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Par lafitte patrick, le 21.01.2017
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Date de création : 20.06.2008
Dernière mise à jour :
04.04.2022
181 articles
Sortie DVD mars 2022 Sidonis Calysta(*)
en Combo ( DVD et Blu-Ray)
Pour ce western nous avons à faire à du lourd : un réalisateur de taille, un acteur imposant, d’un caméraman de talent et un scénariste de renom. ; le tout est une œuvre forte.(1)
Nous passons à une autre décennie qui certes ne produira pas autant phagocytée par le western transalpin que la précédente et se remarquera par sa relecture de l’Histoire désacralisant le héros pur et dur, surtout pour sa présentation d’une génération désenchantée et par sa critique d’un gouvernement et de sesinstitutions : l’armée en prend si je puis dire pour son grade.
Celle-ci est dépeinte de façon non manichéenne, réaliste et dénonciatrice. Les hauts gradés ne sont guère plus braves que les petits et quand l’incompétence atteint les premiers, ce sont toujours les seconds qui paient.
Comme tout western réformiste au bon sens du terme c'est-à-dire en lutte contre les falsificateurs et nous savons que les années suivantes en rajouteront dans cette révision à voir le personnage du général Frederick McCabe (Andrew Duggan ) pâle copie du fameux Custer qui emmena ses troupes à la mort suite à une attaque des indiens (1) dont la légitimité fut donc fort contestée.
Face à cetarriviste de mauvaise aloi , se retrouvent des hommes simples partagées entre l’amour symbolisé par Lou Woddard (Senta Berger) et Beth Poole (Michael Anderson Jr.) leur métier, avec des idéaux plus sains , sensibilisées à d’autres valeurs et mis au premier rang des heurts guerriers. De ce lot sort le capitaine Harrod (Tom Tryon) un officier humain lucide qui déveine qu’il va sacrifier ses hommes pour la gloire et loin de la leur ; il commande un rebelle Anthony Dugan (James Caan) qui va se relever secourable et partageur et un jeune appelé fuyant les mariages forcés et autres contraintes familiales Martin Hale relation naissante contrairement à celle entre Harrod et Lou. Cette dernière sera contrariée par Sol Rogers (Harve Presnell) ancien soupirant et éclaireur dont le rôle sera doublement capital
Le traitement puissant de cette œuvre méritante comporte des scènes intenses (celle qui ouvre le film et découvre un nouvel incorporé traumatisé qui hurle soudainement et sans raison visible , les scènes de bataille notamment l’ultime dont la chorégraphie épate et le héros à cheval qui soulève sa bienaimée pour un baiser d’adieu ) dues autant au scénariste qu’au réalisateur. Le premier n’est d’autre rappelons-le l’auteur de «La horde sauvage» l’un des 10 meilleurs westerns ; effectivement Sam Peckinpah devait réaliser le film avecCharlton Heston qui fut son interprète dans «Major Dundee » (où l’on retrouve Senta Berger et Slim Pickens ) . Nous retrouvons ici sa vision de l’amour passion, de la rébellion ne fusse que par cette phrase de l’éclaireur ne s’autorisant point à participer à un massacre indien : «Je peine à distinguer le bien du mal dans cette affaire ». Le réalisateur ne démérite point pour autant : il arrive à distiller des émotions comme l’insolite ( la scène du prologueprécitée ) la peur (quand les hommes Harrod traverse des terres désertes et hostiles en territoire indien ) , et le sentiment amoureux.
