L’architecture intérieure de Notre Dame de Paris

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Le concept central réside dans l'exploration de la transition du nombre trois (ternaire) vers l'unité. Cette exploration suggère une interprétation symbolique des nombres et de leurs significations intellectuelles, philosophiques et spirituelles. Le ternaire est souvent vu dans diverses traditions (1) comme une étape intermédiaire vers l'unité, incarnant la progression et l'ascension de la conscience (2).

Le monde de la dualité est simplificateur. Il peut même être rationnel dans un manichéisme facile. Le ternaire nous fait revenir à l’unité en traçant la voie ascensionnelle, celle qui mène à la lumière et qui permet à l’Initié d’en concevoir la force principielle, en nous ouvrant une Voie vers le Sacré. Le passage du binaire au ternaire est à la fois une évolution logique et nécessaire.

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Le monde dans lequel nous vivons, est effectivement celui du binaire, de la dualité et de la polarité. On peut d'ailleurs faire une analogie avec le domaine de l’électricité et ses deux pôles, positif et négatif. C'est le monde de la dualité, avec effectivement, un coté "positif" et un côté "négatif", qui constituent des opposés, c'est à dire des contraires. C'est d'ailleurs la nature du pavé mosaïque. Cette première étape du raisonnement, on va la nommer l'affrontement des opposés. Avec l'électricité, un affrontement sans précaution des pôles peut aboutir à un court-circuit. 

Alors qu'en est-il de ce que nous voulons démontrer. Le but est de concilier ces forces opposées, binaires et polarisées, en évitant l'affrontement brut et impensé entre le "positif" et le "négatif". Du binaire et de la dualité, découle souvent de la confrontation, celle du 1 et du 2 qui se font face. Si on arrive à conjuguer ces opposés dans une synthèse, cette conjonction du binaire devient une nouvelle unité, à laquelle on peut attribuer le nombre 3, par rapport au 1 "positif" et au 2 "négatif", initiaux. Ce nouveau 3 est, en réalité, un retour à l'unité, c'est à dire l'abandon de la dualité et du binaire, pour effectivement une nouvelle unité (3). 

Le dualisme, le binaire, la polarité sont des états transitoires, des points de passage naturel et obligatoire, pour toute dynamique opérationnelle, mais la conjonction et la résolution dans le nombre 3 et le retour à une nouvelle unité qui en résulte, ne sont pas pour autant l'état final. Dans l'édification, la pierre polie et ajustée n'est pas encore la cathédrale.

C'est ce que fait l'apprenti maçon opératif, lorsqu'il polit la pierre brute, pour la loger entre 3 pierres polies, celle du bas qui la soutiendra, et les 2 autres qui l'encadreront. Ainsi de suite, le mur s'élève. Mais l'apprenti spéculatif doit savoir qu'il est lui-même la pierre brute. Ce travail opérationnel, qui consiste à polir la pierre brute et à faire disparaître ses aspérités, doit être fait allégoriquement sur lui-même. Il ne doit jamais oublier qu'il est à la fois, l'ouvrier et la matière, une pierre vivante en quelque sorte. 

(1) franc-maçonnerie comprise

(2) la stabilité matérielle et la stabilité intellectuelle sont différentes. Dans l'univers des idées, le schéma ternaire (thèse, antithèse, synthèse) est fréquemment employé pour organiser la pensée et parvenir à une compréhension approfondie. Cela représente une harmonie et un équilibre dans le raisonnement, à l'instar des quatre pieds d'une table qui garantissent sa stabilité physique.

(3) c'est sans doute pour cette raison que, dans la tradition du judaïsme, le monde repose sur trois piliers qui assurent son unité. Nous évoluons dans le monde des idées et des formes idéales de Platon, qui comme nous le constatons, rejoint le judaîsme dans la signification profonde du nombre trois

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Diverses sources

ET

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Illustration: Les trois grâces - Au réveil du temps aureveildutemps.com

A l’idée de synthèse correspond l’intuition. L’intuition est une connaissance soudaine, totale, qui peut être assimilée à une certaine forme de vision spirituelle permettant d’embrasser le Tout d’un seul coup d’œil. Le terme provient du latin intuitio, formé de in (dans, dedans), et tueor (avoir les yeux sur, regarder ). L’intuition consiste à regarder à l’intérieur des choses, à remonter à leur principe, à pénétrer leur profondeur.

