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News du monde et de l'Église

Cela va très vite

Publié le 15/06/2019 à 17:51 par laparousiedejesus Tags : groenland cnn glace tonne soleil juin
Cela va très vite
Le Groenland a perdu 2 milliards de tonnes de glace en une journée
15/06/2019 à 10h20

 

Glacier du Groenland (illustration)
 
 
Glacier du Groenland (illustration) - MARIO TAMA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
 
 
 
Sans atteindre pour le moment le record de juin 2012, cette fonte des glaces précoce laisse présager une saison particulièrement dramatique.

 

Le printemps arabe, c'est pour brûler la Syrie et l'Iran

Publié le 21/05/2018 à 10:03 par laparousiedejesus Tags : kissinger henry syrie iran lyban chretien orient monde france sur livre islam

Le plan est beaucoup plus vaste que cela : "Kissinger a répondu que la Syrie est le pôle de l’Islam modéré dans le monde. La Syrie c’est aussi le pôle du christianisme. Les Etats-Unis œuvrent, selon lui, pour la destruction des  structures urbaines relatives à la chrétienté et à déplacer par la force les chrétiens syriens."

 

Cela a commencé par le Liban (premiers combats entre Palestiniens et Armee libanaise en 1958) car il s'agissait de détruire la preuve que l'Islam peut vivre avec d'autres religions, non seulement pour chasser tous les Palestiniens des terres convoitées par Israel, mais aussi pour revenir au plan sioniste de guerres interreligieuses dont les buts sont détaillés  dans l'excellent livre de Youssef Hindi :”Occident et Islam”, éditions Sigest, Alfortville,
 
 

La destruction de l'Europe y est prévue aussi par guerres confessionnelles entre musulmans et non musulmans.
Roger Akl

Avant c’était. Les chrétiens du Liban. 
Kissinger : « Le printemps arabe, c’est pour brûler la Syrie et l’Iran »

Dans une interview accordée à un journal New Yorkais, rapportée par le journal « Al Chorouk », l’ex-ministre américain des affaires étrangères, Henry Kissinger a déclaré que tout au long de sa carrière diplomatique, les seuls présidents qui l’ont tracassé sont Hafedh Al Assad et son fils Bachar Al Assad.


Kissinger a expliqué que les Etats-Unis croyaient que Hafedh Al Assad avait chassé tous « les abrutis« . Mais, heureusement pour les Etats-Unis  il en reste encore quelques uns.
A propos du « printemps arabe« , le politologue américain de confession juive, a affirmé que ces « révolutions qui secouent le monde arabe » ne se sont pas déclenchées de manière anodine  » Vous pensez que ces révolutions en Tunisie, en Egypte et en Libye étaient pour les beaux yeux des arabes ?!! nos cibles sont la Syrie et l’Iran. » a-t-il précisé sur  un ton railleur.
Il a avoué que Hafedh Al Assad était la seule personnalité qui l’a vaincu. Il a ajouté que depuis août 2011 « la révolution syrienne » a déclenché une guerre froide qui va s’intensifier encore plus les mois prochains.
Pourquoi la Syrie particulièrement? Kissinger a répondu que la Syrie est le pôle de l’Islam modéré dans le monde. La Syrie c’est aussi le pôle du christianisme. Les Etats-Unis œuvrent, selon lui, pour la destruction des  structures urbaines relatives à la chrétienté et à déplacer par la force les chrétiens syriens. En effet, la Syrie est au cœur du conflit russo-américain. Les orthodoxes de Russie et de l’Europe de l’Est appartiennent confessionnellement à la Syrie. D’après lui, le conflit actuel entre les forces mondiales ne se limite pas à la domination des ressources pétrolières, c’est un conflit beaucoup plus profond.
Le diplomate américain a ajouté que c’est à cause de la « stupidité » de l’ex- président américain Richard Nixon que les Etats-Unis n’ont pas pu occuper la Syrie. « La seule solution pour la mettre au pilon c’est de la brûler de l’intérieur, c’est ce qui se passe actuellement », a-t-il renchéri.
Il a conclu qu’il a toujours admiré le peuple syrien qui a réussi à instaurer une infrastructure imposante malgré le peu de moyens à sa disposition. « C’est surprenant comment un peuple composé de plusieurs ethnies et confessions soit aussi homogène » a-t-il exprimé.


Il a souligné que la plupart des syriens en réalité soutiennent Bachar Al Assad et que seulement 1511 soldats, ont quitté l’armée syrienne. Cette dernière compte 511 000 soldats et occupe la 4ème position dans le dernier classement des plus fortes armées au monde.

La question … du diable agite l'Église catholique

Publié le 12/06/2017 à 10:27 par laparousiedejesus Tags : arturo sosa pape francois satan relative symbole parole déco image moi homme france mort histoire dieu musique femmes enfant pouvoir sur saint
La question … du diable agite l'Église catholique

 

 

 


 

Le Figaro, par Jean-Marie Guénois
Mis à jour le 11/06/2017 à 19h35 | Publié le 11/06/2017 à 18h48

 

Le supérieur des Jésuites estime que «Satan» n'est qu'un «symbole». Le Pape n'est pas sur cette ligne.

 

L'existence réelle du diable est l'une des questions les plus mystérieuses qui soit. Les théologiens en parlent peu. Mais quand le sujet sort de l'ombre, il fait du bruit. Ainsi de la déclaration récente du père Arturo Sosa, vénézuélien et surtout nouveau supérieur général de la Compagnie de Jésus (les Jésuites) depuis le 14 octobre dernier. Dans une interview accordée au journal espagnol El Mundo, le 31 mai, le père Sosa a considéré, contre l'enseignement le plus classique - le catéchisme de l'Église catholique en parle à trente-sept reprises -, que le«diable» n'est qu'un«symbole» sans réalité.

 

«Nous, les chrétiens, nous croyons que nous sommes faits à l'image de Dieu, parce que Dieu est libre. (...) Nous avons créé des figures symbo­liques, comme le diable, pour exprimer le mal»

Le père Arturo Sosa

 

La question posée fut: «Croyez-vous que le mal soit un produit de la psychologie humaine ou provient-il d'une entité supérieure?» Il a répondu: «De mon point de vue, le mal fait partie du mystère de la liberté. Si l'être humain est libre, il peut choisir entre le bien et le mal. Nous, les chrétiens, nous croyons que nous sommes faits à l'image et à la ressemblance de Dieu, parce que Dieu est libre, mais Dieu choisit toujours de faire le bien parce qu'il est toute bonté. Nous avons créé des figures symboliques, comme le diable, pour exprimer le mal.»

  L'énigme fondamentale du mal

 

Ce qui n'est pas l'avis du Pape, jésuite également. Dans l'histoire récente, François est le souverain pontife qui aura le plus nommé et mis en garde contre «Satan» et «la puissance des ténèbres». Ainsi le 30 octobre 2014 avait-il lancé: «À cette génération, et tant d'autres, on a fait croire que le diable est un mythe, une image, une idée, l'idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui. C'est ce que dit saint Paul, ce n'est pas moi qui le dis! La Parole de Dieu le dit. Mais pourtant, nous n'en sommes pas vraiment convaincus.» Ce n'est pas non plus l'avis du père Sante Babolin, prêtre exorciste du diocèse de Padoue.

 

«On a fait croire que le ­diable est un mythe, une image, une idée, l'idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui»

Le pape François

Cette question théologique de l'existence du diable, que le pape François a de facto relancée, demeure un sujet de controverses entre théologiens parce qu'elle ouvre l'énigme fondamentale du mal. Mais si cette déclaration du supérieur des Jésuites a fait mouche, c'est aussi parce qu'elle est la dernière d'une série de prises de position qui ont étonné de ce «pape noir» - c'est le surnom toujours donné au supérieur des Jésuites en raison de son pouvoir ecclésial - sur la place des femmes dans l'Église, sur l'homosexualité, sur l'immigration. Ou sur les divorcés-remariés :

 

il estime en effet que «les paroles de Jésus» sur l'indissolubilité du mariage «doivent être contextualisées (…)» car «la parole est relative». Pour en «discerner» le sens, «l'Église a toujours rappelé la priorité de la conscience personnelle».

 

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/11/01016-20170611ARTFIG00126-la-question-de-l-existence-du-diable-agite-l-eglise-catholique.php

 

Ce pape noir qu'est Arturo Sosa proclame une dangereuse hérésie. Et devient de  fait, apostat. Dire et écrire que "la parole est relative", dire que le diable (Satan) est un symbole, revient à renier et nier que Jésus est le Messie, le Fils unique du Dieu vivant.

Vaine, l'Incarnation de Jésus, vaine sa Passion, vaine sa mort sur la Croix et vaine sa Résurrection. Car Satan, s'il est un symbole, pourquoi Dieu dans son Conseil divin aurait voulu l'Incarnation et accepter la mort pour nous sauver.

Venant de ce jésuite, la division est fondamentalement grave et affaiblit le pape François.

Cet homme d'église œuvre comme le groupe de musique Belphégor. Il découpe en tranche Jésus Enfant sur l'Autel sacrifitiel.

 

Cette vision infernale fut donnée à Anne-Cathrine Emmerich par Jésus au début du XIX ème siècles.

 

 

les dernières nouvelles bien fraiches

Publié le 19/03/2017 à 09:19 par laparousiedejesus Tags : incal jodo moebius metal hurlant
les dernières nouvelles bien fraiches

 

Entre mars et avril 2017, le FARC en Colombie rend les armes par l’ONU. Enfin la paix sera sur tout ce pays comme en guerre civile depuis les années 1960. Dans le pays Basque, surtout du côté de l’Espagne, l’ETA se rend compte qu’il ne peut plus lutter contre le pouvoir. Et lui aussi rend les armes. Ces deux régions vont enfin connaître la paix durable dans le temps, sans aucune- crime de sang.

 

La Syrie voit par l’armée Russe enfin la paix sur son ton territoire meurtri. A Homs, les derniers rebelles sont évacués. Ces derniers qui sont pro Occident, sont en fait, les pions des Occidentaux pour que les puissances Occidentales puissent puiser épuiser les ressources énergétiques en gaz. Elles furent trouvées en avril 2011 à Qâra dans le désert de Damas. Cette guerre civile provoqué par les Occidentaux nous rappelle la guerre en Irak depuis 1991, concernant le pétrole.

