Réalisé par Steven Spielberg
avec Leonardo Di Caprio, Tom Hanks
Date de sortie : 12 Février 2003 Genre : Comédie Durée : 2h 21min

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L'histoire : Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable...

Critique : "Le pire, c'est que c'est une histoire vraie". C'est sans doute ce que beaucoup ont dû se dire en sortant de ce film remarquable en tout point. Leonardo Di Caprio confirme son statut d'acteur brillant, Tom Hanks n'a plus rien à prouver et Stevent Spielberg excelle dans une réalisation intelligente et dans la gestion du rythme du film. La relative lenteur du film aurait pu nuire au résultat mais au contraire, Spielberg la dompte pour renforcer la qualité du film. On a ainsi durant ce film, de multiples impostures incroyables de Di Caprio, tantôt médecin, tantôt Pilote de ligne ou même professeur d'université. Le plus fort, c'est ce que ce héros hors du commun avec une audace incroyable est devenu au-delà de ce que nous montre le film.
Drôle, intense, incroyable et tout simplement génial

Réalisé par Pierre Salvadori
Avec Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Marie-Christine Adam
Date de sortie : 13 Décembre 2006
Genre : Comédie
Durée : 1h 43min

L'histoire : Jean, serveur timide d'un grand hôtel, passe pour un milliardaire aux yeux d'Irène, une aventurière intéressée.
Quand elle découvre qui il est réellement, elle le fuit aussitôt. Mais Jean, amoureux, se lance à sa poursuite et la retrouve sur la Côte d'Azur.
Rapidement ruiné, il finit par adopter le mode de vie de celle qu'il aime et s'installe comme homme de compagnie dans un magnifique palace.
Ce nouveau statut le rapproche d'Irène qui accepte enfin sa présence. Elle lui donne alors des conseils et sans s'en rendre compte, s'attache de plus en plus à lui...

Critique : Voici une comédie moyenne durant laquelle je n'ai pas rigolé, à peine souri peut-être. Je n'aime résolument pas Gad Elmaleh quand il joue les personnages qui manque d'assurance. Il est tellement plus drôle habituellement que c'est du gachi de le voir ainsi. Malgré ça le film est plaisant à regarder, le monde qu'il décrit semble assez bien retranscris avec tous ses codes mais cela reste un peu mou pour nous captiver. Pas grand chose à retenir

Réalisé par Gabriele Muccino avec Will Smith, Thandie Newton, Jaden Smith

L'histoire : Représentant de commerce, Chris Gardner a du mal à gagner sa vie. Il jongle pour s'en sortir, mais sa compagne supporte de moins en moins leur précarité. Elle finit par quitter Chris et leur petit garçon de cinq ans, Christopher.
Désormais seul responsable de son fils, Chris se démène pour décrocher un job, sans succès. Lorsqu'il obtient finalement un stage dans une prestigieuse firme de courtage, il se donne à fond, même si pour le moment il n'est pas payé. Incapable de régler son loyer, il se retrouve à la rue avec Christopher. Le père et le fils dorment dans des foyers ou des gares, cherchant des refuges de fortune au jour le jour.
Perdu dans la pire épreuve de sa vie, Chris continue à veiller sur Christopher, puisant dans l'affection et la confiance de son fils la force de surmonter les obstacles...

Critique : Le label "d'après une histoire vraie" donne en général une force supplémentaire à toutes les émotions d'un films. C'est le cas ici. Et "émotion" est le mot qui définie le mieux ce film. A travers Will Smith, une nouvelle fois brillant, le héros passe par tous les états. L'espoir de s'en sortir, la fierté qu'il voudrait que son fils ait pour lui, la colère contre le sort qui s'acharne sur lui, la tristesse de ne pas pouvoir tout lui apporter mais surtout la rage de vaincre, le courage de tout affronter pour s'en sortir, la détermination à réaliser son rêve et à faire mentir tous ceux qui n'y croient pas et plus que tout, la dignité faces aux pires épreuves.
Ce film n'est pas une course à la richesse mais une course à la dignité et au bonheur. Mais la société ue nous avon crée fait en sorte que le bonheur passe par l'argent. Dans ce film, la société nous apparait sous son plus mauvais jour, douce avec les forts, dure avec les faibles.
Un film boulversant et qui force l'admiration. Le duo Smith, père et fils "à la ville comme à la scène" est excellent dans ce film.

Réalisé par Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Burt Young, Antonio Tarver

L'histoire : Rocky Balboa, le légendaire boxeur, a depuis longtemps quitté le ring. De ses succès, il ne reste plus que des histoires qu'il raconte aux clients de son restaurant. La mort de son épouse lui pèse chaque jour et son fils ne vient jamais le voir.
Le champion d'aujourd'hui s'appelle Mason Dixon, et tout le monde s'accorde à le définir comme un tueur sans élégance ni coeur. Alors que les promoteurs lui cherchent désespérément un adversaire à sa taille, la légende de Rocky refait surface. L'idée d'opposer deux écoles, deux époques et deux titans aussi différents enflamme tout le monde. Pour Balboa, c'est l'occasion de ranimer les braises d'une passion qui ne l'a jamais quitté. L'esprit d'un champion ne meurt jamais...

