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Historiques/La catin (Iny Lorentz)

Iny LORENTZ - La catin, tome 1 : 7+/10

Publié le 22/02/2011 à 12:37 par edenlalu Tags : iny lorentz la catin die wanderhure la catin tome 1
Iny LORENTZ - La catin, tome 1 : 7+/10

Iny LORENTZ – La catin, tome 1 : 7+/10

 (titre original : Die Wanderhure)

 

 

En l’année 1410, la jeune Marie, fille d’un riche commerçant, se prépare à vivre le plus beau jour de sa vie : demain, elle épousera un homme noble, Maître Ruppertus Splendidus, un avocat de renommé qui évolue dans les cercles des nobles et est promis à un brillant avenir.

 

Seulement, Ruppertus n'avait à aucun moment l'intention d’épouser la jeune et innocente fille ; son but était d’obtenir la riche dot et de s'accaparer les richesses de Maître Matthis, son père.

Dès lors, la veille du mariage, une fois le contrat signé avec le père de Marie devant témoins, il l’accuse d’être une fille dévergondée, de ne pas être vierge, d’avoir couché avec plusieurs hommes contre rétribution et il présente même des témoins qui prétendent avoir pris du plaisir avec la jeune fille.

Envoyée dans une cellule, Marie est alors violée et le lendemain, au lieu d’épouser Ruppertus, elle est condamnée à être flagellée et est bannie de la ville de Constance.

 

Une catin itinérante, Hiltrude, la trouve à moitié morte au bord du chemin et la prend sous son aile.

Son avenir est désormais inéluctable : Marie devra apprendre à devenir la même chose, une courtisane qui vend ses charmes contre l’argent à tous ceux qui peuvent payer.

 

La vie d’une catin itinérante est dure. Méprisée de tous, elle doit aborder sur ses vêtements des rubans jaunes afin que les honnêtes gens sachent à qui ils ont affaire. Et surtout, les courtisanes devront affronter la cruauté des hommes, qui tentent d’abuser des femmes sans aucune défense.

 

Marie est prête à abandonner la vie – mais sa fureur contre son ancien promis et ses complices est trop forte. Elle veut sa vengeance, et elle ne vivra que pour cela. Ainsi elle supporte son existence, poursuivant de sa haine un homme qui devient de plus en plus puissant tandis qu’elle-même glisse de plus en plus en bas sur l’échelle de la société.

 

Comment pourra-t-elle jamais obtenir justice, qui croira une simple catin face à un noble qui a l’oreille de l’empereur ?

 

 

Ce premier tome de la trilogie nous plonge dans un monde désenchanté, celui des femmes de peu de vertu, celles qui doivent vivre en vendant leurs charmes sous leurs tentes pour quelques deniers.

Survivre aux maladies, aux violences, aux hivers froids est le but de chaque instant.

Pour y parvenir, Marie et Hiltrude font front commun et tentent de garder un minimum de dignité dans le fossé dans lequel elles ont été jetées.

 

Ce roman est clairement très dur, puisque la violence que subissent Marie et ses amies est quotidienne. L’auteur décrit avec réalisme et presque sans retenue la vie de ces femmes qui, en fait, n’ont pas eu le choix et n’ont strictement aucun avenir.

Même si elles ont la possibilité de s’installer, ayant économisé au cours de décennies un pécule suffisant, la bonne société ne les acceptera jamais.

 

Alors, comment Marie peut-elle seulement rêver de se venger d’un noble ?

 

Un livre passionnant, qui nous permet également de découvrir les coulisses du Concile de Constance qui a tenté de trouver une solution face à trois papes se réclamant le descendant de St. Pierre.

 

Oui, une époque trouble.

 

Il est vrai qu’il s’agit d’un roman passionnant, qui nous emmène dans un passé que nous préférons ne pas avoir connu ; pourtant, ce n’est pas parce que l’histoire décrite est dure et même violente que le roman en devient un chef d’œuvre.

J’ai vraiment apprécié ce premier tome de « la catin », et je vais lire la suite dès que je la reçois, mais ce n’est pas LE livre absolument indispensable que je pensais lire, compte tenu des critiques fabuleuses que j’avais lu.

 

J’ai regretté, par exemple, certains sauts dans le temps. Ce livre se compose effectivement de plusieurs parties et nous suivons donc Marie – et tout d’un coup nous nous retrouvons projetés trois ans plus tard. Nous la suivons encore, et la voilà un an plus tard encore. C’était nécessaire, évidemment, sinon le roman aurait fait deux milles pages au lieu des 504, mais je trouve que les sauts n’étaient pas situés au bon endroit, que des instants clés étaient évités.

 

De même, les inimités entre les nobles étaient décrites de façon trop dense, il était un peu difficile de savoir qui était l’allié de qui, qui avait été privé de ses terres et qui non, d’autant plus que les noms allemands sont longs et que l’auteur utilise tantôt les prénoms, tantôt les titres et tantôt les patronymes, ce qui ne facilité pas nécessairement l’identification des personnages.

