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petit coucou du jours.j espère que tu vas bien.je remet petit à petit des photos sur mon blog.un peu le binss
Par koukla, le 06.06.2024
bonjour,
je te remercie doublement de ton aide. non seulement tu as donné ton appréciation, mais tu m'as mo
Par Paule Di Grézia, le 13.01.2013
salut leeloochatana. merci de tes visites.http:/ /drkaroloth.ce nterblog.net
Par drkaroloth, le 12.01.2013
un,deux,trois. ....... du soleil à la lune on s'endort en mélisse...... ... une journée un, deux, trois.......
Par leeloochatana, le 11.01.2013
"qu'allons nous faire que nous n'aurons pas à regretter ?" : fulgurant.http ://babayaga.ce nterblog.net
Par babayaga, le 05.01.2013
Date de création : 19.04.2011
Dernière mise à jour :
10.01.2020
772 articles
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quelques-unes de ces petites conasses qui virevoltaient autour de Farid au temps où j'étais avec lui. Je leur laisse avec plaisir celui-là. Par contre, Armand, je crois que je tuerais pour le garder. Bien qu'il ne soit pas véritablement à moi pour l'instant, mais bientôt oui. Je le sais, tout en lui me le dit. Lui, il ne les voyait même pas ces filles qui l’observaient avec convoitise. Il n'avait d'yeux que pour moi.
Je lui ai demandé s'il avait quelqu'un dans sa vie. Il m'a répondu que non. Il a vécu pendant plusieurs années avec une fille, mais elle l'a quitté pour un autre, il y a de cela six mois. Depuis, il a du mal à renouer des relations normales avec les femmes, à ressentir des sentiments et à les exprimer. « Mais cela tend à s'améliorer depuis que je te connais », m'a-t-il dit pour conclure. Mon cœur a bondi dans ma poitrine et je n'ai pu m'empêcher de mordre l'intérieur de ma lèvre. Il a rajouté : « il faut juste me laisser un peu de temps. » Si ça, ce n'est pas une promesse !
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Après le Mac-do, on a complètement oublié le type du deuxième. On est parti traîner, profiter du beau temps au bord de l'eau avant de finir l'après-midi au centre commercial. Vers onze heures trente, je l'ai déposé dans le centre de Draveil. Il ne pouvait rester plus longtemps avec moi. Le lendemain, il devait se lever très tôt. Boulot oblige. Avant de descendre de la voiture, il a juste déposé un petit baiser sur mes lèvres en disant : « à bientôt. » Je l'ai laissé partir et je l'ai suivi des yeux. Il est entré dans un vieil immeuble et à travers la vitre, je l'ai vu monter l'escalier avant de disparaître après quelques marches. J'ai attendu jusqu'à ce que la minuterie s'éteigne en regardant en l'air pour voir si une fenêtre allait s'éclairer, sans succès. Alors, j'ai passé la première et je suis rentrée à la maison.
Là, il est deux heures passé. Je n'ai pas sommeil. »
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Karolanne fit une pause. La lecture des évènements de ces deux dernières journées qui relatait surtout la naissance d'une idylle ne nous avait rien appris de probant à propos du tueur présumé. Je le fis remarquer à notre jeune amie et tout ce qu'elle me répondit fut qu'elle était entièrement d'accord avec moi, mais qu'elle avait trouvé l'histoire
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émouvante et qu'elle voulait à ce titre nous la faire partager. Je me contentais de lever les yeux vers le plafond en haussant les épaules.
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— Oh oui, intervint Patricia, c'est vraiment mignon comme tout, ce récit.
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— Allons, dis-je, n'oubliez pas que nous sommes peut-être sur la piste d'un meurtrier et que si attendrissantes que vous estimiez ces chroniques, elles prennent sûrement fin de manière tragique.
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— Peut-être pas Pascal. Qui sait si cette petite Flore n'est pas simplement partie vivre avec l'amour de sa vie. Si cela se fait, à l'heure où nous nous torturons l'esprit en lisant ses cahiers, elle est gentiment enlacée par son bel Armand dans un grand lit où ils passent leur temps entre câlins et baisers.
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— C'est une supposition qui en vaut une autre Patricia, mais je doute de sa véracité.
