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bonsoir mon amie
belle et douce soirée de ce mercredi soir
les jours défilent ,, on ne peut arrêter les ai
Par douceuretdetente, le 12.02.2025
c'est une histoire datant d'une époque où l'on ne jetait pas la nourriture.
l 'épouse rata son plat : cela ar
Par Anonyme, le 12.02.2025
bonsoir je viens te souhaiter une excellente soirée bise de josy http://crystal 46.centerblog. net
Par Crystal46 , le 11.02.2025
ca me faisait plaisir d essayer de te redonner courage
bisou s http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 11.02.2025
de belles citations. http://harmony 2011.centerblo g.net
Par harmony2011, le 11.02.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
14.02.2025
11550 articles
L' auteur :
Karine Giébel est une auteur française née à La Seyne-sur-Mer en 1971, dans le Var.
Après des études de droit et l'obtention d'une licence, Karine Giébel cumule de nombreux emplois dont celui de surveillante d’externat, pigiste et photographe pour un petit journal local, saisonnière pour un Parc National ou encore équipière chez McDonald.
Elle intègre ensuite l’administration.
Elle est actuellement juriste dans la fonction publique territoriale et s'occupe des marchés publics au sein d'une communauté d’agglomération.
Elle publie deux premiers romans dans la collection « Rail noir » aux éditions La Vie du Rail en 2004 et 2006.
Elle poursuit son aventure éditoriale au Fleuve noir et chez Pocket.
En huit romans, souvent primés, elle s'est fait une place à part dans le thriller psychologique.
Ses romans sont traduits en 9 langues : allemand, italien, néerlandais, russe, espagnol, tchèque, polonais, vietnamien et coréen.
Romans
Terminus Elicius
Meurtres pour rédemption
Les Morsures de l'ombre
Chiens de sang
Juste une ombre
Jusqu'à ce que la mort nous unisse
Purgatoire des innocents
Post Mortem
Satan était un ange
De force
Toutes blessent la dernière tue
Ce que tu as fait de moi
L'histoire :
Par une chaude soirée d’été, Maud jeune femme de vingt ans se promène sur les bords de la Siagne avec son chien.
Elle ne sait pas encore que, dans que dans quelques secondes, sa vie va basculer. Que dans un instant, un homme va sauvagement l'agresser. Et qu'un autre va la sauver.
Maud réchappe à cette agression grâce à l’intervention providentielle d’un jeune joggeur. Ce jeune homme s’appelle Luc et se trouve être garde du corps.
Dans les jours qui suivent, le célèbre chirurgien Armand Reynier et père de Maud, , reçoit un terrifiant message de menaces.
Il décide alors d’embaucher Luc, le jeune homme qui a sauvé sa fille, afin de veiller à la sécurité de sa fille.
Car si Maud ignore l’identité de l’individu qui l’a molestée, lui semble parfaitement la connaître .
Pour être au plus près de Maud et la protéger au mieux, Reynier demande à Luc de s’installer chez eux dans une dépendance.
S’en suit alors pour Maud, son père, sa belle-mère, Luc et les employés de maison une cohabitation qui permettra de percer à jour les secrets de chacun. La réception de lettres de menace signe le commencement d’une course contre la montre pour déjouer le plan machiavélique qui se dessine.
Le danger vient-il de l’extérieur ?
Pour mener à bien sa mission, Luc doit trouver des réponses.
Qui en veut au professeur Reynier ?
Pourquoi l'agresseur s'en est-il pris à sa fille et pourquoi menace t-il de recommencer ?
et surtout, pour quelles raisons le chirurgien refuse t-il obstinément de prévenir la police ?
Très vite Luc va comprendre que non-dits etsecrets hantent cette familledéchirée...
Extraits :
"Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
J'aurais pu la laisser partir seule.
Pourtant je suis là aujourd'hui.
Par souci de convenances, peut-être.
Peut-être pas.
Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n'aime pas ainsi.
Jai envie de pleurer. Non parce qu'elle vient de mourir. Parce que pour moi, elle est morte il y a bien longtemps.
Que m'a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Elle a lavé mes vêtements, les a repassés quand elle en avait le temps. Aux yeux de tous, elle a respecté ses obligations. Mais elle ne m'aimait pas. Elle estpartie sans me dire pourquoi. N'étais-je pas digne de son amour?Était-elle incapable d'aimer ?
Je ne le saurai jamais.
La douleur n'en finit pas.
Comme cette cérémonie. Les curés semblent prendre un malin plaisir à torturer encore et encore ceux qui restent.Ceux qui ont mal.
