Date de création : 14.07.2013
Dernière mise à jour :
06.12.2016
62 articles
Ce blog a été créé dans le but de vous faire partager mon univers littéraire et, également, dans l'espoir de trouver un éditeur.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires. Toute votre aide me sera utile.
Je publierai 2 à 3 pages de mon roman par semaine.
Bonne lecture!
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Rechercheret que lisez vous en ce moment? http://purgati on.centerblog. net
Par purgation, le 01.07.2017
quel dommage de ne plus vous lire, de ne plus vous voir, au travers de vos photos...
patrick http://fascina
Par fascination58, le 28.01.2016
très juste ...^^ http://lespara disperdus.cent erblog.net
Par Marie, le 01.11.2015
et pourquoi pas commencer une nouvelle juste sur l'envie de rêver? c'est un bon début je trouve... http://roma
Par romanentrerevesetr, le 01.11.2015
j'aimerais écrire j'en suis incapable , commençons déja par lire http://enviede rever.centerbl og.net
Par enviederever, le 01.11.2015
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J’arrive au bout de mon voyage des caraïbes sur cette magnifique île de la Guadeloupe. Plus précisément sur la basse terre dans une petite commune qui s’appelle « vieux habitants ». Le nom du coin est trompeur car je ne suis entouré que de jeunes au sourire blanc immaculé. Les jeunes filles s’amusent entre elles et rient de bon cœur au milieu des chemins boisés. Alors que les garçons frappent dans un ballon en s’imaginant être dans un des plus grands stades du monde.
Que de beaux paysages autour de moi et des gens charmants. On sent la joie de vivre et j’ai envie de rester. Ne plus bouger.
Mon dernier hôtel se situe au bord d’une forêt tropicale et je sens la saison humide de juillet sur ma peau. Bien à l’inverse de Paris qui attend mon retour dès demain matin. La douche s’impose.
Je dépose donc enfin mes valises dans une chambre colorée avec un grand lit confortable et je distingue un petit balcon jonché de nombreuses fleurs. Attiré par les merveilleuses odeurs qu’elles dégagent, je me rends compte que la vue donne sur une belle plage de sable noir. Due certainement au volcan « la soufrière » qui culmine sur ma droite. Une photo s’impose aussi.
En contre bas, je vois des musiciens installer leur matérielle sur une petite scène. Quelques touristes prennent déjà place pour être bien placés et le Zouk va se faire entendre je pense. De quoi terminer cette dernière soirée en beauté afin de graver à jamais ce moment du séjour.
Le soleil commence à toucher l’horizon, il est temps de descendre faire la fête. Je passe alors devant une belle hôtesse d’accueil qui me montre où se situe le bar et le serveur me prépare un de ses cocktails désaltérants. Tout est parfait car la musique commence au bon moment.
Elle est entrainante et la voix du chanteur se mêle avec celle de ses choristes et tous les instruments. Alors mon regard se tourne vers le groupe et je la vois pour la première fois.
Je suis surpris car impossible pour moi de détacher mon regard avec sa peau couleur chocolat. Une couleur qui pourtant ne m’attire pas sexuellement. Mais c’est une déesse noire qui danse langoureusement devant moi et sa beauté me fait oublier tout le reste. Mes préjugés et mon « jamais ».
Son sourire et ses yeux sont craquants et ses lèvres me font envie. Que m’arrive-t-il ?
Toute vêtue entièrement de blanc, moulant, je distingue parfaitement les contours de son corps, le galbe de ses hanches fines et voir même le contour de sa poitrine. Et ce n’est pas la musique qui me fait vibrer à cet instant car je l’imagine entièrement nue. Son déhanchement me laisse perplexe. Comme si elle était bercée par des vagues imaginaires de l’océan venant la frôler de devant et derrière. J’ai envie d’elle subitement et gouter au chocolat pour la première fois de ma vie.
Les minutes passent trop vite, le concert touche déjà à sa fin et je tente de me rapprocher d’elle. Je veux que nos regards se croisent, qu’elle sente que je la désire. Je veux lui faire l’amour. M’a-t-elle vue au moins ? Mais sous les applaudissements de la foule, elle s’échappe derrière la scène avec les musiciens et je la perds de vue à mon plus grand regret.
La soirée était divine, une nuit étoilée, une légère brise, un décor jonché de bougies, des couples heureux et une musique enjouée. Pourtant je remonte seul dans ma chambre avec un grand vide et une frustration gigantesque.
Il fait sombre dans ma chambre quand j’aperçois la silhouette d’une femme devant mon balcon. Je sens comme un sillon de vanille m’effleurer.
C’est elle, devant moi, l’air coquin et je ne sais pas quoi lui dire. Un cadeau offert sans que je m’y attende et elle s’amuse de cette situation. Elle s’approche langoureusement et pose délicatement ses lèvres sur les miennes sans un mot. Puis avec plus de ferveur sans appréhension. Le gout vanille me pénètre maintenant. On ne m’a jamais embrassé comme cela de toute ma vie et je sens que la nuit va être très chaude sous les tropiques ce soir.
Je sens ses doigts aux longs ongles rouges déboutonner ma chemise pendant qu’elle me mordille les lèvres. Puis elle décide de m’embrasser tout le torse et je reste debout en priant le ciel que tout cela ne soit pas un rêve.
Sans attendre plus, je l’enlace et la porte jusqu’au lit pour la dévêtir à mon tour. Son envie est aussi forte que la mienne. Je lui susurre un mot coquin à l’oreille puis lui mordille le lobe et elle se cambre pour se donner à moi comme si cela suffisait pour l’amener à la jouissance.
