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Il n'y a pas de compréhension véritable

de l'humanisme, sans reconnaissance 

de ses racines judéo-chrétiennes

Symbolisme et symboles

Le symbole, le langage, la réalité et le réel

Publié le 04/11/2024 à 14:23 par franc-macons

 

 

 

La capacité humaine à symboliser et à donner du sens est une caractéristique unique qui nous distingue du règne animal. Cette aptitude a permis de créer des réalités subjectives et des cultures complexes, mais elle nous éloigne parfois du réel, qui reste indépendant de notre subjectivité. En franc-maçonnerie, les symboles et les rituels jouent un rôle central en créant des réalités idéalisantes qui guident les membres vers des valeurs élevées et le bien commun. Cette exploration nous invite à réfléchir sur la nature des symboles, leur polysémie et leur impact sur notre perception du monde.

 

 

le symbole, le langage, la réalité et le réel

Le symbole, le langage, la réalité et le réel

 


En franc-maçonnerie, les symboles jouent un rôle central et multi-facette. Ils servent de moyens d'union, de réflexion et de transmission de connaissances. Les symboles maçonniques ne sont pas figés; leur sens évolue avec le temps et les contextes culturels. Ils permettent aux francs-maçons de choisir leur propre chemin de recherche tout en restant dans le cadre défini par les rituels. En somme, les symboles sont des outils puissants qui unissent, inspirent et guident les francs-maçons dans leur quête de connaissance et de perfectionnement personnel. Les mots enferment dans le sens, tandis que les symbole ouvrent de par la polysémie qu'ils véhiculent. Les mots, avec leurs définitions précises, peuvent effectivement enfermer dans un sens unique. En revanche, les symboles, grâce à leur polysémie, ouvrent des horizons multiples et permettent une interprétation plus libre et personnelle. Cette richesse de significations fait des symboles des outils puissants pour la réflexion et la méditation, offrant une profondeur et une flexibilité que les mots seuls ne peuvent pas toujours atteindre. C'est cette ouverture qui rend les symboles si précieux en franc-maçonnerie et dans d'autres traditions spirituelles et philosophiques. Introduire en plus, le réel et la réalité bousculent nos certitudes et notre paradygme.

 

 

Les capacités humaines ne résident-elles pas aussi dans cette aptitude à symboliser que l'on ne retrouve pas vraiment dans le règne animal. On a l'impression que dans le chronologie, la capacité à symboliser des humains a précédé sa capacité à parler et à s'exprimer. La capacité à symboliser est en effet une caractéristique unique et puissante de l'être humain. Les symboles permettent de représenter des concepts abstraits, de transmettre des idées complexes et de créer des liens culturels et sociaux. Cette aptitude à symboliser a probablement joué un rôle crucial dans le développement de la communication et de la culture humaine. Il est intéressant de noter que les premières formes d'expression humaine, comme les peintures rupestres et les objets rituels, semblent précéder l'émergence du langage parlé. Ces symboles primitifs ont permis aux premiers humains de partager des significations et des expériences, posant les bases de la communication et de la culture.


En comparaison, le règne animal utilise des formes de communication plus directes et moins abstraites. Les animaux peuvent utiliser des signaux et des comportements pour communiquer, mais ils ne semblent pas avoir la même capacité à créer et à interpréter des symboles complexes. Ainsi, la capacité à symboliser est non seulement un trait distinctif de l'humanité, mais elle a également été un moteur essentiel de notre évolution culturelle et cognitive.

 

C'est cette aptitude qui nous permet de donner du sens à notre monde et de construire des réalités partagées. Cette capacité à symboliser et a donné du sens, créent des réalités qui ne sont pas forcément le réel qui, de son coté, semble totalement indépendant de notre subjectivité. Seul les mathématiques semblent avoir les qualités absolues d'indépendance, du réel. La capacité humaine à symboliser et à donner du sens, crée des réalités subjectives qui peuvent diverger du réel, qui reste indépendant de nos perceptions. Les mathématiques, avec leur rigueur et leur objectivité, semblent être l'un des rares domaines où nous pouvons toucher à des vérités universelles et indépendantes de notre subjectivité. Elles offrent un langage universel qui transcende les limites de nos perceptions et nous permet d'approcher le réel de manière plus pure et absolue. C'est cette qualité qui fait des mathématiques un outil si puissant pour tenter decomprendre le monde qui nous entoure. 

 


Les animaux n'ont pas vraiment quitté le réel, par rapport à nous qui créons le sens et la réalité en grande partie par les symboles et notre subjectivité Les animaux vivent dans une immédiateté et une interaction directe avec leur environnement, ce qui les maintient dans le réel. En revanche, les humains, grâce à leur capacité à symboliser et à donner du sens, créent des réalités subjectives qui peuvent s'éloigner du réel. Cette capacité à symboliser est à la fois une force et une complexité unique et spécifique à l'humanité, nous permettant de construire des cultures, des philosophies et des sciences, mais aussi de nous éloigner parfois de la pure objectivité du réel. La franc-maçonnerie utilise ses rituels et symboles pour créer des réalités idéalisantes qui guident ses membres vers des valeurs et des vertus élevées. Au Rite Écossais Rectifié, ces rituels mettent particulièrement l'accent sur les vertus, contribuant ainsi à un développement personnel et collectif durable. Les symboles, avec leur polysémie, ouvrent des voies multiples de réflexion et d'interprétation, permettant à chaque membre de trouver un sens personnel et unique dans les enseignements maçonniques. C'est cette richesse symbolique et rituelle, qui fait de la franc-maçonnerie une voie puissante pour l'amélioration de soi et de la société.

