amis amour ange anges annonce argent article belle blog bonne chez création
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Archange Michel Archange (51)
· A NEWS OF WORLD (146)
· FUNNY CAT (191)
· ACTUALITE FRANCAISE (74)
· CULTURE PUB (102)
· REBECCA BROWN (2)
· News du monde et de l'Église (43)
· LE MONDE DES ELFES (80)
· La programmation mentale (15)
· Le Messie de la Kabbalah ou l'AntiChrist (17)
??????????????
Par Anonyme, le 30.04.2024
bonsoir ! heureuse d'avoir pu lire un post nouveau sur la situation en terre sainte et sur le " roi mendiant"
Par Anonyme, le 17.01.2024
l'époque où ce genre de site de vraies informations grouillaient sur le net (tout a été effacé!), me manque, j
Par Anonyme, le 23.12.2023
c'est très intéressant !
Par RETY Fabienne, le 31.10.2023
bonsoir
que devenez vous ? les événements s'accélèrent et là des explications et visions du futur seraient le
Par Anonyme, le 09.10.2023
· Tremblement de terre à Fukushima mars 2011
· Saint Michel Archange selon Maria Valtorta
· l'implantation d'une puce RFID, aux USA en 2013
· Rebecca Brown
· LA LUNE ROUGE SANG
· Mais d’où viennent le M&M'S?
· Le mystère de la tribu de Dan
· Deep Web, la face cachée d’Internet
· Valérie Bègue : Miss déboutée
· enluminure moderne
· la Franc-Maçonnerie disséquée II
· Xerxes Roi de Perse
· magnifique enluminure
· le Messie des kabbalistes
· Voici la pyramide
Date de création : 28.12.2010
Dernière mise à jour :
05.12.2024
2472 articles
C'est lui qui parlera pour toi au peuple ; il te tiendra lieu de bouche et tu seras pour lui un dieu. Quant à ce bâton, prends-le dans ta main, c'est par lui que tu accompliras les signes[1]." Nous remarquons que dès Exode, Celui que Dieu a choisi est dieu pour le prophète. Le premier fut Judas le Galiléen entre 3 et 4 avant J. C[2]. Puis, vint Theudas. Nous le savons dans les Actes : Il y a quelque temps déjà se leva Theudas, qui se disait quelqu'un et qui rallia environ 400 hommes. Il fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi se débandèrent, et il n'en resta rien. Après lui, à l'époque du recensement, se leva Judas le Galiléen, qui entraîna du monde à sa suite ; il périt, lui aussi, et ceux qui l'avaient suivi furent dispersés[3].
La messianité de Theudas se situe entre 44 et 45 de notre ère. Il fut le premier à se réclamer d’un messianisme mystique. Il fut massacré par les Romains au bord du Jourdain.
Or il y avait déjà auparavant dans la ville un homme appelé Simon, qui exerçait la magie et jetait le peuple de Samarie dans l'émerveillement. Il se disait quelqu'un de grand, et tous, du plus petit au plus grand, s'attachaient à lui. "Cet homme, disait-on, est la Puissance de Dieu, celle qu'on appelle la Grande[4]…" Simon le magicien fit beaucoup de prodige et le premier à se prendre pour Dieu.
Puis vint Bar Jésus cité dans les Actes : Ayant traversé toute l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent là un magicien, faux prophète juif, nommé Bar-Jésus, qui était de l'entourage du proconsul Sergius Paulus, homme avisé. Ce dernier fit appeler Barnabé et Saul, désireux d'entendre la parole de Dieu. Mais Elymas le magicien - ainsi se traduit son nom - leur faisait opposition, cherchant à détourner le proconsul de la foi[5]. Cet Elymas était de Paphos ville occidentale de l’île de Chypre.
Menahem ben Judas, fils de Judas le Galiléen crut être messie guerrier du temps dee Flavius Joseph. Ce Menahem était zélote comme son père massacrant le grand prêtre Ananie.
Cependant, un certain Manahem, fils de Juda le Galiléen – ce docteur redoutable qui jadis, au temps de Quirinius, avait fait un crime aux Juifs de reconnaître les Romains pour maîtres alors qu'ils avaient déjà Dieu - emmena ses familiers à Masada, où il força le magasin d'armes du roi Hérode, et équipa les gens de son bourg avec quelques autres brigands ; s’étant ainsi constitué une garde du corps, il rentra comme un roi à Jérusalem, et, devenu le chef de la révolution, dirigea le siège du palais[6]…
Tout messie possède son prophète comme Bar Kokhba avec Akiva (Akiba). Ce dernier proclamait que Kokhba était ce roi messie.