Une dernière annotation pour parler des acteurs :
SENTA BERGER la voluptueuse actrice autrichienne et internationale vue chez Siodmak, Litvak , Duvivier, Peckinpah, , Schlondorff , Wenders
JAMES CAAN avec sa carrure impressionnante se fit remarquer dans 4 films notamment en 1972 :Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola où il est le frère de Al Pacino , le réalisateur lui offrira un rôle tout aussi imposant avec en 1987 :Jardins de pierre (Gardens of Stone) de Francis Ford Coppola qui sera son troisième film avec ce cinéaste de talent après en 1969 :Les Gens de la pluie (The Rain People). Il eut le bonheur de rencontre Howard Hawks pour deux films 1965 :Ligne rouge7000 (Red Line 7000), dont un western 1966 :El Dorado qui est un remake de Rio Bravo face à John Wayne et Robert Mitchum et 1975 :Tueur d'élite (The Killer Elite) de Sam Peckinpah . Le reste fut varié et tournant des films non mémorables et d’autres qui le furent tels : 1981 : Le Solitaire(Thief) de Michael Mann : -- 1990 :Misery de Rob Reiner -- 2000 :The Yards de James Gray -- 2003 :Dogvillede Lars von Trier pour des rôles secondaires et participera à 2 films français : 1981 : Les Uns et les Autres de Claude Lelouch et en 2019 :Holy Lands d'Amanda Sthers :
TOM TRYON fut un acteur discret qui eut une reconnaissance avec Preminger(Première victoire (1965) et surtout son rôle le plus connuLe cardinal (1963). Il fut aussi un écrivain pertinent qui interpellera de grands cinéastes : Billy Wilder,en 1978: Fedora, adaptation de son roman éponyme publiée dans le recueil Crowned Heads (Knopf, 1976). et en 1972 : L'Autre (The Other), de Robert Mulligan, dont il signera l’adaptation de cette histoire subtile et terrifique et un autre roman fut reproduit sur la petit écranThe Dark Secret of Harvest Home, série télévisée en deux épisodes réalisée par Leo Penn, d'après le roman Harvest Home (La Fête du maïs), avec Bette Davis, David Ackroyd, Rosanna Arquette.
En somme, cette œuvre reste la meilleure de cette fournée et de celui de son réalisateur qui s’adonna peu au genre (Geronimo (1962)- Violence à Jericho (1967) western dur et violent Sam Whiskey, le Dur (1969) ) et fonda pour notre plaisir des films enthousiasmants (4)
Un mot sur JAMES WONG HOWE qui signe une superbe photo et qui glana 2 oscars et travailla avec John Frankenheimer pour 1966 : L'Opération diabolique (Seconds) un scénario basé centré sur le visuel et en 1971 1971 :Les Cavaliers (The Horsemen) adaptation du roman du même nom de Joseph Kessel, pour Sydney Pollack (Propriété interdite en 1966, avec Natalie Wood, Robert Redford), pour Fritz Lang (Les bourreaux meurent aussi 1943, pour Josef von Sternberg le splendide et rutilant (Shanghaï Express en 1932, avec Marlene Dietrich Raoul Walsh (ex. :La Vallée de la peur en 1947, avec Teresa Wright, Robert Mitchum qui a un cauchemar dû à son enfance ; ce qui nous vaut des images mémorables et pour Howard Hawks, Tod Browning un des meilleurs films d’horreur des années 30 :La Marque du vampire (Mark of the Vampire) 1935 pour un polar réputé de John Berry, pour le drame de Alexander Mackendrick en 1957 :Le Grand Chantage (Sweet Smell of Success) joué par Burt Lancaster et Tony Curtis, pour enfin Charles Vidor et George Cukor, pour Martin Ritt avec qui il collaborera 4 fois. Un des trois ou quatre plus grands chefs opérateurs américains
(1) Respectivement Arnold Laven , Tom Tryon James Wong Howe et Sam Peckinpah
(2) « La bataille de Little Big Horn, surnommée aux États-Unis Custer's Last Stand (« l'ultime résistance de Custer »), et en sioux la bataille de la Greasy Grass, est une bataille qui opposa les 647 hommes du 7e régiment de cavalerie de l'armée américaine du lieutenant-colonel George A. Custer à une coalition de Cheyennes et de Sioux rassemblés sous l'influence de Sitting Bull. »
(3) Oscar de la meilleure photographie :pour en 1956, catégorie noir et blanc, pour La Rose tatouée ; et en 1964, catégorie noir et blanc, pour Le Plus Sauvage d'entre tous.
(4) Les charognards (1971) de Don Medford --Les chasseurs de scalps (1968) de Sydney Pollack
(*) Version restaurée et présentée par Patrick Brion et Bertrand Tavernier avec 2 documentaires sur le directeur de la photo JAMES WONG HOWE
LE DENONCIATEUR ( Capitain Carey USA) de Michell LEISEN USA 1951
le Blu-ray du film et le DVD du film Sidonis Calysta Sortie Mars 2022
Présentation du film par Patrick Brion?Olivier Pere et François Guerif
Documentaire sur Alan Ladd
Un agent de L’OSS (qui deviendra la CIA) : le Capitaine Webster Carey (Alan Ladd ) durant la seconde guerre mondiale est surpris à Milan dans son repaire par les nazis qui tue les 3 occupants : composé de son second et de sa fiancée Julie (Wanda Hendrix). L’espion américain qui s’en est sorti après 3 ans d’hôpital va tenter de chercher le traitre qui les a dénoncés.
