mercredi 20 novembre 2013
Crane et Greenaway chez MeMo
jeudi 14 novembre 2013
Conte, illustration et humanités numériques
mardi 12 novembre 2013
Grimm et l'Angleterre : nouveau livre
Plus de renseignements (sommaire, prix, etc.) sur le site des PUFR. Et surtout ne l'achetez pas sur Amazon (même s'il s'y trouve): privilégiez votre librairie de quartier. Ou la Fnac si vraiment vous n'avez aucune librairie de proximité à proximité, mais pas Amazon.
lundi 25 février 2013
Surplace dans un jardin : mea culpa sur un détail d'érudition historique
illustration de Rackham pour Peter Pan in Kensington Gardens de Barrie, 1906.
2 Gordon Place, Campden Hill, W.
March 29, 1905
Dear M. Rackham,
I have at last been able to get to your exhibition; which I enjoyed immensely. Hiteherto one has had to go to the Continent for so much mingled grace & grotesque as you have given us. The drawings seem to me extraordinary successful & charming. The only thing I quarrel with is the prevalence of "sold" tickets – one on every picture that I liked best. Barrie tells me he has the same grievance. I am glad to hear that you think of treating Peter Pan in the same vein. Believe me yours sincerely.
E. V. Lucas
mercredi 23 janvier 2013
Les contes de Grimm et leur réception
mercredi 14 novembre 2012
Pour une histoire socio-politique du graphisme
jeudi 5 janvier 2012
Peter Pan, anatomie d'un mythe
L'introduction de Franck Thibault, qui est d'une clarté exemplaire, vous parlera du dossier mieux que je ne saurais le faire. Tout au plus peut-on repréciser que celui-ci est consacré aux différentes réécritures et métamorphoses du personnage inventé par James Matthew Barrie, à la fois dans l’œuvre de son créateur et dans la postérité. Il manquera sans doute des choses dans ce dossier - et notamment une analyse poussée de l'interprétation du roman par Walt Disney -, mais il y a suffisamment de choses pour réjouir les amateurs de Barrie, comme du mythe qu'il a créé. Anatomies d'un personnage, d'un ensemble de textes et d'images, en somme d'un mythe qui a dépassé le strict état littéraire.
lundi 31 octobre 2011
Alice et les fantômes
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Archives Charmet Bridgeman Giraudon.
Tout d’abord “Images d’Alice, au pays des merveilles”, à la médiathèque de Rennes, qui est avant tout une exposition de livres illustrés qui explore la fortune iconographique de cette œuvre formidable qu’est Alice’s Adventures in Wonderland de Lewis Carroll. Je ne désespère pas de pouvoir m’y rendre: elle ne ferme qu’en mars de l’année prochaine. Et c’est un sujet tout à fait inédit d’exposition, le genre de choses qu’aurait pu faire Orsay si... j’allais dire “si les conservateurs de grands musées parisiens avaient de l’imagination”, mais c’est probablement à la fois faux et surtout gratuitement méchant: le fait est en tout cas que beaucoup d’expositions réellement originales (plutôt que d’énièmes rétrospectives sur Manet ou Mondrian) se font en province, et ne bénéficient pas pour autant de la même couverture médiatique. Ceci dit, moins de moi l’idée de vouloir attaquer les grandes expositions fondamentales sur les grands artistes ou les grands courants, mais simplement de souligner l’originalité d’une telle exposition, qui aurait de la peine à s’inscrire dans la ligne de grandes institutions parisiennes... et qui pourtant ramènerait énormément de monde, à Paris y compris je pense.