Je peux enfin caresser cette peau ébène, chaude est douce qui m’excite au plus haut point. Il est vrai que mes mains n’ont jamais touché une telle enveloppe. Une sensation inexplicable. Je lui remonte ses bras derrière la tête et tout en la tenant, mes lèvres glissent d’abord le long de ses aisselles. Elle frissonne d’un coup. A moi de la surprendre. Puis je lèche ses seins pour que ses tétons se tendent naturellement. Elle se laisse faire comme j’aime et je poursuis ma route vers son sexe avec ma langue. Je veux la gouter. Voir ses lèvres rosées au milieu de ses cuisses noires qui m’entourent.
Mon cunnilingus lui fait énormément d’effet car elle se retient déjà de ne pas jouir. Elle veut jouer le plus longtemps possible. Et j’aime ses règles du jeu. Elle m’attrape les cheveux et retient ma tête entre ses jambes. Pourtant je n’ai pas l’intention de m’échapper. Tout est trop bon.
La lune nous éclaire suffisamment et je peux la voir entièrement nue sur mon lit se cambrer. Elle est tellement fine, j’ai presque peur de lui faire mal. Sa respiration s’accélère, elle n’en peut plus. Alors elle m’invite à venir et j’entends enfin sa voix douce. Je comprends qu’elle souhaite que je la pénètre et je m’exécute sans dire un mot de mon côté.
Mon membre se positionne aidé de sa main qui la tient fermement. Puis je m’enfonce en elle doucement. Elle est en plus très serrée et nous poussons tous les deux un gémissement de plaisir une fois en elle. Alors nos vas et viens se font plus longs, plus rapides, plus profonds. Nos corps se mélangent à merveille et nous nous embrassons avec fougue. Comme si nous ne faisions qu’un. Comme si le blanc et le noir ne formaient qu’une seule couleur.
Puis ma déesse me colle son bassin contre le mien et son corps danse autour de ma verge avec un rythme endiablé. Comme si elle était sur scène et je n’ose plus bouger. Elle se déhanche de plus en plus et le désir monte d’un cran. Elle gémit et je me mords les lèvres. Je dois tenir, c’est trop bon. Je n’ai jamais vécu cela de ma vie et elle le ressent. Elle me fait découvrir les prouesses de son corps. Comment fait-elle ? C’est donc cela, faire l’amour à une femme chocolat. Mon dieu, que c’est bon !!!
Nous changeons de position car j’ai besoin de reprendre mon souffle. Je profite de cet instant pour caresser ses fesses qui sont si douces. Elle me les offre, agenouillée au bord du lit en me tournant le dos. Je ne résiste pas à lui caresser les seins qui sont dans le vide et nous refaisons l’amour avec encore plus d’ardeur. Elle est trop belle, trop excitante, trop excitée pour que je résiste plus longtemps et par miracle nous jouissons ensemble, les corps serrés.
Nous recherchons notre souffle l’un contre l’autre et je sens toujours cette odeur de vanille qui ne me lâchera plus jamais. Elle m’étreint comme si elle ne voulait pas me lâcher et nous restons dans le silence afin de profiter au mieux de cet instant quelques minutes.
Les douces caresses se poursuivent et l’excitation remonte quand j’entends un bus klaxonner au milieu de la nuit. Elle se lève alors précipitamment et de façon féline. Toujours sans un mot, elle prend ses affaires, se dirige vers la porte et se retourne une dernière fois pour me faire un sourire éclatant. Elle me lance un dernier baiser comme pour me remercier. Mais c’est moi qui lui doit tout.
8h30 du matin et les moteurs de l’avion brondissent déjà sur le tarmac. Tout est allé trop vite, son départ et le mien de cette île tropicale. Je retourne sur Paris le cœur serré mais avec une nouvelle expérience que je n’oublierai jamais.
Ma danseuse guadeloupéenne, au gout vanille et à la peau chocolat, dis moi quel est ton prénom ? Je ne le connais même pas…
Cela fait deux jours que je suis arrivé dans ce pays du soleil levant où mon principal client m’a invité pour conclure certaines affaires. Et entre deux rendez-vous professionnels, je déambule dans les rues de Tokyo comme un gaijin (étranger) émerveillé par les décors qui défilent devant moi et par ces japonais, à la fois humbles et pourtant, d’une très grande fierté.
Ceux-là mêmes qui veulent à tout prix dominer les avancées technologiques, tout en gardant leurs traditions ancestrales. Marier le futur et le passé. Quel paradoxe pour moi, occidental qui cherche uniquement à survivre au présent et j’ai la tête qui tourne devant ce nouveau monde et cette ville blanchie par une neige fraiche qui ne cesse de tomber depuis mon arrivée.
Ce soir, j’aurais voulu me détendre à l’hôtel mais mon client m’a fixé un rendez-vous que je ne pouvais refuser, de peur de l’offenser. En se prosternant, il m’a simplement tendu une carte et m’a demandé de ne poser aucune question. J’imagine encore une soirée dans un restaurant où nous allons boire du saké à volonté. Mais le sourire de mon client en me quittant me laisse perplexe sur le moment. J’avoue être intrigué. A quoi dois-je m’attendre ?
J’attrape un taxi où le chauffeur me parle dans un langage incompréhensible et je lui tends la carte pour unique réponse. Après y avoir jeté un œil, il se tourne vers moi avec le même sourire que mon client. Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ce soir ? Il continue son monologue durant la traversée de la ville et je fais semblant de l’écouter. Puis, après quelques minutes, nous quittons le centre et ses buildings aux milles lumières pour arriver dans un quartier où je retrouve des maisons dont les ossatures sont en bois. Il semble que je suis arrivé quand il me montre l’une d’elles du bout du doigt.
Les pieds dans la neige, je traverse un jardin magnifique aux nombreuses étendues d’eau illuminées par quelques lanternes. Et pour symboles, quelques rochers et statues posés ici et là entre des arbres nains. Je reconnais bien là, l’art japonais dans toute sa splendeur et je me dirige vers la demeure où une petite femme d’un certain âge m’attend.
