Durango (Un treno per Durango) de Mario Caiano le film ne valait pas le voyage et 1967 : Professionnels pour un massacre (Professionisti per un massacro) de Nando Cicero ; ce fut celui du film -- 1968 : Adios Caballero (Uno dopo l'altro) de Nick Nostro

 

Garringo (1969) - Once Upon a Time in a Western

 

PETER LEE LAWRENCE commencera timidement sa carrière en interprétant "Le frère de Lee Van Cleef dans "Et pour quelques dollars en plus" puis rapidement il prit dun galon dès son deuxième film ( 1967) et ne quittera l'affiche que 7 plus tard après une quinzaine de westerns à 30 ans suite à la maladie qui le terrassa. Nous le vîmes dans L'homme qui a tué Billy le Kid (1967) El hombre que mató a Billy el Niño de Julio Buchs où il fut le fameux William Bonney ; Tuez-les tous sans pitié (1968)  Uno a uno, sin piedad de Rafael Romero Marchent où déja il intervenait durant la guerre civile, Les pistoleros de l'Ouest (1969) La morte sull'alta collina de Fernando Cerchio en héros malgré lui, Garringo (1969) , I quattro pistoleri di Santa Trinità (1971) de Giorgio Cristallini , Je signe avec du plomb... Garringo (1972) Una bala marcada de nouveau signé Juan Bosch dans un rôle d’un chasseur de primes, qui aide un groupe d’agriculteurs en difficulté à se battre contre un grand propriétaire , Ça va chauffer, Sartana revient! (1971) Su le mani, cadavere! Sei in arresto . Ajoutons quelques polars tout aussi peu ambitieux : Amour et mort dans le jardin des dieux (1972) Amore e morte nel giardino degli dei de León Klimovsky où il est “Un ancien professeur loue une ancienne villa mystérieuse et trouve une cassette enregistrée par une ancienne occupante, détaillant son mode de vie débauché et les événements qui ont conduit à son assassinat”

 

Garringo (1969) - Once Upon a Time in a Western

 


ANTHONY STEFFEN qui vient d’une famille de noble débuta modestement sous le patronyme de Antonio De Teffè (Le château des amants maudits Beatrice Cenci de Riccardo Freda-- L'esclave d'Orient (1958) Afrodite, dea dell'amore de Mario Bonnard où déja il avait le premier rôle masculin face à 2 actrices françaises Isabelle Corey et Irène Tunc) et dès 1965 aborda le genre qui le rendra célèbre avec des westerns – et il en fit 25 - : Creuse ta fosse, j'aurai ta peau (1965) Perché uccidi ancora de José Antonio de la Loma, Edoardo Mulargia -- La vengeance de Ringo (1966)Los cuatro salvajes de Mario Caiano -- La horde des salopards (1969) Django il bastardo de -Sergio Garrone avec qui il écrivit le script -- Arizona se déchaîne (1970)Arizona si scatenò... e li fece fuori tutti! de Sergio Martino et 2 autres signés Edoardo Mulargia : Shango, la pistola infallibile (1970) et Viva Django (1971)W Django!. Il mio nome è Scopone e faccio sempre cappotto (1974) signé Juan Bosch sera son dernier du genre . il se recyclera et tournera jusqu’en 1991.

 

GARRINGO (Rafael Romero Marchent, 1969)

 

 


Les westerns de Rafael Romero Marchent

1965 : Dans les mains du pistolero (Ocaso de un pistolero) Craig Hill
1966 : Pas de pitié pour Ringo (Dos pistolas gemelas) Sean Flynn
1967 : Deux Croix pour un implacable (Dos cruces en Danger Pass) Peter Martell
1968 : Les Pistoleros du Nevada (¿Quién grita venganza?) Anthony Steffen
1968 : Un par un... sans pitié (Uno a uno sin piedad) Peter Lee Lawrence

1969 : Ringo le vengeur (Dos hombres van a morir) Peter Martell

 