 

D’ailleurs, l’ensemble aurait été plus intéressant si l’épilogue, qui, en fait, n’est pas un épilogue mais un résumé historique sans aucun lien avec l’intrigue elle-même, aurait figuré en début de livre, comme une sorte de préface.

 

Et s'il est vrai que les souffrances de Marie et de son amie Hiltrude m’ont tenue en haleine, elles constituaient peut-être un peu trop la base même du livre. J’avais par moments l’impression malsaine d’être un voyeur.

 

C’est donc un roman que les amoureux de l’époque doivent avoir lu, il aborde un aspect de la vie du début du XVème siècle qu’il n’est pas fréquent de croiser avec autant de détails, celui des catins itinérants et de leur lutte pour la simple survie.

Mais c’est également un roman difficile, car la vie de Marie ne sera faite que de violence et de peines.

 

Dans l’ensemble, j’ai lu ce premier volume avec un énorme plaisir, malgré mes quelques réticences, et j’ai hâte de voir comment Marie va évoluer dans le deuxième tome.

 

Oui, je me suis attachée à la jeune fille, qui, de naïve fille de riche commerçant est devenue une femme de caractère qui affirme ses opinions et se bat pour ses convictions.

Iny LORENTZ - La Châtelaine (La catin tome 2) : 7+/10

Publié le 27/02/2011 à 17:54 par edenlalu Tags : la catin la catin tome 2 la chatelaine iny Lorentz die kastellanin historique
Iny LORENTZ - La Châtelaine (La catin tome 2) : 7+/10

  

Iny Lorentz – La Châtelaine (La catin Tome 2) : 7+/10

(Die Kastellanin en VO)

 

 

Ce deuxième volume de la saga de « la catin » m’a emportée plus encore que le premier tome et je ne peux que conseiller cette série aux amoureux du genre.

 

Pourtant, j’accorde exactement la même note qu’au premier tome ! L’explication en est simple – mais il faudra attendre, lire jusqu’au bout mon petit commentaire, histoire d’augmenter le suspense …

 

Quoi qu’il en soit, c’est une série historique qui a de la magie, dont l’écriture légère nous entraîne dans l’Allemagne du Moyen-Âge et il est difficile de lâcher le livre avant d'avoir tourné la dernière page.

La preuve, je viens de finir ce tome (539 pages) et j’ai déjà hâte de lire le prochain (le testament de la catin).

 

Mais revenons-en à ce deuxième livre :

 

L’histoire :

 

Nous nous trouvons en Allemagne, en 1420, dix ans après les évènements du premier tome ("la catin" tome 1, voir mon commentaire : http://edenlalu.centerblog.net/131-iny-lorentz-la-catin-tome-1-7-10).

 

Marie, après avoir été mariée de force à Michel Adler, son ami d’enfance, a appris à aimer son époux du fond de son cœur et leur couple est très uni. Installés à Rheinsobern, la vie semble leur sourire.

Seulement, la guerre fait rage en Bohème, et sur appel de l’empereur Sigismond, Michel se joint aux armées du souverain pour défendre sa couronne.

 

Rapidement, il se distingue par son courage et sa perspicacité, parvenant à sauver la vie de l’empereur lui-même. En récompense, il est nommé chevalier du Saint-Empire, soumis à la seule autorité de l’Empereur, dépassant par là en grade tous les autres chevaliers.

 

Cette ascension lui vaut la jalousie de bien des nobles, et notamment Falco von Hettenheim lui voue une haine farouche. Quand l’occasion lui est donné, Falco abandonne Michel lâchement aux mains des ennemies, les hussites. Michel Adler disparaît ainsi au cours d’une embuscade et est déclaré mort....

 

Demeurée dans leur Château, ce n’est que des mois plus tard que Marie apprendra la nouvelle : elle est veuve ! Et ce n’est pas tout, pressé, le Palatin nomme un nouveau Seigneur dans le château du Rheinsobern, et le Seigneur von Banzenburg s’installe dans ses murs. Son épouse, Cunégunde von Banzenburg, espère alors mettre la main sur le titre de chevalier de Michel, protégé par Marie par héritage, ainsi que sur ses richesses.

Elle tente alors de contraindre Marie à épouser un de ses cousins.

  

Mais Marie en a vu d’autres, et, convaincue que Michel est encore en vie, elle se lance dès lors dans une aventure totalement folle : déguisée en simple cantinière, elle suivra les troupes jusqu’en Bohème pour retrouver son époux ou, du moins, connaître son destin.

 

Une fois sur la route, elle partagera donc, encore une fois, la vie simple des roturiers et notamment des cantinières, qui accompagnent les soldats sur le front et dans toutes leurs expéditions. Comme ses nouvelles amies, elle ne sera donc jamais à l’abri des dangers.

 

Un périple passionnant !