Sans plus attendre, elle m’entraîne dans des couloirs étrangement silencieux, puis s’arrête devant un « shõji » (paroi en papier) qu’elle ouvre délicatement. Je m’apprête à rencontrer de nombreux invités autour d’une table mais c’est un bassin d’eau fumant et bien seul qui me fait face. Alors, je comprends que c’est un « arai » (bain) japonais relaxant qui m’est offert.
J’ai déjà pratiqué et me sens moins étranger à cette coutume qui me fera un bien fou. Avec un sourire aux lèvres, je me déshabille et pose mes affaires dans un coin. Puis, je me dirige sur ce minuscule banc pour me nettoyer à l’aide de seaux d’eau tiède, de pierres ponce et de petites serviettes avant de plonger dans l’eau bouillante de la baignoire.
Je me brule presque mais mon corps s’habitue peu à peu et je réussis enfin à fermer les yeux. Après quelques secondes, je les ré-ouvre et surprise, devant moi, se dresse une femme d’une beauté à couper le souffle. Elle est vêtue d’un splendide kimono noir aux nombreux motifs et large ceinture dorée telle une Geisha. Mais c’est son visage presque parfait qui m’attire avant tout. Très légèrement maquillée, des yeux espiègles et des petites lèvres, elle me sourit, me salue et se prosterne avec élégance. Comment a-t-elle fait pour rentrer sans un bruit ?
Je lui réponds par un hochement de tête, gêné d’être entièrement nu devant elle. Que veut-elle ? Et face à cette situation insolite, elle se met à rire très discrètement et commence à défaire son « obi » (ceinture) avec doigté. Le kimono s’entrouvre légèrement et la soie glisse le long de ses bras et de ses hanches dénudées. Elle me dévoile un corps aux courbes légères, aux seins fermes et à la peau blanche. Magnifique déesse asiatique.
Puis, avec un déhanchement langoureux, elle se glisse dans le bassin pour me rejoindre. Je suis en position assise et me redresse pour lui laisser la place un peu abasourdi. Je ne peux me défaire de ses yeux qui en disent long sur ses intentions et je suis fasciné. Avec délicatesse, elle vient se positionner derrière moi, plaquant sa poitrine contre mon dos et son bassin contre mes reins. Et cela dans un naturel inexplicable comme si nous étions amants depuis de longues années. Ses mains posées sur mes épaules, elle penche la tête sur le côté et vient poser un baiser sur ma nuque et je m’ébranle à ce simple contact. Je n’ose dire un mot. Puis, elle m’enroule de ses douces jambes et je sens sa toison pubienne contre moi. Mon sexe, dans cette eau chaude, se durcit instantanément. Ses mains me palpent le torse et descendent vers mes cuisses avec un appétit curieux. Je sais que tout l’érotisme Japonais tourne autour de ce moment privilégié où les hommes et les femmes s’autorisent à ce premier contact corporel et elle prend plaisir à me découvrir.
Après quelques minutes sous son emprise tactile, elle m’enduit le corps d’un savon doux au parfum de jasmin. Je l’observe, la touche et au moindre de mes contacts sur sa peau fine, je sens sa respiration s’accélérer.
Elle me demande de me relever pour me savonner un peu plus et je m’exécute. Mon sexe se tend vers elle qu’elle vient effleurer avec tendresse. Ses mains glissent sur mes bourses et pose quelques baisers. Puis subitement, elle vient me happer entièrement et sur toute la longueur. Sa langue tourne et je vacille. Je résiste tant bien que mal le temps qu’elle me garde en bouche, lèvres qui glissent le long de mon membre dur avec une certaine ardeur. Ses doigts m’agrippent pour me tenir droit et commencent leur mouvement rythmique. Et je suis au supplice quand elle me donne des coups de langue sur mon bout. Je sens la sève monter mais elle me sert le membre de ses doigts fins pour ne pas exploser. Puis elle s’arrête subitement avec une moue satisfaite pour passer à une autre étape.
Elle me tend le savon et je vais enfin pouvoir lui rendre la pareille. Elle soulève ses bras et je commence sous ses aisselles, puis ses seins, son ventre, sa toison et ses jambes qu’elle entrouvre pour me laisser le champ libre. Je sens ses lèvres chaudes et humides que j’aimerai goûter. Elle se retourne lentement pour que je m’occupe de son dos et je m’attarde sur ses fesses en forme de cœur. Elle se penche en avant sur le rebord du bassin m’invitant presque à la pénétrer ainsi et je salive à cette idée. Mais cette coquine aux yeux bridés a d’autres pensées.
Nous sortons de cette eau brulante et elle m’allonge sur le dos à même le sol. Elle vient se positionner à califourchon sur moi et nos corps glissent l’un contre l’autre grâce au savon. Puis, elle s’allonge sur moi. Nos corps dérapent, rebondissent, glissent et nous nous métamorphosons en véritable muqueuse. Nos sexes se frôlent puis se rejoignent d’un coup. Alors, elle se cambre et commence ses vas et viens langoureux. Notre excitation grimpe et nous soupirons de plus en plus fort. Ses seins rebondissent à chaque mouvement que je viens prendre à pleine mains.
Elle me dit des mots japonais saccadés que je ne comprends pas puis pousse un cri plus fort qui me fait lâcher prise. Ses ongles me griffent le torse et nous jouissons ensemble dans cette salle de bain envahie de vapeur. Son corps se saccade encore de quelques soubresauts et elle vient enfin poser la tête sur moi. J’en tremble encore.
Le temps passe sans un mot pour apprécier pleinement ce moment de bonheur et j’en profite pour lui caresser doucement les cheveux. Une manière à moi de la remercier le plus simplement possible à défaut des mots qui me sont étrangers. Puis, comme à son apparition, elle se lève discrètement, sans un bruit, prend son kimono et s’enfuit à travers cette porte de papier sans se retourner.
Je quitte chamboulé, cet endroit, sous des flocons de neige qui lèchent mes joues déjà froides. Et je ne fais que penser à cette japonaise, si belle, si affectueuse que je ne reverrai probablement jamais.