IL retrouvera sa bien-aimée qu’il croyait morte, marié au Baron Rocco de Greffi et tentera d’accéder à sa recherche avec elle. Cela ne se fera pas sans heurt, ni mort malgré le climat d’inhospitalité à son encontre.
Le réalisateur habitué aux mélos non offre desurcroît un film d’espionnage et cela donne un film prenant aux décors surprenants et aux acteurs convaincants qui ne sentent point le tournage en studio. De plus il parfume son film d’une ambiance policière qui nous tient en éveil malgré sa peinture de l’Italie assez sommaire proche de la carte postale. L’enquête surplombe histoire amoureuse et dévoile une bourgeoisie proche du nazisme
Le cinéaste est du métier et cela se voit à chaque plan dans les scènes de bagarre et intimité.
Voilà une œuvre inconnue d’un cinéaste oublié, reconnu (1) et remis dans les oubliettes pourtant son travail laisse pantois et réhabilité (2).Qu’en est-il de cet artiste multiforme qui fut costumier (3) et décorateur (4) scénariste et acteur non crédités
Parmi ses films les plus connus demeurent : 1940 : Éveille-toi mon amour (Arise, My Love) avec Claudette Colbert --- 1946 : À chacun son destin (To Each His Own) avec Olivia de Havilland et en 1950 Chaînes du destin (No Man Of Her Own) avec Barbara Stanwyck. Les autres films qui suivirent ne semblent pas avoir retenu l’attention mais ces derniers privilégient les personnages féminins interprétées par les grandes actrices d’alors.
(1) Après sa mort en 1972 un livre lui est consacré « Hollywood director. The carier of Michell Leisen
(2) Bertrand Tavernier et Jean Pierre Coursodon dans « 50 ans de cinéma américain » 1995 lui consacrent 4 pages
(3) Pour Cecil B de Mille notamment avec des œuvres qui demandaient beaucoup d’apparat (2 péplums): 1932 : Le Signe de la croix (The Sign of the cross) et en 1934 : Cléopâtre (Cleopatra) avec Claudette Colbert
(4) Chez le même réalisateur
Ce film au titre ridicule -le titre original signifiel'ombre de la loi – est aussi une découverte et le synopsis ne repose plus sur le fantasme mais sur une réalité plus crue puisqu’elle reflète la tension d’un état en pleine effervescence durant les années 20 et s’inspire sur le fondd’événements historiques.
LUIS TOSAR
Et là l’œuvre se montre plus ambitieuse dans le sujet et dans le traitement au demeurant remarquable. L’histoire place deux groupes antagonistes ; des anarchistes et un gouvernement ; les premiers à force de grèves veulent une reconnaissance de leur état, les seconds certes ces contestations d’autant plus qu’un lot important d’armes militaires a été volé. Cette prise guerrière si on peut dire met en émoi les sphères politique et militaire.
Voilà un film à la Costa-Gavras qui allie polar et politique comme pour mieux rendre attentif un sujet épineux ; un parti politique feint la guerre civile pour plus aisément ancrer un coup militaire comme l’atteste le synopsis de ce film pertinent.
Nous sommes à Barcelone en 1920, qui voit une société en ébullition marqué par 2 grands faits : la croissance des syndicats et l’attaque d’un train militaire de marchandises suivi d’un pillage de son contenu : des armes de haute pointe. Un affrontement entre anarchistes armés, et policiers va naitre et où les corrompus et la mafia locale vont être mêlés.
L’ inspecteur Rediú (Vicente Romero) est chargé de mener l’enquête sur ce vol rapidement de peur d’une révolte populaire et du fait que une attaque de banque et un attentat sont perpétrés par Léon (Jaime Lorente) un des syndicalistes qui agit en son nom propre sans en référer à son supérieur : le chef syndicaliste Salvador Ortiz (Paco Tous) et en y enrôlant Sara (Michelle Jenner) sa fille parfois innocente.
