La Fanette Brel cover reprise Teston

                                     © Photo montage de l'auteur

Quel est le jeune homme, ou même l'homme, qui n'a pas éprouvé une frustration incroyable en voyant celle dont il était amoureux s'en aller un jour avec un autre, un ami parfois ? Tel est le thème de cette géniale chanson, on ne peut plus poétique, de Jacques Brel: "La Fanette". Cette chanson est magnifiée par la présence du bord de mer où se passe le drame intime. Un sentiment de solitude, d'impuissance, de souffrance et de désespoir. De quoi inspirer le poète philosophant sur la vanité des êtres, des choses et de l'existence elle-même. Comme c'est une de mes chansons préférées, je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer de la chanter en karaoké. Bonne lecture de ce poème et peut-être bonne écoute, si vous le voulez bien.

La Fanette

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons

Faut dire
Faut dire qu'elle était belle

Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle

Et je ne suis pas beau

Faut dire
Faut dire qu'elle était brune

Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une

Moi je tenais le monde

Faut dire
Faut dire que j'étais fou

De croire à tout cela
Je le croyais à nous

Je la croyais à moi

Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas à se méfier de tout

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson

Faut dire
Faut dire qu'en sortant

D'une vague mourante
Je les vis s'en allant

Comme amant et amante

Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri

Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté

Quand je les ai maudits

Faut dire
Que c'est bien ce jour-là

Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien

Qu'on ne les revit pas

Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas...mais parlons d'autre chose

Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La plage est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois, quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix, j'entends... c'est la Fanette.

(Jacques Brel)

 Je vous recommande de lire mon roman ardéchois: Le vent dans les cyprès": 

 http://teston.centerblog.net/rub-le-vent-dans-les-cypre

ou : "Les templiers"  en entier, ou :"Zarathoustra 68" en entier, ou:

"Journal et pensées d'un jeune poète des années 60".

 (Voir colonne de droite sur mon blog).

Ci-dessous, ma reprise de: "La Fanette". .en vidéo et en audio .

Bonne lecture, bonne écoute.