Ou font semblant.
L'homme en soutane continue ses simagrées. Un peu d'encens au-dessus du cercueil, quelques gouttes d'eau bénite. De histoires de royaume des cieux, d'anges et d'éternité.
Croyait-elle en Dieu? Je l'ignore.
d'ailleurs, que sais -je d'elle ? Si peu de chose en vérité.
Je me souviens seulement de ses petites habitudes, de ses manies, de ses insomnies.
Elle avait du mal à dormir.
Alors elle a brisé mes rêves."
"De retour dans la maison de briques sales, j’ouvre les fenêtres et les volets, laissant entrer le froid, le bruit, la vie.
Chasser ce silence de mort.
Je passe quelques minutes sur l’étroit balcon dont le garde-corps menace de céder. Le ciel est si bas que les cheminées s’y oublient.
Dire que j’ai vécu dix-sept ans ici… Dans cette ville sinistrée, désolée, abandonnée des dieux et des touristes.
Le vent glacé me repousse à l’intérieur.
J'ai commencé à vider cette vieille baraque hier. J'ai mis ses vêtements dans de grands sacs noirs, ses livres dans des cartons. Je ne garderai rien, c'est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j'ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu."
" Ma vie... Ou ce semblant d'existence auquel je feins decroire. Car pour construire quelque chose, il faut des fondations solides. des racines saines.
Les miennes sont pourries.
A lamoindre bourrasque, l'arbre en apparence si résistant se couchera au sol.
Emportant tout dans sa chute.
Alors je donne le change, jour après jour. Jouant un rôle qui n'est pas le mien. Cachant l'effroi, a colère, la détresse.reléguant au plus profond de moi ce que je suis vraiment.
Je sui un traumatisme, une névrose.
Une blessure."
" Lorsqu'elle me regardait, je plongeais dans une eau noire et glacée.
Je me noyais dans mon chagrin.
Pas une parole rassurante, pas un geste tendre. Aucun conte pour m'aider à affronter mes cauchemars.
seulement des brimades, des ordres et des cris.
De l'indifférence, chaque jour.
Des humiliations, souvent.
Des insultes, parfois."
"J'ouvre laporte du petit débarras, sorte de cellier où elleentassait tout et n'importe quoi. Où ellem'enfermait lorsque je lui tenais tête.
Parfois, c'était sans raison. Juste pour ne plus me voir. Pour me faire disparaître. M'anéantir.
J'y ai passé des jours entiers. Des nuits entières.
Du fond de cet abysse, j'implorais mon père. De venir me chercher, me délivrer.
De venir m'aimer, enfin.
Ce père fantôme, je lui inventais mille visages, mille vies.
Mille raisons de ne pasêtre là. Je n'avais pas le droit d'oser la moindre question sur lui. Ma mère ledétestait, je le sais."
"Je jette des dizaines de boîtes de médicaments. Visiblement, elle était gravement malade. Sans doute la raison pour laquelle elle est morte bien avant l'heure.
À moins que ce ne soit pour cause de sécheresse sentimentale aiguë..."
"Pourtant moi, je n'oubliais jamais la fête des Mères ou sonanniversaire. Je lui fabriquaistoujours un cadeau avec les moyens du bord. Mais dès que j'avais le dos tourné, chaque collier de perles partait à lapoubelle. Chaque dessinterminait sa vie dans le poêle à bois qui chauffait cette masure.
Chacun de mes élans de tendresse se heurtait à un récif tranchant sur lequel je m'abîmais."
."Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Mon lit, mon armoire, mon petit bureau bancal, mes cahiers, mes livres...
Tout."
"Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. J'essuie mes larmes, je m'approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Elle m'alaissé quelque chose, j'ai du mal à y croire.
Quelque chose, pour moi.
Je m'assois sur le tabouret et regarde longuement cette enveloppe. Elle avait une belle écriture, ma mère. Dommage qu'elle ne m'ait jamais écrit avant aujourd'hui.
Un camion passe dans la rue, les vitres tremblent. Mes doigts aussi.
Il faut que je lise cette putain de lettre. Sans doute sera t-elle pour moi l'ultime moyen de la détester. De l'oublier.
Comme si on pouvait oublier son enfance, ses cauchemars ! Sa propre mère.
Au dernier moment, j'espère encore. Des remords, des regrets. De l'amour...
Deux feuilles. Écrites il y a trois mois. Elle se savait malade, a tenu à me laisser ce témoignage. Son testament, ses dernières volontés."
"Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voilà l'héritage qu'elle me laisse."