L’équipe policière accueille un ancien militaire Aníbal Uriarte (Luis Tosar) venu collaborer et clore cette affaire qui voit la violence croître. L’homme mystérieux, taiseux et énigmatique va fréquenter les deux camps antagonistes, n’appréciant pas trop le sien dont il reproche trahison , mensonge et méthodes illégales non pour autant adhérer au camp adverse. Il est d’autant plus ambigu que son identité est remise en question et que son patronyme est inconnu. Nous ne savons plus qui manipule qui et qui tire profit de cette guerre en gestation. L’Histoire de l’Espagne de cette décennie répondra à ces questions
Le cinéma espagnol qui brille ces deux dernières décennies, montre un autre pan talentueux avec ce film superbement réalisé , photographié et joué qui, démontre de sa vitalité et mériterait une plus grande audience
LE GARDIEN INVISIBLEEl guardián invisible Fernando González Molina 2017 ESPAGNE
Le polar espagnol des années 2000 explose et dévoile sa virtuosité, son dynamisme et – sans jeu de mots - un sang nouveau (1) qui la différencie des films policiers américains et français. Celui-ci est l’adaptation en 3 films de l’univers de Dolores Redondo écrivain espagnol, qui sera suivi de « De chair et d'os (2019) » et « Une offrande à la tempête (2020) »
Le témoin invisible est une sombre histoire sui se déroule à Baztan et met en opposition un sérial Killer et une jeune inspectrice Amaïa (Marta Etura) qui va se charger de l’enquête se déroulant dans la ville de son enfance ô combien tourmentée
Les crimes abjects sont mis en scène avec des victimes nues et une pâtisserie locale recouvre leur pubis et semblent rappeler d’autres précédemment ( 7 à 8 ans ) qui ne trouvèrent point de coupable. L’assassin s’inspire-t-il d’un autre et pourquoi tueur. Cela réveille aussi des moments douloureux de l’enfance d’Amaïa traumatisée, agressée, violentée etpresque assassinée par sa mère devant un père incrédule qui va la confier à sa tante.
Cela contrarie son projet de devenir mère tant elle se fixe sur cette mission dont elle devine que certains membres de sa famille ne sont pas étrangers.
Marta Etura
Étonnamment le film nous a interpellé pour autre chose que cette trame fusse-t-elle rocambolesque. L’atmosphère y est plus ou autant imposante que le scénario : Le ciel est sombre, la nuit peu éclairée et la pluie et le brouillard sont omniprésents. Le tout est filmé dans un noir et blanc épuré où l’éclairage forcé et les teintes vives sont absentes, rendant les passages outre énigmatiques angoissantes d’autant plus que la musique oscille dans ce sens. Cela jure tant l’ambiance – notamment entre les 3 sœurs (Rosa – Flora et Amaia ) est malsaine et préjudiciable quand la croyance à la mythologie basqueaccroît la peur collective et impose une note outre fantastique, poétique
Pour Amaia il sera difficile de donner la vie quand celle-ci est retirée et desurcroît pour clore son affaire, elle doit clore son enfance. Toutes ces perspectives sont bien plus motivantes que le script au demeurant approfondi avec des personnages fouillés et une intrigue néanmoins haletante. Nous avons été charmés par cette ambiance policière mi ésotérique, mi fantastique et par la fulgurance des images.
Celles-ci sont dues à Flavio Martínez Labiano qui travaillât notamment avec Álex de la Iglesia pour en 1995Le jour de la bête , en 1997Perdita Durango, en 1999Mort de rire et en 2002 :800 balles
DANI DE LA TORRE-------------------------------Gun City 2018
ÁLEX DE LA IGLESIA……………………… Pris au piège 2017
ALBERTO RODRIGUEZ………La isla mínima 2014
DANIEL CALPARSORO-------------------- L'avertissement 2018
TANTE ZITAde Robert Enrico 1968 France
Un film qui n’a rien perdu de son aura tant le sujet reste d’époque le traitement demeure peu dénaturé même si certaines scènes peuvent paraître surannées et le sujet est rarement traitée de nos jours.