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Huile sur toile - 43 x 30 cm
Madrid, Fundación Lázaro Galdiano
Photo : Fundación Lázaro Galdiano
L'autre expo à aller voir cet automne, donc, est, à Strasbourg, “L’Europe des esprits, ou la fascination de l'occulte, 1750-1950”, qui poursuit la voie ouverte par l’expo “Traces du Sacré” à Pompidou en 2008, dans une veine moins centrée sur les beaux-arts, plus axée sur une histoire culturelle prise au sens large. Une histoire de la fascination qu’ont connu les arts et la littérature pour le monde des fantômes et des esprits nocturnes, de Fuseli à Brauner en passant par Novalis, Breton ou Conan Doyle, donc, mais aussi des tables tournantes, et également de toutes les pseudo-sciences qui ont pu graviter autour des rêveries occultistes. De quoi aiguiser l’appétit pour tous les amateurs d’ombre! Je ne pourrai pas me rendre à Strasbourg, mais si quelqu’un y va et se sent l’humeur (et le temps) de rédiger un petit compte-rendu critique, ce blog lui est ouvert (sous réserves, bien sûr, d’acceptation du contenu par son principal auteur/éditeur). Le risque de ce genre d’expositions étant de noyer le visiteur sous un flot d’objets divers sans lien entre eux, comme ç’avait par exemple été en partie le cas pour l’exposition “Mélancolie” dirigée par Jean Clair il y a quelques années, il est à attendre une hauteur de vue qui permette véritablement de faire le tour du sujet sur deux siècles autrement que de manière superficielle.
Autant dire, ici, un véritable défi, vu l’ampleur tant chronologique que thématique. Mais si celui-ci est relevé avec succès, autant dire qu’il s’agira ici d’une exposition très importante, et encore une fois très originale: si le rapport entre beaux-arts et occultisme a déjà été en partie traité entre autres, récemment, à l’occasion de “Traces du Sacré” déjà mentionné, une bonne histoire de l’occultisme et de ses rapports à la fois avec la science et les arts (c'est-à-dire en tant que phénomène culturel global) reste à faire. Tout le monde (les heureux élus se reconnaîtront) connaît le Sâr Péladan, mais peu connaissent Éliphas Lévi ou Stanislas de Guaita, et leur lien, s’il existe, avec la pensée, la science et les arts de leur époque reste à établir.
Mais il est impossible d’être exhaustif, et La Tribune de l’art estime que ce ne sont pas les manques qu’il faudrait souligner dans cette expo, mais au contraire, davantage, un fourre-tout parfois un peu obscur. On ne doute pas néanmoins que les initiés sauront s’y reconnaître. En attendant, le catalogue est très beau et semble très pointu... mais n’est pas un vrai catalogue dans la mesure où il ne répertorie ni n’explique les œuvres exposées, et donc ne dispense pas d’aller voir ces dernières. C’est jusqu’en février 2012.
lundi 10 octobre 2011
Grande exposition sur les jouets au Grand Palais
L'illustration des contes de Grimm au 19e siècle
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Samedi prochain, au séminaire de l’AFRELOCE, je présenterai quelques résultats de mon sujet de thèse. Ça se déroule à l’ENS Ulm, à partir de 10h00.
Plus d’informations sur Le Magasin des Enfants.
On parlera notamment de l’influence de l’illustration sur le statut littéraire des contes: non seulement ce dernier est modifié du fait même que les textes soient illustrés, mais la nature même des images (leur style, leur parti pris iconographique, etc.) influe sur leur réception, et partant sur le genre littéraire qui leur est reconnu.
mardi 20 septembre 2011
État des lieux
Quoi de neuf depuis plus de six mois (du moins dans ce qui peut intéresser Ombres vertes, rien de privé ici)?
L'exposition que je préparais sur le sujet de la maison Mame s'est très bien déroulée, on peut en voir quelques photos sur le blog du projet de recherches afférent. L'exposition a connu un très vif succès, non seulement de la part des amateurs d'art et du livre, mais aussi de toute une partie de la population, de Tours ou des environs, qui ont travaillé à la maison Mame, ou dont des membres de la famille ont travaillé chez Mame, etc. Seul défaut à mon sens: la durée de l'exposition, qui n'a pas été au-delà de 6 semaines, et n'a pas permis à tous ceux qui voulaient aller la voir de s'y rendre. Question de calendrier... mais le catalogue d'exposition (au sens strict un livret d'exposition dans la mesure où les œuvres exposées n'y sont pas répertoriées), édité par Silvana, est disponible en librairie. Demandez-le à votre libraire (plutôt que de l'acheter sur Amazon, mais il y est aussi disponible).