 

Ce dernier nommé voit son issue se confirmer dans une future paix avec l’expulsion massive de l’E.I., bras armé des Wahhabites en Arabie des Saoudes, royaume inique et régicide du roi. Lisons un extrait d’un article sur le web de R. Mahmoudi :

 

Un hadith authentique démontre que le prophète Mohamed a clairement mis en garde ses fidèles contre le péril qui pouvait venir de la province de Nejd, dix siècles plus tôt. Prophétie ou stratégie politique, la pensée du Prophète sur cette question mérite d’être méditée et rappelée à ceux qui, dominants dans les médias arabes, tentent d’éluder ou de minimiser toute dissension de ce type sur le terres saintes de l’islam.

 

Lorsqu’on lui cita la région de Nejd pour qu’il fît des invocations de bénédiction en sa faveur, le Prophète ne donna pas satisfaction à ceux qui le lui demandèrent. Dans ce hadith rapporté par l’imam Al-Boukhari, le Prophète dit :

 

«Ô, mon Dieu, bénis pour nous la Syrie (Al-Châm) ! Ô, mon Dieu, bénis pour nous le Yémen ! » Les gens (présents) dirent alors : «Et le Nejd ?» Le Prophète reprit : «Ô, mon Dieu, bénis pour nous la Syrie ! Ô, mon Dieu, bénis pour nous le Yémen!» Ils dirent encore une fois : «Et le Nejd ?» Et à la troisième fois, le messager d’Allah dit : «Dans cet endroit, il y a des tremblements de terre, des séditions, et c’est à cet endroit que se lèvera la corne du diable (qarn al-chaytan)».

 

 Dans leur interprétation, les prédicateurs salafistes estiment que le Prophète faisait allusion à la région ouest de l’Irak – pour endosser cette malédiction aux chiites. Or, le hadith ne parle que de Nejd, province connue à l’est du Hidjaz, et relevant actuellement du territoire de l’Arabie Saoudite.

 

Cette région est surtout connue, dans l’histoire, pour ses nombreuses séditions déclarées contre la Mecque et ses ambitions expansionnistes, qui se réaliseront avec les Al-Saoud au XVIIIe siècle, en usurpant le mot d’ordre de lada’wa(prédication)[1].

 

Les wahhabites sont salafistes. La Turquie actuelle, est dans son ensemble salafiste comme le pays des Saoud. L’Europe en n’a cure bien sûr.

 

Ce monde ne connaît que les guerres, et il est très étonnant de voir quatre pôles arrivés vers la paix réelle. Cela veut que le Mal qui ronge cette planète, va très bientôt se déplacer. Je me rappelle « le rideau de fer » disparaître avec le mur de Berlin, et l’effondrement du communisme en Autriche. Dans la même année ou presque ce fut la guerre avec l’éclatement de la Yougoslavie. La guerre se déplace comme une métastase sut tous les continents. C’est fascinant.

 

Où veux-je aller. Ce n’est pas à moi de répondre ? Ce serai trop facile. Personnellement je l’ai suffisamment écrit dans ce blog.

 

Mais il est vrai que le problème demeure et gravement au Moyen Orient. Les Muslims veulent voir disparaître Israël. Et ces derniers voulant faire disparaître Israël, fils de Dieu, vont se détruire. Ce sera le début d’une nouvelle ère, et la dernière.

 

Cela va être passionnant de voir la destruction pur et simple de la civilisation Occidentale par un nouveau messianisme kabbalistique à l’échelle mondiale. Je peux remercier ces salafistes archaïques en Turquie. Ils font avancer l’Horloge à très grande vitesse. Ça c’est une bonne nouvelle sous les cieux bien ombrageux. L’homme ne voit vraiment rien. Il ne voit que ce qu’il veut bien voir. Quant au reste cela fait peur, engendre la panique même. Il ne voit que le bout de son petit nez, avec les réseaux sociaux, la télé réalité, un peu de news formaté à la pensée unique sur la FM. C’est beau !


Je suis en contemplation parfaite.

 

J’entends de plus en plus Pax et Securitas en ce moment. Quel privilège ai-je ? Certains vont jusqu’à dire le lieu commun entre tous débile : une insurrection citoyenne avec une pensée somme toute insoumise. Comme c’est beau le beau parlé, quel beauté le sophisme à bas étage. Mais quelle poésie de nanars. C’est la politique à la TV. Cela me rappelle une citation d’Alexandro Jodorowsky dans le premier Incal(Incal Noir, dessin de Mœbius, édition Humanoïdes Associés) :

 

Ô mon émission préféré, Caca, Pipi, Popo. Merci à toi mon cher Alexandro. J’en ris encore avec mon Métal Hurlant de 1981.

 

 

Et personne ne voit le cancer sociétal à sa phase terminale, les râles fétides des cités moribondes. D’ailleurs tout le monde s’en moque bien.



[1]http://www.algeriepatriotique.com/article/quand-le-prophete-mohamed-mettait-en-garde-contre-les-al-saoud-et-le-wahhabisme

 

Orgies dans l'église à Padoue

Publié le 04/01/2017 à 10:51 par laparousiedejesus Tags : orgie église italien padoue m6info pretre realtion sexuelle andra contin échangisme image homme png dieu nature internet jeux news saint
C'est très mauvais en début d'année 2017, l'image que se feront les Sans-Dieu, les Gentils

et les Muslims. Car ces derniers sont les Justiciers contre nature.

La vague Noire peut se déferler sur Rome (le Vatican) surtout par ce genre d'affaire bien triste. C'est comme si c'était un fait exprès.

Il ne faut pas oublier que Padoue, en sa Cathédrale, est enterré saint Antoine (de Padoue).

Repose aussi en l'église de San Luca, le tombeau de saint Luc l'évangéliste.

 

 

  Un prêtre italien accusé d’avoir organisé des orgies dans son église
M6info3 janvier 2017

 

L'homme d'Eglise est accusé de proxénétisme (AFP)L’homme d’Eglise est accusé de proxénétisme (AFP)
 

Scandale en vue au sein de l’Eglise italienne. Un prêtre de la ville de Padoue, située à quelques kilomètres de Venise, est accusé de proxénétisme, et d’avoir organisé des orgies dans son église. Les enquêteurs ont même retrouvé des vidéos pornographiques tournées par le prêtre durant les parties fines.

Détail pas très catholique, ces séquences ont été retrouvées dans son église, cachées dans des boîtes portant le nom d’anciens papes. Les enquêteurs ont également mis la main sur des sextoys qui auraient pu être utilisés durant ces orgies.

“Des relations sexuelles extrêmes”

Andra Contin, âgé de 48 ans, est également accusé d’avoir prostitué certaines de ces 15 maîtresses, via des sites Internet échangistes. Il les aurait emmenées dans la célèbre station balnéaire du Cap d’Agde pour pratiquer l’échangisme.

L’une de ses maîtresses témoigne anonymement dans le quotidien ‘Il Mattino di Padova‘ :  “J’ai eu des relations sexuelles avec le père Andrea Contin. Des relations sexuelles de plus en plus extrêmes, faites de coups, de gifles, de crachats et de jeux érotiquesDes relations sexuelles qui se sont terminées quand, en voulant toujours plus, il m’a demandé d’en avoir avec d’autres hommes. Ce que j’ai refusé”, explique-t-elle.

Une enquête de police est ouverte, rapporte le quotidien britannique The Independent. Des médias italiens rapportent que les faits avaient été signalés dès cet été à l’évêque de Padoue, des investigations seraient en cours. Andrea Contin pourrait bientôt être convoqué par un juge d’instruction.

 

Source : https://m6info.yahoo.com/un-pretre-italien-accuse-davoir-organise-des-orgies-dans-son-eglise-121955434.html

Le pape François à « La Croix »

Publié le 21/05/2016 à 11:00 par laparousiedejesus Tags : pape francois rome vatican migrants refugier lampedusa la croix histoire anges amour
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Recueilli par Guillaume Goubert et Sébastien Maillard (à Rome), le 16/05/2016 à 18h40

 

« Le pire accueil est de les ghettoïser alors qu’il faut au contraire les intégrer » a dit le  pape lors de son entretien à La Croix (visite du pape du camp de réfugiés de Moria le 16 avril 2016).  

La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ?

 


Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne :

l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste.


Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ?

 

Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.


Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.


Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché.


Revenons aux migrants. Le pire accueil est de les ghettoïser alors qu’il faut au contraire les intégrer. À Bruxelles, les terroristes étaient des Belges, enfants de migrants, mais ils venaient d’un ghetto. À Londres, le nouveau maire (Sadiq Khan, fils de Pakistanais, musulman, NDLR) a prêté serment dans une cathédrale et sera sans doute reçu par la reine. Cela montre pour l’Europe l’importance de retrouver sa capacité d’intégrer. Je pense à Grégoire le Grand (pape de 590 à 604, NDLR), qui a négocié avec ceux qu’on appelait les barbares, qui se sont ensuite intégrés.


Cette intégration est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que l’Europe connaît un grave problème de dénatalité, en raison d’une recherche égoïste de bien-être. Un vide démographique s’installe. En France toutefois, grâce à la politique familiale, cette tendance est atténuée.


La crainte d’accueillir des migrants se nourrit en partie d’une crainte de l’islam. Selon vous, la peur que suscite cette religion en Europe est-elle justifiée ?

 

Pape François : Je ne crois pas qu’il y ait aujourd’hui une peur de l’islam, en tant que tel, mais de Daech et de sa guerre de conquête, tirée en partie de l’islam. L’idée de conquête est inhérente à l’âme de l’islam, il est vrai. Mais on pourrait interpréter, avec la même idée de conquête, la fin de l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations.