La trame est simple : Annie (Joanna Shimkus), adolescente fuit le cocon familial et sa mère (Suzanne Flon ) devant l’agonie de Zita (Katína Paxinoú ) sa parente malade. Au fil de la nuit elle va rencontrer différents personnages marginaux, excentriques, voyous dont Simon un violoniste (Jose Maria Flotats ) avec qui elle partagera une nuit.
Cerendez-vous amoureux qui va clore l’action se déroule non sans calcul ou hasard dans sa maison d’enfance où elle passa avec sa tante ses plus beaux moments de son enfance dont un symbolique jeu de cache-cache, divertissement qui repose sur un disparu certes éphémère mais absent un moment. Annie est une adolescente faible, désemparée qui panique face à la mort et qui à son retour pourra partager la dure réalité
Œuvre délicate composée par Lucienne Hamon (1) réalisé par Robert Enrico connu pour ses films avec Ventura (2) et surtout pour en 1975 :Le Vieux Fusil et en 1983 : Au nom de tous les miens.Son court métragela rivière du hibou obtiendra la Palme d'or et l'Oscar du court métrage.
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JOANNA SHIMKUS tournera encore pour Enrico « Ho » et « Les aventuriers » puis en 1968 : Boom de Joseph Losey et en 1969 :L'Homme perdu (The Lost Man) de Robert Alan Arthur avec Sydney Poitier qu’elle épousera après avoir clôt sa carrière par notamment 2 films de : 1970 :La Vierge et le Gitan (The Virgin and the Gypsy) et en 1971Le Temps d'aimer (A Time for Loving)
KATINA PAXINOU atteint une célébrité dès son premier rôle au cinéma avec en 1943Pour qui sonne le glas (For Whom the Bell Tolls) de Sam Wood qui lui rapportera un oscar. Elle se fit plus présente sur scène que sur l’écran : 1955 :Dossier secret (Mr. Arkadin) d'Orson Welles-- 1960 :Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti :
SUZANNE FLON autre bête de scène (plus de 50 pièces) césarisée et « Molierisée » et en 1961 : Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pourTu ne tueras point
BILL DOOLIN LE HORS LA LOI "Cattle Annie and Little Britches" de Lamont JOHNSON USA 1980
DVD Sydonis Calysta sortie Mars 2022* Combo (DVD et Blu-Ray)
Nous sommes dans les années 80, le western tant américain qu’italien est bâillonné, il n’a plus d’éclat et ses démonstrations sont vaines notamment celles qui préconisent soit un humour souvent mal séant, soit une distanciation comme qui les éloignent du genre. L’histoire repose sur le désir de deux adolescentes Annie (Amanda Plummer ) et Jenny (Little Britches) (Diane Lane) en rupture avec la société capitaliste, désireuses de rejoindre la bande de Bill Dolin (Burt Lancaster ) et Bill Dalton (Scott Glenn ) . Parvenues à leurs fantasmes, elles vont vivre des moments exaltants avec ce groupe , participant à leurs méfaits et même tombant pour l’une amoureuse de Bittercreek Newcomb (John Savage)
Il reste la parodie (4 du Texas- ) le conservatisme ( les téléfilms) et pire encore le modernisme . C’est cette voie que choisissent scénaristes et réalisateur, chemin embourbé, boueux infructueux et au final déstabilisant. Le film est l’exemple même non du détournement mais du contournement du western affublé de comédie lourdaude. Il respire le modernisme autre forme du conservatisme qui nuit à son atmosphère (Chansons folks , partie de baseball, baignade commune sous l’air de « Peace and love » )
On flirte avec la légende, le féminisme, l’époque contestataire et avec la musique folk et le film en sort appauvri. Il est vrai que Lamont JOHNSON cinéaste très moyen semble plus heureux sur le petit écran (La quatrième dimension 1961-1963- Wallenberg: A Hero's Story (1985)) que sur le grand , sur le drame que sur le western ( le décevant Dialogue de feu )
Côté comédiens , la déception est moindre, nous avons un Rod Steiger moins tonitruant que dans Dans la chaleur de la nuit 1967 et surtout Il était une fois... la révolution 1971, un John Savage et un Scott Glenn méconnaissables , une Diane Lane actrice favorite de Francis Ford Coppola (The Outsiders (1983) - Rusty James - Cotton Club 1984 ) épouse d’acteurs , elle était excellente outre dans les films précités dans le pale remake du film de Chabrol "La Femme infidèle" et incarna une actrice célèbre Paulette Goddard dans Chaplin 1992 Une Amanda Plummer fille du grand Christopher Plummer est connu pour son rôle de Honey Bunny / Yolanda dans Pulp Fiction (1994). Ce fut son premier film et elle était déjà surprenante et unBurt Lancaster dont c’est l’ultime western moins prenant et convaincant que chez Aldrich (Fureur apache 1972-Bronco Apache 1954 et Vera Cruz1954- )