 

 

diverses sources

E.T.

 

 

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La symbolique maçonnique : les concepts fondamentaux

Publié le 23/09/2024 à 03:27 par franc-macons
La symbolique maçonnique : les concepts fondamentaux


La symbolique maçonnique : une exploration des concepts fondamentaux


La franc-maçonnerie, riche en symboles et en allégories, utilise divers concepts pour transmettre ses enseignements et valeurs. Ce texte explore les notions clés qui sous-tendent la symbolique maçonnique, telles que l’allégorie, l’analogie, la métaphore, le pictogramme, l’introspection, l’archétype, la polysémie, et la pensée judéo-chrétienne. À travers ces concepts, il met en lumière les racines, la profondeur et la complexité de la pensée maçonnique, invitant à une réflexion sur la manière dont les symboles et les techniques des représentations figuratives, enrichissent notre compréhension en générale et de nous-mêmes en particulier. 


Il est fascinant de constater que le terme latin « conceptum » se traduit par « concept » de manière figurée, mais qu'il désigne littéralement quelque chose de bien plus tangible, tel qu'un embryon ou un fœtus. C'est par un processus d'abstraction qu'il acquiert la signification d'une idée, d'un projet ou d'un concept. En français, un concept est caractérisé par un contenu abstrait ou figuratif, qui, une fois associé à un objet, crée une nouvelle proposition (1). Cela nous amène au cœur de l'idée et du projet intellectuel. Le concept se différencie de l'objet par l'élargissement de son champ de signification. Il représente le socle de la pensée complexe et, est, de par sa structure et sa construction, au cœur de ce discours. Il nous fournit des éléments pertinents et souvent négligés concernant les mécanismes de la pensée complexe (2).

(1) principe du nombre 3 et de sa propriété unifiante qui permet de retrouver une nouvelle unité.

(2) la pensée complexe est un concept épistémiologique, qui permet de relier la science et la philosophie. Elle se caractérise par l'acceptation des imbrications.

 

I) L'allégorie

L'allégorie est une technique de représentation qui utilise un élément concret pour signifier une autre réalité, souvent une idée abstraite (3) ou un principe moral qui ne se laisse pas facilement représenter. Ainsi, elle concrétise une notion abstraite. Dans le domaine littéraire, l'allégorie est une figure de style où une idée est exprimée à travers une histoire ou une image servant de comparaison. Étymologiquement, cela signifie « parler de manière détournée », par le biais d'une image symbolique. Par exemple, en franc-maçonnerie, l'univers des maçons opératifs est une allégorie représentant les francs-maçons.

(3) le sens concret renvoie à un objet, à une chose matérielle. Il réfère au monde physique perçu par les sens (nature, objets, êtres, animaux, sensations, actions). Le sens abstrait réfère à une idée, à une chose qu'on ne peut voir ni toucher. Il renvoie à la pensée, à ce qui perçu par l'esprit. 

 

II) L'analogie

Une analogie est un processus cognitif qui permet de percevoir une similitude de forme entre deux éléments, bien qu'ils soient de natures ou de classes différentes. Dans le langage, une analogie explicite prend la forme d'une comparaison, alors qu'une analogie implicite se manifeste par une métaphore. Comparer deux routes sinueuses ne constitue pas une analogie, puisqu'il s'agit de deux objets similaires : c'est plutôt une ressemblance. Par contre, qualifier une route de "serpentante" est une analogie, car elle établit une similitude entre deux éléments de natures différentes. Par exemple, en franc-maçonnerie, le travail sur la pierre brute est une analogie du travail sur soi et constitue également une métaphore.

 

III) La métaphore

La métaphore, provenant du latin "metaphora" et du grec ancien μεταφορά (metaphorá), signifiant littéralement "transport" (4), est une figure de style qui repose sur l'analogie (5). Elle consiste à désigner une chose par une autre qui lui est semblable ou qui partage avec elle une caractéristique fondamentale. Contrairement à la comparaison, qui énonce explicitement une ressemblance, la métaphore suggère cette similitude. Le contexte est indispensable pour saisir le sens d'une métaphore. Dans la franc-maçonnerie, la métaphore se réfère à l'univers des bâtisseurs du temple de Salomon. De même, la fraternité maçonnique est établie sur une base métaphorique.