 

Oui, j’ai adoré suivre Marie dans cette nouvelle aventure, je pense même que j’ai largement préféré ce volume au précédent. Le caractère de Marie est bien affirmé, elle se lie d’amitié avec les autres cantinières, elle tente de suivre tant bien que mal les soldats, se débat contre les puissants qui doivent rester dans l’ignorance de sa véritable identité, elle affrontera également la captivité parmi les hussites. L'action, il faut l'admetter, est omniprésente !

 

Le début du livre mériterait un bon 8/10, du moins en ce qui concerne la magie de l’écriture et l'aventure de Marie, pleine de suspense.

 

Surtout, un grand plus, cette-fois ci on ne voit pas seulement la vie des catins, mais on a l’occasion de vivre dans la peau des nobles, des soldats, des guerriers ennemies, bref, on a une vue plus large de l’histoire, ce que j’ai énormément apprécié.

 

Encore une fois, certaines scènes sont relativement violentes, et les femmes ne sont pas épargnées, on s’aperçoit encore une fois que cette époque était très difficile si on n’appartenait pas à la noblesse et qu’on avait le malheur d’être une femme.

 

Bref, c’est un livre à lire.

 

Mais alors, pourquoi n’ai-je pas donné une note supérieure encore, puisque j’ai tellement adoré ?

 

Tout simplement parce que l’intrigue et les protagonistes ont un énorme défaut, ou plutôt deux  :

 

1)   Les personnages sont trop caricaturaux.

 

Les « méchants », que ce soit Falco von Hettenheim, les hussites ou encore Cunégonde von Banzenheim sont tellement « vilains » qu’ils en deviennent ridicules et peu crédibles.

 

Prenons Cunégonde : elle arrive dans le château de Marie, la précédente Châtelaine, veuve d’un chevalier du Saint Empire, occupant donc un grade très élevée dans la noblesse. Pourtant, poussée par l’envie et l’avidité, elle traitera Marie, pourtant enceinte de huit mois, moins bien qu’un chien, l’enfermant dans une petite chambre sans fenêtre ni chauffage en plein hiver. Cela paraît vraiment exagéré.

De même, Falco, cet homme si vil, et bien, il ne fait qu’agir de façon cruelle et perfide, ses amis sont soit aussi « vilains » que lui, soit des hommes qui tournent leur drapeau en fonction du vent qui souffle. Falco est tellement fourbe qu'il ne semble vivre que pour commettre des atrocités.

 

Et ce ne sont que deux exemples du noir/blanc des personnages.

 

Car si vous avez d’un coté les méchants, de l’autre coté, vous trouverez les valeureux : et bien, ils sont tellement bons que cela en devient presque exaspérant. Même Marie, parfois on aurait aimé qu’elle soit un peu moins aimante et altruiste.

Je préfère encore la vieille Eva, l’autre cantinière, au moins elle est laide !

 

2)   L’histoire et ses coïncidences vraiment tirées par les cheveux

 

Au début, tout va bien, l’intrigue commence de façon bien ficelée, un peu simpliste mais passionnante.

Mais je dois dire que le dernier quart gâche totalement l’ensemble. Les uns et les autres qui se retrouvent dans les situations les plus aberrantes, franchement, c’était un peu trop.

La dernière partie du livre (y compris la fin) est donc ternie par ces ridicules rencontres fortuites, ces situations frisant le grotesque. Je ne donnerai pas d’exemple pour ne pas trahir l’intrigue, mais préparez vous à quelques invraisemblances.

 

Mais il n’en demeure pas moins que, malgré ces grosses lacunes, le livre est vraiment bon, même très bon.

 

On ne peut presque pas le lâcher, on tourne les pages, on se passionne pour les héros. Le style est très agréable, fluide, et cette-fois ci, contrairement au premier livre, on n’a strictement aucun problème à bien différencier les différents caractères et leurs appuis politiques.

 

Donc, un roman à lire.

 

J’attends maintenant de recevoir le tome « ultime » : "le testament de la catin" !

Iny LORENTZ - Le testament de la catin (tome 3) : 7/10

Publié le 20/03/2011 à 09:54 par edenlalu Tags : la catin tome 3 le testament de la catin la catin iny lorentz
Iny LORENTZ - Le testament de la catin (tome 3) : 7/10

Iny LORENTZ : LA CATINLe testament de la catin (tome 3) : 7/10

(Das Vermächtnis der Wanderhure en VO)

 

 

 

Quelques mois seulement ont passés depuis le retour de Michel et Marie sur Kibitzstein. Enfin, leur avenir s’annonce heureux, d’autant plus que Marie est enceinte de leur deuxième enfant.

Elle décide de raccompagner Michi chez sa mère Hiltrude, ce qui lui donner l’occasion de voir son amie avant l’hiver et la naissance de son enfant, prévu pour le mois de février.

 

Au cours du voyage de retour, Marie croise par malchance le chemin de Hulda von Hettenheim, la veuve de Falco von Hettenheim, elle aussi enceinte. Cette femme voue une haine absolue à Marie, surtout depuis la mort de son époux.

