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"Ce sera plus simple!" : les usagers se réjouissent du ticket unique à 2,50€ pour les métros, RER et transiliens en 2025

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Île de France mobilité va refondre les tarifs de ses tickets à l'unité en 2025. Principal changement : la mise en place d'un billet unique à 2,50 € permettant de voyager à la fois sur le métro, le RER et le transilien dans toute la région.

Un homme achète un titre de transport au distributeur automatique (illustration)
Un homme achète un titre de transport au distributeur automatique (illustration) © AFP - Claire Serie et Hans Lucas

C'est un chamboulement dans les tarifs des transports franciliens. Dès le 2 janvier 2025, il n'y aura plus que deux tickets à prix en vente à l'unité pour se déplacer dans toute la région (en dehors des tickets aéroports). Île de France mobilités annonce, ce mardi, une refonte synonyme de simplification, qui va bouleverser les usages dans les transports franciliens. "Rendez-vous compte qu'il n'y aura bientôt plus de queue aux automates!", s'est enthousiasmée Valérie Pécresse la présidente de région mercredi en présentant la mesure.

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Finis donc les tickets T+ et les billets origine-destination, utilisés aujourd'hui par 4 millions de voyageurs quotidiens. Désormais le tarif dépendra du mode de transport utilisé. Ce sera 2,50 € pour emprunter le métro, le RER et le transilien, peu importe la distance et la localisation dans la région. Même chose pour les bus et tramways, avec un billet de 2 €.

Gagnants et perdants

C'est le dernier coup de gomme porté aux anciennes zones qui ont longtemps régit et compartimenté les déplacements dans la région. Ces nouveaux tarifs interviennent 9 ans après la transformation du passe Navigo en un abonnement à prix unique. "Enfin ce sera plus simple !", se réjouit auprès de France Bleu Paris le président de l'association Plus de trains. Arnaud Bertrand qui salue également la fin des "pièges tarifaires" appelés à se multiplier avec la mise en service progressive des nouvelles lignes de métro du grand Paris express dès la fin 2025.

"C'est une excellente idée", confirme Medhi, un auditeur intervenu sur France Bleu Paris ce mardi matin. Pour cet utilisateur occasionnel des transports qui vit à Athis-Mons (Essonne), ce ticket unique sera plus pratique et moins cher. "C'est bien de s'aligner sur le passe Navigo dézoné. Pour les rares fois où on prend les transports, ce sera avantageux, ça permet de se dire "tiens on va prendre un ticket à 2,5€ plutôt que la voiture".

"C'est une économie importante", se réjouit Gilles, habitant de grande couronne, qui aujourd'hui paye son trajet 5 euros. Ce sera deux fois moins cher en 2025. "Vivement le 1er janvier!", s'impatiente-t-il. La mesure va en effet d'abord bénéficier aux habitants de grande couronne qui n'ont pas souscrit de passe Navigo. Le prix d'un déplacement entre les anciennes zones 1 et 5 sera dans ce cas divisé par deux, passant de 5 € à 2,50 €.

Mais la mesure va aussi faire des perdants. Un trajet dans le métro parisien coutera à l'avenir plus cher, passant de 2,15 € actuellement au nouveau tarif unique de 2,50 €, soit une augmentation de 16%. Un tarif qui sera toutefois ramené à 1,99€ pour les détenteurs du passe Liberté+ (gratuit, il permet de ne payer les trajets effectués qu'à la fin du mois).

IDFM
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Cette mesure doit ainsi accompagner la fin des tickets cartonnés, prévue pour la fin 2025. Elle est aussi liée à l'extension du passe Liberté + à toute la région au 1er janvier prochain. Cette formule de "post-paiement" permet de régler en différé le nombre de tickets utilisés durant un mois.

Fin des carnets de 10 tickets

Avec la fin annoncée des tickets en carton, le passe Navigo Easy permettant de charger de tickets à l'unité sera désormais utilisable dans toute la région. En revanche, ce sera la fin des carnets de 10 tickets et de la réduction associée. Une mauvaise nouvelle pour les voyageurs de passage. Et pour les Franciliens, une incitation supplémentaire à souscrire au Liberté+, largement promu par la présidente de région Valérie Pécresse.

D'après les estimations d'Île de France mobilités, ce big-bang tarifaire devrait faire chuter les recettes de 30 millions d'euros, soit près d'1 % de son chiffre d'affaires. Dans un communiqué, le groupe d'opposition communiste et écologiste estime que "l'autofinancement de la mesure reste à démontrer". Après leur présentation, ces nouveaux tarifs seront soumis au vote du conseil d'administration d'Île de France mobilités, le 11 décembre prochains.

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