(4) transport qui est souvent le glissement du sens vers une idée plus abstraite comme s'est le cas avec la fraternité du sang, et la métaphore de la fraternité maçonnique qui est spirituelle

(5) la métaphore est plus implicite et poétique, tandis que l’analogie est plus explicite et didactique. 

 

IV) Le pictogramme

Le pictogramme (6), aussi nommé pictographe, est une illustration schématique et stylisée qui sert de signe ou, plus généralement, de symbole. Par exemple, l'étoile à cinq branches avec un "G" en son centre, située au milieu du triangle formé par trois bijoux, constitue un pictogramme. Il en va de même pour le triangle flamboyant, encerclé par la locution latine "et tenebrae eam non comprehenderunt", apposée sur le mur au-dessus de l'autel du vénérable maître.

(6) il permet de transmettre des informations de manière concise et efficace, souvent sans nécessiter de texte explicite 

 

V) L'introspection, 

L'introspection, issue du latin "introspectus", est une activité mentale souvent décrite comme l'acte de "regarder à l'intérieur" de soi-même, en portant attention à ses propres sensations ou états. En psychologie, elle correspond à la connaissance que nous avons de nos perceptions, actions, émotions et connaissances, différente de celle qu'un observateur externe pourrait avoir. Elle est manifeste dans les rites symbolisés par le VITRIOL, et dans le Rite Écossais Rectifié, l'instruction morale de l'apprenti constitue également une incitation à l'introspection. Dans le catholicisme romain et plus largement dans les trois religions monothéistes, la confession et l'examen de conscience reposent sur cette méthode introspective. Le symbole est souvent considéré comme le langage de l'inconscient. En franc-maçonnerie, par exemple, l'introspection est employée comme méthode pour la perfectibilité de l'individu (7). Elle encourage le maçon à plonger en lui-même afin de travailler sur sa perfectibilité. Il est important de noter que le langage de l'inconscient est polysémique et qu'il emploie l'allégorie, l'analogie et les pictogrammes, avec une base archétypale (8). En somme, l'introspection est liée à tout ce qui est évoqué dans cet exposé.

(7) sens du mot VITRIOL au REAA

(8) éléments que l'on retrouve dans la construction du blason pour l'état de CBCS lors de l'accès à l'ordre intérieur du régime Ecossais Rectifié.

 

 VI) L'archétype

L'archétype, un concept de la psychologie analytique créée par Carl Gustav Jung (9), est défini comme une tendance innée à utiliser une « forme de représentation préétablie » qui contient un thème universel structurant la psyché. Ce thème est commun à toutes les cultures, bien qu'il soit représenté sous différentes formes symboliques. Par exemple, dans le Rite Écossais Rectifié, l'homme créé à l'image de Dieu constitue un archétype. De manière plus générale, dans tous les rites, la lumière représente également un archétype, symbolisé de manière presque identique dans toutes les cultures.

(9) les archétypes de Jung sont des modèles universels de comportement et de pensée qui se manifestent dans les mythes et les légendes.

 

VII) La polysémie

La polysémie est la propriété d'un mot, d'une expression ou surtout d'un symbole qui possède plusieurs sens ou significations (qualifié de polysémique). La symbolique, étant polysémique (10), offre une gamme de significations et, est donc moins conflictuelle que les mots (11). Par exemple, en franc-maçonnerie, la symbolique maçonnique est polysémique, signifiant que la portée d'un symbole est bien plus étendue que celle du langage verbal. La maçonnerie, favorisant le dialogue, préfère les symboles pour leur capacité à être moins conflictuels que les mots qui enferment. Dans les religions, le dogme encadre l'interprétation des symboles. Cependant, dans le judaïsme, les interprétations souvent divergentes (12) sont fréquemment fondées sur la polysémie des symboles.

(10) la richesse sémantique de la polysémie permet aux symboles de véhiculer des messages complexes et nuancés, rendant la communication plus profonde et polyvalente. 

(11) les symboles ont une capacité unique à communiquer des idées de manière plus universelle et moins sujette à des malentendus que les mots. 

(12) les commentaires dans le Talmud sont souvent divergents et enrichissant au niveau du sens. Comme il est dit, le texte est secoué pour donner du sens

 

VIII) La pensée judéo chrétienne

La pensée judéo-chrétienne montre une homogénéité conceptuelle notable (13), découlant de sa fondation sur l'Ancien et le Nouveau Testament. Dans la franc-maçonnerie, par exemple, la symbolique du temple est tirée du Livre des Rois de l'Ancien Testament, alors que la symbolique du temple intérieur est issue du Nouveau Testament, notamment des paroles de Jésus à la Samaritaine : "Viendra un temps où l'on n'adorera plus Dieu dans un temple de pierre, mais en esprit et en vérité", et aux Pharisiens : "Détruisez ce temple, et je le relèverai en trois jours".

(13) plus de 3500 ans d'une certaine continuié ou enchainement du récit judéo-chrétien, dont les racines profondes sont africaines. L’idée que les racines profondes du récit judéo-chrétien soient africaines pourrait se référer à plusieurs aspects, tels que les influences culturelles et religieuses de l’Égypte ancienne et d’autres civilisations africaines sur les traditions religieuses et narratives qui ont émergé plus tard au Moyen-Orient.