Mue par une jalousie et une haine frisant la folie, elle fait donc enlever Marie et la tient prisonnière sur Otternburg jusqu’à la naissance de son enfant qu’elle prévoit assassiner devant les yeux de sa mère.

Le destin en décide néanmoins autrement puisque Hulda donne naissance à une septième petite fille alors que Marie aura un beau garçon. Ce qui décide de l’avenir de Marie : Hulda échange les enfants, et non contente de s’être vengée de Marie, l’envoie au loin afin qu’elle soit vendue comme esclave.

 

Marie, qui se remet difficilement de son accouchement, se retrouve ainsi en Russie, un enfant qui n’est pas le sien dans ses bras, sans possibilité de retour : devenue esclave, elle ne maîtrise pas la langue et des pays entiers la séparent de Michel.

Son seul objectif est désormais de récupérer son fils et de le poser dans les bras de Michel. Comment, elle ne le sait pas.

 

Grâce à son obstination, à ses connaissances acquises lors de ses précédentes aventures, Marie parviendra à s’imposer comme nourrice et guérisseuse, voire même comme confidente auprès de la princesse Anastasia. Mais cela ne la rapproche pas plus de sa patrie …

 

 

Comme les précédents tomes, ce roman nous entraîne dans les voyages les plus incroyables :

 

Encore une fois, Marie affronte des aventures absolument inimaginables – mais sans cette malchance et des ennemies frisant la folie, nous n’aurions pas la chance de lire ce roman !

 

Il est vrai qu’autant de malheur peut devenir agaçant, mais cette-fois ci les auteurs (en fait, Iny Lorentz est un couple d’auteur qui a écrit des dizaines de romans historiques) lui font une concession : Marie ne se fera pas violer, puisque désormais elle est trop vieille pour attirer les hommes. Ses nouvelles amies n’ont pas nécessairement cette chance.

 

Je dois dire que cette série historique est absolument extraordinaire à plusieurs points de vue et malgré quelques points faibles, je ne peux qu’admirer la constance de qualité de cette véritable saga qui compte à ce jour quatre livres (en VO, trois étant actuellement disponibles en VF).

 

On retrouve à chaque fois une écriture agréable, des aventures incroyables, des voyages lointains, et une héroïne que nous connaissons maintenant depuis très longtemps.

 

Oui, j’adore cette série, il y a cette étrange magie qui opère, et malgré les invraisemblances des aventures on ne peut s’empêcher de tourner fébrilement les pages. Ce sont là des livres incroyablement divertissants.

 

Comme je viens de le dire, dans cette série chaque livre est égal au précédent, avec des points forts et faibles un peu différents à chaque fois.

 

Quels sont donc, dans ‘le testament de la catin’, ces points forts et quels sont les points faibles :

 

En « - » :      Coïncidences, hasards ……

Auparavant, je me suis plainte du peu de nuances des personnages ; cette-fois, les caractères sont un peu plus nuancés (hormis Hulda et Marga), c’est vrai.

Seulement, les coïncidences énormes des rencontres sont, comme dans le tome précédent un peu trop grosses pour être totalement transporté dans le monde de Marie.

 

En « - » :      Des histoires russes ….

Cette-fois ci, nous sommes donc entraînés dans l’histoire de l’Est, les batailles entre Moscovites, Tatares etc. Or, n’étant personnellement aucunement initiée à cette époque et ce lieu particuliers, certains passages du livre étaient un peu trop détaillés pour moi, et le nombre de noms russes, cités les uns après les autres, n’ont laissé qu’un vague souvenir sur ma cornée, l’ensemble commençant par « Vassilii ».

Heureusement, l’intrigue n’en souffre aucunement, et les spécialistes de l’époque auront certainement un petit bonus, sous forme de finesses historiques, qui m’a échappée.

 

En « + »        :         L’écriture fluide ….

Malgré l’épaisseur des romans, ils se lisent à une vitesse impressionnante et on a l’impression qu’ils font la moitié des pages qu’on a tournés.

Et encore une fois c’est l’un des grands points forts de ce roman : les 631 pages disparaissent et en trois jours on achève un livre dont l’écriture fluide et simple nous laisse avec une agréable sensation.

 

En « + »        :         Intrigues mouvementées …

Malgré les invraisemblances, on ne peut s’empêcher de trembler pour Marie et ses amies. Oui, incroyable ce qu’elle vit, pas possible la malchance qu’elle a,  étonnant, le nombre « d’ennemies jurés » qu’elle se fait alors qu’elle a un si bon cœur, encore plus impressionnant sa gentillesse et son intelligence, remarquable son obstination et admirable son courage … et pourtant, malgré l’énormité de l’intrigue, elle reste tout simplement excellente. Tout s’enchaîne de façon divertissante et on suit Marie avec plaisir tout au plus profond de l’hiver russe.

 

La saga de la catin est accessible à tout le monde, distrayante, agréable à lire.La magie étrange de la littérature opère pleinement, et malgré toutes mes critiques, je dois admettre que c’est une série que j’aime suivre.