Devant l’actuel terrorisme islamiste, il conviendrait de s’interroger sur la manière dont a été exporté un modèle de démocratie trop occidentale dans des pays où il y avait un pouvoir fort, comme en Irak. Ou en Libye, à la structure tribale. On ne peut avancer sans tenir compte de cette culture. Comme disait un Libyen il y a quelque temps : « Autrefois, nous avions Kadhafi, maintenant, nous en avons 50 ! »


Sur le fond, la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible. Je viens d’un pays où ils cohabitent en bonne familiarité. Les musulmans y vénèrent la Vierge Marie et saint Georges. Dans un pays d’Afrique, on m’a rapporté que pour le Jubilé de la miséricorde, les musulmans font longuement la queue à la cathédrale pour passer la porte sainte et prier la Vierge Marie. En Centrafrique, avant la guerre, chrétiens et musulmans vivaient ensemble et doivent le réapprendre aujourd’hui. Le Liban aussi montre que c’est possible.


La Croix : L’importance de l’islam aujourd’hui en France comme l’ancrage historique chrétien du pays soulèvent des questions récurrentes sur la place des religions dans l’espace public. Quelle est, selon vous, une bonne laïcité ?

 


Pape François : Un État doit être laïque. Les États confessionnels finissent mal. Cela va contre l’Histoire. Je crois qu’une laïcité accompagnée d’une solide loi garantissant la liberté religieuse offre un cadre pour aller de l’avant. Nous sommes tous égaux, comme fils de Dieu ou avec notre dignité de personne. Mais chacun doit avoir la liberté d’extérioriser sa propre foi. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire. De même, si un catholique veut porter une croix. On doit pouvoir professer sa foi non pas à côté mais au sein de la culture.


La petite critique que j’adresserais à la France à cet égard est d’exagérer la laïcité. Cela provient d’une manière de considérer les religions comme une sous-culture et non comme une culture à part entière. Je crains que cette approche, qui se comprend par l’héritage des Lumières, ne demeure encore.


La France devrait faire un pas en avant à ce sujet pour accepter que l’ouverture à la transcendance soit un droit pour tous.

 

Dans ce cadre laïque, comment les catholiques devraient-ils défendre leurs préoccupations sur des sujets de société, tels que l’euthanasie ou le mariage entre personnes de même sexe ?

 


Pape François : C’est au Parlement qu’il faut discuter, argumenter, expliquer, raisonner. Ainsi grandit une société. Une fois que la loi est votée, l’État doit respecter les consciences. Dans chaque structure juridique, l’objection de conscience doit être présente car c’est un droit humain. Y compris pour un fonctionnaire du gouvernement, qui est une personne humaine. L’État doit aussi respecter les critiques.


C’est cela une vraie laïcité. On ne peut pas balayer les arguments des catholiques, en leur disant : « Vous parlez comme un prêtre. » Non, ils s’appuient sur la pensée chrétienne, que la France a si remarquablement développée.


La Croix : Que représente la France pour vous ?
Pape François: (en français) La fille aînée de l’Église… mais pas la plus fidèle ! (rires) Dans les années 1950, on disait aussi « France, pays de mission ». En ce sens, elle est une périphérie à évangéliser. Mais il faut être juste avec la France. L’Église y possède une capacité créatrice. La France est aussi une terre de grands saints, de grands penseurs : Jean Guitton, Maurice Blondel, Emmanuel Levinas – qui n’était pas catholique –, Jacques Maritain. Je pense également à la profondeur de la littérature.

 


J’apprécie aussi comment la culture française a imprégné la spiritualité jésuite par rapport au courant espagnol, plus ascétique. Le courant français, qui a commencé avec Pierre Favre, tout en insistant toujours sur le discernement de l’esprit, donne une autre saveur. Avec les grands spirituels français : Louis Lallemant, Jean-Pierre de Caussade. Et avec les grands théologiens français, qui ont tant aidé la Compagnie de Jésus : Henri de Lubac et Michel de Certeau. Ces deux derniers me plaisent beaucoup : deux jésuites qui sont créatifs. En somme, voilà ce qui me fascine avec la France. D’un côté, cette laïcité exagérée, l’héritage de la Révolution française et, de l’autre, tant de grands saints.


Quel est celui ou celle que vous préférez ?

 


Pape François: Sainte Thérèse de Lisieux.


Vous avez promis de venir en France. Quand un tel voyage serait-il envisageable ?

 


Pape François  : J’ai reçu il y a peu une lettre d’invitation du président François Hollande. La Conférence épiscopale m’a aussi invité. Je ne sais pas quand aura lieu ce voyage car l’année prochaine est électorale en France et, en général, la pratique du Saint-Siège est de ne pas accomplir un tel déplacement en cette période. L’an dernier, quelques hypothèses ont commencé à être émises en vue d’un tel voyage, comprenant un passage à Paris et dans sa banlieue, à Lourdes et par une ville où aucun pape ne s’est rendu, Marseille par exemple, qui représente une porte ouverte sur le monde.


L’Église en France connaît une grave crise des vocations sacerdotales. Comment faire aujourd’hui avec si peu de prêtres ?

 


Pape François: La Corée offre un exemple historique. Ce pays a été évangélisé par des missionnaires venus de Chine qui y sont ensuite repartis. Puis, durant deux siècles, la Corée a été évangélisée par des laïcs. C’est une terre de saints et de martyrs avec aujourd’hui une Église forte. Pour évangéliser, il n’y a pas nécessairement besoin de prêtres. Le baptême donne la force d’évangéliser. Et l’Esprit Saint, reçu au baptême, pousse à sortir, à porter le message chrétien, avec courage et patience.


C’est l’Esprit Saint le protagoniste de ce que fait l’Église, son moteur. Trop de chrétiens l’ignorent. Un danger à l’inverse pour l’Église est le cléricalisme. C’est un péché qui se commet à deux, comme le tango ! Les prêtres veulent cléricaliser les laïcs et les laïcs demandent à être cléricalisés, par facilité. À Buenos Aires, j’ai connu de nombreux bons curés qui, voyant un laïc capable, s’exclamaient aussitôt : « Faisons-en un diacre ! » Non, il faut le laisser laïc. Le cléricalisme est en particulier important en Amérique latine. Si la piété populaire y est forte, c’est justement parce qu’elle est la seule initiative des laïcs qui ne soit pas cléricale. Elle reste incomprise du clergé.

 

L’Église en France, en particulier à Lyon, est actuellement frappée par des scandales de pédophilie remontant du passé. Que doit-elle faire devant cette situation ?

 


Pape François : Il est vrai qu’il n’est pas facile de juger des faits après des décennies, dans un autre contexte. La réalité n’est pas toujours claire.
Mais pour l’Église, en ce domaine, il ne peut y avoir de prescription. Par ces abus, un prêtre qui a vocation de conduire vers Dieu un enfant le détruit. Il dissémine le mal, le ressentiment, la douleur. Comme avait dit Benoît XVI, la tolérance doit être de zéro.


D’après les éléments dont je dispose, je crois qu’à Lyon, le cardinal Barbarin a pris les mesures qui s’imposaient, qu’il a bien pris les choses en main. C’est un courageux, un créatif, un missionnaire. Nous devons maintenant attendre la suite de la procédure devant la justice civile.


Le cardinal Barbarin ne doit donc pas démissionner ?

 


Pape François : Non, ce serait un contresens, une imprudence. On verra après la conclusion du procès. Mais maintenant, ce serait se dire coupable.


La Croix : Vous avez reçu, le 1er avril dernier, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. La réintégration des lefebvristes dans l’Église est-elle de nouveau envisagée ?

 


Pape François :À Buenos Aires, j’ai toujours parlé avec eux. Ils me saluaient, me demandaient une bénédiction à genoux. Ils se disent catholiques. Ils aiment l’Église. Mgr Fellay est un homme avec qui on peut dialoguer. Ce n’est pas le cas d’autres éléments un peu étranges, comme Mgr Williamson, ou d’autres qui se sont radicalisés. Je pense, comme je l’avais formulé en Argentine, que ce sont des catholiques en chemin vers la pleine communion. Durant cette Année de la miséricorde, il m’a semblé que je devais autoriser leurs confesseurs à pardonner le péché d’avortement. Ils m’ont remercié de ce geste. Avant, Benoît XVI, qu’ils respectent beaucoup, avait libéralisé la messe selon le rite tridentin. On dialogue bien, on fait un bon travail.


Seriez-vous prêt à leur accorder un statut de prélature personnelle ?

 


Pape François : Ce serait une solution possible mais auparavant, il faut établir un accord fondamental avec eux. Le concile Vatican II a sa valeur. On avance lentement, avec patience.


Vous avez convoqué deux Synodes sur la famille. Ce long processus a-t-il, selon vous, changé l’Église ?

 


Pape François :C’est un processus commencé par le consistoire (de février 2014, NDLR) introduit par le cardinal Kasper, avant un Synode extraordinaire en octobre la même année, suivi d’un an de réflexion et d’un Synode ordinaire. Je crois que nous sommes tous sortis de ce processus différents de lorsque nous y sommes entrés. Moi également.

Dans l’exhortation post-synodale (Amoris laetitia, avril 2016, NDLR), j’ai cherché à respecter au maximum le Synode. Vous n’y trouverez pas des précisions canoniques sur ce qu’on peut ou doit faire ou non. C’est une réflexion sereine, pacifique, sur la beauté de l’amour, comment éduquer les enfants, se préparer au mariage… Elle valorise des responsabilités qui pourraient être accompagnées par le Conseil pontifical pour les laïcs, sous la forme de lignes directrices.


Au-delà de ce processus, nous devons penser à la véritable synodalité, du moins à ce que signifie la synodalité catholique. Les évêques sont cum Pietro, sub Pietro (avec le successeur de Pierre et sous le successeur de Pierre, NDLR). Ceci diffère de la synodalité orthodoxe et de celle des Églises gréco-catholiques, où le patriarche ne compte que pour une voix.


Le concile Vatican II donne un idéal de communion synodale et épiscopale. On doit encore le faire grandir, y compris au niveau paroissial au regard de ce qui est prescrit. Il y a des paroisses qui ne sont dotées ni d’un conseil pastoral ni d’un conseil des affaires économiques alors que le code de droit canonique les y oblige. La synodalité se joue là aussi.

 

Je suis d'accord avec le Padre à 100 %. Personne ni madame Morano ont compris la vision du Padre sur l'Europe.