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— Moi aussi, dit Karolanne. Nous approchons du jour de sa disparition et les quelques lignes qu'elle écrit, si elles laissent de la place à l'espoir, ne sont guère encourageantes. Voici ce qui suit et qui est daté du vendredi d'après, la veille du jour où elle ne donne plus signe de vie à quiconque :
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« 27 mars
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Toute la semaine, j'ai attendu cet instant. Celui où Armand allait m'appeler sur mon portable. Chaque fois que je l'ai entendu sonner, j'ai sursauté, m'attendant à entendre sa voix. Vainement. Je le lui en ai parlé tout à l'heure quand il s'est enfin donné la peine de me faire un signe. « Pardonne-moi, m'a-t-il dit. Souvent, j'ai envie de t'appeler, mais je n'ose pas. J'ai toujours peur de te déranger ou de t'ennuyer. » — « Mais non, j'ai répondu, tu ne m'ennuieras jamais. Quelle curieuse idée ! » Je l'ai deviné ému. Il ne parlait plus. Du coup, moi non plus. Lorsqu'il a repris, il a murmuré d'une façon presque imperceptible : « J'ai hâte de te revoir. » — « Moi aussi », ai-je avoué. Nous sommes à nouveau restés silencieux, puis il m'a dit qu'il avait du nouveau à propos du type du deuxième. J'ai lancé un « Ah bon ! » d'étonnement. « Ouais ! Je ne l'ai pas vraiment
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surveillé, mais hier, j'avais emprunté la voiture de mes parents, vers vingt et une heures, tout à fait par hasard, je l'ai croisé dans Draveil. Je ne sais pas pourquoi, j'ai fait demi-tour et après avoir réussi à le rattraper, je l'ai suivi discrètement. Tu ne devineras jamais où il m'a emmené. » — « Où ? » — « À l'endroit où se trouve son box. » — « Ce n'est pas vrai. » — « Si, c'est la vérité, je te le jure. Je l'ai vu l'ouvrir de loin » — « Et alors ? » — « Bah, rien. Il est resté à l'intérieur une dizaine de minutes. Puis il a refermé et il est reparti chez lui. » — « Et tu n'as pas été voir de plus près ? » — « Non, je ne voulais pas me faire repérer. Sans rire, tu as vu la taille de ce mec ? Son box se trouve au milieu de nombreux autres alignés de part et d'autre d'une allée. Je ne pouvais pas approcher sans être vu. » — « Et après son départ ? » — « Oui, j'aurais pu, mais je craignais qu'il revienne. Il faut qu'une autre personne soit avec moi qui puisse surveiller l'entrée du terrain et m'alerter en cas de danger. » Je me suis proposée pour l'accompagner. Évidemment, il a accepté. Nous nous sommes mis d'accord, nous irons lorsque la nuit sera bien avancée.
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Il m'a donné rendez-vous à l'endroit et à l'heure habituels. Puis, après quelques mots gentils, il a raccroché. Depuis je pense sans cesse à lui. Il a hanté mon esprit pendant toute la semaine, mais là, avec ce qu'il m'a dit aujourd'hui, je suis pressée de le retrouver, d'être dans ses bras enfin. Reste que l'autre a resurgi au moment où je commençais à l'oublier. Demain soir, nous allons donc visiter son box. Armand m'a dit qu'il peut ouvrir la serrure qui en bloque la poignée sans problème. Je ne sais pas comment. Nous allons enfin savoir si ce type est ou non l'assassin qu'il prétend être. Si c'est le cas, avec un peu de chance, on va se le faire cette ordure. S'il s'avère que c'est bien le salop que j'imagine, il faudra que je pense à lui envoyer une lettre de remerciements quand il sera en prison. Sans lui, je n'aurais jamais connu Armand. »
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Le silence s'installa laissant le temps à notre imagination de s'emballer.
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— Voilà, reprit Karolanne au bout d'un instant, c'est sur ces mots que s'achève le cahier bleu. Comme je vous le disais précédemment, le texte de Flore ne nous offre aucune évidence quant aux évènements qui vont suivre, mais on peut craindre le pire comme
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envisager un dénouement heureux, celui que tu proposais tout à l'heure par exemple Patricia.
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— Oui, nous ne devrions pas trop nous focaliser sur les histoires de ce bonhomme qui n'est sûrement qu'un simple écrivaillon prenant plaisir à semer le doute dans l'esprit de ses lecteurs. Flore est très certainement quelque part dans les bras de son amoureux en train de goûter à un bonheur qu'elle n'a jamais connu et qui lui donne envie de tout oublier.
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— Ou non, intervins-je. Il ne faut pas omettre le fait qu'elle n'envoie plus de nouvelles aux siens depuis plus d'un mois. Malgré les douces heures qu'elle serait en train de vivre, je ne pense pas qu'elle se passerait de téléphoner à sa mère dont elle semble très proche. Je ne l'imagine pas laissant tout tomber du jour au lendemain, d'autant que, elle le dit, sa plus grande joie serait de ramener son Armand chez elle et de le présenter à sa famille.
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— Ça arrive pourtant que de jeunes filles oublient tout pour suivre leur amour. Même du jour au lendemain.
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— Oui Patricia, ça arrive, mais je ne pense pas que ce soit le cas présentement. Je serais tenté de croire à cette hypothèse si l'homme qu'elle a rencontré ne s'était pas lui aussi pris au jeu et n'avait fait le détective. Ce qu'ils se préparent à faire tous les deux, selon elle, ne laisse présager rien de bon. Supposons que nous ayons effectivement affaire à un froid meurtrier et qu'il les a découverts dans le lieu où il a accompli plusieurs de ses crimes, son repaire en quelque sorte. Que penses-tu qu'il ait pu arriver à cet instant ?
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— Tu me fais peur, Pascal.
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— Et tu as raison d'avoir peur, ma chérie. La personne que prétend être le type en question est capable des pires agissements. Si Flore et son ami ont croisé sa route cette nuit-là, celle où ils avaient prévu d'aller fouiller son antre, il est fort vraisemblable qu'ils sont morts tous les deux à l'heure qu'il est. C'est pourquoi je pense que nous devrions contacter la gendarmerie rapidement.
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— Je le pense aussi, dit Karolanne après une courte réflexion. Il vaut mieux se tromper et alerter les autorités plutôt que ne rien faire.
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