La synthèse est véritablement l’art de poser (thésis) ensemble (sun), de relier tous les éléments dans une vision globale. Vous voyez là, par l’étymologie, que thèse et antithèse, pose le problème séparément. La synthèse (1) consiste à poser ensemble, à confronter pour faire disparaître la dualité, dans une unité retrouvée (2). 

C’est à ce moment que l’homme prend conscience d’un univers où, comme le dit Guénon dans "Symboles de la Science Sacrée" :  « Toutes choses s’enchaînent et se correspondent pour concourir à l’harmonie universelle et totale, qui est comme un reflet de l’unité divine elle-même (3). » L'apprenti maçon opératif ne peut pas polir sa pierre brute sans prendre en considération le mur en son entier qu'il construit et l'emplacement où il destine la pierre qu'il est en train de polir. Il en est de même du maçon spéculatif qui est de plus ouvrier et pierre à la fois.

(1) la synthèse en tant que ternaire de la thèse et de l'antithèse. Un ternaire est fondé sur le nombre trois, il est composé de trois éléments. On dit aussi une triade pour un groupe de trois

(2) c'est la base initiatique et ésotérique du nombre trois en tant qu'unité retrouvée

(3) allégorie sur l'unité universelle, reflet de l'harmonie universelle où toutes les choses s'enchainent 

Diverses sources internet

E.T.

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Un modus operandi

Le nombre trois est omniprésent en loge d'apprenti et ce depuis la réception de l'apprenti. Un petit rappel.

"Qu'avez vous vu lorsqu'on vous a rendu la lumière ?"  "Trois grandes lumières"

 Les trois coups frappés à la porte du temple, les trois coups inégaux frappés sur la tête du compas, les trois coups, toujours inégaux frappés sur la pierre brute, la batterie du grade d'apprenti, les trois pas d'équerre. 

"Au grade d'apprenti, tout s'opère par le nombre trois"  citation de Jean baptiste Willermoz.

Et nous pouvons continuer, et vous allez observer que cette omniprésence du ternaire se retrouve, effectivement dans le rituel d'apprenti, mais aussi dans le catéchisme du premier grade et dans l'instruction morale  ...

Les trois questions d'ordre : "Chercher,  persévérer,  souffrir"

"Le grand architecte de l'univers qui est: la bonté,  la justice, et la vérité même"

"daigne accorder  à notre zèle un succès heureux,afin que le temple que nous avons entrepris d'élever pour sa gloire, étant fondé sur la sagesse,  décoré par la beauté,  soutenu par la force".

Les trois états caractérisant l'homme de désir: " cherchant,  persévérant,  souffrant ".

"Qu'entendez vous par une loge juste et parfaite? " trois la forment,  cinq la composent,  sept la rendent juste et parfaite ".

"Quelle est la façon de frapper des maçons?" "par trois coups: deux précipités,  le troisième plus fort et détaché".

"Que venez vous faire en loge comme apprenti?"  " vaincre mes passions,  surmonter mes préjugés,  soumettre ma volonté pour faire de nouveaux progrès  dans la franc-maçonnerie".

"Qu'avez vous trouvé dans le temple? "un escalier à sept marches qui monte par, trois,  cinq,   sept" .

De même, il y a:

trois grandes lumières, qui signifient: le soleil,  la lune,  le vénérable maître;

le chandelier à trois branches qui signifie la triple force qui ordonne et gouverne le monde, et qui est exprimée par le VM et les deux surveillants;

les trois meubles mobiles sont le compas,  la truelle  et le maillet;

les trois meubles immobiles sont la pierre brute,  la pierre cubique,  la planche à tracer;

il y a trois bijoux, l'équerre, le niveau, la perpendiculaire;

Il y a trois ornements, le pavé mosaïque qui orne le seuil de la porte du temple,  le cordon à houppes dentelées qui orne l'intérieur,  l'étoile flamboyante qui éclaire le centre d'où elle répand la lumière dans toutes les parties.

l'âge de l'apprenti: trois ans passés

Quelle synthèse pouvons nous faire?