Le Padre invite toute l'Europe au martyr, au témoignage. L'Europe se meurt. Le temps des Nations est clos depuis le début de Juin 1967, par Israël et le Tsahal au Mont du Temple avec le chant du Shofar exécuté par les Rav.

Rome sera détruite au profis de Jérusalem.

Car l'Esprit de l'Occident est l'esprit de l'Empire de Rome, la civilisation Romaine qui perdure depuis 2500 ans. Cet esprit fut réveillé à au XVII ème siècles en Europe, et lors de la révolution de la France (la Grande) en 1793.

Cet esprit sera remplacé par l'esprit du ha-Mashia Daggal (l'AntiChrist) lors de sa Venue proclamé par le Faux Prophète (la Bête Ecarlate) mais vrai cardinal de Rome.

Le Padre nous prépare aux évènements eschatologique.

Il est étonnant que depuis la première semaine de janvier 2016, la multitude de personne que je rencontre, petits et grands, jeunes et vieux, riches et pauvres me disent l'identique parole de leur cœur :

 

"Il est vrai que l'année 2016 passe très rapidement."

 

Qu'est-ce à dire?

Est-ce le temps chronologique? Certes non!

 

Alors!

 

C'est le temps évènementiel qui s'accélère bien plus vite.

Je l'avais remarqué depuis pas mal d'année, depuis plus de dix ans.

L'homme vit dans le Chronos, alors que les Purs Esprit (les anges et démons) vivent dans le temps évènementiel.

L'homme est soumit de plus en plus aux évènements, par la voie de l'information, le numérique, par le Net. Le monde virtuel est une grande illusion biend angereuse. Il y a une limite à l'exercice, et l'homme n'échappe pas à cette reègle basique et simple.

Le monde n'est pas un village, il est très vaste, immense.

La philosophie de la "transe humanisme" est une grande erreur, un néo épicurisme aléatoire, rempli de fatuité.

L'homme est immergé par le temps évènementiel, qui le prépare à des évènements cosmiques, qui vont bouleverser toute la société humaine sur cette planète.

Et Dieu est Maître des Temps et de l'Histoire. Il est Celui qui accélère ce temps évènementiel, précipiter le temps de l'Eschaton. Mara Natha, viens Seigneur Jésus.

 

Car Dieu est Amour et Miséricorde

 

C'est pour bientôt? Et jusques à quand?

Publié le 01/05/2016 à 18:29 par laparousiedejesus
En Italie, la police démantèle un réseau djihadiste qui ciblait le Vatican

 

La Croix, M. M. , le 29/04/2016 à 15h04
 

 

Six personnes ont été arrêtées dans le nord de l’Italie, dans le cadre d’une opération de police visant à démanteler un réseau djihadiste, a annoncé la presse italienne jeudi 28 avril. L’un des suspects aurait notamment eu pour projet de frapper le Vatican.

 

<Legende/>

Des projets d’attentats auraient été déjoués en Italie et au Vatican, grâce à un important coup de filet de la police italienne, jeudi 28 avril.
« Va à Rome, et frappe », serait l’ordre reçu par le biais de la messagerie Whatsapp par Abderrahim Moutaharrik, 27 ans, un champion international de kickboxing d’origine marocaine et de nationalité italienne.
« Je jure que, si je réussis à mettre ma famille à l’abri, je jure que je serai le premier à les attaquer, au Vatican, avec la volonté de Dieu », aurait-il répondu à l’injonction d’un cheikh non identifié.

 

Abderrahim Moutaharrik exprimait aussi le souhait de voir d’abord ses enfants grandir quelque temps sur le territoire du « Califat ». Il a été arrêté à Lecco, dans le Nord de la péninsule, avec sa femme. Selon la presse italienne, ils étaient en train de préparer leur départ en Syrie.

Plusieurs affaires

Une jeune femme d’origine marocaine a également été arrêtée, elle est la sœur d’un homme ayant épousé une Italienne convertie. Ce couple et leurs trois jeunes enfants seraient actuellement en Syrie. Mohamed Koraichi et son épouse auraient encouragé leur ami à perpétrer des attentats, à peine 3 jours après les attaques de Bruxelles, le 22 mars dernier.

 

M. M.

 

Vous vous rappelez la remarque du Padre François au retour de la Corée en juillet 2014, où il disait à un journaliste dans l'avion :

 

Il se voit avec un pontificat de trois ans, puis rejoindre Dieu le Père. Demain nous sommes en 2017.

 

Rome est le premier dôme. Le cardinal Barbarin est sur la sellette, le dernier garant réel de l'Eglise de France. Il semblerait que dans peu de temps, il demissionnerait de son poste, ce qui est beau et surtout responsable. C'est un acte grave. Valls est un lâche, un hypocrite comme celui qui est à l'Elysée.Car cela veut dire aussi, officieusement : la Franc-Maçonnerie Ecclésiastique de France par la Loge au Vatican aura gagné contre l'Eglise De France.

 

Qu'est-ce à dire?

 

La France avait, et je parle bien sûr au passé (hélas!) devait par sa Mission : protéger Rome, et donc le Vatican, (la personne du Pape bien sûr).

 

La Maçonnerie avait pour mission depuis le milieu de XVIII siècle détruire le Royaume de France, et donc décapiter la tête, le Roy.

 

Ils ont gagné depuis le 21 janvier 1793, contre le Roy de France, Louis XVI.

 

Il fallait à tout prix, détruire l'Eglise de France, il sosnt entrain d'y arriver en 2016 par le bié de la pédophilie, ce qui est une monstruosité.

 

L'Eglise de France est identique comme du temps de Mariano Rampolla à la même époque, entre 1903 et 1916.

 

Combien de bons évêques en France  restent-il encore? Si peu! Et les Cardinaux voyant la démission de Barbarin vont sourire enfin, dis-je faire une grimace. Ce sera pour eux la larme du crocodile, non! Celui de Léviathan. C'est la HAute Loge Maconnique et Ecclésiastique. Comme notre bien aimé Dom Gabriele Amorth doit se sentir seul, et il prie dans sa cellule.

 

L'Eglise de France détruite dans son âme au cœur de la primaité des Gaules, la Haute Maçonnerie Universelle, avec l'Ordre du Temple d'Orient, le B'Naï B'rith par le ha-KAHAL, ont "enfin" les coudées franches, la voie royal du meurtre sanglant à Rome.

 

"C’est très TRÈS gros et il est temps que le peuple sache comment cette communauté fonctionne. C’est la plus grosse divulgation de l’Histoire de France concernant la société secrète Franc-Maçonne. […]

 

Voici de vraies révélations sur le gouvernement occulte qui prône le Nouvel Ordre Mondial"…

 

Nous parlons bien sûr du Gouvernement mondial, en vue du règne de celui qui sera dieu sur terre à savoir l'AntiChrist. Ce sera le temps des Magiciens.

 

Ce sera la réalisation concrète de la troisième partie du secret de Fatima révélée en 2000.

 

Enfin nous verrons la réalisation complète du message de la Salette, où tout le monde se fiche comme celui d'Akita au Japon.

 

Notre bien aimé Padre est plus que jamais très seul à Santa Marta, et il le sait.

 

Il le dit et ne s'en cache pas, il cherche à mourir martyr de façon sanglante. Les Musulmans croient gagner. Mais en fait, ils sont au bord de la Ruine totale au moment de la Venue du Dajjal.

 

Le Sac de Rome est pour très bientôt.

 

Ce seront les Musulmans, pardon les Muslims qui feront le sale travail au profit du futur Faux Prophète, faire venir l'Avènement de celui qui croit être ha Mashia, sur le Mont des Oliviers (l'AntiChrist ou ha-Mashia Daggal).

 

J'écris ces informations depuis mars 2003. Peu de personne écrivaient cela sur le Pape.

 

Il faut savoir aussi, que le Padre pourrant ensanglanté ne sera pas seul, il y aura son vieil ami, notre bien aimé Benoît XVI. Mais tout le monde s'en moque.

 

Vous verrez la différence lors de ces évènements.

 

Combien de personne se moque du Pape, des prêtres, de Dieu et de son Fils. Riez encore, car des jour sombres arrivent face à Nous. Je sais ces choses depuis si long………temps.

 

Mais il faut avoir des preuves.

 

Je vous aie donné assez de sources par des livres qui ne sont plus édités en France.

 

France Fille aînée de l'Eglise de Satan.

 

Qu'as-tu fais là?

 

Tu te vautres de le Sang  de tes victimes en bonne Prostituée sacrée.

 

Tu es devenue la grande Salope de la République Universelle.

 

Ton châtiment va être à la hauteur de ta perversion intellective.

 

Cela va être très dur.

 

Mais personnellement je serai très loin de ce pays inique et impie.

 

Pauvre France.

 

France régicide, France antisémite qui accueille à bras ouvert les Muslims. France qui vend ces Synagogue pour en faire des mosquées. L'année 2015 fut l'Alya la plus terrible, plusieurs milliers de Juifs sont partis en Israël.

 

Que fait la France qui aime sa Mémoire, son identité Judéo-Chrétienne?

 

Mais où êtes-vous?

 

Il me semble d'être dans un immense désert.

 

C'est "le désert de l'amour" comme l'écrivait si bien, Arthur Rimbaud.

 

C'est pour cela que je pars dans l'émisphère Sud, dès cette année, très loin de la France. Je ne regrette rien.

 

Je m'exile, n'ayant plus ma place ici.

 

C'est dur, mais je le fais par choix et raison.