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C'est mon premier livre publié. Au passage, donc, à nouveau un énorme remerciement à Michèle Prévost, Bérangère Rouchon-Borie, et surtout Cécile Boulaire pour leur aide et leurs relectures, aussi bien concernant le livre que l'expo. Le tout vient un peu tard ici, mais je suis très satisfait du résultat, et il est juste de mentionner que je ne suis pas le seul à y avoir contribué.
Le volume du colloque Mame, beaucoup plus érudit et important en taille que le livret d'exposition, est en route, et devrait être publié si tout se passe bien l'année prochaine aux Presses universitaires de Rennes. J'y dirige un chapitre et y ai un article.
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Par ailleurs, une intervention au colloque “Hybridations texte et image”, à l'université de Tours, sur William Blake et son Mariage du Ciel et de l'Enfer. De quoi renouer, après beaucoup de recherches souvent érudites en histoire du livre, avec plusieurs de mes marottes: la période romantique, l'art visionnaire, la symbolique du livre, etc. Normalement l'article devrait être publié dans les actes du colloque, toujours l'année prochaine (enfin, on verra...), aux Presses universitaires François Rabelais, dans une collection dont j'aurai sans doute l'occasion de reparler à l'avenir.
Au passage, j'aimerais adresser mes remerciements aux éditeurs et à toute l'équipe du site internet The William Blake Archive, Morris Eaves, Robert Essick et Joseph Viscomi, pour le formidable travail qu'ils ont pu faire sur l'artiste, et gracieusement mettre à disposition. Ce site est une banque de données impressionnante, où l'on peut voir notamment tous les livres enluminés de Blake, les comparer dans leurs différentes versions, etc. Du travail à la fois précis et intelligent, qui m'a beaucoup facilité la tâche. Merci encore.
Et maintenant, en attendant la suite, en cette période de rentrée, reprise de mon métier de correcteur. Mais on n'abandonne ni la recherche, ni les lectures, ni peut-être le plus important: la contemplation.
vendredi 4 février 2011
Le Cauchemar de Fuseli au Louvre, un imbroglio sémantique
Guillaume Faroult, commissaire scientifique de l'exposition, nous y explique dans un premier temps qu'il “n'y a aucune clé, dans la littérature, le folklore ou la mythologie qui puissent nous aider à comprendre tout de suite l'identité des personnages”. Gasp. Dans la littérature et la mythologie, passe encore, mais la figure du cauchemar dans le folklore, qu'en fait-on? Je me permets ici de renvoyer à mes trois billets au sujet de ce tableau. Le cauchemar est quand même une figure folklorique relativement connue à l'époque, et même si ce n'est pas un sujet des plus populaires, il ne faut pas oublier que Fuseli s'adresse essentiellement à un public choisi, capable de comprendre ses allusions à Shakespeare (qui lui-même réutilise le folklore dans ses pièces, mais bref) ou même à l'essai médical de John Bond sur le sujet (mais de cela, M. Faroult n'en parle pas, sans doute n'en a-t-il pas eu le temps). Mais bizarrement, un peu après, M. Faroult ajoute que le démon avait pu être interprété comme étant un incube, figure du folklore démoniaque occidental (“septentrional”, ajoute-t-il, alors que l'auteur du principal traité connu sur les incubes, Ludovico Sinstrari, est un inquisiteur italien, mais passons). Il faudrait savoir, folklore ou pas folklore? Possibilité d'interprétation ou non?
