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Ligue 1 : le Stade de Reims renverse Nantes et s'offre un 2e succès consécutif (2-1)

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Ce Stade de Reims là a du cran. Tandis qu'il a concédé pour la 4e fois en quatre matchs l'ouverture du score, le club rémois a de nouveau renversé la vapeur pour s'imposer à Nantes ce dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1. Le but de la victoire a été inscrit dans les arrêts de jeu. Reims est 6e.

La joie des Japonais Junya Ito et Keito Nakamura après le 2e but rémois dans les arrêts de jeu
La joie des Japonais Junya Ito et Keito Nakamura après le 2e but rémois dans les arrêts de jeu © AFP - Sébastien Salom-Gomis

Si beaucoup d'observateurs doutaient des ressources d'une équipe stigmatisée un temps par sa jeunesse, la rencontre de ce dimanche, cumulée à la victoire validée contre Rennes il y a deux semaines, a donné des réponses. Oui, le Stade de Reims de cette saison semble résilient. Comme à Marseille et face à Rennes, Reims a concédé l'ouverture du score. Mais de la même façon, il a su revenir sans s'affoler. A Nantes, pourtant, le défi n'était pas facile à relever. Face à une équipe réputée solide, les Rémois étaient d'abord empêchés par un déchet technique trop important pour se montrer dangereux. Bien en place, Nantes savait se montrer piquant dès la moindre occasion. Johann Lepenant éliminait ainsi deux Rémois avant de trouver Moses Simon. Douglas Augusto à la conclusion ne manquait pas sa reprise pour mettre les siens devant au tableau des scores.

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Comme souvent dans pareil cas, la réaction rémoise est rapide. Encore en vue ce dimanche, Yaya Fofana lance le jeune Nhoa Sangui dans la profondeur côté gauche. Son centre parfait trouve Marshall Munetsi dont la reprise de la tête fait mouche. Imparable ! Dès lors les espaces sont plus grands et les occasions plus franches. Mais Yevhann Diouf, côté marnais, demeurait vigilant devant ses buts. Le gardien rémois restait décisif au retour des vestiaires tant les Nantais se montraient offensifs. Il faut attendre l'approche des vingt dernières minutes pour apercevoir Oumar Diakité cadrer un tir rémois. Si la fin de match était poussive, Reims n'abdiquait pas à piquer une ultime fois. Et dans les arrêts de jeu, tandis que le score de parité semblait contenter tout le monde, Keito Nakamura concluait admirablement une combinaison rondement menée collectivement. Le stade de la Beaujoire s'éteignait tandis que les Rouge et Blanc exultaient. Ils arrachaient là un second succès de rang avec panache. La victoire de la résilience et de l'efficacité. Trois points qui permettent d'imaginer la venue de Paris, samedi prochain, avec une belle sérénité.

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