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Kavikawanka - L'épouvante - page 47 / 63 -

Publié le 25/10/2012 à 16:49 par drkaroloth Tags : nuit nature fille roman centerblog monde vie voiture
Kavikawanka - L'épouvante - page 47 / 63 -

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L’épouvante…

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Au matin, c’est un cri formidable qui l’arrache du sommeil. Le jour peine à poindre, mais permet d’y voir suffisamment pour qu’une scène terrible s’impose à lui. À quelques pas, l’homme-bête, celui qui s’est glissé dans son rêve, celui dont il avait craint le regard la veille, porte à bout de bras, leurs pieds pendant dans le vide, deux corps flasques et sanguinolents. La terreur se saisit de lui. Il voudrait fuir, mais plus aucun muscle de son corps n'accepte de lui obéir. Seul celui de son cœur bat à tout rompre. Soudain, s’arrachant à cette vision d’enfer, il distingue un peu plus loin une masse en mouvement sur le sol. Sur l’instant, il ne comprend pas de quoi il s’agit, puis il réalise que cette masse est celle de deux corps en lutte. L’un repousse un assaillant qui semble n’avoir plus qu’un désir : fuir ! Mais, comme lui-même, cet assaillant paraît ne plus avoir de maîtrise sur le fonctionnement de ses membres. Il le voit tenter de se relever, puis retomber et se mettre à ramper avant de se redresser, faire quelques pas hésitants, puis choir à nouveau et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il parvienne à prendre définitivement ses jambes à son cou. Là, Kitahaka ramène son regard sur l’autre combattant. Il reconnaît en lui le jeune garçon de la veille. Immédiatement, il se demande où est passée la fille. Il l'aperçoit alors agenouillée à distance de l’endroit où, le soir précédent, il l’avait observée sous sa couverture et dans les bras de son ami. Une coulée de sang rougit son visage. Comme lui, elle est paralysée par la stupéfaction. Tout à coup, un bruit sourd le sort de son hébétude. Les corps des deux hommes viennent de s’effondrer sur le sol. Autour, tout est immobile. Tous ceux qui ont dormi à proximité font comme Kitahaka, ils regardent cette sorte de démon noir sans oser bouger. Puis lentement, les choses entrent en mouvement. Les gens avec des gestes engourdis, comme s’ils craignaient de raviver la colère de l’homme bête ou d’attirer son attention, commencent à rassembler leurs affaires et à quitter les lieux avec toute la discrétion dont ils savent faire preuve. Bientôt, et bien que le matin soit à peine levé, tout le monde a fui. Seul Kitahaka est encore là, assis le dos calé contre une roue de sa charrette et enroulé dans une couverture. Tout en lui pourtant lui intime l’ordre de se redresser et de décamper, mais quelque chose dont il ignore la nature l’en empêche. Il ne demeure plus que lui comme unique spectateur.

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Tout devient flou. Son esprit peu à peu se rassérène et sa peur s’évapore. Plus tard, une grande lassitude prend possession de lui. Ses paupières se ferment et le sommeil le gagne. Un sommeil contre lequel il ne peut pas résister. Quand il rouvre les yeux, c’est pour voir le garçon et la fille grimper dans leur pirogue et saluer l’homme bête qui est resté sur la berge. Le jour est avancé et une foule nouvelle, dense et disparate marche en direction de Balbaroum. Kitahaka ayant retrouvé tous ses moyens, en râlant après lui et le retard qu’il a pris, se lève, range sa couverture sur sa charrette, grignote rapidement une galette cuite de céréales et part en tirant sa voiture à bras derrière lui. Bientôt, au loin, resplendissent sous le soleil les murs hauts de la ville blanche. Encore quelques efforts et Kitahaka atteindra ses faubourgs. L’imminence de toucher au but le pousse à accélérer l’allure. C’est alors qu’il sent une présence près de lui. Bien entendu, des dizaines de gens l’entourent et le fait qu’une personne soit à sa hauteur ne devrait pas l’inquiéter outre mesure, pourtant une ombre l’accompagne, il vient d’en prendre conscience, et depuis suffisamment de temps pour que cela le laisse penser qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence. Discrètement, il tourne la tête sur sa droite et voit l’homme bête. Il est si près qu’on pourrait croire qu’ils vont ensemble. Kitahaka comprend mieux à présent pourquoi les autres voyageurs ont tendance à s’écarter de lui. Que lui veut-il ? Veut-il le voler, prendre sa vie ? Curieusement, il ne ressent aucune inquiétude. Au contraire, il se sent rassuré par la présence du démon. Démon, il ne sait pourquoi ce mot s’insinue en lui pour désigner cet être. Puis un autre mot lui vient en tête, peut-être l’a-t-il entendu la veille dans la bouche du garçon ou de la fille ; c’est un nom, un nom étrange qui inspire crainte et respect. Il le formule à voix haute : « — Kavikawanka ». Comme en même temps il le regarde, l’autre tourne la tête vers lui et sourit, à la façon dont il l’a fait dans son rêve de la nuit. Ainsi, le Démon lui témoigne sa volonté de faire de lui son ami.

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