LA SAINT-VALENTIN

"Je murmure sans cesse :
«J'ai poussé cette digne jeune fille à s'abandonner»,
et je bondis de joie par-dessus le sofa."

Walter Bagehot ( 1826-1877 ) à Elisabeth Wilson

"Sans vous je n'existe pas - je ne pense plus qu'à une chose, vous revoir –
ma vie semble s'arrêter là – je n'ai pas d'autre perspective. 
Vous m'avez absorbé. 
En ce moment même, j'éprouve la sensation de me dissoudre...
Je m'étonnais que des hommes puisse mourir en martyrs pour la religion –
j'en frémissais – je n'en frémis plus – l'amour est ma religion – je pourrais mourir pour lui – je pourrais mourir pour vous.
L'amour est mon credo et vous êtes son seul principe – vous m'avez emporté avec une force à laquelle je ne peux résister."

John Keats ( 1795-1821 ) à Fanny Brawne

"Tout en vous, tout ce que je vous dois, justifie mon amour,
et rien, pas même vous,
ne pourrait m'empêcher de vous adorer."

Marquis de Lafayette ( 1757-1834 ) 

"Tes baisers, tes larmes, ton aimable jalousie,
et les charmes de l'incomparable Joséphine
rallument sans cesse une flamme vive et brûlante
 dans mon cœur et dans mes sens."

Napoléon Bonaparte ( 1769-1821 ) à Joséphine

" Je voulais te parler seulement de mon amour,
ah George, quel amour !
Jamais homme n'a aimé comme je t'aime.
Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ;
je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ;
je sais que j'aime."

Alfred de Musset ( 1810-1857 ) à George Sand

"Il y a  une chose dont je suis sûr, c'est que rien ne changera jamais –
que tu seras toujours aussi délicieusement chérissable –
que tu sois à moi ou non –
j'ai donné mon coeur à l'une des plus belles créatures de Dieu –
que chaque pensée et chaque souvenir de toi sera doux et agréable...
Je me suis fait le plus grand des honneurs en te donnant mon coeur."

Vachel Lindsay ( 1879-1931 ) 

" La manière dont tu abandonnes ta main dans la mienne,
mon ensorcelante amoureuse,
me remplit de bonheur.
C'est la perfection d'un amour confiant. 
Tout ce que tu fais,
et en particulier toutes ces petites choses
instinctives et inconscientes me charme,
me rapproche de toi,
et fait déborder mon coeur."

Woodrow Wilson ( 1856-1924 ) à Edith Bolling Galt

"Dites-vous donc que je n'ai de forces qu'en vous voyant ;
qu'un jour passé sans vous me brise,
que quand je ne viens pas chez vous,
c'est que je me fais une violence qui me bouleverse,
que vous êtes le ciel pour moi,
que je ne puis me passer de vous
qu'en éprouvant l'enfer tout entier."

Benjamin Constant ( 1767-1830) à Madame Récamier

"Ma Clara adorée, j'aimerais pouvoir vous écrire aussi tendrement
que je vous aime et vous dire tout le bien que je vous souhaite. 
Vous m'êtes si infiniment chère, plus chère que je ne saurais le dire. 
J'aimerais passer mes jours à vous dire des mots doux 
et à vous couvrir de compliments.
Si les choses continuent ainsi,
un jour, je devrai vous mettre sous verre ou vous sertir dans de l'or."

Johannes Brahms ( 1833-1897 ) à Clara Schumann

"Mon ange aimé, je suis à peu près fou de toi comme on est fou,
je ne puis pas accorder deux idées que tu ne viennes te mettre entre elles.
Je ne peux plus que penser à toi –
malgré moi, mon imagination me reporte près de toi, je te tiens, je te serre,
je te baise, je te caresse
et mille caresses les plus amoureuses
s'emparent de moi."

Honoré de Balzac  à Evelina Hanska

"Ô jours heureux où je pourrai à nouveau entourer
de ces bras le plus cher objet de mon amour –
où je sentirai à nouveau la pression de cette "tête dolente"
qui se fera une joie de s'appuyer sur ma poitrine,
où je pourrai à nouveau presser
sur mon coeur qui palpite de l'affection la plus pure
cet être aimé qui partage depuis si longtemps cette dévotion."

Alexander Hamilton Rice ( XIXème siècle )

En cette fête des Amoureux, un peu de rêve avec ces superbes extraits de lettres qui datent des temps anciens...
Quelle différence avec un SMS d'aujourd'hui !!!!
Ce serait peut-être bien de reprendre les stylos et les beaux papiers à lettre !
Merci pour le partage de ces superbes photos du Net.

Brigitisis