 

Comprendre les mécanismes et structures sous-jacents enrichit notre appréhension des phénomènes. Cette approche, fondamentale au structuralisme (14), vise à révéler les structures cachées qui gouvernent les systèmes de pensée, les cultures et les sociétés. Elle nous incite à regarder au-delà des apparences pour saisir les dynamiques profondes qui sont en jeu. Allégories, analogies, métaphores, pictogrammes, introspections, archétypes et polysémies abondent dans toutes les spiritualités et religions comme autant de leurs expressions diverses.

L'exploration des principes fondamentaux de la symbolique maçonnique dévoile une richesse de significations et un agencement d'images qui transcendent la parole ordinaire. Allégories, analogies, métaphores, pictogrammes, introspections, archétypes et polysémies sont des instruments conceptuels clés pour déchiffrer la structure complexe de la pensée maçonnique.

À travers ces outils, la franc-maçonnerie nous invite à un voyage intérieur structuré. L’introspection, qui accompagne au Rite Écossais Rectifié, l’étude et la pratique des quatre vertus cardinales, nous pousse à regarder en nous-mêmes et à chercher la lumière cachée dans les recoins de notre âme. C’est un processus de transformation personnelle, où chaque symbole devient un miroir d’évaluation de soi-même dans la quête de perfection.

En fin de compte, la pensée judéo-chrétienne qui imprègne la symbolique maçonnique nous rappelle que cette quête de sens transcende les cultures et les époques, reliant les hommes dans une fraternité spirituelle et philosophique.

Ainsi, en intégrant ces concepts dans notre réflexion, nous atteignons une compréhension plus profonde et nuancée de la symbolique maçonnique. Cette richesse de sens et cette invitation à la réflexion personnelle font de la franc-maçonnerie une voie unique et précieuse dans la quête de la connaissance et de la sagesse.

(14) Le structuralisme est considéré comme la première école de pensée en psychologie. Cela impliquait de décomposer et d'analyser l'esprit dans les parties les plus petites possibles, ce que nous avons tenter de faire avec l'esprit de la Franc-Maçonnerie.

 

E.T.

 

 

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Rationnalisme et Pensée Symbolique

Publié le 14/09/2023 à 18:49 par franc-macons

 

Isaac Newton — Wikipédia

 

 

Isaac Newton franc-maçon célèbre illustration Wikipédia

 

 

 

"Très souvent dans nos loges, dialoguent ceux qui croient à la raison et à sa valeur aussi bien dans le domaine de la connaissance que de l’action et ceux qui pensent qu’il y a d’autres moyens et d’autres méthodes pour découvrir l’ultime vérité et régler notre conduite humaine ; c’est-à-dire, ceux qui estiment que le symbole, l’imaginaire sont des outils dont l’homme en général et le franc-maçon en particulier ne sauraient se passer pour aller vers la lumière. Il me semble difficile de nier l’importance et la valeur de la raison que les philosophes du 17ème siècle appelaient « Lumière Naturelle », en particulier de la raison scientifique. Celle-ci a permis à l’homme de développer son savoir et d’accroître sa compréhension et son pouvoir sur la nature."

 

"Et pour un franc-maçon rationaliste, la franc-maçonnerie se doit de développer la rationalité au plan de la connaissance comme au plan de l’action, de faire triompher la raison sur les sens et sur l’imagination, sur le mysticisme et sur l’occultisme, de faire triompher la lumière des ténèbres. Mais la raison ne peut être à elle seule l’idéal et la forme achevée de la pensée humaine. Elle peut nous indiquer les moyens, les relations entre les idées et les faits, mais elle ignore tout des fins, des valeurs, de ce qui donne un sens à l’existence. L’homme si rationnel qu’il soit serait un barbare s’il ne s’efforçait pas d’explorer, de déchiffrer aussi le monde de la subjectivité, qui est celui du sens des valeurs."

"La raison est inapte à nous faire saisir la totalité de l’être, et chaque être dans sa réalité vivante. Connaître la biologie et la chimie d’un arbre ne nous donne pas une idée de ce que signifie « être un arbre » et pourtant l’arbre vie, existe et meurt. Le symbolisme est l’instrument qui permet à la pensée de s’aventurer dans des domaines où la connaissance scientifique n’apporte aucune réponse. Le propre du symbole c’est qu’il ne peut être traduit (comme dit Pierre Emmanuel, expliquer un symbole c’est peler un oignon pour trouver un oignon). Mais il donne à penser, en indiquant, derrière les apparences, derrière les objets, une dimension plus profonde de signification. Il est l’instrument privilégié d’une connaissance métaphysique de la vie, des valeurs, et de la réalité « en soi » du monde, dont la science purement rationnelle ne connaît que la surface."

