SM Caen : trois jours pour revoir la partition

Il y a une chose que l'on ne peut pas retirer aux joueurs du SM Caen. Comme chaque soir de défaite, ils ne se sont pas défilés pour répondre aux questions de la presse lundi soir à la sortie des vestiaires de Grenoble. Ils n'ont pas cherché non plus à taire leur niveau de performance. "Cette semaine on a senti vraiment dans le jeu que quelque chose était en train d'émerger et là on ne l'a pas retrouvé ce soir (lundi), expliquait ainsi dépité Quentin Lecoeuche au terme de son premier match en Rouge et Bleu. Au delà de ça, c'est le caractère qu'on doit dégager sur ce genre de match pour au moins ne pas se laisser piétiner comme on a pu faire sur certains moments."

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Et c'est bien ce souci dans le jeu qui chiffonne leur coach Nicolas Seube. Des séances d'entraînement à la compétition, Malherbe a laissé en route ce qui faisait sa force la saison passée dans le domaine de l'investissement et du collectif. Une des possibilités pour rectifier le tir réside-t-il dans un changement de système ? "Le système est une solution, mais je crois surtout à l'âme et à l'état d'esprit, insiste le coach caennais. Il faut comprendre que le football est un sport collectif et que la partition se récite à onze et que j'ai onze personnes plus le banc qui soient dans la même lignée, dans la même dynamique, dans la même volonté de faire les choses. Aujourd'hui (lundi), j'ai le sentiment d'avoir par le moment des partitions individuelles qui me dérangent. Et pas des partitions collectives."

Les séances seront peu nombreuses cette semaine et devraient voir le retour dans l'entraînement collectif de joueurs en sortie d'infirmerie (Valentin Henry et Brahim Traoré). Ils seront sans doute trop juste pour le match d'Ajaccio et le délai sera également court pour effacer d'un coup les scories dans le jeu caennais. On en revient donc à cette notion d'état d'esprit réclamée par Nicolas Seube.

"Vous avez deux façons de gérer quand vous faites des matchs comme cela, estime notre consultant Patrice Garande : soit vous vexez les joueurs et vous faites confiance à la même équipe en pensant qu'il va y avoir une réaction, mais il faut les vexer fort. Soit, vous changez les deux-trois joueurs que vous pensez n'avoir pas été au niveau. Que va choisir Nico ? Je ne sais pas."