 

 

 

Cardinal Barbarin: le faux pas de Valls…

Publié le 20/03/2016 à 21:21 par laparousiedejesus Tags : la croix gregory solarie cardinal barbarin francois hollande valls manuel gouvernement paris prmat desgaules lyon
 

 

La Croix, par Grégory Solarie, publié le 18 mars 2016 à 15h11
 

Le Gouvernement et son Premier ministre reculent partout : dans les sondages, devant le parlement, devant les réformes. Il est néanmoins une chose devant laquelle il ne recule pas depuis l’arrivée de François Hollande à la présidence : c’est la manifestation de son hostilité au catholicisme. Les déclarations récentes de Manuel Valls invitant le Cardinal Barbarin à «parler ou agir» (comprenez: «parlez ou partez») en sont un nouvel exemple. Reconnaissons que l’occasion était trop belle. Au moment où la rue tonitrue contre le Premier ministre, l’«affaire Barbarin» offre à Manuel Valls la possibilité d’une diversion – pour ne pas dire un défouloir au sentiment de frustration que doit ressentir le Gouvernement devant l’effondrement de crédibilité – sans doute irréversible maintenant – que produit le moindre de ses actes. On a déjà souligné le manque élémentaire de réserve que Manuel Valls a montré en anticipant par ses propos la position que prendra la justice. On peut ajouter qu’au manque de réserve s’ajoute aussi un manque de lucidité : toucher au Cardinal Barbarin c’est toucher à un symbole de l’Eglise de France. Le «Primat des Gaules» n’est pas un enjeu sociétal, comme l’a été le mariage pour tous et ses conséquences. Après la première réaction (marquée par l’indignation – légitime – devant le fait et le traitement de la pédophilie dans l’Eglise), on peut escompter que la campagne que subit le Cardinal Barbarin va provoquer une nouvelle mobilisation de ceux qui ne partagent pas l’anti-catholicisme style néo-«IIIe République» du Gouvernement, y compris hors de l’Eglise. Ce qui donnera sans doute l’occasion d’une nouvelle surenchère dans le discours défendant la laïcité partout, comme ce fut le cas après les attentats de février et novembre 2015. Le phénomène est d’ailleurs intéressant. Arrêtons-nous y à la faveur de ce nouvel épisode.


Une identité d’emprunt
Que voit-on ? D’emblée depuis 2012, le Gouvernement s’affiche avant tout comme le lieu tenant non pas d’abord de la France, mais de la République. Etat et Nation : que cela soit sous l’ancien régime ou sous celui de la République, la France est marquée par ce «jeu» entre deux expressions de son identité (légale et empirique) ; l’écart est plus ou moins grand, parfois réduit au minimum (par exemple sous la présidence du Général de Gaulle), mais il est constitutif de ce qu’on pourrait appeler l’«essence France». Le Gouvernement Hollande, de ce point de vue, ne présente aucune originalité. Sinon peut-être ceci, qui est nouveau : à la différence des gouvernements antérieurs, qui étaient dotés d’une certaine substance (parce que le politique comme catégorie avait une pertinence et était donc respecté), le Gouvernement dit «socialiste» (dans lequel aucun socialiste authentique ne se reconnaît plus) est caractérisé pas la densité politique la plus faible depuis le début de la Ve République. La fuite en avant dans les déclarations en tout genre en est un bon indice: là où l’être fait défaut, la parole tente de masquer le vide. Pour exister, le Gouvernement a donc besoin d’un(e) contre parti(e) ; pas seulement politique («l’opposition»), mais je dirais surtout «ontique» – un autre, grâce auquel il puisse se contre poser lui-même, et donc se donner une apparence d’existence. Bref, le gouvernement Valls vit d’une existence d’emprunt…


L’autorité suspendue
Or de quoi le Gouvernement fait-il dériver son existence aujourd’hui ? De «l’opposition» ? Elle est (presque) inexistante. Avant tout de l’Eglise et de tout ce qui s’y rattache, historiquement et culturellement. En ce sens, le Gouvernement Valls ne mène pas un combat contre l’Eglise : il combat pour sa propre vie, sa propre existence, sa propre identité. Ce fut d’ailleurs le cas de tous les régimes qui ont pris les chrétiens pour cible. Quand l’Empire romain persécute ceux qui professent le nom de chrétien, c’est au moment où les fondements de Rome (les dieux, ou les vertus romaines originaires) s’avèrent n’avoir été qu’une illusion. Jusqu’alors, Carthage constituait la contre partie par rapport à laquelle Rome dégageait son identité ; une fois vaincue, il ne reste plus rien en face de Rome ; alors apparaît la vacuité de son ipséité politique. D’où la nécessité de trouver un nouveau bouc émissaire «spéculaire», dans lequel la «res publica» pourra se mirer. Le christianisme sera alors ce miroir. Mais à la différence de Carthage, qui, en tant que Cité («objet» politique), pouvait densifier l’identité d’emprunt de Rome, l’Eglise ne s’inscrit pas dans l’ontologie du politique. Ce qui fait que ce que l’Eglise va révéler au pouvoir politique romain (comme elle l’a fait devant chaque pouvoir), c’est ce que Jean-Luc Marion appelle «l’impouvoir» : à savoir l’incapacité de la «res publica» à faire valoir un fondement authentique à son autorité. Autrement dit, l’Eglise ne s’oppose pas à une autorité, elle la suspend en manifestant la source dont l’autorité dépend : Dieu.


Exsultet…
Comment ? Par le témoignage du Christ (le martyre) auquel le pouvoir politique contraint l’Eglise. Comme la bête du Léviathan de Hobbes, le pouvoir cherche dans l’Eglise, pour l’éliminer, la source – oubliée, cachée, reniée – de sa propre légitimité. La persécution prend des formes variées, mais elle aboutit toujours à ce résultat : que l’Eglise en ressort fortifiée, tandis que la substance du pouvoir persécuteur achève de s’y dissoudre. Voilà pourquoi, en même temps qu’il convient de défendre le droit du Cardinal Barbarin (et à travers lui celui de l’Eglise de France) à faire valoir ses arguments devant la justice de la République, il faut aussi se réjouir. Car l’anti christianisme du Gouvernement Hollande annonce la dissolution prochaine du peu de substance qui lui reste. Avec le temps, quand nous nous retournerons vers ce quinquennat, nous nous rendrons compte que François Hollande et Manuel Valls ont mieux rendu service à l’Eglise que toutes les politiques complaisantes à l’endroit de la chose chrétienne depuis un siècle. Après avoir réveillé les fidèles avec la question du mariage pour tous, ils réveillent maintenant l’épiscopat en prenant pour cible le Primat des Gaules. Réjouissons-nous et faisons montre aussi de miséricorde dans notre ressentiment éventuel. Car c’est une question de survie pour le Gouvernement. Pour lui et malgré lui : «Hors de l’Eglise, point de salut».

Pourrisement atroce

Publié le 16/03/2016 à 18:55 par laparousiedejesus Tags : pere preynat pape francois barbarin cadinal pedophilie lyon paris france justice acte sexuel diocese association la croix voix libre liber
Des victimes du P. Preynat en appellent au pape François

 

La Croix, Christophe Chaland, le 14/03/2016 à 16h08
 

 

le Cardinal Barbarin en 2014.
LFrance/Des-victimes-du-P-Preynat-en-appellent-au-pape-Francois-2016-03-14-1200746579#imageZoom" rel="nofollow" target="_blank">e Cardinal Barbarin en 2014.

 

Des représentants de l’association de victimes du P. Preynat, du diocèse de Lyon, expriment leur incompréhension devant la gestion de l’affaire par le cardinal Barbarin et demandent à rencontrer le pape.


Des victimes de l’affaire de pédophilie du P. Bernard Preynat, en région lyonnaise, ont écrit lundi au pape pour lui demander une audience privée et des explications, affirmant « ne pas comprendre »les propos tenus jusqu’à présent par les autorités religieuses au sujet de cette affaire.
Cet appel adressé par l’association France/A-Lyon-les-victimes-d-un-pretre-pedophile-creent-une-association-2016-01-12-1403442" rel="nofollow" target="_blank">La Parole libérée au pape François est signé de son président, François Devaux, avec Bertrand Virieux et Alexandre Hezez. Il intervient alors que plusieurs évêques français ont soutenu le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, mis en cause pour sa gestion du cas du prêtre pédophile mis en examen pour des faits commis entre 1986 et 1991.
Ce courrier, daté de lundi 14 mars, a été envoyé par voie postale et devrait également être transmis au pape François par des « autorités ecclésiastiques bienveillantes »,selon Bertrand Virieux. « On n’a plus confiance dans notre diocèse qui est juge et partie dans ce dossier. On fait donc appel au pape et on souhaiterait qu’il y ait un acte fort »,explique-t-il, ajoutant : « ce n’est pas à nous de demander la démission du cardinal Barbarin mais au pape d’en juger ».

Soutien au cardinal Barbarin

Dans cette missive, les victimes assurent n’être animées « d’aucun esprit de vengeance ». « Les multiples victimes ne peuvent comprendre les paroles du P. Federico Lombardi (porte-parole du Vatican, ndlr) qui annonce que “l’archevêque de Lyon a traité avec une extrême responsabilité” ce dossier. »
Réagissant à de nombreux articles de presse interrogeant la gestion de cette affaire par le cardinal Barbarin, des évêques français lui ont également apporté leur soutien. Mgr Dubost, évêque d’Évry, mardi 8 mars, déclarait le premier à son sujet dans un entretien au Parisien : « Je le connais, il n’a absolument pas voulu cacher quoi que ce soit. (…) Il est probable qu’on ne lui a pas dit grand-chose. (…) S’il avait su, il aurait fait attention, il aurait bougé pour mettre ce prêtre à l’écart des enfants. »


Le surlendemain, Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, affirmait que le cardinal Barbarin avait été dans la même « position de fermeté, du respect des victimes et du respect de la justice »que les autres évêques français sur la question de la pédophilie.
Dimanche 13 mars, Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, dans un entretien accordé au Progrès,a évoqué « la focalisation médiatique sur la responsabilité personnelle et directe du cardinal Barbarin »,s’interrogeant sur ce qu’il aurait fait dans le contexte particulier de cette affaire : « Suis-je bien certain que, placé face à la même situation que lui, j’aurais agi différemment ? »

Incompréhension

Le courrier adressé au pape par l’association La Parole libérée souligne l’incompréhension des victimes : « Les dizaines de victimes ne peuvent comprendre que le président de la Conférence épiscopale, Mgr Georges Pontier, ait déclaré que l’archevêque de Lyon était “rigoureux” dans sa gestion »,indique le courrier.
« Les victimes que nous sommes ne peuvent comprendre pourquoi la réponse de Rome, début février 2015, imposait des mesures disciplinaires et “la fin de toute pastorale le mettant en contact d’enfants” et que rien ne se soit passé dans les faits jusqu’au 31 août 2015 »,ajoute-t-il.
Les victimes veulent « comprendre comment un homme a pu perpétrer ces actes abominables sur des enfants sans que sa hiérarchie ne juge bon de le mettre hors d’état de nuire ni d’en référer à la justice »et « que la responsabilité de chacun soit établie par la justice de notre pays et votre autorité »continue le texte adressé au pape.
« Nous apparaissons nous les victimes comme coupables d’affaiblir le diocèse de Lyon et notre Église. Il ne faut pas tout inverser, l’Église ne peut oublier son silence et sa propre complaisance »,soulignent les signataires.