"Jung quant à lui, dont la psychologie ressemble à une Gnose initiatique, a compris que quelque chose dans le symbolisme résiste aux tentatives réductrices de la psychanalyse orthodoxe. Il a saisi l’existence d’un inconscient collectif, constitué d’archétypes, de grandes images dont on pourrait trouver des incarnations dans notre symbolique. La pensée des grands métaphysiciens s’est nourrie de symbolisme. Platon eu recours aux mythes et aux mystères orphiques et pythagoriciens, Spinoza à la Kabbale, Leibnitz était rosicrucien. La tradition religieuse, et surtout la Bible, a été pour eux une source d’inspiration permanente."

 

"Les physiciens aussi ont puisé leur inspiration dans le symbolisme. Notamment Newton pour qui la Grande Machine de l’Univers, unifié par la loi de la gravitation, manifeste avec évidence la présence d’un Grand Architecte. Plus près de nous, Werner Heisenberg, l’un des créateurs de la physique atomique, parle de ce qu’il appelle l’Ordre Central du Monde qui régit et organise chaque chose dans l’univers. De cet ordre qui renaît perpétuellement du Chaos d’où sont exclus le hasard et l’arbitraire."

 

 

 

 

Extraits

      7224-4 L'EDIFICE 

 

 

 

 

 

 

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Nature, inconscient collectif et symboles

Publié le 14/09/2023 à 18:47 par franc-macons

 

 

 

 

 

 

BAGLISTV
 
extrait tiré du sitehttp://www.baglis.tv et d'une table ronde intitulée "Qu'est-ce que le symbolisme?" et réunissant Luc Bigé, Lynn Bell, Claude de Warren, animation: Michel Cazenave
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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La voie maçonnique et la métaphore

Publié le 18/06/2023 à 19:58 par franc-macons

 

 

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Illustration decoder-eglises-chateaux.fr

 

 

Le ternaire de la voie maçonnique spirituelle se décompose ainsi, dans son objectif, dans ses moyens et dans ses métaphores. Les travaux sur la pierre brute, le temple de Salomon et la fraternité sont des métaphores (1). Les fondements de la franc-maçonnerie sont construits sur ces métaphores.

 

 

Le contexte de la métaphore maçonnique est le monde du maçon opératif, bâtisseur du temple de Salomon. Dans le régime écossais rectifié, la métaphore cache aussi la reconstruction de l'image défigurée de l'homme déchu.

 

1) Un But ou objectif:

L'éveil, la vérité et la perfection (le perfectionnement étant le but principal). "L'homme est l'image immortelle de dieu, mais qui la reconnaîtra s'il la défigure lui-même".

2) Des Moyens

Un chemin, une méthode des rituels et des symboles (sacralisation de l'espace temps, temps circulaire et répétitif des rituels).

3) Une Communauté:  

Une confrérie fraternelle, basée sur la métaphore du lien de la fraternité biologique. L'appellation de bien aimé frère était utilisé par saint Paul dans ses épitres. 

 

 


L'ensemble repose sur une triple métaphore: pierre brute, temple de Salomon, et fraternité. Dégrossir la pierre brute et la construction du temple de Salomon  sont, pour le maçon, une métaphore par rapport à lui-même. La fraternité, elle, est une métaphore par rapport aux autres. 

 

1) La métaphore du dégrossissement de la pierre brute

Le maçon est aussi la pierre.

En transformant sa pierre brute, le maçon se transforme (se perfectionne).

2) La métaphore de la construction  du temple de Salomon

Le temple est aussi le temple intérieur du maçon.
En construisant le temple de Salomon, le maçon construit son propre temple intérieur (son perfectionnement spirituel).

3) La métaphore de la fraternité

La fraternité maçonnique est construite sur la métaphore du lien de la fraternité biologique. On est lié aux frères par le lien maçonnique, comme les frères biologiques par le lien du sang. Le christianisme est aussi construit sur cette métaphore. Si dieu est un père, comme nous l'a dit Jésus, nous sommes donc les fils de dieu, et nous sommes tous frères. La paternité de dieu renforce le fait que nous soyons l'image immortelle de dieu, base spirituelle du régime écossais rectifié. Dans l'allégorie (2) de la lumière, on retrouve la même idée, nous sommes fils de la lumière, nous sommes donc frère dans la lumière.

 

 

(1)  La métaphore est une figure de style fondée sur l'analogie. Elle désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou partage avec elle une qualité essentielle. La métaphore est différente d'une comparaison; la comparaison affirme une similitude, tandis que la métaphore la laisse deviner. Le contexte est nécessaire à la compréhension de la métaphore.

(2) Une allégorie est une forme de représentation indirecte qui emploie une chose comme signe d'une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite ou une notion morale difficile à représenter directement. Elle représente donc une idée abstraite par du concret. 

 

 

 

Diverses sources 

E.T.

 

 

 

 

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L'homme et l'impératif du verbe qui l'a formé

Publié le 11/06/2023 à 22:28 par franc-macons

 

 

Le hasard est contraint par les lois physiques - MGM Editions & Conseil

 

Illustration: le hasard n'existe pas - YouTube
YouTube

 

 

« Le symbole constitue la réalité humaine (J. Lacan), « l’homme parle… parce que le symbole l’a fait homme (J. Lacan, Écrits, Paris, Le Seuil, 1966, p. 276. »).