Nous observons que le nombre trois, au niveau du premier grade, nous est présenté comme un modus operandi, qu'il soit descriptif ou " à l'œuvre".

Première conclusion (parmi toutes celles possibles)

Il y a le chiffre 3 des nombres entiers naturels, le nombre trois qui est une notion plus générale en mathématique que le chiffre 3, et le ternaire, troisième volet, qui est un modus operandi basé, effectivement, sur le nombre trois.  Le nombre trois est un nombre singulier dans l’univers des nombres. Il a une part significative dans les principes qui président à l’édification de l’univers, et particulièrement dans le développement de l’humanité. 

Au niveau intellectuel, je donnerai l'exemple du raisonnement rationnel qui procède: 

1 avec la thèse

2 avec l'antithèse

3 avec la synthèse et conclusion

Thèse et antithèse forment une dualité qui s'oppose et qui pose la problématique. De l'affrontement de la thèse et de l'antithèse résultera la synthèse. Cette synthèse qui a solutionné la dualité, sera la nouvelle thèse qui rencontrera une nouvelle antithèse qui s'acheminera vers une nouvelle synthèse, et cela, ainsi de suite.

Ceci n'est pas sans rappeler le nom de dieu qui est imprononçable et qui ne peut que s'épeler.

YOD  HE  VA  HE

Ce qui suit, pourrait être une interprétation possible...

En positionnant le premier YOD comme thèse primordiale, affrontée à la première dualité représentée par le premier HE ( mais qui résulte tout de même du YOD, car l'antithèse est toujours liée à la thèse). Ce premier affrontement donne la première synthèse VA, résultat de la première dualité YOD HE. Le premier VA devient la thèse de la seconde dualité qui donnera la synthèse suivante, et ainsi de suite,  avec une succession de HE VA HE VA HE VA HE ...

On comprend alors pourquoi ce nom de dieu est imprononçable. Il y a bien sûr d'autres analogies que nous pourrions faire, notamment avec la sémantique, mais nous reviendrons dessus.

YOD HE VA HE VA HE VA HE ...

Sources: rituel, instruction

E.T.

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Au premier degré le nombre trois semble engendrer toute chose. On frappe trois fois pour demander l'entré (deux coups précipités et un dernier plus détaché), on fait trois pas et tout commence et s'engendre par le trois. Le trois semble être un véritable modus operandi. 

Dans la chambre de préparation, le candidat doit répondre à trois questions. Quand il sera entré dans la loge en aveugle, on lui fera faire trois voyages où il rencontrera le feu, l'eau et la terre. Il sera reçu maçon par trois coups de maillet sur le compas pointé sur son cœur. La première vision qu'il aura, lorsqu'on il recevra la lumière, sera des ternaires lumineux. En premier lieu, le vénérable maître surmonté de chaque coté par le soleil et la lune,  le chandelier à trois branches sur l'autel d'orient qui représente la triple puissance qui ordonne et gouverne le monde, et qui est symbolisée dans la loge par le vénérable maître et les deux surveillants. Le trois qui marque le palier de la troisième marche de l'escalier qui monte vers le pavé mosaïque du parvis. Enfin et pour tout dire c'est l'âge de l'apprenti qui a trois ans. Cet âge symbolise  les trois voyages qui marquent finalement le temps par l'expérience vitale, comme l'aurait dit Confucius qui symbolise lui aussi le temps qui passe par un voyage. 

Le Temple de Salomon était divisé en trois parties : Ulam, l'entrée ; Hekal, le saint et Debhir le saint des saints. La Loge d'Apprenti correspond à la partie Ulam, c'est à dire le porche ou parvis. Le trois, c'est le premier nombre avec lequel le candidat apprenti a fait connaissance, c'est aussi le trois qui sera son opérateur d'action spéculative et de compréhension.

Diverses sources

E.T.