 

 

La suite, « Die Tochter der Wanderhure » (« La fille de la catin ») est sortie en VO en décembre 2009 mais n’a pas encore été traduite ; heureusement, je n’ai pas besoin d’attendre la traduction et vous trouverez donc, bientôt, mon commentaire sur ce quatrième roman.

Ce sera alors à Trudi, la fille de Marie et de Michel, de vivre des aventures similaires à celles de sa mère.

Comme quoi la malchance doit être héréditaire …

Iny LORENTZ - La fille de la catin (tome 4) : 7/10

Publié le 30/03/2011 à 14:29 par edenlalu Tags : die tochter der wanderhure la fille de la catin la catin tome 4 la catin iny lorentz
Iny LORENTZ - La fille de la catin (tome 4) : 7/10

 

Iny LORENTZ – La fille de la catin (tome 4) : 7/10

(pas encore disponible en français. Ma traduction du titre original « Die Tochter der Wanderhure » est littérale mais assez prévisible pour que je la laisse)


Ce quatrième tome nous amène encore une fois dans la famille de Marie et Michel. Douze ans se sont écoulés et la propriété du chevalier auf Kibitzstein est florissante, son pouvoir s’étend loin et il gère sa propriété avec intelligence.

Michel et Marie ont vieilli, ainsi que leurs amis, mais ils restent toujours aussi courageux et forts.


Trudi, la fille ainée de l’ancienne catin et de son époux, est désormais une jeune fille, adulte et amoureuse : son cœur appartient au jeune Georg von Gessingen et elle ne pense qu’à l’épouser.


Seulement, elle ignore que ce même Georg von Gessingen n’a des yeux que pour sa dot et ne s’intéresse guère à sa propre personne.


Lors d’une promenade, Georg la fait boire un peu trop, lui vole sa virginité mais lui promet de demander, le même jour, sa main à Michel. A cet instant, Georg y croit, puisqu’il n’a séduit la jeune femme que dans l’optique de vaincre les derniers obstacles et de contraindre les parents de Trudi d’accepter leur union - et d'accéder ainsi à la richesse.

 

Or, les vents politiques changent vite et au retour au château Georg n’aura pas l’occasion d’honorer sa promesse, et par la suite il ne le souhaite plus : une réunion entre les grands personnages des environs a mal tourné, et son oncle l’incite à quitter en sa compagnie les lieux sans tarder en le convaincant que le moment est mal choisi pour se lier à Kibitzstein. Georg pourra trouver une meilleure épouse avec plus d’influence et plus d’avenir plus loin.

Trudi attendra en vain son retour.


Car effectivement, les pouvoirs changent de main et les complots entre les grands personnages deviennent menaçants.


En douze ans, les puissances ont bien changé : l’empereur est mort depuis longtemps, et seul reste le roi Friedrich IIIème qui vit dans le lointain Graz en Autriche et dont l’influence a largement diminuée.


C’est ainsi que les chevaliers de l’empire libres, tels que Michel Adler, doivent craindre pour leurs prérogatives et droits, voire même pour leurs propriétés et dépendances.


La menace vient de toutes parts et en particulier du prince-évêque de Würzburg, qui exige désormais certaines taxes et leur soumission (veuillez me pardonner si ma traduction n’est pas parfaitement conforme, n’étant pas versée dans de cette période médiévale j’ignore les termes précis. Le mot allemand est : Fürstbischof, que j’ai donc traduit par « prince-évêque ». N’hésitez pas à me corriger si tel n’est pas le terme adéquat).


Certains voisins de Kibitzstein et d’autres nobles jaloux du prospère Michel Adler s’unissent donc dans un complot contre ce dernier, se ralliant au prince-évêque, et ils espèrent ainsi voir son influence diminuer et ses propriétés redistribuées à leur profit.


Dans un climat bien difficile a lieu un mariage noble qui sera alors l’occasion pour chaque faction de tenter de nouer de nouvelles alliances et de s’assurer de ses amis.


Lors de cette fête, un évènement terrible et tragique rendra l’avenir bien sombre pour nos amis.


Trudi pense être la seule à pouvoir agir et se prépare donc à un long voyage, dans le secret le plus absolu.



 

Alors :

Dans ce quatrième tome, nous ne quittons pas les régions germaniques, mais les intrigues des nobles et chevaliers, le délicat équilibre de pouvoirs, la lutte entre les influents, tout cela en fait un livre tout aussi aventureux que les trois premiers tomes.


Nous retrouvons avec un grand plaisir tous les protagonistes des précédents volumes, mais c’est bien Trudi et son amour aveugle pour le chevalier Georg von Gressingen qui sont au centre de l’histoire.


Nous suivons la jeune femme dans ses péripéties et si nous admirons d’un coté son courage intrépide, nous ne pouvons que secouer la tête devant son aveuglement face à Georg, qui est de fait un allié de ses ennemies et qui, dès les premières pages du livre, a décidé que jamais il n’épousera la jeune Trudi.


La fille immature grandit et se heurte à ses propres sentiments et sa propre obstination.

