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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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Mahina…
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À quand remonte le premier témoignage de l'existence de Kavikawanka dans la région ? Personne ne saurait répondre avec certitude à cette question. Il semble qu’il fut là de tout temps. Depuis que les hommes se sont installés autour du marais courent des rumeurs sur la présence d’un être maléfique habitant cette terre morte. Quelques-uns s’y sont aventurés au fil du temps. Peu sont revenus et ceux qui l’ont pu sont devenus autres. De fiers et intrépides guerriers qu’ils étaient, ils ont été transformés en enfants apeurés que la nuit surprend, tremblant et pleurant, et qui sont incapables de raconter ce qu’ils ont vu là-bas. Leurs mots ne sont que bégaiements et borborygmes lorsqu’ils essaient.
Mis bout à bout, tous ces récits de chasseurs n’apprennent pas grand-chose sur Kavikawanka, ses apparitions sont si rares et sa discrétion est celle d’un fantôme. Tous narrent un peu la même histoire. Des hommes l’aperçoivent au loin, se cachent et l’épient. Le plus souvent, le démon s’éloigne sans que rien se passe ; quelques fois, il capture une gazelle ou se mêle à une famille hyènes qui se comporte avec lui à la façon dont le font les chiens affamés et serviles des villages. Cela n’étonne personne qu’il soit leur ami, leur maître. Parfois, elles l’aident dans sa chasse à ce qui se dit, mais là, comme les contes circulent de bouche en bouche, au bout d’un temps, on ne sait plus bien où se trouve la part de vérité et celle du rêve d’autant que certains prétendent qu’il s’accouple avec elles.
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Pourtant, il est un récit qui persiste et dont tout le monde connaît l’auteur. Il s’agit de la belle Mahina du peuple de la forêt. Son histoire est édifiante et en apprend plus sur Kavikawanka que toutes les autres réunies.
Quand sa route croise celle de ce démon, elle est encore fille. Elle a depuis peu l’âge de se marier, mais son père n’est pas pressé de la donner ; les prétendants qui se sont présentés à lui sont pauvres et offrent une faible compensation pour la perte de ce tendre morceau de sa chair. Un matin pareil aux autres, elle part à l’eau, une jarre sur la tête, et ne revient plus. Au soleil de midi, on s’inquiète, on se lance à sa recherche, on appelle. On retrouve le récipient près de la source, mais point de fille. Le mystère est entier, car rien ne fait penser qu’elle ait été victime des agissements d’une bête féroce, pas une trace. On court dans tous les sens et jusqu’au soir on parcourt la forêt en criant son nom. En vain. Les jours suivants, on recommence, puis peu à peu, on se lasse. On laisse dériver son imagination et se laisse envahir par ses idées mauvaises : « sans doute, la belle s’est enfuie avec un beau guerrier d’une tribu voisine, sinon elle aurait été retrouvée depuis longtemps même morte. » Pas une fois on n’évoque le nom de Kavikawanka.
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Sept années passent. Et voilà qu’au milieu d’un jour, elle réapparait, toute maigre et fiévreuse. On hésite tout d’abord en voyant venir cette étrangère, puis on la reconnait. Alors on l’accueille, on la touche, on crie, on rit, on pleure. On n’arrive pas à croire à la réalité de l’évènement. Elle était morte dans l’esprit de tous.
Comme elle grelotte, que ses paupières peinent à rester ouvertes, on la porte dans la grande case où on la couche sur un lit de feuille. Elle s’endort dans l’instant et passe deux jours ainsi, étendue, prisonnière du sommeil. Au matin du troisième jour, elle émerge de sa torpeur. Elle ne reconnaît pas l’endroit où elle se trouve, ni les gens qui sont autour d’elle. Longtemps, les femmes lui parlent avec douceur et tendresse pour la rassurer. Les journées s’écoulent. Enfin, on la voit sortir dans le jour. Elle est belle, mais la partie de son être qui faisait d’elle une enfant s’est enfuie, avec elle a disparu le sourire et la joie qui toujours l’habitaient autrefois. La gravité l’accapare et l’on devine à la regarder qu’elle a traversé bien des épreuves. Il faut encore attendre que d’autres jours s’abandonnent au passé avant qu’elle recommence à parler. D’abord timidement, puis peu à peu avec moins d’hésitation, jusqu’à ce qu’elle puisse répondre aux questions qui se bousculent dans la tête des gens. Enfin, elle se sent prête, mais elle veut raconter son histoire à tous. Alors, un soir, on organise une grande assemblée à laquelle tous les habitants du village sont conviés. Personne ne se dérobe. La curiosité est trop forte.
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Trois feux sont allumés en triangle. Autour, la foule forme un cercle pendant qu’au centre, Mahina s’installe. La nuit est profonde et le ciel éclairé d’étoiles. Au loin, le rugissement des lions fait trembler la savane. Le récit commence. Les souvenirs sont vagues, mais renaissent au fur et à mesure que Mahina raconte.
Elle a quitté seule les abords du village sans tenir compte des recommandations de sa mère qui exige qu’elle ne s’aventure jamais au-delà de ses limites sans être accompagnée d’un frère. Que peut-il arriver si près des siens, pense-t-elle, alors qu’un simple cri ferait accourir à son secours toutes les sagaies du village ? Quelle fausse certitude ! Et combien le prix de la leçon sera lourd à payer !
Alors qu’elle atteint la source, elle pose sa jarre sur le côté et plonge ses mains dans l’eau qui jaillit du rocher afin de combler sa soif. Elle penche la tête et boit, mais lorsqu’elle se redresse, elle le voit, à quelques pas seulement.
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coucou merci pour ta superbe visite sur mon blog de musique
j'espère qu'on se verra encore
bon mardi
gros bisous
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Bonjour.
content que ce titre de Rockabilly te plaise.
Amicalement rock.
...Yepcats...
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