La maçonnerie est basée sur le symbolisme et l'allégorie. D'un point de vue analytique, la maçonnerie est donc toujours d'actualité et semble avoir précédé parfois la psychanalyse, notamment avec les injonctions d'introspection au RER, et du VITRIOL du REAA.

 

Le sens ne fait pas bon ménage avec le hasard. Le sens est créé par le symbole, le récit, et une volonté. Il appartient au monde des idées. Le hasard obéit uniquement à des lois mathématiques, il se moque du sens des symboles. Cette incompatibilité entre la nature du hasard et celle du sens, est centrale pour comprendre la pensée de Socrate et de Platon, et la superposition qui est faite par Platon, entre le monde matériel et celui des idées.

 

Le symbolique crée l’homme par opposition à l’animal qui est entièrement engagé dans les processus de la nécessité biologique. Lacan pense avoir « retrouvé dans l’homme l’impératif du verbe comme la loi qui l’a formé à son image (1) (Ibid., p. 322. »).

Puis vient la reprise de l’hypothèse de Lévi-Strauss d’un univers symbolique réglé par ses structures et qui viendrait constituer l’homme dans son être même. Le symbolique, comme structure, façonne et fonde la réalité humaine.

 

Pour Platon, le symbole est la trace que laisse Dieu dans l'univers. Créé par le symbolique, l'homme semble avoir échappé à la nécessité biologique, il semble avoir échappé, aussi, à ce que l'on nomme généralement le hasard. 

 

 

(1) Des propos que l'on aurait attendu de Freud qui ne semble pas avoir été si loin, en raison des positions qui l'opposèrent à Jung.

 

 

Diverses sources

ET

 

 

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Jeu de rôle et symbolisme

Publié le 01/04/2023 à 15:21 par franc-macons

 

 

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Théâtre latin illustration wikipédia

 

 

 

Les jeux de rôles font partie de la vie en société. Une analyse du jeu de rôle permet de comprendre le lien entre le rôle et le symbole. Nous partirons du comédien. Lorsque au théâtre un comédien joue un rôle, il donne une expression symbolique du rôle. Ceci est d'autant plus vrai dans la comédie, car le contenu symbolique est encore plus fort dans la caricature. C'est la caricature symbolique qui crée le comique. Le jeu de rôle est en fait un jeu symbolique. Quelque soit le rôle, il est toujours un contenu symbolique à jouer. C'est pour cela que le jeu symbolique a une force pédagogique qui va au-delà d'un seul apprentissage comportemental. Le jeu symbolique est structurant.  Les rituels mettent en place des jeux de rôle dont les portées respectives sont renforcée par l'espace sacré et le temps circulaire.  Il peut cependant y avoir une brèche pathologique dans le jeu symbolique, mais le problème n'est pas abordé dans les textes suivants.

 

Quelque extraits sur le sujet:

 

"Ces deux notions, pensée symbolique et intelligences multiples, sont des clés indispensables à la compréhension de l’être humain en général et du jeune enfant en particulier ; leurs utilisations dans la pratique du jeu symbolique est une extraordinaire source d’enseignement et de compréhension des vécus. En maternelle, le jeu symbolique permet à l’enfant de « résoudre ses conflits internes pour une adaptation harmonieuse au monde dans lequel il évolue ». L’enfant par le jeu symbolique dans lequel il interprète des rôles d’adulte se projette dans un « autre » monde , se détache des affects de sa vie quotidienne et petit à petit acquière une responsabilité qui sera la sienne lorsque la socialisation et l’apprentissage lui permettront d’avoir une autonomie. Or, ce jeu symbolique que nous avons tous pratiqué en maternelle, nous ne le quitterons plus et de façon consciente ou inconsciente, il va nous accompagner toute notre vie jusqu’aux derniers instants. Ce jeu symbolique, on le retrouve tout naturellement en loge."

"Le franc-maçon n’accepte pas toujours qu’on puisse accoler les deux termes, « jeu » et « symbolique » ; le symbolisme est souvent présenté en franc-maçonnerie comme le moyen d’accéder à une spiritualité sacrée et lui adjoindre un terme qui sous-entend une distance et une composition peut apparaître comme une « désacralisation » ! Dans l’univers maçonnique, l’initié vit aussi l’expérience d’un « autre » monde ; il s’agit là d’un monde de vertus où les relations sociales ont des règles spécifiques avec un langage utilisant des mots nous projetant dans une quête d’absolu. Que cela soit en loge bleue avec ces trois principales séquences que sont l’initiation, ou après dans les différents rôles du parcours maçonnique, le jeu symbolique est toujours présent. La difficulté inhérente au jeu symbolique maçonnique c’est l’absolue nécessité de « laisser les métaux à la porte du temple » c'est-à-dire de ne pas répéter les rôles que chacun peut avoir dans le monde habituel dit profane où les rapports de pouvoir et d’influence prédominent. Pour cela,  il faut faire une réelle gymnastique intellectuelle et accepter de savoir « jouer » le rôle de l’initié."