Il reste un des rois du genre qui sut choisir ses films westerns (Règlement de comptes à O.K. Corral 1957-Le vent de la plaine 1960-Valdez 1971-)ou non (Le grand chantage 1957-Elmer Gantry, le charlatan 1960-Le guépard 1963)des films à voir et revoir
*Superbe documentaire sur le géant Burt Lancaste
Interview de de Ruppert Hitzig
présentation Patrick Brion et Jean François Giré
Livret sur Burt Lancaster
Penny Paradise de Carol Reed (1938 Grande Brertagne)
Le cinéma anglais nous est peu connu notamment celui de cette décennie. Le sieur Reed s’est taillé une réputation notamment avecLe Troisième Homme immortalisé par une célèbre musique et l’interprétation de Orson Welles et en 1947 :Huit Heures de sursis (Odd Man Out) que vantait notamment Bertrand Tavernier. Le reste est moins connu à part peut-être son film musical qu’est Oliver en 1968
Celui-ci en est un puisqu’il contient une demi-douzaine de chansons réparties dans une comédie légère et sympathique qui repose sur une méprise.
A Liverpool, le capitaine de remorqueur Joe Higgins ( Edmund Gwenn ) pense avoir gagné une grosse somme d’argent qui va lui permettre de réorganiser sa vie ne fusse qu’en épousant la veuve Clegg ( Maire O'Neill ) qu’il courtise plus ou moins discrètement depuis un moment. Il organise une fête mémorable, voit sa fille Betty ( Betty Driver ) abordée par un homme hypocrite et son patron lui offrir vu sa notoriété nouvelle un poste plus imposant. L’aveu de son commis qui avait oublié de valider le jeu va calmer l’intéressé et remettre les pendules à l’heure.
EDMUND GWENN (à gauche)
Le film demeure un produit artisanal, sans grande originalité qui néanmoins juge l’Homme et son comportement, la société et son hypocrisie et montre une famille heureuse vivant parmi des prolétaires satisfaits de leur condition. Cela manquait-il de réalisme , Le film était produit par le plus vieux studio de cinéma mondial qui s’évertue a lancer des comédies - qui mine de rien nous renseigne sur la vie britanniqueWhisky à gogo ! (Whisky Galore !, 1949),Passeport pour Pimlico (Passport to Pimlico, 1949), Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets, 1949), De l'or en barres (The Lavender Hill Mob, 1951),L'Homme au complet blanc (The Man in the White Suit, 1951),Tortillard pour Titfield (The Titfield Thunderbolt, 1953) etTueurs de dames (The Ladykillers, 1955) grands modèles de l’humour anglais – et parfois des choses plus graves via le documentaire et le cinéma fantastique : Au cœur de la nuit (Dead of Night) film phare qui émouvra une génération de cinéastes
CAROL REED en était à son sixième film et il faudrait attendre quelque peu pour remarquer le talent de ce réalisateur discret qui avançait à petits pas et qui 1953, il devient le premier metteur en scène de cinéma britannique à être anobli pour son œuvre qui ne prit fin que 20 ans après ce couronnement royal comme peuvent l’être certains de ses films comme les deux précités.
EDMUND GWENN est l’acteur le plus imposant dans cette distribution vu son parcours et sa reconnaissance soldée par un oscar. Il incarnat souvent un être sympathique, drôle et humain très apprécié dans Hollywood bien qu’il resta un acteur britannique : 1940 : Correspondant 17 (Foreign Correspondant) d'Alfred Hitchcock -- 1944 : Les Clés du royaume (The Keys of The Kingdom) -- 1946 :Lame de fond (Undercurrent) de Vincente Minnelli, -- 1947 :Le Miracle sur la 34e rue (Miracle on 34th Street) de George Seaton où il reçu le dit oscar où il joue un Père Noel proclamant être le vrai -- 1953 :The Bigamist d’Ida Lupino qui contient une scène où un guide touristique faisant visiter les maisons de célébrité cite celle de l’acteur-- 1954 :Des monstres attaquent la ville (Them) un des chefs d’œuvre du genre – et un autre Hitchcock plus comique que policier intituléMais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry) 1955 .