Sayônara et aligatou* Tokyo. C’est sûr, je reviendrai dans ce monde nippon.
*Au revoir et merci Tokyo.
En rangeant ses derniers dossiers sur son bureau, il tombe sur une enveloppe posée dans un coin, remise un peu plus tôt par un de ses salariés. Trop concentré par son travail, il n’y avait pas prêté attention. Il est vrai que ses affaires lui prennent tout son temps et toute sa concentration et certains détails peuvent lui échapper facilement.
Une seule indication vient entacher le blanc immaculé de l’enveloppe, juste une lettre, un « A » qui le fait sourire. Comprenant sa provenance, il s’empresse de l’ouvrir pour y lire un message des plus autoritaire qui le surprend un peu. « Viens me rejoindre à 19h30 précise, dans ce loft que nous avons visité la semaine dernière. Aucun retard ne sera toléré ».
Immédiatement, dans sa tête, il se décrit le chemin pour ce rendez-vous. Longer Cannon Street, puis tourner sur les quais du fleuve. Marcher encore 10 minutes et il devrait y arriver.
Hâtivement, il quitte ses bureaux et s’aperçoit que la nuit est douce dans les rues de Londres. En croisant ses habitants, la bonne humeur semble flotter sur la capitale. Il aurait du coup, préférer flâner pour rejoindre « A » mais il, ou plutôt elle, semblait inflexible à sa ponctualité. En longeant la Tamise, les mains dans les poches, il observe rêveur le fleuve, illuminé par le Tower Bridge avec ses deux grandes tours et son pont basculant. La vie est belle et décide de fermer les yeux pour mieux profiter de ce moment de paix.
À 19h30 précise, il se retrouve enfin devant l’immeuble mélangeant le moderne et une touche très british avec ses quelques briques rouges. « A » l’attend au dernier étage et il s’empresse de monter les 3 étages qui les séparent.
La porte entrouverte, il s’annonce fièrement prouvant qu’il est à l’heure mais contre toute attente, personne ne lui répond. Il s’avance alors, intrigué dans cet appartement en vente, vide de décoration et cherche sa bien-aimée.
Puis il la découvre, silencieuse, agenouillée à même le sol, la tête baissée. Elle est entièrement nue, les mains menottées dans le dos. Elle ne parle pas, ne veut pas répondre à ses questions et se contente juste du regard de lui montrer une autre enveloppe blanche posée à ses genoux.
A son sourire, il comprend alors qu’il n’y a aucun danger, que c’est un jeu dont il ne connait pas encore les règles. Situation érotique qui l’amuse subitement.
Sans la quitter des yeux, il cherche l’enveloppe du bout des doigts et se met à lire. « Je suis à toi ce soir et tu peux me faire tout ce que tu veux. Un petit coffre se trouve derrière toi. Amuse toi mais surtout, fais-moi jouir !! ».
L’enveloppe tombant par terre, il se redresse et la domine de tout son haut. Il réalise alors qu’elle est à ses pieds, soumise, tête baissée, silencieuse, attendant sagement qu’il réalise ses moindres fantasmes. Et cette vision fait ressurgir en lui ce côté sombre, presque animal voir bestial qu’il cache aux yeux du monde. L’excitation monte, ses pulsions sexuelles ressurgissent. Il a besoin d’évacuer toute cette pression accumulée ces dernières semaines. Et il a ce qu’il faut, par terre.
Mais c’est un gentleman aux bonnes manières et il doit se contrôler. Il se met à marcher autour d’elle, sans un bruit, la contemplant. Le dos de « A », ses hanches, ses fesses, sa peau, ses seins l’obsèdent. Il a envie de la toucher mais il se contente de tourner autour en réfléchissant à ce qu’il allait bien pouvoir lui faire. Ce corps magnifique, recroquevillé, si fragile, en offrande, dégage en plus, un parfum des plus envoutant. Il en a presque la tête qui tourne.
Dans ses pensées, la vue de ce petit coffre l’interpelle. Il la délaisse alors quelques secondes pour y jeter un œil. En l’ouvrant, il y découvre des boules de Geisha vibrantes et l’idée de les utiliser sur elle ou plutôt en elle l’amuse un peu plus.
Il se retourne pour découvrir des yeux de malice qui s’impatientent.
- Tu veux jouer ?
- Plus que tu ne peux l’imaginer.
Il s’assoit alors près d’elle et de la paume de sa main, vient caresser le haut de ses fesses. Elle se cambre légèrement à ce simple contact et se passe la langue sur ses lèvres, comme si elle venait de goûter à un fruit bien mur et se délecte du jus. La main poursuit sa descente pour caresser son sexe humide. Elle est déjà prête à accueillir les boules une par une qu’elle reçoit en gémissant. La vibration et leurs entrechocs font immédiatement leur effet en sollicitant ses zones érogènes. Puis, elle succombe quand il les retire très lentement.
Elle voudrait presque se débattre à ces nombreux supplices. Se jeter sur lui et le lécher. Mais elle est attachée, à sa merci et se laisse faire. Elle lâche prise. Il a le contrôle sur elle, ne peut pas intervenir et ce n’est que le début. Tous les deux prennent beaucoup de plaisir à cette situation mais lui, en veut encore plus. Allez beaucoup plus loin à ces petits jeux coquins. Se déchaîner…
Si ça ne tenait qu’à lui, il la prendrait presque de force, derrière elle en maintenant fermement ses menottes pour qu’elle ne puisse plus bouger. Il la pénétrerait d’un coup comme par surprise, sans plus de préliminaire. Une manière à lui de la dresser, telle une esclave sexuelle. Elle, haletante à ses nombreux vas et viens de plus en plus profonds, le visage collé au sol l’incitant à relever son bassin pour être à bonne hauteur. Il l’obligerait à écarter les cuisses pour s’offrir un peu plus à lui. À sa verge, dure, qui s’enfoncerait encore et encore jusqu’à ce qu’elle crie. Puis, il ferait glisser ses longs doigts sur sa toison d’or, titillerait son clitoris sans relâche pour qu’elle succombe à ses attaques incessantes. Ne pas lui laisser reprendre son souffle, la faire souffrir de plaisirs.
