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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Le crayon, suite inattendue (5/30)
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Pendant les jours qui suivirent, Oriane resta à la maison, pas seule évidemment. Comme sa mère ne pouvait fermer le magasin, elle tenait une boutique de vêtements de qualité dans le centre-ville, qu’elle ne faisait guère confiance à l’unique vendeuse dont elle s’assurait pourtant les services depuis plusieurs années, elle avait demandé le secours d’une baby-sitter professionnelle. Un petit coup de téléphone à la société qui l’employait la veille et qui avait la réputation de faire appel à des personnes d’une extrême compétence et l’affaire avait été conclue. Au bout d’une semaine, il fallut néanmoins se résoudre à voir le médecin de famille car l’état de confusion mentale dans lequel était plongée Oriane depuis le onze septembre ne semblait pas s’améliorer. Ce n’est pas qu’elle fut gagnée par une sorte de démence très démonstrative, mais souvent, elle restait prostrée, les yeux plongés dans le vague comme si elle revisionnait les images traumatisantes qui l’avaient pénétrée huit jours plus tôt. Cette attitude persistante avait fini par inquiéter ses parents, Jeanne et Nathan.
Le médecin les accueillit tous les trois dans son cabinet - avec surprise, car il ne lui était plus arrivé de recevoir les parents ensemble depuis longtemps, pas depuis qu’Olivier, le jeune frère d’Oriane eut dépassé l’âge de trois ans en tout cas. L’affaire paraissait sérieuse aussi écouta-t-il avec attention le récit de la mère et nota-t-il le silence du père d’habitude volubile dont la taciturnité présente dévoilait plus qu’elle ne la cachait l’anxiété qui grandissait en lui. Après de longues minutes passées à l’écoute, il proposa aux parents de leur prescrire quelques pilules à prendre deux fois par jour pour les aider à retrouver une certaine sérénité, pilules qui soit dit en passant allaient les rendre dépendants de leur principe actif pour des années, mais cela est une autre histoire, cependant il se déclara incompétent pour résoudre les difficultés auxquelles était aux prises la principale intéressée. Concernant Oriane, il préféra donc se dispenser de recommander un quelconque traitement dont l’efficacité lui demeurait incertaine et orienta les parents vers un confrère à la spécialité plus en phase avec les problèmes de leur fille. C’est ainsi qu’Oriane entama une longue psychothérapie pendant laquelle, lentement, avec le concours de son pédopsychiatre, le Docteur Cauvet, elle commença à déconstruire le monde chimérique, mur protecteur à leurs yeux, que ses parents avaient patiemment bâti autour d’elle.
Ce n’est qu’au début de la première séance que le Docteur Cauvet accepta la présence de Jeanne et Nathan, afin de faire connaissance avec eux bien entendu, mais également pour que cette première rencontre s’impose comme une sorte de passage de témoin dans l’esprit d’Oriane. Puis le Docteur Cauvet demanda aimablement aux parents de passer dans la salle d’attente jusqu’à la fin de l’heure. Ils n’eurent plus alors l’occasion de lui parler que de façon brève et épisodique et seulement dans le couloir qui reliait la salle d’attente à son bureau. Pendant quelques séances encore, tous les deux se donnèrent la peine d’accompagner Oriane avant que Nathan rapidement ne se fatigue de la corvée et que Jeanne, un peu plus tard, à son tour, n’en vienne à considérer sa présence au magasin comme plus importante. Faire le pied de grue, le derrière vissé sur un banc de salle d’attente et subir le comportement de gamins bruyants et pour tout dire insupportables sous le regard passif de parents indifférents avait eu raison de sa bonne volonté. Dès ce moment, ce fut la baby-sitter qui fut chargée d’accompagner Oriane au Centre Médico Psycho Pédagogique de la ville une fois par semaine et en d’autres endroits par la même occasion, d’autres jours, là où Oriane s’adonnait à des activités extrascolaires régulières.
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Lorsque Oriane était plus jeune, ses parents l’avaient inscrite à un cours de musique en s’imaginant que celle-ci possède la faculté d’adoucir les mœurs. Depuis, deux fois par semaine, Oriane jouait des morceaux de guitare auxquels elle ne trouvait pas un grand intérêt. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas la musique par elle-même, elle adorait en écouter à la radio lorsque l’occasion lui était offerte, mais ses préférences allaient surtout aux chansons de variété, au rap et accessoirement au rock métal, loin donc des harmonies de guitare classique qu’on lui apprenait et n’éveillaient en elle qu’un morne ennui ; même si elle s’attachait à jouer avec maîtrise au grand plaisir de son professeur qui lui trouvait un talent certain, talent qui aurait sûrement débouché sur quelque chose de sérieux, peut-être sur une carrière de musicien professionnel, qui sait, si elle avait ressenti un semblant de passion pour cet art.
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