Hay cantantes que es como si no nos pertenecieran, los escuchamos y nos gustan, nos traen recuerdos pero no tienen relación exclusiva con nuestra persona sino que están relacionados con terceros, son de otros -amigos, primos, padres...-, pero nos los dejan prestados. Y eso es lo que me pasa con Barbara, no es de mi generación, no la he descubierto por mí mismo, me la han presentado, la he conocido porque he oído hablar de ella a un familiar y también porque tenía un jefe al que le gustaba mucho la chanson, y unas veces en el trabajo sonaba Brel, otras veces Moustaki y, de vez en cuando, también Barbara. El día de reyes de hace unos cuantos años, me es imposible precisarlo, una prima algunos años mayor que yo me regaló un disco de Moustaki, entre todas había una que cantaba con Barbara, "La ligne droite". Barbara y Moustaki, me los tomo prestados por unos minutos.
La dame brune
La ligne droite en la versión conjunta entre Mostaki y Barbara está concebida como un diálogo entre ambos.
Moustaki
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite Je sais qu'il faudra faire encore des détours Et voir passer encore des jours et des jours Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte
Il pleut chez moi , chez toi le soleil est de plomb Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long
Mes habits ont parfoir des traces de poussière Et le parfum fané des amours passagères Qui m'ont rendu ma solitude plus légère A l'aube de mes nuits blanches et solitaires
Et toi mon bel amour, dis moi s'il y a des hommes Qui t'ont rendu la vie un peu moins monotone Qui t'aident à supporter l'hiver après l'automne Et les silences obstinés du téléphone
Nous nous raconterons nos triomphes, nos fêtes Mais comment s'avouer toutes nos défaites L'angoisse qui nous tient, l'angoisse qui nous guette Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste
Je sais que tu seras au bout de mes voyages Je sais que tu viendras malgré tous les détours Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour Dans un monde réinventé...
Barbara
...à notre image Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite: tu sais, il faudra faire encore des détours et voir passer des jours et des jours, mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte.
Il pleut chez moi, chez toi le soleil est de plomb. Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons ? Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison ?
Tes habits porteront des traces de poussière et le parfum fané des amours passagères qui t'ont rendu parfois l'absence plus légère.
Oh, moi, mon cher amour,bien sûr j''ai eu des hommes qui m'ont rendu la vie un peu moins monotone, et m'aident à supporter l'hiver après l'automne.
On ne s'attend pas au bout d'uneligne droite: tu sais, il faudra faire encore des détours et voir passer des jours et des jours, mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte.
Nous nous raconterons nos triomphes et nos fêtes. Mais comment s'avouer nos superbes défaites, nos doutes répétés, nos angoisses secrètes?
Un jour, tu seras au bout de mes voyages, un jour, tu viendras malgré tous les détours. Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour dans un monde réinventé à notre image
Esta tarde he estado escuchando música francesa de cantantes como Moustaki, Brel, Brassens, Barbara... y de pronto pasaron por mi mente un montón de recuerdos de tardes en el Colegio o en el Instituto de Bachillerato en las que algunos profesores y profesoras de francés cargaban con el tocadiscos, un montón de vinilos, fotocopias de textos de canciones y se dirigían al aula para dedicar su clase a escuchar canción francesa. Hoy ya no recuerdo sus nombres pero dejaron en mí una huella indeleble. Así que he pensado que sería una buena idea dedicarles un pequeño homenaje en mi blog.
Por no haberse limitado a enseñar cuatro verbos y un montón de construcciones y palabras huecas, por haber intentado dar a conocer también la cultura que está detrás de toda lengua, por su vocación y amor por la transmisión del verdadero conocimiento, aún cuando este hecho quizás en ese momento no fuera percibido por su alumnado, gracias.
Al resto, a los que se limitaron a fichar día a día y a recibir el sueldo que les pagaba papá Estado, la verdad es que fueron muy pocos, quisiera poder decirles que cuentan con mi más absoluto desprecio.
(A mourir pour mourir, Au bois de St. Amand, Dis quand reviendras-tu, Gottingen, La Dame brune, L'Aigle Noir, Le mal de vivre, Le soleil noir, Les isomnies, Ma plus belle histoire d'amour, Mariebad, Mes hommes, Mon enfance, Nantes, Pierre, Si la photo est bonne, Une petite cantate)