Les corps s’entrechoqueraient, les menottes lui feraient presque mal, ses genoux s’irriteraient sur ce sol dur, et pourtant « A » vibrerait à ses assauts. Tout en restant en elle, il la relèverait pour qu’elle se colle contre lui et d’une main, lui flagellerait délicieusement ses seins. Leurs corps deviendraient moites de leurs ébats brulants. Son sexe humide, ses lèvres gonflantes accepteraient tout de lui et en redemanderait sans scier. Il en aurait le droit et elle n’aurait fait aucun reproche car elle aurait obtenu ce qu’elle avait demandé en contrepartie. Elle aurait joui sur lui et elle se serait perdue dans ce jeu un peu brutal mais tellement excitant où elle-même n’avait fixé aucune règle.
Un son résonne autour de lui. Le Tower Bridge relève son pont et le fait sortir de ses rêves. Son front est humide, ses lèvres sont sèches et son cœur frappe sa poitrine trop rapidement. Il déglutit en revenant à la réalité. Devant lui, un bateau mouche longe le fleuve avec ses nombreux touristes et il ne lui reste plus que 5 minutes pour arriver à l’heure.
« A » lui ouvre la porte et lui présente, sourire en coin les papiers du notaire pour acquérir ce sublime appartement tant convoité. Il griffonne de sa belle signature, le document, puis, une fois fait, elle se jette dans ses bras et lui glisse un mot à l’oreille. :
- - Nous serons tellement bien tous les deux dans ce loft, mon amour.
Il la regarde amusé avec un autre rêve en tête.
- Oh Allison, ma chérie, tu as tellement raison si tu savais.
Et voilà, je viens de recevoir à la maison le recueil avec ma toute première publication. Un petit bout de rêve qui devient réalité. Jamais je n'aurai pensé une chose pareille il y a encore 3 ans avant de commencer à écrire.
Un grand merci à tous pour vos encouragements et vos soutiens.
J'avoue être un peu fier ce soir.
Pourvu qu'on me donne ma chance pour mon roman mais j'y crois.
Une autre nouvelle érotique rien que pour vous très prochainement sur ce blog. Elle s'appellera "Soumission".
Je vous embrasse tous très très fort.
A bientôt.
Benjamin.
J'ai eu la chance de participer à un concours de nouvelles érotiques et sur 850 participants, je suis arrivé 83ème. Chose déjà formidable pour moi.
Mais le plus incroyable c'est qu'ils ont pris les 100 premières nouvelles et en ont fait un recueil qui est enfin en vente.
Je vais vite en acheter un car c'est donc ma toute première publication.
A mettre dans ma bibliothèque avec une certaine fierté.
Pourvu qu'un jour, quelqu'un choissise mon roman pour aller jusqu'au bout de mon rêve.
Vision
C’est par le biais d’un Yellow Cab de New York, que John rentre enfin chez lui après une journée de travail éreintante. Il est tard sur Manhattan et le taxi jaune traverse une nuit étoilée, agressée par toutes les lumières de la ville.
Puis, le véhicule s’arrête devant son immeuble de 35 étages où il va pouvoir se réfugier dans un des plus beaux lofts de la ville. Petit bijoux des beaux quartiers au loyer exorbitant mais qu’il peut occuper grâce à son statut à succès de Golden Boy.
Les portes de l’ascenseur privé s’ouvrent directement dans un gigantesque hall. Machinalement, il se dirige vers le bar pour attraper une de ses bières favorites. Puis, défait sa cravate qu’il jette sur son canapé en cuir et pose délicatement sa veste taillée sur mesure.
Il décide de rester dans le noir car la lune illumine, à travers les grandes baies vitrées, le salon tout entier. Et la vue sur Central Park est magnifique.
À cette hauteur, les gens marchant tranquillement dans les rues, ressemblent à de petites fourmis qui se suivent machinalement pour rentrer chez eux et cette altitude lui donne l’impression comme d’habitude de dominer le monde. Puis, certains d’entre eux pénètrent dans l’immeuble d’en face, faisant scintiller les nombreux appartements au grès de leurs allers et venues.
Subitement, il est attiré par une limousine se garant au pied de ce même building. Le chauffeur s’empresse de faire le tour de la voiture démesurée pour ouvrir la porte au passager. Et c’est l’allure d’une femme en tailleur rouge, seule, qui y descend. Sans pouvoir se l’expliquer, John ne peut détacher son regard d’elle. Peut-être sa silhouette presque parfaite, sa démarche féline ou ce rouge vif qui se démarquent de toutes les femmes qui traversent le boulevard à cette heure-ci. Mais les détails sont imperceptibles à cette hauteur et il veut absolument en savoir plus. Comme s’il n’avait pas d’autre choix.
Elle s’élance dans le hall d’entrée et en quelques secondes il la perd de vue, à son plus grand regret.
Qui est cette inconnue?
Les minutes passent et il a la certitude de l’avoir perdu à tout jamais. Il sait que cette vision éphémère hanterait ses prochaines nuits. Mais en contre bas, un appartement au 23ème étage s’illumine en face de lui et l’espoir renait.
Il se décale légèrement sur sa gauche et vient se poster derrière son télescope pour y voir de plus près. Objet de décor, offert par ses collègues, qu’il n’a jamais vraiment utilisé. Et, en son for intérieur, il se sent gêné de jouer le voyeur.
Maladroitement, il cherche à régler l’appareil à sa vue et retrouver cet appartement parmi tant d’autres. Il tombe une première fois sur un couple qui se chamaille, une deuxième fois, sur une vieille dame qui brosse son chien devant la télé et il commence à s’impatienter. Quelques millimètres sur la droite et elle est là, enfin de dos.