Agressions entre 1986 et 1991

Dans un entretien à La Croix, le cardinal Barbarin a expliqué avoir eu connaissance des comportements du P. Preynat, « vers 2007-2008 »à travers le témoignage d’une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon, lieu où exerçait le P. Preynat à l’époque. Dans le même entretien, il précisait qu’« il s’agissait de faits anciens pour lesquels il n’y avait jamais eu de plainte, ni aucun indice de récidive ».Dans une précédente déclaration, le cardinal Barbarin indiquait avoir rencontré une victime à l’été 2014.
Après avoir diligenté une enquête et pris avis auprès du Vatican, le cardinal Barbarin a retiré « toute forme de ministère »au P. Preynat en mai 2015. Celui-ci a quitté ses paroisses du Roannais fin août 2015.
Dans ce dossier, le P. Preynat a été mis en examen fin janvier 2016 pour des agressions sexuelles sur de jeunes scouts à Sainte-Foy-lès-Lyon entre 1986 et 1991. Début mars, la justice a également ouvert une enquête sur des accusations de « non-dénonciation »d’atteintes sexuelles, après des plaintes de victimes en ce sens, volet qui pourrait mettre en cause des responsables du diocèse de Lyon dont le cardinal Barbarin.
D’autres victimes d’agressions sexuelles commises par des prêtres ont demandé à être reçues par le pape, sans succès. Venues d’Australie pour assister à l’audition par vidéo du cardinal Pell par la commission d’enquête australienne sur les crimes pédophiles, à Rome, du 29 février au 4 mars, des victimes n’ont pas reçu de réponse, selon l’AFP, à leur demande. Le porte-parole du Vatican, le P. Lombardi, avait assuré que le Vatican n’avait reçu « aucune demande explicite ».

 

Christophe Chaland

Trois questions soulevées par le dossier du Père Preynat

 

La Croix, Marie Boëton, le 14/03/2016 à 15h50
 

 

Une enquête préliminaire pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles imposées à un mineur de moins de 15 ans » est en cours.
Une enquête préliminaire pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles imposées à un mineur de moins de 15 ans » est en cours.

 

Les investigations débutent seulement dans l’enquête préliminaire pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles imposées à un mineur de moins de 15 ans ». Lundi 14 mars, l’avocat du cardinal Barbarin a réclamé l’accès au dossier du P. Preynat afin de pouvoir défendre son client, tandis que les victimes ont demandé une audience au pape.

 

1/ Où en est l’enquête ?

Le parquet de Lyon mène actuellement une enquête préliminaire pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles imposées à un mineur de moins de 15 ans ». Et ceà la suite d’une plainte déposée par des victimes du P. Bernard Preynat (1). Ces dernières souhaitent en effet que ses responsables s’expliquent sur leur gestion de l’affaire, à commencer par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, à qui elles reprochent de ne pas avoir signalé à la justice les agissements du prêtre. Et ce, ni en 2007-2008 lorsqu’il en a été informé une première fois, ni à l’été 2014 lorsqu’il a été contacté par un premier plaignant.

L’enquête préliminaire ne vise nommément personne pour l’heure. « Nous verrons au fil des investigations si les faits sont avérés ou non, mais aussi s’ils sont prescrits ou non », explique une source judiciaire.Ce n’est qu’à partir de là que d’éventuelles mises en examen pourraient être prononcées. L’avocat du cardinal, Me André Soulier, déplore pour sa part qu’« un procès public soit d’ores et déjà instruit à l’encontre du cardinal, sans qu’il puisse avoir accès au dossier du P. Preynat. Je demande donc l’accès au dossier. »France/Des-victimes-du-P-Preynat-en-appellent-au-pape-Francois-2016-03-14-1200746579" rel="nofollow" target="_blank">​

2/ Comment s’applique la prescription ?

L’association « La parole libérée » – qui regroupe les victimes du prêtre – assure avoir recueilli plus d’une cinquantaine de témoignages incriminant le P. Preynat. Seuls quatre pourraient donner lieu à des poursuites. Le conditionnel s’impose toutefois tant les règles de la prescription sont complexes. Le délai de prescription est de dix ans à compter de la majorité de la victime pour les cas d’agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans. Ce délai passe en revanche à 20 ans en cas de viol, mais aussi en cas d’attouchements sexuels sur mineurs de moins de 15 ans. Dans ce cas, la victime a jusqu’à ses 38 ans pour dénoncer son agresseur.
Autre point en suspens : la « non-dénonciation d’agression » visant l’archevêque de Lyon. Ce délit est prescrit après un délai de trois ans. Reste au juge à déterminer si elle le fait courir à partir de 2008, ou à partir de 2014. Il y a prescription dans le premier cas, pas dans l’autre. Il faut rappeler qu’à l’heure actuelle, on ne connaît pas de faits postérieurs à 1991.

3/ Peut-on poursuivre des responsables au Vatican ?

La plainte pour « non-dénonciation » vise aussi deux membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi : le préfet et son secrétaire. Le cardinal Barbarin les a en effet informés du cas « Preynat » avant de décider des suites à donner à l’affaire (le prêtre s’est vu retirer sa charge pastorale en mars 2015, mais est resté en fonction jusqu’au 1er septembre 2015).
Rien ne dit toutefois qu’il soit possible de poursuivre des membres de la Curie. « Ils bénéficient en effet d’une immunité diplomatique découlant de la souveraineté du Saint-Siège », explique Emmanuel Tawil, maître de conférences en droit public à Paris 2. « Les victimes des prêtres pédophiles américains, qui avaient engagé de telles poursuites, ont toutes été déboutées sur ce point. »
(1) Le prêtre a lui-même été mis en examen fin janvier 2016 pour « agressions sexuelles sur mineurs » et a le statut de témoin assisté pour « viol ».
Marie Boëton

Le cardinal Barbarin face aux victimes d'un prêtre pédophile

Anna Latron et Laurence Faure
La Vie, Créé le 12/02/2016 / modifié le 19/02/2016 à 19h24

         
© Stephane AUDRAS/REA © Stephane AUDRAS/REA
Alors que le diocèse de Lyon a annoncé en octobre 2015 qu'un de ses prêtres était destitué et mis en cause pour abus sexuels sur mineurs remontant à plus de 25 ans, une association de victimes s'est constituée, mettant notamment en cause le silence du diocèse et du cardinal Barbarin. Mais l'affaire, très médiatisée, n'est pas si simple.

 

 

« Jamais on ne gérerait cette affaire aujourd'hui comme elle l'a été à l'époque », confie d'emblée Régine Maire, membre du conseil épiscopal du diocèse de Lyon et chargée par le cardinal Barbarin de recevoir les victimes. Elle résume la situation dans laquelle se trouve l'actuel archevêque de Lyon depuis 2002, contre lequel une plainte pour non-dénonciation d'infraction sexuelle sur mineur devrait être déposée dans les prochains jours : « Il hérite d'une affaire mal gérée par ses prédécesseurs. » Au premier rang desquels le cardinal Decourtray. En février 1991, ce dernier suspend le père Bernard Preynat, charismatique vicaire de la paroisse Saint-Luc à Sainte-Foy-lès-Lyon. La mère d'une victime, François Devaux, menace d'alerter la justice si le père Preynat n'est pas mis à l'écart des jeunes. Son fils, alors âgé de 11 ans, lui a en effet confié avoir été victime de gestes déplacés et d'attouchements. Après six mois passés chez les Petites Soeurs des pauvres, Bernard Preynat est nommé dans une autre paroisse de l'archevêché, à Neulise (Loire). « Le cardinal Decourtray a fait ce que le Vatican demandait à l'époque, commente Régine Maire. On mettait le prêtre au repos quelque temps, on le nommait ailleurs, on protégeait l'institution. »


Vingt-cinq ans plus tard, les faits reprochés à ce prêtre s'accumulent: Bernard Preynat, âgé de 71 ans, est soupçonné d'avoir commis des attouchements sexuels dans les années 1980 sur des scouts âgés de 7 à 11 ans, dans le cadre des activités de cette paroisse où il a été vicaire de 1972 à 1991. Quatre plaintes ont été déposées en mai 2015, et certainement « plusieurs autres sont à venir »,prévient François Devaux, qui a fondé en janvier dernier l'association de victimes La Parole libérée. Il rappelle que « techniquement »toutes ne sont pas « victimes » au sens juridique du terme, « car il y a prescription ».Un délai qui s'applique pendant 20ans à partir de la majorité de la victime.


Bernard Preynat, destitué officiellement de son poste de doyen dans le Roannais en mars 2015, a été placé sous contrôle judiciaire et mis en examen le 27 janvier dernier pour « agressions sexuelles aggravées ». Il a aussi été mis sous le régime de « témoin assisté » pour trois viols présumés. Le nombre de victimes déclarées s'élèverait à 45, d'après François Devaux. Fait exceptionnel, Bernard Preynat n'a jamais nié les faits, comme l'expliquait le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans une interview accordée à La Croix le 10 février dernier. À l'époque, Bernard Preynat avait même écrit aux parents de François Devaux pour demander pardon dans une lettre, publiée sur le site de l'association La Parole libérée. « Il s'agit pourtant de viols et de non-dénonciation,dénonce François Devaux. Le cardinal avait connaissance du passif du père Preynat et l'a malgré tout laissé au contact de petits enfants. » L'association pointe aussi la lenteur avec laquelle le diocèse aurait réagi depuis l'été 2014, quand une première victime, Alexandre, alerte le diocèse sur le fait que Bernard Preynat est toujours au contact de jeunes. Ce dernier quittera définitivement sa paroisse du Roannais le 31 août 2015. « Les échanges entre le diocèse et Rome ont ralenti le processus », explique Régine Maire, reconnaissant que l'argument peut être « incompréhensible » pour les anciennes victimes.