 


Donc, un volume tout aussi palpitant que les précédents, on tourne les pages avec un plaisir identique, et l’attachement à la jeune fille est le même que l’on a ressenti pour Marie.


Pourtant, les deux femmes se distinguent : Trudi est bien plus tête brûlée que ne l’était sa mère et n’a pas la beauté resplendissante de cette dernière, mais elle est en même temps encore plus intrépide et surtout bien plus sûre d’elle.

 


On retrouve l’essence même des livres : des aventures, des batailles, des personnages combatifs, des méchants très méchants, des gentils très gentils…


Cette-fois, néanmoins, les intrigues ne touchent plus seulement une ou deux personnes, mais toute la famille et son entourage ; l’intrigue elle-même confère donc une teinte différente au roman et on s’interroge sur le moyen qu’ils trouveront pour sortir de l’impasse et sauver leurs biens.

 


Et devinez : on retrouve les mêmes hasards absolument incroyables ! Je crois que c’est même pire que le tome deux et la rencontre entre Marie et Michi en Bohème. Mais comme on s’y prépare dès qu’on ouvre un livre de cette série, on fait avec.


Bref, encore une fois, les coïncidences rendent l’intrigue un peu trop simpliste, et, encore une fois, la fin trouve un apaisement trop soudain.


 

Néanmoins, je ne peux que m’émerveiller devant la constance de la saga : ceci est le quatrième volume, et pourtant il reprend dans le même ton que les précédents livres, à la seule différence que nous suivons la jeune Trudi dans ses aventures et non pas sa mère.


J’ai particulièrement apprécié de pouvoir me plonger dans les difficiles luttes de pouvoir. Malgré le fait que je sois très très loin d’être une initiée, j’ai pu suivre avec un réel plaisir l’histoire et je dois reconnaître que même les nobles de l’époque devaient être d’une prudence extrême et surveiller chaque parole prononcée tout en se méfiant même de ceux qu’ils croyaient leurs amis. Car une parole d’un plus puissant pouvait décider le voisin à se retourner contre son ami d’hier, que ce soit par avidité ou par peur.

 

Donc, si vous avez aimé les trois premiers tomes, ne ratez surtout pas ce quatrième tome, qui reprend les ingrédients classiques de la saga pour les redistribuer autrement.

Il faudra simplement attendre sa sortie en VF, que j'espère imminente.

 

Note, ajoutée le 21 octobre 2013 :

un cinquième tome est disponible depuis le 20 décembre 2012, portant le titre "Die Tochter der Sünde" - littéralement "Les filles du pêché". Ces filles du pêchée seront les petite-filles de Marie, les enfants de Falko, son fils, devenu adulte ...

Je me permets de préciser, tout en reprenant ma réponse à un commentaire fort intéressant reçu et qui - comme tous les commentaires - m'a fait plaisir et est d'ailleurs à l'origine de cette note, que le roman "Die Rache der Wanderhure" (qui se traduirait par "la vengeance de la catin") N'EST PAS UNE SUITE, contrairement à ce que l'on peut croire, mais se base sur scénario du téléfilm, lui-même inspiré du deuxième tome de la série!!!

Enfin, ce quatrième tome n'a toujours pas été traduit en français. A mon plus vif regret.

 

 

 

Iny Lorentz - Töchter der Sünde (La catin tome 5) : 8/10

Publié le 13/09/2015 à 09:54 par edenlalu Tags : iny lorentz filles du péché tochter der sunde la catin tome 5 la catin
Iny Lorentz - Töchter der Sünde (La catin tome 5) : 8/10

Iny Lorentz – Töchter der Sünde (La catin tome 5) : 8/10

(La catin tome 5, non disponible en VF à ce jour)

 

Le titre de ce roman (malheureusement non traduit en français) correspondrait certainement à la traduction littérale « Filles du péché » - et c’est un volume que j’ai franchement a-do-ré.

Il y a toujours les mêmes ingrédients, la même famille Adler, la même histoire longue, à rebondissements et pourtant légère et très facile à lire, les mêmes intrigues ….. mais il y a deux changements majeurs :

1/ le héros n’est pas une héroïne, mais un homme, à savoir Falko, le fils de Marie (la catin). Il a bien grandi, est devenu un homme fort et beau, mais aussi arrogant et trop sûr de lui. Le roman se déroulera autour de ce personnage et j’admets que c’est fort agréable de découvrir dans cet univers qui nous est désormais familier mais que nous connaissons presque exclusivement de façon féminine un grain de masculinité.

2/ Puis, autre changement très positif, il y a bien moins, voir aucun de ces « hasards extraordinaires » que j’ai toujours décriés dans les précédents volumes, ces hasards qui font que la Catin rencontrait « par hasard » quelqu’un de sa connaissance au fin fond du désert, ou qu’à exactement tel instant précis une action différente se déroulait au lieu propice pour Marie.

 Bref, dès le début c’est un excellent roman.