Son cœur s’accélère, de peur d’être vu, mais il est dans le noir et personne ne peut le démasquer. Il se repenche sur son appareil et il la voit se déshabiller, juste devant lui.
Elle est déjà dans sa chambre, seule, avec une lumière tamisée dans un coin. Elle enlève son veste puis sa jupe qu’elle fait glisser sur ses cuisses. Retire un chemisier blanc et un soutien-gorge avec des gestes lents. Il ne lui reste plus qu’un string-ficelle terriblement échancré.
La femme, sous ses yeux, est d’une beauté, d’une sensualité indescriptible. Puis il la voit s’allonger seule sur son lit, au-dessus des draps, presque nue et prendre un livre sur son chevet. Rien ne se passe.
John, un peu retourné par cette situation, fais les 100 pas dans son salon à se demander s’il doit poursuivre cette surveillance des plus intrigantes. Mais le désir d’en savoir plus et la lumière toujours allumée dans cet appartement l’attire de nouveau vers son télescope. Il ne peut plus détacher ses yeux d’elle.
Le livre est posé à ses côtés, ses yeux sont fermés voulant très certainement se réfugier dans les bras de Morphée. Mais contre toute attente, elle se caresse un sein. Surprise !!
John cligne des yeux trois fois pour vérifier s’il ne rêve pas, mais elle est bien en train de se caresser la poitrine d’une manière très sensuelle. Avec la paume de sa main, elle se frotte les tétons délicatement. Puis, son autre main se dirige lentement vers sa toison triangulaire.
Ses longs doigts aux ongles vernis de rouge, viennent câliner sa toison d’or. Le sexe déjà humide, son majeur glisse entre ses grandes lèvres et torture lentement son clitoris dressé. Elle sait ce qui la fait jouir et deux doigts s’enfoncent ensuite dans son vagin en feu… à la recherche de son point G, peut-être ?
Elle s’en mordille les lèvres de plaisir et ondule ses hanches. Ses gestes se font de plus en plus rapides, sa généreuse poitrine se dresse fièrement. Sa respiration s’accélère.
La vision de cette beauté s’abandonnant au plaisir solitaire émeut et excite John. Il sent son membre se durcir à travers son pantalon. Mais son désir décline quand il la voit s’arrêter et sortir de son lit. Paniqué à l’idée de la perdre de vue, il la cherche, collant instinctivement son œil un peu plus de la loupe, dans l’espoir de mieux la retrouver.
Mais elle retourne dans son lit et il esquisse un sourire…
Elle reprend sa position mais cette fois-ci les cuisses écartées comme pour accueillir un être aimé. Et, c’est un objet vibrant, long, froid aux nombreuses billes qui tournent, qu’elle s’introduit lentement… Dans un total abandon, elle soulève son magnifique buste et renverse son visage. La vision du gode glissé entre ses lèvres excite terriblement le New Yorkais et le jouet semble être très efficace.
Sa bouche entrouverte, il l’imagine entendre ses soupirs de jouissance. Elle est encore plus belle ainsi et il ne peut s’empêcher de caresser son sexe dur.
D’une main, la belle torture un de ses tétons, de l’autre, l’objet faire des vas et viens de plus en plus vite, de plus en plus profond… Elle le tourne, l’enfonce, le retire puis recommence et fais jouer les nombreuses vitesses selon son désir. Elle se caresse avec, joue sans limite. Observer cette femme en pleine jouissance est un délice et un supplice… Il souhaiterait tant être sur elle, en introduisant sauvagement sa verge et la ravager comme dans ses rêves. Mais un boulevard les sépare et elle est seule avec son jouet.
Subitement, un spasme la traverse et elle jouit en se mordillant les lèvres puis se lèche les doigts pour se gouter. La température redescend d’un cran dans cet appartement. Elle se retourne de côté et regarde le building qui la domine. Puis lève les yeux vers le loft du Golden Boy et esquisse un sourire.
John recule d’un bond et se plaque contre son mur comme s’il avait été démasqué. Il lève un peu la tête et regarde la lumière de la chambre s’éteindre. Son cœur bat la chamade et se réjouit de ce spectacle des plus érotiques. Il sourit en fin de compte, lui aussi.
La nuit est étoilée sur New York ce soir, mais une étoile rouge a brillé un peu plus que les autres, près de Central Park.
Une brise fraiche vient, à travers la fenêtre, caresser mon dos et je tâtonne les draps pour me recouvrir. Mais mes gestes sont lents car je ne souhaite pas la réveiller.
Dehors, le brouhaha de quelques touristes, m’a sorti de rêves érotiques que je ne voulais pas quitter et mes yeux, petit à petit, s’acclimatent aux premiers rayons de soleil qui traversent notre chambre. Nous sommes blottis l’un contre l’autre. Elle, me tournant le dos et ses fesses sont collées contre moi.
Notre position cuillère nous réchauffe au milieu d’Oia. Ville blanche, aux fenêtres et portes bleues, qui culmine sur l’île de Santorin et quelques dieux grecs doivent m’envier en cet instant. Car, je leur ai volé une déesse à la peau douce et au goût de pêche.
Ses courbes sur le bas de mon ventre m’excitent subitement et je sens une douce chaleur envahir une partie de ma virilité. A cela se rajoute la vue de son dos et une nuque dégagée que j’ai envie de redécouvrir du bout de ma langue. Je me réveille de bonne humeur.
Le contact de ce membre dur à la surface de sa raie, semble la sortir doucement de son sommeil et elle se frotte dessus pour accepter cette invitation charnelle. J’ai son consentement.