« Pourquoi je ne l'ai pas dénoncé ? Parce qu'il y avait prescription canonique. Il n'y avait pas non plus de plainte des victimes depuis », ni avant, s'est défendu le cardinal Barbarin sur RCF le 12 février. « Du point de vue canonique, les faits étaient anciens », reprend-il, confirmant avoir maintenu à son poste Bernard Preynat en connaissance de cause. Dans cette interview, le cardinal explique en effet avoir été informé des agissements de Bernard Preynat par un ancien membre de la paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon vers 2007-2008. Il avait alors pris rendez-vous avec le prêtre, qui avait reconnu les faits, tout en lui assurant que rien ne s'était passé depuis. « Certains me reprochent de l'avoir cru. Oui, j'y ai cru. Il n'y a pas de plaintes sur les faits d'avant et pas après », poursuit le cardinal, qui assure : « Si la justice civile dit qu'il y a prescription, je demanderai à Rome la levée de cette prescription pour qu'il y ait un jugement canonique et qu'une condamnation soit exprimée. »


« Le cardinal a joué la confiance contre le principe de précaution », commente Régine Maire. Elle dit comprendre la colère des victimes, qui se porte aujourd'hui contre le diocèse, « qui incarne l'institution ». Pour Stanislas Lalanne, évêque responsable de la cellule de veille sur la pédophilie mise en place par l'Église de France, « cette affaire est ancrée dans son époque, quand l'Église privilégiait encore la protection de l'institution. Depuis, l'épiscopat français a adopté en 2002 des normes sur la pédophilie – réactualisées en 2010 – deux ans après s'être solennellement engagé, à Lourdes, à lutter contre la pédophilie ». L'Église était alors secouée par deux procès, à Bordeaux et à Bayeux, où les évêques locaux avaient été condamnés avec sursis pour non-dénonciation. Une évolution parallèle à celle en cours au Vatican, que ce soit Benoît XVI ou François, qui se montre de plus en plus ferme sur la « tolérance zéro ».


Une posture stricte que l'actuel archevêque de Lyon a déjà adoptée plusieurs fois.En 2010, alors qu'il était interrogé par une journaliste se faisant passer pour une victime d'un prêtre pédophile, Mgr Barbarin l'avait poussée à porter plainte parce qu'elle y avait « droit ». « La blessure à l'intérieur de vous doit être guérie »,avait-il déclaré. Plus récemment, en mai 2014, le père Éric Pépino était poursuivi pour « corruption et atteinte sexuelle sur mineur ». Le cardinal Barbarin avait ordonné sa suspension immédiate dès sa mise en examen. Éric Pépino avait finalement bénéficié d'un non-lieu, « car le plaignant a reconnu avoir menti sur son âge au moment des faits »,précise Régine Maire. « Pas question de lui confier un ministère paroissial,indique-t-elle. Même si la justice civile a tranché, cela ne suffit pas. »L'exemple de cette fermeté donne de sérieux arguments à ceux qui, comme l'éditorialiste Gérard Leclerc sur Radio Notre-Dame, décèlent dans cette affaire les signes d'une offensive médiatique. « Les procureurs qui s'acharnent en ce moment contre l'archevêque de Lyon, qu'ils aimeraient voir comparaître devant un tribunal, sont-ils inspirés par une juste colère ou ont-ils trouvé l'opportunité de désigner un bouc émissaire à l'opinion publique ? », interroge-t-il.
 

> Non, la ligne du Vatican n'a pas changé !

La rumeur a agité les réseaux sociaux et les médias du monde entier. La « tolérance zéro » si souvent martelée depuis le pontificat précédent ne serait plus de mise. En cause, les propos qu'aurait tenus Tony Anatrella, prélat français et consulteur pour le Conseil pontifical pour la famille, devant des évêques en formation, laissant entendre que ceux-ci n'étaient pas obligés de dénoncer à la police des actes de pédophilie commis par des prêtres. Alors que le prêtre se défend et assure qu'il n'a « jamais été question de ne pas signaler à la police les délits sexuels sur mineurs », la Commission pontificale pour la protection des mineurs réaffirme, dans une déclaration publiée ce lundi 15février, « l'obligation » des évêques de « signaler les cas d'abus sexuels aux autorités civiles ». Ils y rappellent le devoir de se conformer au droit civil de chaque pays et mettent en avant, « même au-delà de ces exigences civiles », la « responsabilité morale et éthique de signaler des cas d'abus présumés aux autorités civiles ». En d'autres termes, la ligne du Vatican n'a pas changé d'un iota.

Pourquoi viser le cardinal Barbarin?

Publié le 16/03/2016 à 18:54 par laparousiedejesus Tags : vie merci monde background homme france société belle travail 2010 dieu film
La conférence de presse sur cardinal Barbarin:

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/15/01016-20160315ARTFIG00211-le-cardinal-barbarin-nie-avoir-couvert-des-faits-de-pedophilie.php


Pédophilie: pourquoi viser le cardinal Barbarin et pourquoi maintenant ?

Par Jean-Marie Guénois
Publié le 15/03/2016 à 20h22

Le décryptage de Jean-Marie Guénois

 

On accuse facilement de «parano» des catholiques, mais ils ne sont pas les seuls qui trouvent étrange la concentration actuelle des accusations qui fusent contre le cardinal Barbarin cloué au pilori médiatique. Ils se demandent: «pourquoi lui?» et «pourquoi maintenant?».


Avant-hier, une première affaire, hier, une seconde, demain une troisième? Sans compter un premier ministre qui s'en mêle… À la barbe de la justice en cours d'investigation, il suggère implicitement au primat des Gaules de démissionner… L'accusé serait donc coupable avant même son procès - du reste peu probable sur le plan juridique en raison des délais de prescription - même si le procès de la responsabilité morale de l'Église sur ces prêtres pédophiles qu'elle a trop longtemps scandaleusement cachés - et protégés à l'insu des jeunes victimes - demeure ouvert et pour très longtemps.


Mais le pas posé par le premier ministre est très significatif. Il confirme au plus haut niveau l'objectivité d'un faisceau d'attaques concentrées sur ce cardinal.
Ce qui autorise les catholiques et d'autres - en toute rigueur - et non pas dans la perspective paranoïaque de procès d'intention contre un monde laïque qui ne cesserait de tendre des pièges hostiles à la religion, de reposer ces deux questions «pourquoi lui?», «pourquoi maintenant?».

Il y a l'écœurement légitime, durable, et difficile à apaiser de ceux dont les vies ont été brisées dans leur plus tendre jeunesse par des violeurs criminels, prêtres qui plus est, et qui expliquent le « maintenant »

Pourquoi lui et non pas, par exemple, le célèbre Mgr Jacques Gaillot, qui avait accueilli un prêtre canadien, le père Denis Vadeboncoeur, au lourd passé pédophile en 1987 et qui fut condamné à douze ans de réclusion criminelle en 2005 pour actes pédophiles dans sa charge de prêtre. Interrogé, en 2010 par Le Parisien, Mgr Gaillot, utilisa presque les mêmes mots, pour expliquer sa décision de confier une paroisse à ce prêtre, que le cardinal Barbarin, mardi à Lourdes: «Il m'a dit qu'il s'était soigné, qu'il avait changé, qu'il s'en était sorti. Je l'ai cru.»


Mais Jacques Gaillot, n'a jamais et ne sera jamais inquiété pour cela. Il n'est certes pas cardinal. Il a même payé cher sa liberté de ton. À la différence de Mgr Barbarin, classé conservateur, il n'a pas manifesté contre le mariage pour tous. Il n'a pas non plus prononcé cette phrase maladroite, assurant que la loi Taubira pourrait conduire à «l'inceste» voire à la polygamie… Ce propos et ces prises de positions de la part de l'archevêque de Lyon, un homme spontané qui prépare rarement ses interventions ne lui ont jamais été pardonnés par certains.


Cela dit, ce fait, trop simple, ne peut répondre à la question complexe «pourquoi lui»? Il y a l'écœurement légitime, durable, et difficile à apaiser de ceux dont les vies ont été brisées dans leur plus tendre jeunesse par des violeurs criminels, prêtres qui plus est, et qui expliquent le «maintenant». Ainsi d'Alexandre à l'origine de la première plainte contre le père Preynat, stupéfait qu'il fut de le découvrir toujours curé de paroisse.
Cette indignation contre un homme d'Église - paradoxalement inattaquable sur trois affaires pédophiles survenues sous sa responsabilité directe - reste le noyau dur et digne de cette affaire durable. Mais sur ce noyau se greffe aussi une curée anti-Barbarin, menée par le premier ministre lui-même, qui affaiblit sans conteste l'Église catholique.




ÉDITORIAL Deux vérités sur l’affaire Barbarin

La Vie, JEAN-PIERRE DENIS, DIRECTEUR DE LA RÉDACTION 
CRÉÉ LE 15/03/2016

© SAFIN HAMED / AFP© SAFIN HAMED / AFP
 

Plusieurs personnes ont porté plainte contre le cardinal Barbarin pour sa gestion d’affaires anciennes impliquant des prêtres ayant commis des abus sur mineurs. Les actes eux-mêmes semblent prescrits. Mais l’époque fait remonter à la surface des souffrances qui ont cheminé de manière insidieuse. Si ce décalage temporel semble étrange, il faut admettre que dans de telles situations la victime se contraint souvent à un silence prolongé et destructeur, au point que certains plaident pour un rallongement de la prescription. Sur le plan proprement ecclésial, sans la culture du secret qui a longtemps prévalu, nombre de ces affaires seraient purgées depuis belle lurette.