Sur des meubles bas, divers objets sont alignés dans un ordre parfait. Des statuettes en bois ou en ivoire.
- J'adore l'art premier. Et vous?
Luc sourit avec morgue lorsqu'il répond:
-Désolé, je ne connais que les arts martiaux. (p 66)
"Son père ...
Cet homme dans l'ombre duquel elle a tenté de grandir, sans jamais y parvenir.
Cet homme si doué, si intelligent. Tellement déterminé. A qui rien ne peut résister. Ou plutôt à qui personne ne doit résister ...
Cet homme qui réussit tout ce qu'il entreprend. Dont les mains ne tremblent jamais. Qui ne laisse aucune place au hasard, à la faiblesse ou au doute.
Cet homme qui a voulu tout lui donner. Parce qu'elle est son unique fille.
Pourtant, tu as oublié l'essentiel, papa. Tu as oublié de me laisser respirer. oublié que je ne suis pas simplement un morceau de toi. Que je suis une personne avec des sentiments et des envies qui ne sont pas les tiens. Que je ne veux pas forcément te ressembler, que je ne peux pas toujours t'admirer.
Mon père ... Cet homme qui répare les corps mais brise les rêves.
Cet homme si mystérieux."
"— Tu es triste parce que maman est morte, hein ? Je sais, petit… J’ai fait les courses, ce matin ! ajoute-t-il d’un ton plus enjoué. Et je n’ai pas oublié de t’acheter ton Nutella… Non, je n’ai pas oublié ! Tu n’auras aucune raison de râler, cette fois.
C’est alors que son visage se transforme. Des rides barrent soudain son front. Comme s’il venait de réaliser qu’il avait oublié quelque chose d’important.
Quelque chose de capital, même.
Ce n’est pas le Nutella… Mais quoi, alors ?
Il secoue la tête, tristement. Avant de tourner le dos au portrait et de serrer les poings.
Oui, il a oublié quelque chose d’important.
Il a oublié que le petit garçon est mort.
Il ouvre le placard au-dessus de l’évier crasseux. Des dizaines de pots de Nutella sont alignés sur l’étagère.
Un par semaine, il en achète. Lorsqu’ils sont périmés, il les descend au sous-sol. Il en a des caisses pleines dans la cave. Il ne faudrait pas que le jeune garçon s’empoisonne.
Finalement, il retourne le cadre."
"Luc s'est endormi.
Là, au beau milieu de son lit.
Au beau milieu de l'après-midi.
Tourné sur le côté, replié sur lui-même.
De ses yeux fermés coule un flot de larmes acides.
De sa bouche entrouverte coule une complainte sans fin."
" Le jeune homme est plongé dans la lecture d'un magasine de voyages. Couverture glacée et alléchantes. Destination aussi lointaines que paradisiaques. Plages de sable blanc, cocotiers ou neiges éternelles.
Des photos qui cachent à merveille l'envers du décor.
Les décharges sauvages, les enfants qui marchant pieds nus dans la fange. Les femmes obliges de se prostituer ou, dans le meilleur des cas, de nettoyer la merde des touristes."
"Maud voudrait lui expliquer qu'elle a toujours eu peur de décevoir son père. Parce qu'il est sa seule famille, son repère, le pilier de sa vie. Que ça changera peut-être, le jour où elle rencontrera un homme. Un qui l'aimera, l'inspirera. Peut-être même la guidera. Debout, près du rebord, les poings serrés, elle retient ses larmes. Elle sent le désespoir affleurer juste sous sa peau, courir dans chacune de ses veines."
"Pendant presque deux ans, elle n'a vécu que pour ça.
N'étant plus que l'ombre d'elle même.
Pourtant, elle regrette parfois cette période de sa vie.
Où elle connaissait le plaisir pervers de se détruire doucement. De glisser lentement vers la folie et la mort.
Les flashs, plus forts que n'importe quel orgasme. Et cette sensation d'apesanteur que rien ne remplace.
Ces voyages extraordinaires où l'on modèle la réalité à sa guise. Ces traversées sur une mer d'huile vers des continents interdits, des contrées vierges où tout reste à découvrir.
Ces journées dont on pense que ce sont les dernières.
Le problème, ce sont les escales. Entre deux voyages.
Les vomissements, les démangeaisons, les insupportables maux de ventre, la soif qu'on n'arrive jamais à calmer. Le manque, de plus en plus cruel. Qui arrive de plus en plus vite. Qui devient constant.
Bientôt, la magie se dérègle. Les fameux orgasmes faiblissent avant de disparaître.
Bientôt, en prendre seulement pour ne plus souffrir.