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Illustration Acta fabula est   blogspot.com

Voici une présentation des nombres qui ne manque pas d'intérêt, d'autant plus que la vie procède ainsi comme le frère le fait remarquer. Le nombre deux est issu de la division en deux de l'unité. La clé des nombres se situerait donc entre le 1, qui est à la fois être et non être, substance et essence et le 2 qui est deux moitiés ou deux pôles de la même réalité. Symboliquement, Dieu n’a t-il pas procédé de cette manière, en divisant l’Unité, Adam, pour créer Eve ? Tout ceci souligne l'importance du nombre trois, en tant que retour à l'unité de la dualité du nombre deux qui n'est, en fait, que la division de l'unité. On comprend la place centrale du nombre trois en franc-maçonnerie, mais aussi puisque nous sommes au RER, ce que cache la trinité chrétienne qui est souvent mal comprise...

« Un nombre est une unité et chaque nombre est l’expression différente de la même unité. C’est l’unité primordiale qui se divise comme la cellule d’un organisme pour se démultiplier. Tous les nombres sont issus de l’Unité, de même que le point génère toutes les figures géométriques qui sont une prolifération et une continuité du point ». (définition du nombre, donnée par Irène Mainguy (1) )

"Si l’on admet ce postulat, ce que j’ai fait en cette occasion, on peut donc en déduire que le nombre deux n’est pas l’addition de deux Unités distinctes mais la division en parties égales de l’Unité, d’où sont issus tous les couples d’opposés et de complémentaires (le jour et la nuit, l’éveil et le sommeil, l’homme et la femme, le chaud et le froid, etc.)"

La clé des nombres se situerait donc entre le 1, qui est à la fois être et non être, substance et essence et le 2 qui est deux moitiés ou deux pôles de la même réalité. Dieu n’a t-il pas procédé de cette manière, en divisant l’Unité, Adam, pour créer Eve ?

"L’Unité dans la génération des nombres se polarise ou se dédouble en essence indivisible et en substance divisible tout en restant elle-même. L’Unité primordiale, en se dédoublant, conduit à la Dualité. Mais on ne peut pas s’arrêter à cette limite inconfortable qui renvoie entre deux extrêmes. La Dualité sous son aspect négatif est opposition, et sous son aspect positif complémentarité (2)."

"Avec le nombre 3, l’idée d’opposition disparaît, grâce à ce troisième terme qui est conciliateur des oppositions nécessaires et fécondes, et ramène à l’Unité. Le Binaire est ramené à l’Unité par le nombre 3."

"Qui donne naissance à la première figure géométrique possible, le Triangle. Et aux 3 pieds indispensables à la stabilité à tout édifice."

"Le Ternaire, synthèse de ce qui apparaissait opposé, constitue pour nous la représentation intelligible de l’Unité, raison pour laquelle je hasarderai que la Franc Maçonnerie rappelle la Loi du Ternaire pour ses principaux symboles."

Source: Extrait d'une planche de François du Sénégal sur la symbolique du nombre 3

(1) Biographie d'Irène de Mainguy

Irène Mainguy est un écrivain français, auteur d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et sur son symbolisme. Ancienne élève de l’ENSBA de Paris et de l’INALCO, Irène Mainguy, est d’abord libraire, puis formatrice à l’ASFODELP, avant de devenir bibliothécaire-documentaliste, diplômée d’État. Elle est responsable de la bibliothèque du Grand Orient de France à Paris1, poste qu'elle occupe pendant 21 ans. Elle est également présidente de la Société française d'études et de recherches sur l'écossisme (SFERE) qui organise des colloques et des séminaires de recherche. Elle participe également à des conférences sur l’histoire de la franc-maçonnerie.

(2) Cette présentation de l'opposition et de la complémentarité de la dualité n'est pas sans rappeler le pavé mosaïque. 

(Le pavé mosaïque )

(Le pavé mosaïque : “La conciliation des contraires”) 

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Mythe, transposition et représentation constituent le ternaire initiatique.

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  L'initiation (1) se compose de trois pôles qui sont le mythe, le rite et le symbole. Les phénomènes en action dans le procès, sont l'espace-temps sacré du mythe, sa transposition dans le rite et sa représentation dans le symbole

 Mythe (2) (légende, métaphore) : C'est le récit sacré des origines ou d’événements fondateurs. Le temps du mythe est sacré. Il est donc circulaire et répétitif ce qui engendre le rite.