V POUR VENDETTA de James McTeigue
2006 USA – G.B- ALLEMAGNE
Comment en partant d’une bande dessinée (1) à la trame puissante, les deux frères Wachowski ont instauré un style , ici ils dénoncent un monde politique présent et passé.
Ces deux là sont coutumiers aux scénarios originaux : « Matrix » instituait un messie intergalactique, « Bound» était un polar téméraire et osé qui voyaient deux femmes amoureuses tiennent la dragée haute à la gente masculine et fomentent ders sales coups.
Le synopsis de cette œuvre forte repose sur le personnage V qui installe le chaos dans une société totalitaire. Le visage de ce rebelle qui porte un masque emblématique (2) ne sera jamais dévoilé ; ce qui le rend symbolique et universel.
Le régime fasciste en question en question interdit l’homosexualité et le Coran, prône l’obéissance civile et participe à l’épuration ethnique.
Nous sommes donc dans un Londres futuriste (2038) et dystopique où la dictature règne à base de violence, physique d'extermination humaine. Un étrange combattant (Hugo Weaving) connu sous le nom de V (victoire ou vengeance) sème la pagaille, contrarie les desseins gouvernementaux, lutte contre le fascisme ambiant.
Il croisera Evey ( Nathalie Portman (3) qu’il sauve d’une agression sexuelle et la formera pour en faire une résistante , une combattante , un double de lui-même en somme.
Quand nous parlions de critique sociopolitique nous évoquions les camps de la mort , l’élimination massive et bestial d’une partie de la population l’évoque le et l’ostracisme évident rappelle la politique américaine de certains présidents américains vociférant contre la différence amoureuse et religieuse (4)
V est un être secret témoin d'expériences médicales douloureuses et traumatisantes .
Sa quête de la liberté fort justifiée n’en devient pas moins pathétique et apporte une reflexion quant à la résistance parfois aussi violente et meurtrière.
L’adaptation singulière par ce duo profère à cette œuvre une dimension forte puisqu'elle dénonce des méfaits passés, ses analogies avec le mal orchestré par le III Reich est flagrante tout comme sa dénonciation de tout régime totalitaire avec le portait de ce leader gesticulant, vociférant comme le fameux dictateur allemand.
A cela s’ajoute des éléments culturels qui se référent à la culture anglaise Orwell et son fameux roman futuriste « 1984 » et française –reste nous toujours auprès d’eux comme représentants des droits humains - dont le héros balbutie quelques mots et cite son film préféré: Le comte de Monté Christo .
Ce roman est basé sur le thème de la vengeance qui obsède son héros comme il obnubile V , ce que Evey souligne de peur que cela le phagocyte.
Le film par toutes ses lectures demeure pénétrant d’autant plus que l’interprétation attrayante (Stephen Rea--John Hurt -Stephen Fry) et la réalisation nerveuse signée James McTeigue apportent un plus à un contenu déjà riche.
(1) d'après l'œuvre de David Lloyd et Alan Moore
(2) l Celui de Guy Fawkes voir la Conspiration des poudres du 5 novembre 1605, racontée au début du film d’ailleurs
(3) Actrice américaine qui débute à 13 ans dans le fameux film de Luc Besson « LEON » en 1994
(4) Notamment l’illustre et affreux Bush
MA FEMME EST UN GANGSTER 2001 Corée du Sud de Jo Jin-kyoo,
Du cinéma Sud coréen nous connaissions principalement Bong Joon-ho (2006 : The Host- 2013 : Snowpiercer, le Transperce neige) Hong Sang-soo, (En 2012, son film In another country, avec l'actrice française Isabelle Huppert,) Kim Jee-woon (2008 : Le Bon, la Brute et le Cinglé -) 2013 : Le Dernier Rempart et surtout Park Chan-wook avec son admirable 2003 : Old Boy et le non moins honorable Kim Ki-duk (2003 : Printemps, été, automne, hiver... et printemps ) et nous savions dès lors que ce cinéma on ne peut plus dynamique émergeait, influençait fortement le cinéma américain qui avec moins de bonheur fit des remakes (« The Man From Nowhere » Oldboy est un film de Spike Lee -)
Celui-ci qui n’a pas la prétention de les égaler se veut un pur divertissement rondement orchestré, drolatique à souhait grave et léger à la fois. Cet assaisonnement narratif surprend allègrement à voir son épilogue offrant un règlement de comptes singulier sous la pluie mettant face à face un groupe d’assaillants connu sous le nom de Cha Eun-jin dite « la mygale ».