Doses de plus en plus fortes, prises de plus en plus rapprochées.
Se détacher du monde. N'avoir plus qu'une seule obsession : l'héroïne."
"Oui, je sais.
Tu reviendras.
Jamais tu ne me quitteras.
Et un jour tu me tueras.
Ou je me tuerai pour me soustraire à la tyrannie.
Pour abréger les supplices que tu m'infliges.
Mais l'heure n'est pas encore venue.
Aujourd'hui encore, j'ai été plus fort que toi.
Luc a cessé de pleurer.
Il vient de tomber dans le coma."
" Elle voudrait de la drogue, pour oublier ce que la drogue a fait d'elle."
"- Pourquoi tu fais ça Maud ?Pourquoi tu veux mourir ?
- Je sais pas ... Je sais plus
- Il faut que tu arrête de penser que tu es coupable de quoi que ce soit ... Faut que tu cesses de vouloir te punirindéfiniment. On n'a qu'une vie , tu sais. Une seule chance pas deux.
Il caresse doucement ces cheveux et , progressivement elle se détend.
- Dors ... Je suis là , je veille sur toi
- Je t'aime , dit-elle
Au bout de quelques larmes , elle s'endort sous l'effet du cachet.
- Moi aussi je t'aime , murmure Luc
" Soudain, elle s'approche des marches qui s'enfoncent dans l'eau translucide. Elle hésite un instant encore, puis son pied nu se pose sur la première marche.
Lentement, elle descend.
Lentement, elle s'immerge.
L'eau lui arrive désormais jusqu'à la taille. Malgré le froid qui la tétanise, elle continue à avancer. L'eau grimpe jusqu'à son menton. Encore quelques pas et elle n'aura plus pied.
La seconde d'après, le liquide froid franchit ses lèvres.
Un goût de Javel immonde.
Un goût de mort."
" Il voudrait se précipiter dans l'escalier, monter jusqu'à la chambre de sa fille. Mais il est totalement paralysé par une intense frayeur. Seuls ses yeux parviennent à bouger, allant de droite à gauche, s'attendant à voir surgir le monstre d'un sombre recoin, une lame ensanglantée entre les mains."
" Comment vous avez fait pour...
_ Pour te retrouver ? Allons, Reynier, réfléchis un instant ! Qui est au courant que tu es ici ?
Armand baisse les yeux, en proie à un terrible doute.
_ Alors, qui ? répète le colosse. Luc, Maud et...
_Charlotte, murmure le chirurgien.
_ Ta femme, en effet ! Ou bien...ta gouvernante ! A moins que ce ne soit ta propre fille...
Reynier relève les yeux vers le tueur.
_ Tu voudrais bien savoir qui t'as trahi, hein ? Mais tu le sauras, ne t'en fais pas. Avance maintenant."
" Un jour, sans s'en rendre compte, Luc s'est coupé en deux.
Il n'était encore qu'un enfant.
De cette déchirure, Marianne est née.
C'était ça ou mourir.
Être deux pour affronter l'indicible.
Une main à tenir, un étai pour ne pas s'effondrer. Une attache pour ne pas sombrer.
Quelqu'un à qui chuchoter ses peurs, raconter ses cauchemars et ses rêves.
Quelqu'un pour partager le moindre secret.
Quelqu'un à aimer ...
Marianne, seul être capable de l'empêcher de sombrer définitivement dans la folie.
Marianne, qui a tout fait pour qu'il renonce à cette vengeance. "
" Pour construire quelque chose, il faut des fondations solides. Des racines saines.
Les miennes étaient pourries.
L'arbre en apparence si résistant s'est couché au sol.
Emportant tout dans sa chute."
"Tu as le même sourire que lui. Les mêmes expressions dans le regard.
J'ai enfanté mon propre cauchemar."
Mon humble avis :
J'aidécouvert cette auteure il n'y a pas longtemps avec son livre "Ce que tu as fait de moi" présenté dans cette rubrique "Mes lectures".
L'envie de me replonger dans son écriture et pasdéçue de l'avoir fait avec ce récit.
Commencé hier...Continué une partie de la nuit et fini ce matin...
Passionnant, prenant, captivant... Un thriller psychologique merveilleusement écrit, conçu...Talentueux. Evasion garantie.
522 pages où la peur s'immisce au fil des lignes chez les personnages principaux et les interrogations chez le lecteur...
Des personnages attachants avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs blessures, leurs secrets, leurs mystères, leurs tourments, leurs fragilités, leurs désirs de vengeance...
Et un prologue et un épilogue bouleversants.
Un très beau moment de lecture...