 

"Il ne s’agit pas de faire du théâtre ou du cinéma pour présenter une composition, il s’agit de se préparer et donc progressivement de se projeter dans une transformation de notre vie profane en une vie d’initié plus imprégnée de réflexion philosophique et de méditation sur le sens de la vie. Cela n’est possible que si l’on accepte que la tenue maçonnique soit un espace-temps « extra ordinaire », hors du temps habituel et de ses codes. C’est une règle du jeu implicite mais  elle est essentielle pour la réussite du jeu. A la vérité que ce soit  en maternelle ou en loge, le jeu symbolique n’a d’intérêt que si il est authentique et permet au sujet de faire une apparente abstraction de son ressenti et de sa problématique. La trame qu’offre le récit ou les personnages du jeu ne sont qu’un prétexte pour permettre  au « joueur » de gommer sa personnalité pour se projeter dans un devenir. Ce jeu symbolique peut aussi permettre d’expérimenter en loge d’autres formes de rapports inter-personnels que ceux qui existent habituellement dans le monde profane." 

"On pourrait donc dire que  la vie en loge offre différentes trames de jeux symboliques ; chaque loge (en comprenant le mot « loge » comme la représentation d’un groupe à l’instant « t ») , et à l’intérieur de chaque loge, chaque frère ou sœur, est libre de s’investir dans cette démarche consciemment et en prenant garde de toujours garder une capacité d’évaluation et d’analyse. Les échanges et commentaires sur les vécus de chacun dans les jeux symboliques des tenues sont des moments privilégiés qui peuvent être de merveilleux instants de partage !"

 

 

 

voir aussi:  La place centrale et structurante du symbole

 

 

ces extraits proviennent du site

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https://www.idealmaconnique.com/forum

 

 

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Le réel, le symbole et le sens (Platon)

Publié le 28/03/2023 à 02:56 par franc-macons

 

 

 

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illustration Wikipédia Brouillard

 

 

 

 

"Chez Platon, Il y a un prototype des réalités visibles du monde, que nous voyons dans la trace que le prototype laisse dans le monde. Cette trace se trouve dans les symboles que nous voyons. Les symboles sont donc la trame d’une réalité cachée ou, plus exactement, qui n’est pas perceptible directement."

Une approche platonicienne qui n'est pas sans intérêt par les questions qu'elle suscite, notamment sur les liens entre le monde de l'objectivité et celui de la subjectivité. (note du modérateur)

 

"Platon sépare le monde en deux. Un monde objectif (de l’objet ou matériel), dans lequel les forces sont physiques et relèvent d’une logique mathématique. Un monde subjectif (du sujet ou  de la psyché) dans lequel les forces sont symboliques, c’est le monde du sens et des récits individuels ou mythiques. Mais c’est aussi le mode du langage, des mots et des verbes, qui font les récits. L’objectivité et la subjectivité entretiennent des rapports complexes, dans des réalités séparées mais qui, à certains moments, jettent des ponts entre elles."

 

"Les forces significatives sont toute aussi puissantes que les forces physiques, car l’homme vit dans le sens, c’est-à-dire la signification. La liaison entre le sens et la vie humaine, est une réalité, certes subjective, mais tout aussi réelle qu’une vérité objective. Ces forces, bien que mêlées, n’appartiennent pas au même domaine de définition. Platon apporte une hypothèse intéressante, en disant que le symbole est la trace que laisse un archétype caché, qui se trouve dans une réalité invisible ou non perceptible, et dont la présence est révélée par les symboles que nous voyons."

"Sur quoi, se base-t-il ? Sur le sens, il affirme qu’il y a des forces significatives qui structurent les vérités subjectives de notre appréhension du réel, c’est-à-dire de ce monde et de l’univers. Ces forces significatives sont les symboles qui donnent du sens, que nous interprétons et qui sont probablement à l’origine du phénomène qui a fait les langages et les langues humaines. La définition que donne Jung est inspirée des postulats de Platon : Chez Jung, l’archétype est issu d’une structure universelle issue, elle-même, de l'inconscient collectif qui apparaît dans les mythes, les contes et toutes les productions imaginaires du sujet."

 

"Le symbole est ce que nous percevons d’une réalité non perceptible qui sous-tend le monde visible. Le symbole est donc ce qui réunit, le visible et l’invisible. Le symbole apporte donc un écho d’une réalité cachée, il met en rapport la source non perceptible et sa révélation visible, il réunit ce qui est, illusoirement, séparé (1). C’est bien la racine grecque du mot symbole."

 

(1) le "réunir ce qui est éparse" du REAA, pourrait être pris aussi dans ce sens. 

 

 

 

E.T.

 

 

 

Le symbolisme cherche des questions.