 Rite (3) : C'est une cérémonie sacrée, une célébration qui réactualise le mythe dans un espace-temps sacré. Les contenus du rite (c'est à dire les textes et les protocoles), sont une transposition du mythe.  

 Symbole (4) : C'est l'ensemble des représentations appartenant au rite. La représentation du mythe se fait par un système symbolique.

Le mythe est un récit sacré, il est l'évènement engendrant ou fondateur. L'espace-temps sacré où se déroule le mythe, est répétitif et circulaire. La transposition du mythe se fait dans le rite par un ensemble de textes protocolaires, et sa représentation est faite par un système de symboles cohérents. Mythe, transposition et représentation constituent le ternaire initiatique. Le ternaire initiatique est donc le mode opératoire (modus operandi) de l'initiation. 

(1) initiare en latin veut dire commencer, démarrer, il y a donc comme idée principale, le début. On peut définir l’initiation maçonnique comme la cérémonie qui consacre l’admission d’un profane dans l’ordre des francs-maçons. Le terme Initiation serait apparu pour la première fois dans le langage maçonnique en 1801 dans le Régulateur du maçon. Le Régulateur du maçon apparaît aujourd’hui comme le premier rituel imprimé. Au RER pour un profane, on n'emploie pas le mot initiation, mais celui de réception, probablement dans le sens de réceptionner dans l'Ordre. L'initiation, dans son sens premier au RER, semble intervenir plus tard.

(2) Un mythe est une construction imaginaire (récit, représentation, idées) qui se veut explicative de phénomènes cosmiques ou sociaux et surtout fondatrice d'une pratique sociale en fonction des valeurs fondamentales d'une communauté à la recherche de sa cohésion. Il est porté à l'origine par une tradition orale, qui propose une explication pour certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ou qui véhicule ces mythes.

(3) Un rite est une pratique sociale de caractère sacré ou symbolique. Rituel est d'abord un adjectif et, quand il s'agit d'un nom, il s'applique à la codification par écrit d'un rite. Les deux mots « rite » et « rituel » sont issus du latin "ritus" pour le premier et de "rituales libri" pour le second. Les mots rite et rituel sont souvent employés à tort l'un pour l'autre.

(4) Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit, un son voire un être vivant, ou une marque particulière qui représente quelque chose d'autre, par association, ressemblance ou convention. 

Diverses sources 

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Illustration: O RITO ESCOCÊS RETIFICADO
lojayeshoua.com.br

Flamboyant, rayonnant ou lumineux, les trois adjectifs sont employés dans la littérature du RER, chacun faisant une référence particulière ; flamboyant, c'est effectivement un triangle qui flambe ; rayonnant, l'accent est mis sur la dynamique de la lumière du prologue de Jean et lumineux est l'adjectif construit directement sur le nom lumière, (lumen luminis en latin) qui a donné aussi luminaire.

"La perfection du ternaire (1), dont le Delta lumineux symbolise la vérité (2), destine de ce fait l'homme à retrouver son premier état de perfection par l'action concrète du Verbe dans le monde (3), conférant au triangle d'Orient la mission de nous rappeler la première propriété d'Adam unie a l'humanité de Jésus-Christ. Voilà pourquoi, le constant rappel ternaire en loge se trouve particulièrement marqué au Régime Écossais Rectifie, fondement métaphysique ainsi que pivot symbolique, tout particulièrement souligné dans ce Rite, ou la notion de lumière est constamment référée à la Révélation."

(1) en tant qu'objectif et moyen d'opérer

(2) symbole de perfection, donc de vérité. Par ses proportions parfaites, il symbolise aussi les trois fondements, sagesse, beauté et force, du temple de Salomon, que les maçons du RER reconstruisent mystiquement

(3) allusion au prologue de Jean

Voir aussi :

 Et tenebrae eam non comprehenderunt : le prologue Le ternaire en franc-maçonnerie au RER

Le ternaire en franc-maçonnerie au RER

(Jean-Marc Vivenza "Les élus coëns et le Régime Écossais Réctifié")

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Quelques différences avec le RER, mais ce qui est intéressant c'est l'hypothèse que les trois colonnes représentaient probablement au départ les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité, fondement du christianisme.  (note du modérateur)