 

Mais avant tout, venons-en au résumé de l’intrigue :

 

Marie, qui était jadis « la Catin », vit désormais sur Kibitzstein, ses enfants sont devenus des adultes, ses filles sont mariées. Maintenant c’est au tour de son fils Falko de choisir une femme. Mais bien évidemment, nous connaissons la famille Adler, rien n’est jamais simple, et c’est ainsi que lors d’un tournoi Falko se fera un ennemi bien peu agréable …. et le voilà en route pour Rome, où il a été envoyé pour l’éloigner de ce nouveau danger sous prétexte d’une mission d’une grande importance.

Sur la route il devra également veiller sur l’abbesse Margarete qui prendra son poste non loin de la célèbre ville italienne.

Evidemment, Falko étant ce qu’il est, il tombera amoureux de Margarete…. et ce n’est que le début du voyage …

Car sur la route vers Rome de multiples aventures feront que le voyage ne sera jamais ennuyeux, les personnages se côtoieront, se croiseront, les ennemis seront multiples, dangers de plus en plus grands. Et une fois arrivé sur place, Falko fera encore une fois le mauvais choix en matière de femme…..

C'est donc une histoire très vivante, très complète et pourtant, comme d’habitude, très simple à suivre grâce au talent du couple d’auteurs Iny Klocke et Elmar Wolrath – que nous connaissons sous le nom d’Iny Lorentz.

 

Mon avis ? Très bon !

 

C’est clairement mon volume préféré de la série. Alors que c’est le 5ème tome !! C’est une surprise très agréable !

J’ai apprécié la facilité de lecture (que je connaissais déjà) mais surtout la différence de l’histoire qui a une « couleur » différente grâce au changement de sexe du protagoniste.

Mais c'est surtout le personnage même de Falko qui fait la différence, il est bien ciselé, au début il est très loin d’être sympathique, c’est un frimeur qui joue avec les femmes et ne prend rien au sérieux, qui voit une femme inaccessible plus comme un défi qu’autre chose …. Jusqu’au jour où il tombera amoureux, jusqu’au jour ou ses amourettes auront des conséquences et lui attireront les foudres de ses ennemis et diviseront ses amis …..

Au fur et à mesure qu’avance le livre, nous voyons Falko se transformer, d’un jeune homme imbu de sa personne il évoluera pour devenir d'abord un peu moins sûr de lui, puis un adulte combatif, puis un adulte un peu plus mature, pour devenir enfin un homme qui affrontera toutes les situations (qu’il a tout de même souvent causées lui-même).

Cette transformation était très réussie et crédible.

De plus, les personnages secondaires, comme son meilleur ami, les femmes croisées, les ennemis, tous étaient dépeints de façon assez complexe – mis à part un, peut-être, l’un d’entre eux (et son entourage), qui prendra la place du « bête et méchant » dans ce roman. Vous le découvrirez bien rapidement et vous serez certainement de mon avis.

Et tous ces caractères évolueront.

C’est donc un roman comme d’habitude très léger, très complet, qui raconte une histoire à multiples rebondissements sans négliger les personnages.

 

J’espère VRAIMENT qu’enfin les tomes 4 (la fille de la Catin/Die Tochter der Wanderhure) et ce tome-ci seront traduits en français pour que vous puissiez suivre l'histoire jusqu'au bout!

D’autant plus qu’en décembre 2015 sort LE TOME 6 (Die List der Wanderhure – soit littéralement « la ruse de la catin ») !!!!!!!!

 

 

En attendant, je vous rappelle donc les 5 tomes existants et vous joins les liens vers mes commentaires (vous les trouverez également, dans l’ordre chronologique, dans ma rubrique « Historiques/La catin »):

-       1/ La catin / Die Wanderhure : http://edenlalu.centerblog.net/131-iny-lorentz-la-catin-tome-1-7-10

-       2/ La Châtelaine / Die Kastellanin : http://edenlalu.centerblog.net/134-iny-lorentz-la-chatelaine-la-catin-tome-2-7-10

-       3/ Le testament de la catin / Das Vermächtnis der Wanderhure : http://edenlalu.centerblog.net/140-iny-lorentz-le-testament-de-la-catin-tome-3-7-10

-       4/ Die Tochter der Wanderhure (littéralement « la fille de la catin ») : http://edenlalu.centerblog.net/140-iny-lorentz-le-testament-de-la-catin-tome-3-7-10

 

-       5/ Töchter der Sünde (littéralement « Filles du Péché ») (c’est l’article que vous venez de lire)

 

-       6/ Die List der Wanderhure (littéralement « la Ruse de la catin », sortie en VO prévue en décembre 2015)

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Iny Lorentz - La ruse de la catin (tome 6): 5,5/10

Publié le 24/01/2016 à 12:19 par edenlalu Tags : iny lorentz la catin tome 6 la ruse de la catin la catin
Iny Lorentz - La ruse de la catin (tome 6): 5,5/10

Iny Lorentz – La ruse de la catin (tome 6)

 

Le titre original de ce roman - QUI N'A PAS ENCORE ETE TRADUIT EN FRANÇAIS - est "Die List der Wanderhure", mais la traduction littérale me semble la plus logique, raison pour laquelle je l'utilise pour mon titre.