Je pose ma main sur sa hanche offerte et je la caresse de bas en haut. Elle relève le bras par-dessus son épaule pour agripper mes cheveux, juste au-dessus de ma nuque. Elle étire tout son buste en arrière, se grandit et sa poitrine se tend en avant. Alors, j’effleure son sein libéré, puis son téton qui lui aussi, au contact, se durcit. Et je goute enfin à sa peau du bout de mes lèvres. Nos corps se dandinent, dansent plus ou moins lentement aux grés de nos envies et nos sexes enfin se rencontrent, se touchent. L’envie de l’autre grandit car nos caresses se font plus soutenues. Nous nous surprenons à en devenir « sauvage ».
Subitement, elle remonte ses fesses et se met dans l’axe de mon pénis, pour pouvoir l’engloutir et le faire glisser lentement en elle. Mais la pénétration est encore prématurée. Je veux faire durer le plaisir et surtout jouer. J’ai une autre idée…
Mon bras se faufile entre ses jambes et mes doigts viennent caresser son vagin, déjà humide de plaisir. Elle se laisse guider en entrouvrant les cuisses un peu plus pour me donner le champ libre. Alors, mes doigts valsent autour de son clitoris et elle se cambre naturellement à ce feu qui monte en elle. Une douce chaleur se diffuse dans son bas ventre. Elle se liquéfie totalement sur mes doigts qui glissent et la pénètrent. Elle en veut encore…
Mon bassin se rapproche d’elle et je positionne mon gland juste à l’entrée de son plus petit orifice pour l’exciter. Surprise, elle sent le contact de ce membre juste posé à cet endroit et s’attend à ce qu’il la pénètre aussi. Mais il reste en place, tranquille, pendant que mes doigts continuent de jouer.
Elle est prise au piège, soumise à mes moindres mouvements entre deux doigts qui la ravagent désormais et ce pénis qui attend le bon moment. Elle en perd la tête, gémit de plaisir et sa respiration s’accélère. Je répands son liquide chaud sur ma verge et je sens son muscle se décontracter et s’ouvrir légèrement. Son anneau est prêt à me recevoir.
Et je multiplie mes vas et viens avec mes doigts pour qu’elle ne sache plus où elle en est. Puis je décide d’introduire mon sexe qui s’enfonce centimètre par centimètre derrière elle. C’est alors que je sens comme des griffes qui me lacèrent l’avant-bras.
Mon pouce vient se poser sur sa paroi interne et je sens ma verge glisser doucement. Son muscle s’habitue progressivement puis accepte totalement ce corps étranger. Et je la sens prendre les initiatives car son bassin tourne autour de mon sexe dur. Je ne bouge plus et la laisse faire. Mais, ses ondulations incessantes me font perdre toute maîtrise.
Mon corps l’étreint pendant qu’elle pousse son derrière sur moi pour mieux me recevoir et notre position cuillère devient osmose. Le temps s’arrête.
Elle jouit la première et moi en second. Nous goutons à cet instant d’ivresse.
Nos corps se détachent lentement, se séparent et elle se retourne enfin pour me regarder, sourire aux lèvres.
« Bonjour mon chéri », me dit-elle. « Sais-tu combien tu es un coquin ? »
Je me rappellerai longtemps de ce début de matinée, sur cette île nommée Santorin.
Nous sortons d’une visite dans le magnifique jardin Majorelle à Marrakech quand nous décidons de retourner se poser dans notre luxueux riad.
Il est 23h00, l’air est chaud. Je sens un parfum de cannelle et divers mélanges d’épices de cette région qui me rend heureux. C’est notre voyage de noce et nous sommes éperdument amoureux.
Ce soir, elle me réserve une surprise qui sera, dit-elle, à mon goût.
Elle m’embrasse dans le cou et m’impose de rester dans ce long couloir qui nous amène à ce lit baldaquin où nos corps se sont mêlés plus d’une fois. Et je salive d’avance.
Mais quelle est ma surprise ? Les images s’emmêlent dans ma tête et les idées des plus coquines s’entrechoquent. A-t-elle acheté des sous-vêtements que je ne connais pas ? A-t-elle préparé un strip-tease dont je rêve tant ? Va-t-elle m’attacher et abuser de mon corps sans que je ne puisse la toucher ?
Un appel à la prière depuis la mosquée Koutoubia me sort de mes songes et j’ai le sentiment que cette musique lointaine me traverse tout le corps. J’ai des frissons sur les bras et je la quitte des yeux quelques secondes.
Puis, retour à la réalité, mon regard se dirige de nouveau vers elle et je vois une image qui m’obsédera toute ma vie. Comme un tableau sur lequel on se pose sans pouvoir détacher les yeux.
Au milieu de ce couloir, elle est presque nue. Un string noir, des chaussures noires à talons, laissant trainer derrière elle cette robe qui la couvrait si peu.
Elle est féline, prenant un déhanchement des plus sexy et ses courbes me laissent sans voix comme si je la découvrais pour la première fois.
Je déglutis et mes mains deviennent moites d’un coup.
Elle avance lentement, me tournant le dos mais elle consciente que je la regarde et cela l’amuse. Elle en joue et d’une main se caresse une fesse pour me provoquer.
Elle ouvre la porte de la chambre et avant de la refermer, jette son string dans le couloir pour s’en débarrasser.
C’est une invitation.
Je me débarrasse à la va vite de tous mes vêtements et nu, je vais la retrouver.
Le ciel est très étoilé ce soir à Marrakech et quoiqu’il arrive dans cette chambre, je remercie dieu pour ce qui va s'y passer…
Il est parti depuis plusieurs jours pour un reportage photos en plein milieu de la Tanzanie. Elle est seule dans ce gigantesque appartement et se morfond terriblement.
Plus que deux jours à attendre…
En faisant un rapide passage sur le balcon, elle s’aperçoit que les rues de Rome sont calmes aujourd’hui. Les touristes se font rares et même la fontaine de Trévi en face d’elle, semble seule au milieu de cette place magnifique. Juste dérangée par un couple de japonais jetant une pièce de monnaie par le bras droit comme il est de coutume.