Extrait de l'instruction des apprentis du RER:

 D. Quels sont ses fondements ?  (Fondement de la Franc-maçonnerie)
R. Trois grandes colonnes, qui sont la Sagesse pour inventer, la Beauté pour orner et la Force pour exécuter

Illustration

Les triades chinoises : Le commencement
jtgeek.com

Le mot ternaire est masculin. Il signifie un système composé de trois éléments, mais il s'applique, surtout, à un système de base trois, c'est à dire qui a un modus operandi basé sur le trois (1). On retrouve aussi cette idée dans la définition générale du mot trinité et dans sa signification chrétienne. Ces définitions et leurs nuances (2) montrent l'importance du nombre trois. Il semble, qu'au niveau symbolique, le nombre trois soit un archétype par excellence (3).

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"Triade, trilogie et trinité sont des noms féminins formés à partir de l’élément tri‑ qui signifie « trois », d’origine grecque ou latine selon le mot. Ces termes désignent ainsi des groupes de trois éléments. S’ils peuvent parfois être employés comme synonymes, la plupart du temps, ils revêtent des sens distincts."

Triade
"Le mot triade signifie « ensemble de trois choses ou de trois personnes étroitement unies ou en interaction » (4). En Égypte ancienne, on vénérait la triade des dieux Isis, Osiris et Horus. (Dans ce contexte, on pourra également employer le mot trinité, qui appartient au domaine religieux.)"

Trilogie
"Le mot trilogie, lui, signifie spécifiquement « œuvre théâtrale, littéraire, cinématographique ou musicale divisée en trois parties formant un tout ». Ce mot vient du grec trilogia, de tri- et de logos (discours) (5), dont le sens est « ensemble de trois pièces tragiques portant sur un même thème ». Parfois, le nom trilogie est utilisé dans un sens plus large comme synonyme de triade pour référer à un groupe de trois choses. " 

Trinité
 D'un point de vue  littéraire, trinité signifie la réunion de trois principes, trois institutions, trois symboles considérés comme formant un tout (6). Dans la théologie chrétienne, il signifie effectivement " un seul Dieu en trois personnes (le père, le fils et le saint-esprit) ".

(1) ce pourrait être le modus operandi du triangle rayonnant du RER, mais aussi du tétragramme du judaïsme dans sa dynamique ternaire qui le rendrait effectivement imprononçable.

(2) qui se recoupent avec des intersections

(3) en autres la place centrale du nombre 3 dans toute la franc-maçonnerie

(4) La triade désigne en géographie économique les trois pôles qui dominent l'économie mondiale qui étaient en 1985 le Japon, la CEE (composée de dix membres) et les États-Unis, mais qui sont actuellement l'Asie orientale,  l'espace économique européen — et l'Amérique du Nord.

(5) le raisonnement en thèse, antithèse, synthèse, est semble-t-il à classer en trilogie de par l'étymologie du mot trilogie, mais aussi en ternaire  par la dynamique de toutes les thèses, antithèses et synthèses et les liens qu'elles entretiennent.

(6) trois symboles considérés comme formant un tout, pourraient être, effectivement, une description pertinente de la trinité chrétienne. 

Diverses sources, principalement

Banque de dépannage linguistique

Office québécois de la langue française

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Ce dossier de 3 pages provient de l'ouvrage "Les Nombres Sacrés

et l’Origine des religions"

de M.-H. Gobert.

"Le nombre 3 C’est le premier nombre impair. L’unité était considérée à la fois comme Paire et Impaire, Mâle et Femelle, Androgyne, source et principe de tous les Nombres. Redisons le, Trois est donc le Premier nombre Impair et le Premier nombre Mâle, par là même, Actif. Il est le symbole du Ciel et de l’Esprit. "

(note du modérateur) Le triangle rayonnant du rite écossais rectifié, est un triangle équilatéral, c'est à dire un triangle qui a 3 cotés égaux et 3 angles égaux de 60° chacun. 

Pour accéder à ce dossier de 3 pages cliquez sur le lien suivant:

Le nombre 3 - glbet-el.org

extrait de  M.-H. Gobert.

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