Ne soyons pas injuste envers M. Faroult, je pense que nous pouvons tomber d'accord sur le fait que la clef du tableau de Fuseli n'est pas d'accès aisé et demande une certaine érudition. De là à dire qu'il n'y en a pas, c'est aller un peu loin, et revenir à dire que le tableau est incompréhensible... ce qu'il n'est pas: il est tout au plus mystérieux parce que plusieurs clés empruntées à plusieurs domaines (littérature, folklore, médecine...) y donnent accès sans véritablement se contredire. Ce qui est la marque du fait que ce n'est pas un tableau simplement allégorique, mais peut-être bien “symbolique” au sens où l'entendront plus tard les symbolistes: Fuseli manierait des “symboles” ouverts, aux sens non fixés par des conventions préétablies, qui du coup (contrairement par exemple à La Justice et La Vengeance divine poursuivant le Crime de Prud'hon, un peu plus tard, mais toujours dans l'ère néoclassique) laisserait une interprétation relativement ouverte. Le débat est long et passionnant, mais je pense qu'on peut à peu près tomber d'accord sur pas mal de choses concernant ce point.
Là où j'ai bien peur que l'on ne soit absolument pas d'accord, en revanche, c'est sur le fait, pourtant d'importance centrale pour l'exposition, que le tableau de Fuseli constituerait un très bon exemple d'une “réaction” à l'anticomanie de la fin du 18e siècle. C'est-à-dire? Je sais que c'est justement le propos de l'exposition que de montrer cette réaction au néoclassicisme (qui est le véritable sujet de l'exposition du Louvre, mais le mot reste bizarrement absent des descriptions officielles...), et que je n'ai pas encore vu l'exposition et suis donc mal placé pour juger. Soit.
Mais si on nous dit que Le Cauchemar de Fuseli en est le meilleur exemple, là je ne comprends vraiment pas. Il n'y a absolument aucun rapport de sens entre cette œuvre et l'Antiquité, ce qui m'avait fait tiquer en voyant l'affiche. On vient m'expliquer ensuite que c'est justement parce que c'est une œuvre en réaction contre le modèle antique. Je veux bien, mais il ne faut pas non plus prendre les gens pour des idiots: ce n'est pas parce qu'une œuvre n'a pas de rapport sémantique avec un domaine qu'elle s'inscrit nécessairement contre lui. Elle peut aussi tout simplement s'inscrire ailleurs, ici dans un autre imaginaire que celui de l'antique, celui du folklore médiéval et de Shakespeare. Si elle devait s'inscrire contre l'Antiquité, on verrait peut-être au moins une allusion à l'Antiquité quelque part, mais ce n'est pas le cas. A moins de supposer que l'irrationalité du cauchemar aille directement à l'encontre de l'idée d'une rationalité antique?... Je veux bien, cela se discute, mais mériterait au moins que l'on parle du rôle que joue l'imagination dans le romantisme, un terme qui est aussi évité que celui de néoclassicisme, dans le discours de M. Faroult comme dans le synopsis de l'expo lisible sur le site du Louvre. Plutôt que de parler de romantisme, on préfère parler du “courant dit gothique ou sublime”. Le courant gothique, passe encore, mais le “courant sublime”, je ne vois pas ce que c'est à part une impropriété syntaxique (à moins qu'on ne veuille parler d'un grandiose cours d'eau?...) qui n'a pas lieu d'être quand le terme “romantisme” permettrait d'englober goût gothique et sens du sublime.
Une autre théorie beaucoup plus plausible me vient alors à l'esprit. Le Louvre voulant faire une exposition avec des pièces sensationnelles prend un sujet fourre-tout, l'interprétation de l'Antiquité par les artistes du 18e siècle, et en plus se permet d'y ajouter de très belles pièces qui n'ont absolument rien à voir avec un sujet pourtant vaste. Pourquoi? Parce que le but, comme dans beaucoup trop de grosses expos, c'est d'avoir des pièces sensationnelles, pas de faire des expos cohérentes qui se tiennent intellectuellement d'un bout à l'autre de l'accrochage.