Publié le 22/02/2023 à 14:06 par franc-macons

 

une illustration symbolique représentant une arborescence infinie de questions et de réponses

 

 

Illustration symboliqued'une arborescence infinie

de questions et de réponse

 

 

 

Contrairement à la science qui cherche des réponses,

le symbolisme cherche des questions.

 

 

La question scientifique exige initialement une décomposition ; elle découle d'une séquence (1). La réponse est qualifiée de séquentielle (2) et est détaillée. La question symbolique concerne la multiplicité de significations (3) du symbole et résulte souvent d'une structure arborescente (4). Cela explique pourquoi le symbolisme recherche des questions structurées par le sens et les interprétations possibles, de manière arborescente, car une question en amène une autre et ainsi de suite, alors que la science se concentre sur des réponses séquentielles. Le symbolisme est à la recherche du sens, ce qui n'est pas du tout la démarche scientifique. 

 

Effectivement, l'étude du symbolisme diffère totalement de la méthode scientifique qui avance par étapes successives, s'appuyant sur des hypothèses, des interrogations et des expérimentations dans l'espoir de parvenir à des réponses. Chaque réponse suscite de nouvelles interrogations, plus affûtées et plus ciblées. La méthode scientifique émet des hypothèse qu'elle cherche objectivement et expérimentalement, à vérifier comme exactes. C'est la réponse en elle-même qui est primordiale : l'objectif étant de trouver une réponse la plus fiable et assurée possible. C'est de cette manière que la science fait des avancées.

 

Au contraire, dans le domaine du symbolisme, la réponse est relative et subjective ; ce sont les questions qui comptent. Car bien que la question soit posée à tous, la réponse reste profondément personnelle. Elle concerne uniquement celui qui la pose, et il n'est pas essentiel de la partager, sauf pour mémoire ou pour une comparaison. Ainsi, dans la quête de symboles, chaque question engendre de nouvelles interrogations, vecteurs de progrès spirituels et de sens. Ces questions semblent souvent universelles, telles des portes ouvertes que chacun est libre de franchir ou non. Les réponses purement personnelles et subjectives restent presque incommunicables, car elles concernent surtout celui qui les découvre. Et s'il n'y a pas de réponse, peu importe, car c'est la question qui importe !

Pour le scientifique, la réponse est un but à atteindre grâce aux questions ; alors que pour le symboliste, l'objectif réside dans la question même, qui engendre une suite infinie d'interrogations permises par la subjectivité. La réponse, de nature subjective, personnelle et presque secrète, n'a de valeur que pour l'individu, car elle ne peut être prouvée. Dans le symbolisme, la réponse est personnelle. Ainsi, la quête symbolique est éternelle et la compréhension du symbolisme, ou co-naissance, est une "étoile inaccessible" qui scintille sans fin. Les questions servent de jalons qui, pas à pas, définissent le parcours. Sachant bien que l'infini est par essence inatteignable, et que c'est notre rapport à l'infini qui compte, chercher à s'en approcher peut sembler futile. Néanmoins, sur le chemin de la connaissance, chaque petit pas est préférable à la stagnation. L'importance réside dans la recherche (le voyage) que constitue la question en elle-même.

 

La poursuite de l'objectivité scientifique peut parfois sembler diminuer ou discréditer la subjectivité du symbolisme et de la signification, qui sont pourtant essentiels dans des domaines comme l'art, la littérature, et certaines branches de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie. La subjectivité permet d'explorer les perspectives individuelles, les expériences personnelles et les interprétations, ce qui enrichit notre compréhension du monde. L'étude des symboles, centrée sur l'analyse de sens, la réflexion personnelle et la signification, occupe les angles morts de la méthode scientifique. Elle enrichit notre compréhension de nous-mêmes et du monde en valorisant les expériences et interprétations subjectives, qui sont vitales dans notre recherche de sens. Les questions du symbolisme participe au récit.

 

 

(1) suite ordonnée d'opérations logiques de découpage 

(2) relative à une suite d'opérations de découpage

(3) propriété de ce qui a plusieurs sens. Une déclinaison de sens qui sont  souvent un glissement symbolique de l'objectité à la subjectivité

(4) une arborescence désigne généralement une organisation des données en mémoire, de manière logique et hiérarchisée,

 

 

 

Diverses sources

E.T.

 

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Symbole du diable

Publié le 22/02/2023 à 02:38 par franc-macons

 

 

Pentacle diable | Pentacle, Satanisme et Images

 

Illustration:Pentacle diable | Pentacle
pinterest.co.uk 

 

 


Quelque soit le nom qu'on lui donne, le diable est présent dans de nombreuses cultures.
Il symbolise les forces qui affaiblissent la conscience. Dans l’éternel combat entre le monde des ténèbres et le monde de la Lumière, il est symbolisé et personnifié en tant que prince des Ténèbres
L’homme doit en permanence lutter contre ses déviances (1) . Satan symbolise la force qui le pousse à la faute, comme le Serpent de la Genèse.

 

(1) dévier c'est prendre l'oblique par rapport à la ligne droite . 

 

 

 

Diverses sources

ET

 

 

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