En retournant dans le salon, elle ne peut s’empêcher de toucher du bout des doigts les différents appareils photos de son bien aimé. La fraicheur du métal s’oppose à la température ambiante qui dépasse largement les 35 degrés dans la capitale.
Vêtue uniquement d’une longue chemise blanche qui lui tombe au milieu des cuisses, elle jette un regard vers la salle de bain. D’un pas léger, elle s’y dirige et tourne le robinet central de la baignoire pour en faire jaillir l’eau abondamment.
La chemise tombe par terre et elle se voit entièrement nue dans le miroir. Ses courbes, sa peau halée et ses longs cheveux bruns tombant sur ses seins, pourraient rendre fou n’importe quel être humain.
Une jambe traverse l’eau transparente et elle s’installe confortablement au fond de son bain. L’eau coule au-dessus de sa peau comme une main qui vient la caresser et les effets sont immédiats. Son manque charnel la rend terriblement sensible et sa peau frémit au moindre contact. Sa poitrine tout d’abord, se tend fièrement, son ventre se crispe et une chaleur chaude, douce monte entre ses jambes. Des idées coquines surgissent.
D’une main elle attrape le savon à la senteur lavande et de l’autre une éponge qui va l’explorer entièrement. Mais tous ses gestes se font lentement car elle veut apprécier ce moment solitaire. Elle veut s’abandonner.
L’éponge savonneuse passe sur ses cuisses, sur ses chevilles et vient rapidement à la rencontre de son intimité. Puis remonte doucement à la surface, lâchée exprès. Impulsive, elle décide de poursuivre avec ses mains qui caressent son ventre puis descendent vers son sexe qui en redemande. Et ses doigts passent au travers de ses lèvres, remontent et tournent autour de son clitoris. Immédiatement, elle pousse un gémissement. Ses cuisses s’entrouvrent pour lui laisser l’espace à ce massage intime.
Elle ouvre les yeux pour vérifier qu’elle est bien seule et la surface de l’eau tremble à ses nombreuses pénétrations. Elle soulève ses fesses pour mieux accepter ses doigts qui se bousculent à l’entrée de son vagin.
L’excitation est grandissante, les gestes plus rapides, plus profonds et les caresses se multiplient. Maîtrisant son plaisir, l’orgasme la submerge. Elle est obligée de mettre la main devant sa bouche pour ne pas crier dans sa salle de bain.
Son portable sonne. C’est son homme. A des milliers de kilomètres, il lui demande ce qu’elle fait toute seule, par curiosité. Elle répond juste qu’elle prend un très bon bain avec sur les lèvres, un sourire en coin.
Tout est préparé à l’avance. Tout est important. Une musique d’ambiance, des draps en satin et quelques bougies à la senteur du temps.
La chambre a été réservée pour toute la nuit, dans un des hôtels luxueux de Paris.
Je ferme la porte pendant qu’elle découvre le décor et je n’omets pas d’accrocher « ne pas déranger » sur la poignée en or.
Elle sourit pendant que je me blottis contre elle. Alors, d’un geste sûr, je commence à la déshabiller et je m’émerveille.
Je déboutonne sa robe au corsage échancré et je respire son parfum, au gout légèrement ambré.
Puis, je n’hésite pas à lui susurrer à l’oreille des mots doux et combien je ne suis rien sans elle, j’en suis fou.
Une manière à moi de la rassurer, après tout ce qui va se passer.
Je m’amuse de la voir rougir et j’apprécie ce moment. Elle, presque nue devant moi, impatiente depuis tout ce temps.
J’insiste pour qu’elle garde ses bas, ses chaussures à talons et ses sous-vêtements Aubade offerts plus tôt. C’est son anniversaire aujourd’hui et elle n’a pas ouvert encore tous ses cadeaux.
Elle connait une partie de la surprise et se laisse faire quand je lui attache ses mains derrière le dos. Puis, je sors de ma veste un foulard et je lui bande les yeux pour qu’ils restent clos.
Elle ne s’y attendait pas, j’ai été trop fougueux, mais elle acquiesce avec un sourire délicieux.
Je la sens pourtant presque inquiète de la suite des évènements. Un frisson lui parcourt tout le corps mais je la connais, cela l’émeut énormément.
Je l’installe délicatement au milieu du lit et elle s’attend à ce que je commence les préliminaires. Pourtant, je suis débout devant elle et je n’agis pas, je reste fier.
Elle s’impatiente timidement jusqu’à ce qu’on frappe à la porte à 22h00. Un invité surprise, heureusement, pile à l’heure.
Elle entend une personne que je fais rentrer et elle ne perçoit que des mouvements autour d’elle. Des vêtements qui tombent par terre, un parfum inconnu et des bruits de pas qui se dirigent vers elle.
Sa gorge se serre un peu et son ventre se tord. Pourtant, elle reste assise sur ce lit et elle n’a pas tort.
Elle voudrait courir, s’échapper, mais sa conscience, son instinct, lui dictent de rester.
Mince se dit-elle, je suis presque nue, devant cet inconnu.
Elle se surprend à être à la fois angoissée et intriguée. Son cœur bat à vive allure mais elle est terriblement excitée.
Au moment où elle entrouvre les lèvres pour émettre un son, elle sent des lèvres douces se poser sur les siennes et mon dieu, que c’est bon.
Elle cherche à se défendre mais s’abandonne rapidement, quand elle sent deux doigts la pénétrer tendrement.
Ce baiser de velours, cette main aux ongles longs lui font comprendre désormais qu’entre ses cuisses, se tient une femme aux mille supplices.
Je prends une coupe de champagne, je m’installe dans un coin et j’observe ces deux magnifiques corps qui se caressent avec soin.
Je les vois prendre du plaisir et ma bien aimée se donner totalement, à cette relation saphique qu’elle voulait vivre secrètement.
C’est son fantasme à elle, un rêve impatient. Elle le mérite bien car au final, je l’aime tant…