1969 : On continue à l'appeler fils de... (El Zorro justiciero) Fabio Testi
1970 : Quand Satana empoigne le colt (Manos torpes)
1971 : Et Sabata les tua tous (Un par de asesinos) Gianni Garko

1973 : Tu seras la proie des vautours (Un dólar de recompensa) Peter Lee Lawrence

 

 

1165—LA VALLEE DE LA POUDRE de George Marshall

Publié le 11/12/2024 à 16:17 par rogerchemouni Tags : sur roman place amour chez homme femme travail histoire fille four annonce film center monde platine

 

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the shepman de George Marshall  USA  1958

 

 

 L’introduction de l’humour ne peut-être qu’éphémère sinon il devient parodique (1) et dessert le sujet en l’affaiblissant et en lui ôtant toute légitimité ou crédibilité. Dès lors le genre se métamorphose perdant au passage ce qui fait son essence : le drame et parfois la tragédie

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Cette distraction ô combien désopilante va laisser place à une dramaturgie et reprendre un ton sérieux pour évoquer les abus de l’autocratie avec le méchant qui va montrer son vrai visage caché par une hypocrisie permanente

 

Une mise en bouche suave ouvre le film qui montre un étranger Jason Sweet venu chatouiller l’humeur et l’existence des autochtones d’une ville paisible.

Dès sa venue il montre du doigt l’imbécile de service Milt Masters (Mickey Shaughnessy ) avant de l’employer puis défie l’homme le plus fort de la région si ce n’est le plus bête Jumbo McCall ()  Puis l’homme annonce la couleur en se montrant tireur d’élite

 

Séquence savoureuse, qui se prolonge avec une agression verbale moqueuse envers une future mariée Dell Payton (Shirley MacLaine ) avec le potentat local le colonel Stephen Bedford(Leslie Nielsen )   pas plus militaire qu’un soldat de plomb

 

 Son arrivée et son but commercial : vendre es moutons dans déclenche les hostilités dans une vallée spécialisée dans l’élevage bovin ; d’ailleurs le titre original est « The sheepmann « l’homme qui garde des moutons voire le berger.

 

La première viendra des éleveurs du camp chaperonné par le militaire précité, puis par la venue d’un tireur d’élite commandité par l’adversaire militaire qui va le provoquer de façon déloyale. Mais le héros atypique a plus d’un tour dans son sac et plus d’amis plus ou moins spontanés

 

Le script est de James EDWARD GRANT d’après son histoire qu’il finalisera avec William Bowers. Celui-ci participera à la comédie westernienneNe tirez pas sur le bandit Alias Jesse James de Norman Z. McLeod avec l’artiste humoriste et homme de One men show Bob Hope.et sur les non moins parodiques en  1969 :Ne tirez pas sur le shérif de Burt Kennedy

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WILLIAM BOWERS participera à de nombreux westerns signés George Sherman (2) et en 1958 :Le Trésor du pendu de John Sturges qui restera  son travail le plus imposant avec  La Cible humaine ouL'Homme aux abois The Gunfighter  1950 de Henry King inspiré de son roman « The Big Gun »

 

Mais là cela en est un de JAMES EDWARD GRANT grande figure du western par ses trames et ses protagonistes touffus comme ceux de ce film qui dévoile un héros meurtri (le meurtre de sa femme) , entêté (expulsé de la ville il revient au galop)  , persuasif et non sans humour  Grant servi notamment le sieur John Wayne qui en fit son collaborateur fétiche (3)

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La réalisation ne se veut point hardi, plutôt servile ( Glenn Ford le retrouvera dans deux films) . GEORGE MARSHALL s’est adonné principalement à la comédie humeur que l’on retrouve dans ses westerns peu nombreux sont-ils : les deux versions du même scénario :Femme ou Démon (Destry Rides Again) en 1939  son meilleur travail etLe Nettoyeur (Destry) en 1954 et quatre autres westerns qui nous inspirèrent autant de récensions où il parla de religion, de conversion, de servitude forcée et d’exploitation des minorités , d’injustice et de lois (4)  

 