Pour quelle raison ne pas vouloir d'expos cohérentes? Parce que (principe marketing n°1) : “De toute façon les gens ne vont rien y comprendre”. Et puis c'est de l'art, c'est fait pour être admiré, pas pour être compris. Ensuite, pourquoi utiliser, pour l'affiche, une œuvre contradictoire avec le thème de l'exposition? Principe marketing n°2: “La culture, c'est pas sexy, il faut la rendre sexy”, alors pour une fois qu'on a un tableau avec une femme pâmée et un kobold, on va le placer coûte que coûte, plutôt qu'une vieillerie qui imite l'antique de manière un peu austère. Enfin, pourquoi ne pas appeler un chat un chat, et ne pas parler 1/ de néoclassicisme, 2/ de réaction romantique? Foin d'un remaniement des concepts historiographiques, la réponse est tout autre (principe marketing n°3): “Il ne faut pas effrayer les gens par des mots compliqués ou rébarbatifs”.
Si ma théorie est vraie, merci Le Louvre®, vous jouez vraiment bien votre rôle de modèle, national, et donnez visiblement vraiment la voie à suivre à l'ensemble de la muséographie française. Quand il y aura un peu moins de marketing et un peu plus d'histoire de l'art dans les expositions des gros musées nationaux, les œuvres, je pense, ne s'en porteront que mieux.
Voilà mes préventions, à l'exposition désormais de me montrer qu'elles sont infondées. Mais au niveau de la communication, déjà, un beau cafouillage intellectuel. Qui a dit que culture et communication faisaient bon ménage?
Des revenants au Louvre
Côté conférences, il y a également de quoi faire: je retiens notamment celle de Jean Wirth sur le macabre médiéval, le 21 février, et celle de Clément Chéroux sur la photographie spirite, le 28 février. Sinon, Didi-Huberman, Olivier Schefer, Philippe-Alain Michaud... du beau monde.
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vendredi 29 octobre 2010
Svankmajer
Ce qui déroute le plus, c'est de se rendre compte que des cinéastes de l'ampleur de Svankmajer ne sont pas mieux connus en France, qui se targue pourtant d'être l'un des hauts-lieux du 7e art. Une rétrospective complète de son œuvre (la première en France), animée par le sympathique et savant Pascal Vimenet, a néanmoins lieu en ce moment au Forum des images, à Paris. Ce soir, vous pourrez voir son adaptation d'Alice, qui est à mille lieues du médiocre long-métrage de Tim Burton dont on nous a bassiné les oreilles lors de sa sortie. Allez voir l'Alice de Svankmajer, vous comprendrez ce que c'est qu'une adaptation personnelle et réellement troublante du chef-d'œuvre de Lewis Carroll.
lundi 11 octobre 2010
Naissance de l'album
Avis aux amateurs : je donnerai vendredi une conférence organisée dans le cadre des Matinées du Patrimoine, cycle de conférence sur l'histoire du livre et de la littérature de jeunesse proposé par La BnF, Centre national de la littérature pour la jeunesse / La Joie par les livres:
* “Walter Crane, Kate Greenaway et Randolph Caldecott, ou la naissance de l’album moderne pour enfants”
Par François Fièvre, chercheur en histoire de l'art associé à l'université de Tours.
* PRÉSENTATION : Le travail de Walter Crane, Kate Greenaway et Randolph Caldecott représente, dans les années 1870 en Grande-Bretagne, un moment important de l’histoire du livre pour enfants : pour la première fois peut-être, l’espace de la double-page, et du livre dans son intégralité, est organisé selon une logique imposée par l’image et non plus par le texte, consacrant ainsi la naissance de l’album moderne pour enfants. La conférence se propose d’examiner en détail quelques-uns de ces albums anglais, souvent peu connus et en tout cas peu étudiés en France, ainsi que d’engager à une réflexion à la fois lexicale et historiographique sur les limites à poser entre album et livre illustré.
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Kate Greenaway, illustration pour Under the Window, Routledge, 1878.