Ce prélude pose, par des répliques admiratives de ses serviteurs armés une auréole sous la tête de cette combattante la présentant de façon mythique. Ladite guerrière à la solde d’hommes est le bras droit d’une organisation mafieuse est crainte par ses adversaires. Le film au début classique laisse figurer une œuvre conforme au cinéma asiatique ambiant tourné à la va vite et rempli plus de luttes violentes que d’étude de caractères. Hors la trame va exclure ces moments sans surprise pour en introduire d’autres dramatiques et hilarants. En effet l’héroïne va retrouver sa sœur atteinte du cancer et instance de décès brutal. Mais celle-ci va conseiller à Cha Eun-jin de se marier et d’avoir un enfant .Cette dernière vierge et peu intéressée par ses perceptives va se plier aux demandes de la moribondes ; ce qui nous vaudra des moments cocasses auxquels s’ajoureront d’autres perpétrés par sa garde dont certains infantiles n’ont pas inventé l’eau chaude.
Les portraits de ces derniers maladroits comme pas deux voire irréfléchis et celui du mari timide et réservé valent leur pesant de cacahuètes. Il y sera question de mort et autres drames et verra La Mygale changer de personnalité.
Un film fort plaisant, attachant qui tourne le dos au polar conformiste pour une nouvelle approche ô combien tristounette et jubilatoire
RESISTANCES série France 2014 Sortie
DVD TF1 juin 2014
Sur une idée d’Ilan Goldman et surtout d’une adaptation, scénarisation et dialogues de Dan Frank , cette série va nous retracer la vie d’un groupe de résistants français contre l’occupant allemand. C’est surtout le parcours de l’une d’entre eux Lili Franchet (Pauline Burlet) que nous suivrons de 1940 à la capitulation. Lili est une jeune fille de 17 ans dont le père (Richard Berry) n’approuve guère ses idées et ses combats. Elle est entourée de Jeannot 15 ans (Tom Hudson) qui rêve de partit à Londres rejoindre de Gaulle, et d’autres résistants tel : André (Jérémie Petrus ) Le gosse (César Domboy) Maryka (Valérie Karsenti) La comtesse ( de la Bourdonaye (Fanny Ardant ) d’une tenancière de Maison Close Paulette (Isabelle Nanty ).
Le tout orchestré par Dan Frank qui travailla souvent sur des sujets d’Histoire (1991 Netchaïev est de retour – La dame de Berlin d’après son roman - Jean Moulin 2002-Monsieur Max 2007-Plus tard tu comprendras 2008-Un homme d'honneur 2009 sur l’affaire Berégovoy) se penche à nouveau sur celle de la France nous la décrivant brave, courageuse et téméraire avec quelques petits traites , collaborateurs et autres pro-allemands. N’a-t-il pas édulcoré une époque où a –t-il reflété la triste réalité puisque en fin de générique final, nous apprenons que des personnages ont existé bel et bien ; ce sera toujours la longue discussion de cette période la seule semble t-il qui enflamme les esprits en France.
Toujours est il que l’ensemble se laisse voir, notamment grâce aux comédiens surtout des générations passées qui sont remarquables Richard Berry-Fanny Ardant-Isabelle Nanty à qui l’on donne les plus belles répliques sans oublier la jeune Pauline Burlet qui ressemble à Marion Cotillard plus jeune- elle interprétera d’ailleurs Piaf jeune dans « La môme »- qui illumine le film En parlant de lumière , celle-ci est magnifique signée Antoine Gueugneau pour une série qui rend assez bien l’atmosphère d’alors.