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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Le crayon, suite inattendue (6/30)
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La danse ne l’inspirait pas plus. Là encore, c’était une occupation qui lui avait été imposée. Elle obéissait à une lubie de sa mère pour qui la danse classique était un spectacle féerique. Oriane, elle, n’appréciait guère le port du tutu et des chaussons de danse, de faire des pointes, des cabrioles inutiles, de prendre des poses ridicules. Son ennui pendant les cours était encore plus profond que lorsqu’il s’agissait de gratter les cordes de sa guitare, et elle ne faisait rien pour le cacher aux yeux des autres. D’ailleurs sa professeure de danse s’était aperçue depuis longtemps de son manque d’intérêt pour les arabesques et les entrechats, c’est pourquoi parfois quand son regard se posait sur elle par inadvertance, elle ne pouvait réprimer un souffle témoin de son dépit. Si Oriane malgré son manque de passion pour l’art de la danse continuait à la pratiquer avec assiduité, c’est en raison d’un pacte qu’elle avait passé avec sa mère. Quand elle avait eu huit ans, elle avait accompagné sa mère à la fête des sports qui avait lieu dans sa ville chaque année à l’occasion de la rentrée de septembre. Sa mère avait dans l’idée de l’inscrire au tennis, activité tout à fait en phase avec l’idée de ce qu’elle se faisait de l’activité physique sportive. La fête se déroulait en plein air et de nombreux stands étaient ouverts. Sur une estrade, de temps à autre, des adhérents de différents clubs des nobles arts faisaient des démonstrations de boxe, de karaté, de pancrace ou autres formes de combats selon ce qu’ils pratiquaient. C’est là, pour la première fois qu’Oriane assista à une démonstration d’aïkido. Immédiatement, elle tomba amoureuse de cette pratique. D’abord, elle la trouva belle. Les déplacements des combattants étaient élégants, étonnamment précis et les envolées semblaient irréelles comme les chutes qui finissaient immanquablement en un roulé-boulé agile. On ne devinait aucune fracture dans les gestes, tout paraissait couler de source. Les partenaires enchaînaient les prises avec une grâce que le port du hakama, un ample pantalon noir, rendait encore plus spectaculaire et raffinée. De plus, chaque mouvement avait un sens immédiatement compréhensible et véritablement utile aux yeux de la petite fille, pas comme en danse où la plupart du temps Oriane ne comprenait pas ce qu’elle faisait et ne faisait que répéter mécaniquement ce qu’elle avait appris. À la suite de cette première approche, Oriane n’eut de cesse de harceler sa mère et son père afin qu’ils l’autorisent à rejoindre le club d’aïkido de leur ville. Ils ne furent pas faciles à convaincre et c’est véritablement la seule fois où elle fit preuve de révolte lors de sa petite enfance. En dernier ressort, elle dut recourir à une sorte de chantage pour parvenir à ses fins. Les choses étaient claires : soit son père et sa mère l’autorisaient à pratiquer l’aïkido, soit elle refuserait à l’avenir de travailler la danse et la musique. Cette détermination les surprit et en d’autres circonstances, ils n’auraient pas accepté de céder aux desiderata de leur fille, mais en même temps, il ne leur déplaisait pas de constater qu’elle pouvait démontrer autant de volonté. Ils finirent par dire oui et renoncèrent alors au rêve d’avoir une future championne de tennis dans la famille.
L’aïkido fut à partir de là la principale source de plaisir que connut Oriane. Tout le reste devint accessoire et même le plus beau roman à l’intrigue aussi prenante qu’il fut possible, et Dieu sait qu’elle aimait lire, ne put la détourner un jour d’une de ses séances d’entraînement bihebdomadaires. Peut-être est-ce grâce à cette passion qu’elle réussit à surmonter la crise émotionnelle qui suivit le choc qu’avaient provoqué en elle les attentats du onze septembre et les visions d’horreurs auxquelles elles n’avaient pu échapper.
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Quand elle eut atteint l’âge de quatorze ans, elle était devenue une jolie jeune fille à l’esprit vif, au sourire espiègle et qui semblait prendre la vie avec légèreté comme cela sied aux enfants de cet âge. Elle ne voyait plus le Docteur Cauvet depuis deux ans environ. D’après lui, elle avait retrouvé un équilibre suffisant pour continuer à affronter la vie sans dommage. Pourtant, les images de destruction étaient toujours présentes quelque part en elle et à chaque date anniversaire de leur origine, elles revenaient par vagues, ranimées dans son souvenir par celles qui s’affichaient un peu partout sur les écrans et les couvertures de magazines. Mais elle avait appris à faire la part des choses. Elle savait à présent qu’elle n’était en rien responsable des événements passés, qu’elle n’en avait été qu’une spectatrice impuissante. Elle n’éprouvait plus le sentiment de culpabilité qui l’avait hanté durant des mois. Seule une profonde tristesse l’habitait encore à l’évocation de ce jour. C’est à cette époque que lui vint l’idée d’écrire un récit auquel elle donna le titre de : « Le Crayon ». Dans ce récit, il était question de l’irruption dans son monde d’un crayon fabuleux possédant un grand pouvoir. Un crayon qui aurait été en mesure, entre ses mains, d’influencer les mœurs et les agissements des gens. Dans le bon sens évidemment, parce que dans l’esprit de l’enfant qu’Oriane était encore, vibrait toujours l’espoir fou, mais immense, de l’avènement d’un monde meilleur.
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