Critique : La boucle est bouclée. La Sage Rocky se termine ainsi bien mieux avec cet ultime épisode. Cet utlime sursaut d'orgeuil d'un homme qui ne sait que boxer.
a travers ce ersonnages, Stallone a fait bien plus que du cinéma. Il a donné du rêve, de l'espoir, il a crée une légende des temps modernes, un héros populaire qui va au bout de ses rêves. Il fallait que cela se termine sur une note positive, un enième retour, sans enjeu sinon celui de faire ce qu'il aime.
Car Rocky n'est pas un film sur la boxe, c'est un film sur l'amour; L'amour d'un homme pour une femme par-delà la mort, l'amour d'un homme pour la boxe et l'amour d'un public pour son champion.
Avec ce dernier épisode, on revient au premier épisode avec la vie de solitaire de Rocky, avec une réalisation lente qui regarde constament en arrière. On revit la magie des débuts avec le public est en délire et scande son nom, la musique originale qui restera à jamais culte et la réalisation modernisée, avec certes un peu trop d'effets spéciaux, mais tout est là, il peut descendre du ring, la boucle est bouclée.

Réalisé par Emilio Estevez avec Anthony Hopkins, Demi Moore, Sharon Stone

L'histoire : Le 5 juin 1968, à minuit, le sénateur démocrate Robert F. Kennedy, ancien Ministre de la Justice, candidat démocrate à la Maison Blanche et probable successeur de son frère JFK, était assassiné dans les couloirs de l'Hôtel Ambassador de Los Angeles.
Bobby fait un retour rapide sur cette tragédie, ses circonstances et ses protagonistes avec, en arrière-plan, les problèmes sociaux et politiques de l'Amérique de la fin des sixties : racisme, sexisme, inégalités...

Critique : Très gros casting pour ce film chorale qui nous plonge à merveille dans les années soixantes aux Etats-Unis. Sans avoir à en faire trop, on comprend rapidement l'atmosphère de l'époque, les enjeux d'une élection de Kennedy et surtout le climat dans lequel cette élection se déroule. Martin Luther King vient d'être assassiné. Cela nous pousse vers une réflexion intense sur l'homme politique et le parallèle avec les élections de 2007 est inévitable. Mais on sent à quel point l'heure est bien plus grave dans le film qu'il ne l'est aujourd'hui. On arrive à travers les discours de Kennedy qui ponctuent le film et les images de ses apparitions publiques l'énorme espoir qu'il donnait à beaucoup de gens. On ne ressent plus cet espoir aujourd'hui en politique. Qu'est-ce qui a changé ? Doit-on avoir le pire pour que surgisse le meilleur des hommes ? Autant de questions que posent les évènements de ce film bien plus que le film en lui-même. La bonne intuition du réalisateur aura été de ne pas faire interpréter Bobby Kennedy par un acteur, on se contente de ses apparitions télés de l'époque ce qui en fait un film original, mais rien de plus je pense. On aurait sans doute pu mieux faire.

Réalisé par Laurent Boutonnat, avec Gaspard Ulliel, Marie-Josée Croze, Albert Dupontel

L'histoire : 1815. Jacquou, jeune paysan du Périgord, vit heureux avec ses parents.
Par la faute d'un noble cruel et arrogant, le comte de Nansac, il devient orphelin et misérable.
Jurant de se venger, Jacquou va grandir et s'épanouir sous la protection du bon curé Bonal qui le recueille. Grâce à des amis sûrs et à Lina, une jeune fille patiente et lumineuse, il deviendra en quelques années un jeune homme déterminé et séduisant.
Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l'injustice, et prouver qu'un simple croquant n'est pas dénué de grandeur.

Critique : Je ne le sentais pas ce film, je sais maintenant pourquoi. C'est une succession d'effet de réalisateurs ratés. On commence par une séquence émotion, puis séquence humour, séquence bravoure, séquence moralisatrice, séquence on a fait un travail de recherche historique fin du film.
Le jeu d'acteur est théâtral, le scénario très léger et tout est dans l'exagération. On suit les aventures du héros mais sans vraiment s'y intéresser. On veut nous tirer les larmes, nous faire sourire, mais rien n'y fait. Le seul point positif, les acteurs ressemblent énormement aux acteurs qui deviennet adultes dans la deuxième partie du film. Ca fait léger quand même comme point positif.

Réalisé par Régis Wargnier, avec José Garcia, Lucas Belvaux, Marie Gillain

L'histoire : Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg n'aime pas le Printemps.
Il se méfie des montées de sève, des désirs d'évasion, du déferlement des pulsions, tous ces signaux qui sonnent le retour des beaux jours...
Et il a raison Adamsberg... Sa fiancée, Camille, prend du recul, et son absence coupe les ailes du commissaire, au moment où il en aurait le plus besoin : Quelque chose vient de tomber sur la capitale, une énigme porteuse de malédiction, qui pourrait bien virer au malheur, si on ne la résout pas fissa... D'étranges signaux se répandent sur les portes des immeubles de Paris, et des mots inquiétants, mystérieux, sont lâchés à la criée sur les marchés...
Et puis arrive ce qu'Adamsberg redoutait : Un premier mort, le corps noirci, le visage figé dans une grimace de terreur, les signes de la peste... Et c'était ça qu'annonçait l'énigme, le retour du terrible fléau, mais avec une sacrée variante, il semble que quelqu'un contrôle la maladie et la porte où il veut.