Ce sixième tome (qui se situe chronologiquement après le volume 3, « le testament de la catin ») est assez décevant.

L’histoire est fade, du moins elle ne parvient pas à décoller, et j’ai eu des instants d’intense ennui au cours de la deuxième moitié – j’étais vraiment ravie d’en arriver au bout.

Avant de vous dire, pour quelle raison ce tome m’a tant ennuyée, venons-en à l’intrigue :

 

L’intrigue : 

Comme je vous l’indiquais, ce tome se situe chronologiquement entre le tome 3 et 4 de la série. C’est le seul tome dans lequel Marie et Michel vivront une aventure en commun.

 

Au fond d’une forêt, un couvent est attaqué par d’étranges chevaliers, portant l’insigne d’une croix ressemblant à un marteau. Ils n’hésitent pas à tuer des sœurs et de se servir de la torture, tout cela pour que la mère supérieure Isabelle de Melancourt leur dévoile le secret de ses ancêtres : le lieu où a été caché le Graal, ramené par Raoul de Melancourt.

Heureusement, une jeune sœur, qui vient d’être promise par son père à un chevalier et sera amenée à déposer le voile, parvient à s’enfuir et comme l’hasard le veut, elle tombera sur Marie et Michel, comme d’ailleurs sur son propre fiancé.

Ensemble ils parviendront à libérer le couvent et, accompagnés d’Isabelle de Melancourt, ils se lanceront à la poursuite des étranges chevaliers malveillants pour retrouver la coupe du Christ avant lui….

 

 

Mon avis :

 

Le début et réussi, l’attaque du couvent, Marie et Michel qui se rendent à Nuremberg, la rencontre entre les protagonistes, je dirais que la première moitié du roman est presque au niveau des autres volumes avant de s’effondrer dans une poursuite qui se tire inutilement en longueur.

 

Les personnages sont typiques pour le genre : nous avons le méchant ultra-méchant et cruel qui sera opposé à nos héros.

 

L’idée d’introduire le mythique Graal dans la série me laisse dubitative et de fait tout se transformera rapidement à un banal jeu de piste bien trop convenu. Mais bon, les intrigues n’ont pas à se conformer à mon bon vouloir.

 

Ce qui m’a vraiment déplu dans ce volume, c’est qu’à partir de la moitié du livre tout est ennuyeux, tout se ressemble. Les deux groupes se suivent et se pourchassent, et voilà.

 

Globalement, ce tome n’apport strictement rien de nouveau à la série – alors qu’on attendait justement bien plus d’une réunion du couple Michel et Marie dans une aventure commune !!

 

La volonté des auteurs était justement de laisser le couple Michel et Marie s’unir dans une quête, ce qui était certainement une bonne idée, mais je pense qu’une autre inspiration a gâché cette idée de départ : deux des autres personnages principaux proviennent du film télévisé « La vengeance de la catin », à savoir Isabelle de Melancourt et Nepomuk le commerçant itinérant, et en raison de la présence de ces personnages le couple phare n’a plus sa place dans l’histoire. A vouloir utiliser des éléments qui ne proviennent pas de leur propre esprit, les auteurs se sont involontairement écartés de leur idée de départ.

 

Maintenant, il peut aussi simplement s’agir d’un « raté », d’autant plus que le tome précédent (« Töchter der Sünde ») était à mon avis le meilleur de la série, et souvent le volume suivant fait retomber la pression.

 

Peu importe la raison. Après une première moitié plutôt réussie, ce tome était difficile à terminer. Tout était prévisible, rien de nouveau, ni dans les caractères ni dans l’intrigue. Je me suis ennuyée pendant 200 pages et était ravie d’en arriver à la fin totalement prévisible.

 

 

 Dans la série de « la catin » sont actuellement disponibles :

 

1)  La catin / Die Wanderhure :

2)  La Châtelaine / Die Kastellanin :

3)  Le testament de la catin / Das Vermächtnis der Wanderhure :

4)  Die Tochter der Wanderhure (littéralement « la fille de la catin » - pas encore traduit en français  

5)  Töchter der Sünde (littéralement « Filles du Péché ») - pas encore traduit en français  

6)  Die List der Wanderhure (littéralement « la Ruse de la catin ») - pas encore traduit en français)

 

L'ordre CHRONOLOGIQUE de ces tomes est toutefois différent, puisque le dernier tome "Die List der Wanderhure" se situe chronologiquement entre "Le testament de la catin" et "Die Tochter der Wanderhure".

 

Petite information :

 

Le livre intitulé "Die Rache der Wanderhure" (qui se traduirait par "la vengeance de la catin) n’est PAS D’UNE SUITE, contrairement à ce que l'on peut croire. Ce livre se base sur le scénario du téléfilm, lui-même inspiré du deuxième tome de la série!!!