Mais l’artiste ne fut à l’aise que dans le cinéma léger , non introspectif , divertissant à souhait et burlesque dirigeant Laurel et Hardy, Jerry Lewis , W. C. Fields, Bob Hope la crème du comique. Cet amour contredira, amoindrira son approche d’autres genres. On ne connait pas ses autres westerns (5)  que nous espèrerions aussi originaux queLes Piliers du ciel (Pillars of the Sky) en 1956 western d’obédience chrétienne

 

MICKEY SHAUGHNESSY joua souvent les grosses brutes au physique imposant imbécile de service pathétique dans son ignorance vu dans 1959 : Le Bourreau du Nevada (The hangman) de Michael Curtiz-- 1960 : Le Grand Sam (North to Alaska) d'Henry Hathaway  -- 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West Was Won) de John Ford, Henry Hathaway et George Marshall ainsi que dans des séries westerns : Opération danger  -- Jesse James –Larédo   --Le virginien—Mavérick. Un de ses rôles les plus connus étant celui de Maxie Stultz dans Designing Woman (1957), aux côtés de Lauren Bacall et Gregory Peck.

 

 

EDGAR BUCHANAN, sembla avoir toujours jouer les râleurs  sympathiques et les faux culs infréquentables  On le vit dansTexas (1941) de George Marshall-- 1943 :Les Desperados (The Desperadoes) Charles Vidor -- 1946 :Règlement de comptes à Abilene Town (Abilene Town) d'Edwin L. Marin -- 1949 :Le Démon de l'or (Lust for Gold) de S. Sylvan Simon -- 1950 : La Porte du diable (Devil's Doorway)  et 1960 :La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) de Anthony Mann  -- 1951 :L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) d'Henry Hathaway -- 1953 :L'Homme des vallées perdues (Shane) de George Stevens --- 1962 :Coups de feu dans la Sierra(Ride the High Country) :

 

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PERNELL ROBERTS avait fricoté avec le western avant son passage sur le petit écran : en 1959 :La Chevauchée de la vengeance (Ride Lonesome de Budd Boetticher)  mais il resta pour les fidèles Adam Cartwright un des fiches du patriarche éponyme dans Bonanza durant 5 ans dans cette série qui durera trois plus

 Les autres furent toujours dans le petit écran avec des séries telles La grande vallée , Gunsmoke, Le Virginien, Opération danger,  Colorado il fut un  chirurgien en chef dans un hôpital durant la guerre de Corée (151 épisodes 1979-1986 )Trapper John, M.D. où il avait le rôle principal . Le reste de sa carrière fut moins brillante

 

SLIM PICKENS SLIM PICKENS est un acteur époustouflant qui fricota avec tous les genres et avec des réalisateurs on ne peut plus différents. Son bagout , sa dégaine et son phrasé sont mémorables que ce soit dans la comédie : 1964 :Docteur Folamour(Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) de Stanley Kubrick  et 1974 :Le shérif est en prison (Blazing Saddles) de Mel Brooks et le non moins loufoque1941 de Steven Spielberg en 1979 :: :ou dans le western où il fut une figure inoubliable  notamment chez Sam Peckinpah avec en  1970 :Un nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue) et aussi dans 1965 :Major Dundee et dans en 1972: Guet-apens (The Getaway) et pour d’autres westerns encore et encore  - 1961 : La Vengeance aux deuxvisages (One-Eyed Jacks) de Marlon Brando  -- 1961 : Tonnerre Apache (A Thunder of Drums) de Joseph M. Newman -- 1966 :La Diligence vers l'Ouest (Stagecoach) de Gordon Douglas  -- 1968 :Will Penny, le solitaire (Will Penny) de Tom Gries  -- 1972 :Les Cowboys (The Cowboys) de Mark Rydell

 