Critique : En voyant la bande-annonce, j'avais vraiment envie de le voir donc je me suis précipité au cinéma dès sa sortie et malheureusement, en sortant, je suis quelque peu déçu. Pas par les acteurs, car tous sont très bons, notamment José Garcia, brillant dans le rôle du flic égocentrique qui va mal. Pas par la scénario qui est l'adaptation du roman de Fred Vargas et qui est très intéressant mais par la réalisation un peu décevante. Cela manque d'intensité, on ne rentre pas assez dans l'angoisse désirée. Cela manque de rythme, de suspens et la fin est selon moi complètement ratée car elle tourne à vide. On est déjà sorti du film, sans même jamais y être entré. Alors la critique est un peu dure pour ce film que j'ai aimé regarder mais qui m'a un peu déçu. A ne pas totalement mettre de côté, ne serait-ce que pour comparer avec la version écrite.

Réalisé par Éric Barbier, avec Yvan Attal, Clovis Cornillac, Minna Haapkyla

L'histoire : Vincent Mandel, photographe et père de famille en instance de divorce, voit sa vie s'effondrer à cause d'une manipulation orchestrée par un ancien camarade de classe, Joseph Plender.Meurtre, enlèvement et chantage vont conduire Vincent dans une véritable descente aux enfers... Il ne lui reste qu'un seul espoir, battre Plender à son propre jeu.

Critique : Ce film ne m'inspirait pas mais on m'a forcé à y aller. Je n'aimais Clovis Cornillac, le considérant comme un bon acteur qui accepte de jouer n'importe quel film. Ma surprise a été d'autant plus grande devant ce film. J'ai découvert un genre inconnu jusque là, le thriller à la française, réussi !On est pris avec le héros dans une peur panique face au personnage de Clovis Cornillac qui semble adorable et pourtant terrifiant. Le suspense est d'une intensité incroyable. Le scénario que jugeront les journaux improbable tient la route et nous mène avec le héros dans un combat pour s'en tirer admirable. Ce film, c'est "Les nerfs à vif" à la française. L'un des meilleurs films que je n'ai vu dans ce genre. Je ne comprend toujours pas le titre du film, ni même l'affiche peu attrayante, mais c'est un grand film.

Réalisé par Eli Roth, avec Jay Hernandez, Derek Richardson, Eythor Gudjonsson

L'histoire : Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...
Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...

Critique : Je ne suis pas un grand habitué de ce genre de films, donc je ne sais pas si mon jugement sera le meilleur mais j'ai trouvé ce film bien fait. Enfin, si le but de ce genre de films et de donner envie de vomir à la fin du film tellement c'est gore, alors c'est réussi. C'est bien fait dans la mesure où tout ce qui est gore est bien amené avec des jeunes en manque de sexe vont le tour de l'Europe pour trouver des filles et ils tombent sur une auberge avec des filles effectivement superbes, mais l'un d'eux disparait, puis un autre et au final, on découvre un gros sytème de chasseurs de prime qui ramène des etrangers pour les torturer. L'angoisse utlime, tomber sur des sauvages à l'autre bout du Monde en ne sachant pas ce qu'ils vont faire de vous. Ca fait vraiment peur. Certaines scènes sont assez horribles sans pour autant être gratuites. Je ne sait pas si c'est un must du genre, mais le réalisater maîtrise son sujet et personellement, ça m'a beaucoup marqué.

Réalisé par Ang Lee, avec Heath Ledger, Jake Gyllenhaal, Michelle Williams

L'histoire : Eté 1963, Wyoming.
Deux jeunes cow-boys, Jack et Ennis, sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain.
Isolés au milieu d'une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu'inattendue.
A la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer.
Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que Jack épouse Lureen.
Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.

Critique : J'aurai mis du temps pour aller le voir ce film, deux mois de retard pour en parler et dire qu'il m'a plu, ce n'est pas avec ça que je vais faire un scoop. Mais bon, c'est un bon film donc il mérite que j'en parle. On se laisse agréablement entraîner dans cette histoire d'amour hors-norme au cinéma, avec ces deux hommes qui tombent amoureux l'un de l'autre bien qu'ayant une femme tous les deux. Pas à un seul moment, ils ne nous font part ouvertement de cet amour, et pourtant, tout est là pour qu'on comprenne leur souffrance à tous les deux de ne pouvoir s'aimer sans se cacher. La réalisation est superbe. Le film dure 2h15 et n'est pas d'une action hyper-intense et pourtant, pas à un seul moment on ne s'ennui on les suit au fil de leur vie chacun de leur côté, s'aimant en secret avec une émotion intense. On peut regretter un petit manque de tragique à la fin mais j'imagine que c'était un choix délibéré du réalisateur de terminer cette sublime histoire de la sorte. Un très bon souvenir.