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Date de création : 24.05.2006
Dernière mise à jour :
03.09.2012
194 articles
Nicolas Sarkozy penserait à la défaite selon un « aveu » publié dans les pages du Monde. Pas nécessairement tous les matins en se rasant, mais il y penserait tout de même. Il aurait même un plan de carrière au cas où il serait battu au printemps. Notre Président souhaiterait définitivement arrêter la politique au profit du secteur privé afin de gagner de l’argent. Cela fait tout de même plaisir de constater que la question de l’orientation n’est pas un casse-tête pour au moins l’un d’entre nous. Par contre, elle est un peu plus compliquée pour 2,87 millions de Français. En fait non, elle n’est pas compliquée du tout puisque, comme le Président, ils veulent arrêter de s’intéresser à la politique et gagner de l’argent. Il est donc faux de dire que Nicolas Sarkozy est le président des riches car il a les mêmes aspirations que les pauvres.
Il y a de cela deux ans grâce à Sherlock Holmes, le cinéaste anglais Guy Ritchie parvenait à sortir d’une spirale infernale de bides dans laquelle il s’était empêtré après avoir fait figure de talent prometteur dans les années 90 avec Arnaques, crimes et botaniqueet Snatch. Il pouvait notamment en remercier Joel Silver, producteur spécialisé dans le film d’action, et son couple d’acteurs, Robert Downey Jr. et Jude Law. Je ne suis pas sûr cependant que le fantôme d’Arthur Conan Doyle ait autant apprécié ce retour en grâce de Ritchie quand on voit ce que ce dernier a fait du matériau littéraire de base. Doyle peut cependant se consoler en constatant que d’autres productions choisissent la carte de la fidélité comme on peut le constater avec le Sherlock Holmesproduit par la BBC. Mais revenons à nos moutons. Voici qu’arrive la suite des aventures de ce Sherlock Holmes moderne suite au succès commercial du précédent. Parvient-il, comme en 2009, à donner des complexes à Columbo et à Chuck Norris (en même temps qui plus est) ?
1891. Plusieurs bombes explosent en Allemagne et en France. La tension qui en découle pourrait (encore) mener les deux nations sur le chemin de la guerre. Attribué à des anarchistes, ces explosions semblent cependant suspectes aux yeux de Sherlock Holmes qui y voit la main de James Moriarty, scientifique réputé et écouté dans les milieux politiques anglais. Pour mettre fin à ses visées destructrices, Holmes tente de convaincre Watson de l’accompagner dans ce qui serait leur dernière aventure commune. La raison ? Watson est sur le point de se marier.
Je vous donne un bref résumé de l’intrigue pour la forme car dans ce nouveau Sherlock Holmes elle n’a qu’un intérêt limité. Comme dans le premier volet, ce qui fait le sel des aventures du célèbre détective selon Ritchie est la relation qu’il entretient avec ce cher Watson à la frontière entre l’amitié et l’amour. Le réalisateur utilise à de nombreuses fois ce ressort pour instaurer une grande ambiguïté entre les deux personnages, ambiguïté renforcée par le fait que Holmes ne souhaite décidément pas voir son partenaire se marier. Robert Downey Jr. et Jude Law ainsi que le scénario installent donc une certaine routine qui ne dévie pas d’un iota par rapport au premier opus. Sur ce point, nul surprise donc. Les nouveaux venus, Stephen Fry en frère de Sherlock et Jared Harris dans la peau de Moriarty (vu dans l’excellentissime Mad Men) parviennent à trouver leur place. Par contre, Noomi Rapace, échappée du Milleniumsuédois, fait vraiment office de faire-valoir scénaristique. Espérons pour elle que d’autres réalisateurs comme Ridley Scott avec Prometheus parviendront à la faire briller. En me lisant jusque-là, vous pourriez penser que ce Jeu d’ombres n’est franchement pas une réussite. Et pourtant…J’avais trouvé le premier Sherlock Holmes dans la moyenne haute des divertissements hollywoodiens mais sa suite est selon moi meilleure. Malgré un démarrage bien faiblard et des premières minutes agaçantes pour qui ne goûte pas le one-man show de Downey Jr, la machine parvient à s’emballer pour ne plus s’arrêter. Ce Sherlock Holmes 2 utilise presque toutes les recettes des suites biggerand louder mais il les applique consciencieusement et avec un certain brio à certains moments lorsque l’atmosphère se fait plus sombre et moins légère, surtout lors de la dernière partie. On n’est pas au niveau de The Dark Knight ou de L’Empire contre-attaque mais l’intention est là. Ritchie, comme à son habitude, utilise les ralentis et les effets d’accélération-décélération jusqu’à l’overdose mais il y a quelque chose d’assez admirable dans son jusqu’au-boutisme stylistique. Certes, cette réalisation boursouflée tentant de masquer les problèmes de fond est parfois ridicule mais, lors de plusieurs scènes dont une course-poursuite dans les bois des plus haletantes, je me suis surpris à penser à Sam Peckinpah, réalisateur qui parvenait à faire de certains plans des tableaux de violence pure par l’usage de ralentis. Comparaison osée, je le conçois très bien, mais défendable. L’autre point positif pour l’amateur d’action du XXIe siècle est la lisibilité des scènes d’action, une tendance qu’on ne peut qu’applaudir des deux mains (expression imagée bien entendu : n’applaudissez pas durant le film ni après en lisant cette critique, même si j’aime penser que certains visiteurs de ce blog ont cette envie irrépressible en me lisant. Dîtes vous juste « ah ça j’aime ! » dans un petit coin de votre tête, ça me suffira). Pour résumer notre affaire, Sherlock Holmes 2 profite des bases établies par le premier volet et parvient au final à le surpasser. De là à réclamer un troisième film, ce serait pousser à la fois le bouchon dans les orties et mémé un peu trop loin.
Note : 7/10
Il y avait de très bonnes scènes comme celle dans les bois mais il ne vaut pas le premier.
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