La Vallée de la poudre - Film 1958 - AlloCiné

LESLIE NIELSEN fut un second  rôle : 1956 : Planète interdite de Fred M. Wilcox : 1965 : Harlow, la blonde platine de Gordon Douglas --1966 : Les Fusils du Far West de David Lowell Rich--  -- 1967 : Le Shérif aux poings nus (Gunfight in Abilene) de William Hale avant de connaitre à l’aube des années 80 une reconnaissance avec des films parodiques : le policier gaffeur Frank Drebin dans la série Police Squad en 1982.-- 1980 : Y a-t-il un pilote dans l'avion ? de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker et ses suites : -- 1982 : Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? de Ken Finkleman :1 988 : Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? de David Zucker  -- 1990 : Y a-t-il un exorciste pour sauver le monde ? de Bob Logan-- 1991 : Y a-t-il un flic pour sauver le président ? de David Zucker :

La vallée de la poudre - Film 1958 - TéléObs

 

SHIRLEY MACLAINE est elle aussi associée à un genre avec parfois des rôles graves comme dans en 1969 :Sweet Charity, de Bob Fosse. Elle fut l’incarnation de la pauvre fille avec sa  face de bille et sa coiffure à la garçonne qui eut une gloire subite avec deux films de Billy WilderLa Garçonnière en 1960 etIrma la Douce en 1963 face à Jack Lemmon

Elle quittera ce registre pour qui lui apportât un oscar et dévoila son talent hors du comique . Elle tournera un second western en  1970 :Sierra torride (Two Mules for Sister Sara), de Don Siegel où elle croisera un autre pince sans-rire qu’elle déstabilisera

 

 

 

GLENN FORD joua souvent un pince sans rire , il fallait face a lui une rieuse , et fut aussi un héros déterminé  , charmeur et à craindre. D’ailleurs il l’explicite tout au long de la trame par ses menaces et par sa tenue d’homme indélogeable. C’est souvent dans ses rôles un homme déterminé, combattif, blessé qui peine à ravaler sa morve comme les rôles de James Stewart chez Anthony Mann décidé d’en découdre avec ses contradicteurs

 La Vallée de la poudre - Film (1958) - SensCritique

 

 

Son plus grand serviteur restera Delmar Daves qui lui offrira ses meilleures prestation : 1956 :L'Homme de nulle part (Jubal)  film on ne peut plus psychologique avec des pincées de tragédie, de frustration sexuelle ert de jalousie morbide  1957 :3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma)  en méchant humanisé et  en 1958 :Cow-boy (Cowboy) en conducteur de troupeaux intraitable. Il continuera à marquer le western avecLa Ruée vers l'Ouest (Cimarron) où il est Yancey 'Cimarron' Cravat  un  personnage charismatique et rayonnant. Il en tournât d’autres mais eut la main  (5) moins heureuse à l’exception de 1949 :Le Démon de l'or (Lust for Gold) de S. Sylvan Simon western sombre , énigmatique chroniqué dans nos colonnes (N°103 en 2009)

 La Vallée de la poudre - Film 1958 - AlloCiné

 

D’autres réalisateurs comprirent et utilisèrent ce potentiel : Fritz lang (1953 :Règlement de comptes (The Big Heat) etDésirs humains (Human Desire)  un an plus tard le remake du film français de Jean Renoir ; Vincente Minelli avec en  1962 :Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse)  qui l’engagera pour une comédie :Il faut marier papa(The Courtship of Eddie's Father) Il fut le père de Superman

 

 

 (1) Laurel et Hardy au Far-West-- Buster Keaton Go West -1956 : Le Trouillard du Far West (Pardners), de Norman Taurogavec Jerry Lewis _ Les 2 films de Burt Kennedy

 (2)1948 : Bandits de grands chemins , 1948 : Larceny et Le Barrage de Burlington

 

 (3)1947 :L'Ange et le Mauvais Garçon (Angel and the Badman) -- 1949 :Iwo Jima (Sands of Iwo Jima) -- 1952 : Big Jim McLain   de Edward Ludwig   -- 1953 :Hondo,l'homme du désert (Hondo) --  1958 :Le Barbare et la geisha (The Barbarian and the Geisha) --  1960 : Alamo (The Alamo) de John Wayne  --  1961 :Les Comancheros(The Comancheros)  de Michaël Curtiz - 1963 :La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef)  autre œuvre rigolote-