* INFORMATIONS PRATIQUES : vendredi 15 octobre, 9h30-12h30, dans les locaux du Crédit muutuel, 88 rue Cardinet, 75017 Paris.
* LES MATINEES DU PATRIMOINE
Conférences sur l’histoire du livre et de la littérature de jeunesse:
des spécialistes, universitaires ou professionnels du livre, évoquent
l’évolution de l’édition jeunesse et des différents genres et thèmes de
la littérature enfantine, de la fin du XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui.
Avec le soutien de la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture
www.cmutuel.com/fondation .
Randolph Caldecott, The Diverting History of John Gilpin, Routledge, 1878.
GRATUIT sur inscription
* RENSEIGNEMENTS / INSCRIPTIONS
Marion Caliyannis
Bibliothèque nationale de France
Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres
Quai François Mauriac 75706 Paris Cedex 13
Tel : 01 53 79 57 06 / Fax 01 53 79 41 80
Courriel : prénom.nom@bnf.fr (et remplacer par marion.caliyannis)
dimanche 26 septembre 2010
Le bois et le jardin
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(pour célébrer la venue de l'automne)
** Décidément j'aime énormément la ligne éditoriale de Terre de brume, mais pas leurs maquettes (ni leur site en flash, d'ailleurs)...
vendredi 17 septembre 2010
Une bataille de chiffres
dimanche 29 août 2010
Russie éternelle
lundi 21 juin 2010
Le livre au corps
C'est là le dernier volet d'un triptyque organisé autour de l'esthétique du livre; les deux premiers, Le Livre et ses espaces et L'Esthétique du livre, ont déjà été publiés par les presses de Paris Ouest.
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Voilà le programme. J'interviens personnellement le jeudi en début d'après-midi. Avis aux amateurs...
- 10h00-10h30 : Accueil et présentation du colloque et de l'ouvrage L'Esthétique du livre aux presses universitaires de Paris Ouest par Alain Milon et Marc Perelman
- 11h30-12h00 : Discussion
- 14h00-14h30 : Les Reliures armoriées, métaphore corporelle du temps de Louis XVI, Peggy Manard (BNF)
- 14h30-15h00 : Les Trois Corps du livre : vocabulaire et mise en page du livre illustré au XIXe siècle, François Fièvre (Université de Tours)
- 15h00-15h30 : Discussion
- 16h30-17h00 : Du journal intime au corps de la femme chorégraphe : une forme singulière de la créativité, Billana Vassileva-Fouilhoux (Université de Paris III)
- 17h00-17h30 : Ceci est mon livre : quelques stratégies opératoires du livre d'artiste au Québec, Danielle Blouin (Université du Quebec à Montréal)
- 17h30-18h : Discussion
- 10h30-11h : Le corporel et le incorporel chez Henri Michaux (« Par des traits »), Serge Chamchinov (chercheur, artiste peintre, concepteur de livres d'artiste)
- 11h30-12h00 : Autour de Poésie pour pouvoir de Michaux, Lorraine Dumenil (Paris VII)
- 12h00-12h30 : Discussion
- 14h00-14h30 : Pétrole de Pasolini : corps du verbe, Marie-Françoise Buresi-Collard (Université Paris I)
- 15h30-16h00 : Artiste chirurgien du livre, Anna Rykunova (EHESS, Université Humboldt, Berlin)
- 16h00-16h30 : DISCUSSION et SYNTHESE
Colloque organisé par Alain Milon et Marc Perelman, Professeurs à l'Université de Paris Ouest-Nanterre La Défense
jeudi 6 mai 2010
Le conte et l'oiseau, une histoire naturelle
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Les textes sont rangés dans l'ordre de la classification Aarne-Thompson, ordre canonique pour les folkloristes qui permet de classifier les contes en fonction de leur proximité avec un «conte-type», entité abstraite qui n'a pas pour autre fonction épistomologique que d'autoriser le rapprochement entre différentes versions d'un même conte.
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