Première vérité. À l’échelle de l’ensemble de l’Église catholique, la lutte contre les abus d’autorité a été défectueuse. Soit par amateurisme. Soit par refus de croire les plaignants. Soit par peur du scandale. On s’est contenté de déplacer les agresseurs au lieu de les mettre dehors, et on a fait passer victimes ou lanceurs d’alerte pour de mauvais chrétiens. En voulant protéger l’institution, on a trahi les innocents et bafoué l’Évangile. Les choses ont changé grâce à Benoît XVI et au travail des journalistes, comme le montre le film Spotlight, même s’il reste, comme l’a reconnu le président de la conférence épiscopale, Mgr Georges Pontier, « des cas épars qui apparaissent chaque année ». Je suis fier d’avoir supervisé, il y a longtemps déjà, la première grande enquête, qui portait sur plusieurs communautés religieuses. Elle nous a valu bien des reproches ecclésiaux. Et pourtant, nous avons contribué à ce que le ménage soit fait. Par la suite, j’ai milité, et je continue de le faire, pour que l’Église dissolve systématiquement les communautés dont le fondateur a commis des abus (spirituels ou sexuels, les deux étant souvent liés). Je l’ai écrit pour les ­Légionnaires du Christ et je pourrais l’écrire pour d’autres, y compris françaises. Je regrette que Benoît XVI et le pape François n’aient pas osé aller jusque-là.

Seconde vérité. Je me sens d’autant plus à l’aise pour l’écrire : la chasse au Barbarin est violente. Le racolage médiatique se repaît d’outrances et d’approximations. Faut-il rappeler ce qu’est la présomption d’innocence ? À supposer qu’elle suive son cours, une plainte ne fait ni un coupable ni un complice. Mais quand il s’agit de l’Église catholique, cible trop commode, toute tentative d’apporter réponse ou nuance sera dénigrée, ridiculisée, présentée comme maladresse ou mépris. On mélangera le passé et le présent. On imputera à cet archevêque des fautes commises sous le règne du prédécesseur du prédécesseur de son prédécesseur, dans un contexte tout autre pour l’Église comme pour la société. On passera sous silence ce que le cardinal a fait, lui, dans de semblables affaires. On omettra de dire qu’il y a quelques années une journaliste avait essayé de le piéger en prétendant qu’elle avait été victime d’abus : Philippe Barbarin l’avait incitée à porter plainte.

Sans même parler de règlement de comptes avec le christianisme, à tout le moins avec une Église dont on peut comprendre qu’elle paie sa posture moralisatrice, il est possible que certaines veuillent faire taire une voix qui porte sur bien des sujets de société, des Roms à l’euthanasie. Manuel Valls était ministre de l’Intérieur à l’époque du mariage pour tous. Il appelle à sa démission. Attitude plus gallicanne que laïque. Qu’un haut fonctionnaire de ce même ministère de la police et des cultes soit très impliqué dans la bataille ajoute des interrogations aux interrogations. Il est plus que jamais nécessaire de laisser agir la justice. L’Église n’est plus au-dessus des lois. Tant mieux ! Elle ne doit pas sombrer dans la paranoïa. Mais la presse et les réseaux sociaux ne sont pas un tribunal d’exception. Et la criminalisation de l’Église est insupportable pour tous ces prêtres en lesquels les catholiques gardent confiance.

 
Les évêques de France à nouveau face à la pédophilie
Nicolas Senèze (à Lourdes), le 15/03/2016 à 17h40
Le cardinal Philippe Barbarin et Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques.
Le cardinal Philippe Barbarin et Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques.
Réunis à Lourdes, les évêques de France ont dû se confronter à la question des abus sexuels commis par des prêtres et leur attitude face aux victimes. Mis en cause pour sa gestion de deux affaires anciennes, le cardinal Barbarin s’est alors expliqué.


De son côté, le Vatican a réagi par la voix de son porte-parole pour inciter à attendre les résultats de l’enquête en cours et mettre en garde contre une instrumentalisation médiatique de l’audience demandée au pape par les victimes de l’association la Parole libérée.
« Je veux dire avec la plus grande force que jamais, jamais, jamais je n’ai couvert le moindre acte de pédophilie. » Le visage grave, le cardinal Philippe Barbarin fait face aux micros et aux caméras. « Couvrir, cela veut dire ‘tu savais, et tu as laissé faire’. Cela jamais. Mais ça ne veut pas dire que je ne me suis pas trompé », continue l’archevêque de Lyon, regrettant à demi-mot d’avoir fait confiance au P. Bernard Preynat, accusé d’agressions sexuelles sur mineurs, quand il l’a interrogé en 2006 sur des faits remontant à 1991. « J’ai demandé si, oui ou non, depuis 1991, il s’était passé la moindre chose ? Il m’a dit ’jamais, jamais parce que j’ai été tellement ébouillanté par les horreurs que j’avais faites que plus jamais’. On peut me reprocher de l’avoir cru. »

 

Dès son ouverture, l’Assemblée plénière des évêques de France, qui se tient depuis le 15 mars à Lourdes et devait porter sur des thèmes comme le rapport des évêques aux réseaux sociaux ou l’islam, a été rattrapée par l’affaire Preynat et ses effets sur le cardinal Philippe Barbarin.
Les portes de cette assemblée à huis clos se sont même ouvertes pour une conférence de presse organisée à la dernière minute, permettant au primat des Gaules de s’expliquer. D’autant plus que sont sorties, la veille, de nouvelles accusations d’agression sexuelle visant un autre prêtre lyonnais il y a vingt-six ans (lire plus bas).
Une maladresse qui en dit beaucoup « Dieu merci, les faits sont prescrits », a lâché le cardinal, avant d’être repris par un journaliste et de se corriger. Mais cette maladresse en dit beaucoup sur l’attitude d’une partie de l’épiscopat, alors même que Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, avait, dans son discours d’ouverture (1), fait de « la vérité pour les victimes » la priorité des évêques.
Cet accueil et cette écoute des victimes sont sans doute le point sur lequel doivent le plus progresser des évêques vivant dans la hantise de voir resurgir, dans leur diocèse, une ancienne affaire. « Ce qui est arrivé au cardinal Barbarin peut nous arriver à tous », glisse l’un d’eux.
« D’une manière ou d’une autre, on peut tous être confrontés à cela »,ajoute un autre. « Les évêques sont très pris par une multitude de sollicitations, et ils n’ont pas forcément la disponibilité pour accueillir et écouter les victimes », reconnaît Mgr Jacques Blaquart qui, dans son diocèse d’Orléans, a mis en place une cellule d’écoute et d’accueil avec des professionnels. « C’est une aide pour les victimes mais aussi pour nous, pour discerner ce qui est possible de faire », explique-t-il.
Un numéro vert ou un service d’accueil national Devant l’assemblée hier, Mgr Blaquart a proposé la mise en place d’une telle commission au niveau national. Une proposition soutenue par plusieurs pairs. « Nous sommes une majorité à vouloir quelque chose de ce genre, que ce soit un numéro vert, comme cela se passe dans certains pays, ou un service d’accueil et d’écoute », avance un autre évêque. Tout en reconnaissant qu’il y a peut-être des obstacles juridiques, notamment en ce qui concerne la confidentialité voulue par certaines victimes, que l’Église ne pourra pas forcément assurer face à d’éventuelles demandes de la justice.
« En quinze ans, l’Église a réalisé un énorme travail sur ces questions », rappelle Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, qui était porte-parole puis secrétaire général de l’épiscopat au début des années 2000 et de l’affaire Pican, du nom de l’évêque de Bayeux condamné alors à trois mois de prison avec sursis pour « non-dénonciation de crime » et « non-dénonciation d’atteinte sexuelle sur mineurs de 15 ans » en rapport avec un des prêtres coupable de viols sur mineurs.
« Il y a eu une prise de conscience des évêques sur ces crimes sexuels et leurs conséquences durables pour les victimes »,souligne l’évêque de Pontoise qui, lors des deux dernières assemblées plénières, en mars et novembre 2015, a sensibilisé de nouveau ses confrères à ces questions : 80 % des évêques ne l’étaient pas en effet en 2000.
« Le problème aujourd’hui, ce sont les faits anciens » « Sur les faits récents, nous sommes clairs et déterminés : nous incitons victimes et familles à porter plainte, nous poussons les prêtres à aller s’expliquer devant la police et, s’ils refusent, nous signalons nous-mêmes les faits, résume-t-il. Le problème aujourd’hui, ce sont les faits anciens, ceux que nous ne connaissons pas quand nous arrivons dans un diocèse, quand des adultes ne souhaitent pas parler, mais veulent une reconnaissance de l’Église : c’est une question que nous devons entendre. »

 

Une question d’autant plus compliquée que, dans bien des cas, les faits peuvent être prescrits. Un sujet auquel le cardinal Barbarin est confronté. « Il y a la prescription juridique. Mais il n’y a pas de prescription morale. Peut-on aller au-delà de la prescription canonique ? C’est possible dans l’Église », explique-t-il, rappelant les normes sur le sujet édictées en 2010 sous le pontificat de Benoît XVI. « D’ailleurs, il vaut mieux ne pas se poser la question de la prescription : c’est une question juridique à laisser aux juges. Nous devons nous soucier d’écouter les victimes », affirme un évêque.
« Ce que veulent les victimes, c’est d’abord être écoutées »,souligne un autre évêque qui suivait déjà ces questions en 2000 au moment de l’affaire Pican. « Cela a été un choc pour l’Église, mais dont il est finalement sorti du bien : il y a eu un vrai travail sur ces questions. Espérons que, cette fois encore, il pourra sortir du bien de cette crise. »
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Une nouvelle plainte déposée
Un haut responsable du ministère de l’intérieur a adressé au parquet de Lyon en février un courrier qui vaut plainte à l’encontre du cardinal Philippe Barbarin. Il lui reproche de ne pas avoir suspendu un prêtre de son diocèse, le P. Jérôme B., contre lequel il avait porté plainte en 2009 pour agressions sexuelles, pour des faits commis au début des années 1990, alors que lui-même avait 16-17 ans.
Pour un mineur de plus de 15 ans, les atteintes sexuelles peuvent déboucher sur une condamnation dès lors que l’agresseur a autorité de par sa fonction, mais la plainte avait été classée sans suite pour cause de prescription.
Sur ce nouveau volet, le parquet vient d’ordonner l’ouverture d’une enquête préliminaire sans retenir, pour l’heure, aucune qualification spécifique. Le plaignant devrait être entendu prochainement par les enquêteurs.


Nicolas Senèze (à Lourdes)