 (4)1940 :Les Dalton arrivent (When the Daltons Rode)-- 1941 :Texas(Texas) ---  1956 :Les Piliers du ciel (Pillars of the Sky) --- 1957 :Le Fort de la dernière chance (The Guns of Fort Petticoat) westerns inégaux

 (5)1950 :Mon cow-boy adoré (Never a Dull Moment)--- 1952 : Le Fils de Géronimo (The Savage)--- 1941 :La Vallée du soleil (Valley of the Sun)-- 1949 :Le Démon de l'or (Lust for Gold) comme coréalisateur de ce western atypique --

 

 

 (6)1964 :Le Bataillon des lâches (Advance to the Rear) de George Marshall-- 1965 :Le Mors aux dents (The Rounders) de Burt Kennedy :-- 1967 :La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) de Phil Karlson : -- 1968 :Le Jour des Apaches de Jerry Thorpe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1164 Le Traquenard des Sans-Loi de Fred S. SEARS

Publié le 06/12/2024 à 23:32 par rogerchemouni Tags : sur roman amour monde homme belle fantastique femme histoire fille machine film center

 

 Le Traquenard des Sans-Loi
Utah Blaine, 1957  de Fred S. SEARS

Le Traquenard des sans-loi - Utah Blaine - 1956 - Fred F. Sears - Western Movies - Saloon Forum

 

 

Fred F SEARS est connu des afficionados de science-fiction (1)
de fantastique (2) de films musicaux des polars (3) mais aussi de westerns qui sera son genre préféré puisqu’il den réalisera près de trente (4)

Il fut acteur dans ses films et dans d’autres plus de 75 participations entonnant une filmographie dense pour ce réalisateur qui mourut à 44 ans

Ce réalisera tournera des westerns inégaux et se montrera surtout nerveux dans sa mise en scène. Il nous étonnât avec Les forbans du désert (ambush at tomahawk gap) de 1953 empli de trouvailles, de dynamisme réalisé de façon plus inspirée et avec autant de violence avant que celle de Sam Peckinpah et celle-ci s’impose tout au long de ce film mouvementé

Traquenard (le) [1949] | Le crime s'affiche


L’homme du Nebraska «the Nebraskan » 1953 était déjà peuplé de personnages véhéments et où l’on sentait l’atmosphère du Sérial genre qui institua les histoires rocambolesques et qu’il servit

Ce court film de 75 mn colorisé dernièrement n’en est pas pour autant un grand film mais une œuvre Kleenex, à voir une fois sans plus. Pour cause ce côté manichéen trainant tout au long de la narration (Le bien et le mal – la loi et le désordre – la démocratie et le terrorisme) Nous devinons que le protagoniste va gagner la bataille et le cœur de la voisine

Le script est l’adaptation d’un roman de Louis L'Amour (1908-1988) qui sera au générique d’une quarantaine de films dont notamment des westerns (5) L’écrivain fut un stakhanovisme du roman polar et de l’Histoire de l’Ouest

 

le film en version colorise

 

La trame est simple ; un cowboy Utah Blaine (Rory Calhoun ( dont nous connaissons point le passé (6) sauve in extremis un éleveur de la pendaison Joe Neal (Ken Christy ) qui avoue qu’un certain Russ Nevers (Ray Teal ) veut sa tête et ses terres. Il décide de faire passer son sauveur pour son contremaitre afin que l’escroc stop la spoliation dans la région. Le héros accepte et va faire équipe avec la belle avec Angie Kinyon, (Susan Cummings )

 

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la fille d'un autre propriétaire terrien assassiné, et avec l'éleveuse Mary Blake. (Angela Stevens ) La suite est prévisible et le happy end viendra clore cette histoire conventionnelle dont les adaptateurs n’ont pas grand mérite dans leur approche de ce roman d’autant plus que Louis L’amour n’est pas W.R Bunett qui présentait des trames on ne peut plus riche (7)

 

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RAY TEAL est un méchant classique qui joua souvent les hommes de loi (shérif Roy Coffee dans la série télévisée Bonanza (1959-1972) Avec Avec plus de 300 films il fut dans tous les genres. nous l’apercevons dans : 1938 :Western Jamboree de Ralph Staub --1941 :Billy the Kid le réfractaire de David Miller -- 1941 :La Charge fantastique de Raoul Walsh --Femme de feu (1947) Ramrod de André De Toth et une multitude d’autres où il ne fut pas crédité tant ses apparitions étaient brèves . Son dernier western sera Chisum 1970 de Andrew V. McLaglen

 

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ANGELA STEVENS fut souvent un troisième rôle dans le western : Blackjack Ketchum, Desperado (1956) de Earl Bellamy -- Jack McCall, Desperado (1953) de Sidney Salkow - Le Joueur du Mississippi (1953) de Rudolph Maté sans convaincre outre mesure et abandonnera à 38 ans le cinéma après une quarantaine d’apparitions

 

 

SUSAN CUMMINGS suivra la même destinée et ne marquera pont le genre flirtant avec le petit écran où la demande fut plus conséquente : Laramie -- The Life and Legend of Wyatt Earp-- Bat Masterson-- Gunsmoke -- Johnny Ringo-- Overland Trail


RORY CALHOUN incarne de nouveau la loi, celle qui fait barrage à l’auto-justice et accepte comme membre Jess malgré ses ratés. Il tourna une vingtaine de westerns notamment dans les années 50 et tournera avec Otto Preminger (1954 : La Rivière sans retour (River of No Return) face à la sublime Marilyn Monroe) avec Jacques Tourneur ( 1952 : le cultissime Le Gaucho (Way of a Gaucho ses deux meilleurs films et George Sherman par 2 fois (Vengeance à l'aube (Dawn at Socorro 1952 où il est un joueur professionnel froid et sombre comme un tueur et 1955 : Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa)) et surtout avec Ray Nazarro où il sera aussi producteur. Le western l’accaparera puisqu’il tourna aussi pour John Farrow , Jesse Hibbs , Jack Arnold, R.G. Springsteen, Louis King, artisans du genre.

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Il possède la distinction des hommes bien élevés, droit dans ses bottes et sur de ses revendications correspond au fantasme américain qu’il promènera dans une série de 79 épisodes The Texan (1958-1960). IL incarnat souvent des rôles monolithiques qui, cacheront son jeu peu expressif

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(1) 1956 : Les Soucoupes volantes attaquent (Earth vs. the Flying Saucers) son film le plus connu -du fait aussi que les effets spéciaux étaient de Ray Harryhausen - The Giant Claw ( un volatile géant sème la terreur ) 1957 : The Night the World Exploded autre sujet farfelu qui parle de fin du monde prédit par une machine

(2) 1956 Le Loup-garou The Werewolf

(3) 1956 Inside Detroit-- Meurtres à Miami -

 

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(4) En 10 ans souvent du même acabit que celui-ci joué par George Montgomery , Charles Starrett , Philip Carey, David Brian qui sont loin d’être les plus représentatifs enfin les plus mémorables

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(5) Quatre tueurs et une fille de
Richard Carlson 1954 --Blackjack Ketchum, Desperado de Earl Bellamy 1956, Hondo, l'homme du désert Hondo de Hondo, l'homme du désert

 

(6) Le roman au titre original éponyme nous signe que l’homme est un colonel, retenu prisonnier par l'Armée de la Révolution, qui s'est évadé de prison et a quitté le Mexique

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(7) 1941 : La Grande Évasion (High Sierra), film américain de Raoul Walsh-- 1948 : La Ville abandonnée (Yellow Sky), par William A. Wellman, -- 1963 : Quatre du Texas (4 for Texas), film américain réalisé par Robert Aldrich, ne fusse que pour le western et contrairement au premier eut plusieurs de ces livres traduits en français