Sabbataï Tzevi eut lu aussi son prophète à travers Nathan de Gaza. Tsevi se déclara en 1666 près d’Izmir en Turquie.
Yahvé dit à Moïse : "Vois, j'ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète[7].Nous voyons bien dans le livre de l’Exode que Satan a perverti la vision messianique chez certains attendant le messie[8].
Lisons maintenant d’autres passages de Gershom Scholem : ... La révélation que Dieu communique au voyant n’est plus ici celle d’évènements particuliers de la fin de l’histoire. Les auteurs d’apocalypses considèrent tout le cours de l’histoire, de son commencement jusqu’à sa fin, et ce sur quoi ils insistent particulièrement est la venue du nouvel éon[9] qui doit se manifester et régner dans le temps messianique. Le pharisien Flavius Josèphe considère Adam, le premier homme, comme un prophète dont la vision embrassait non seulement le déluge de Noé amis aussi le déluge de feu à la fin des temps et qui ainsi dominait toute l’histoire. L’aggada talmudique rapporte des choses semblables : Dieu aurait révélé à Adam (mais aussi à Abraham et à Moïse) le passé et l’avenir, l’éon présent et l’éon final. De même, dans le Pesher d’Habaquq des sectaires de la mer Morte, il est dit que le « prêtre de la fin des jours » (le Messie sacerdotal) sera capable d’interpréter les visions des anciens prophètes touchant toute l’histoire d’Israël, de façon à rendre toutes leurs annonces pleinement manifestes.[10] ...
Ce Messie sacerdotal est Celui qui croit être « ha-Mashiah ». Il aura la Shékinah en Lui, le Nom imprononçable, sans faire de miracle, rien absolument. Il révèlera par la suite une nouvelle Thora, car il sera la rédemption en faisant détruire les kelipot et faire revenir les étincelles sur Israël. Il sera le Talon, le nouveau Moshe tant attendu depuis son fameux discours dans le livre du Deutéronome :
Pour bien se faire comprendre, il faut lire le livre de cet auteur génial, Gershom Scholem: Sabbatzaï Tzevi. Il est très important ce bien saisir toute la porté de tout ce que je montre et démontre. Lorsque G. Scholem révèle cette opposition des deux éons, lumière/ténèbres, Israël/Nations, paradis/enfer, monde présent/monde à venir, les clefs de compréhension son dans son livre : Sababtaï Tzevi. Les deux éons sont d’abord le premier Messie qui doit venir de la Tribu de Joseph, incarnant les ténèbres, et la destruction du monde, puis vient juste après un temps très court, le vrai Messie (des Kabbalistes) de la Tribu de Juda, descendant du roi David, le Rejeton du prophète royale. Il faut avoir la vision kabbalistique et apocalyptique du sefer(livre) d’Isaac Louria précédent la venue de Sabbataï Tzevi(Zevi), entre 1665 et 1666. Cette opposition cosmique se réalise aujourd’hui avec la culture occidentale en temps que Messie descendant de Joseph, fils de Jacob, fils d’Abraham. Cet esprit Occidental, est cet esprit chrétien dégénérescent. Il ne faut pas non plus oublié la vision messianique du rav kabbaliste Maïmonide, rav, Moïse de Leon, rav Moïse Cordovero et bien sûr l’image du Messie Apostat Sabbataï Tzevi avec (le) son prophète Nathan de Gaza (Nathan Benjamin ben Elisha ha-Levi Ghazzati.
Le messianisme juif est dans son origine et dans sa nature — on ne saurait jamais insister — l’attente de cataclysmes historiques. Il annonce des révolutions, des catastrophes qui doivent se produire lors du passage au temps de l’histoire présente aux temps futurs messianiques. Ce passage est lui-même problématique puisqu’on affirme, comme le faisaient déjà les prophètes Amos et Isaïe, qu’en réalité il n’est pas un passage. Le « Jour du Seigneur » d’Isaïe (chapitre II et IV) est un jour de calamités de la fin ... Ces cataclysmes et ces visions funestes prennent un tour nouveau et propre dans les visions de la venue du Messie. On les retrouve, en effet, dans l’ère de transformation ou de destruction qui verra naître la rédemption messianique ; c’est pourquoi cette période est regardée dans le judaïsme comme celle des « souffrances de l’enfantement » du Messie[11].
Il y a deux temps, le temps du Messie, et le temps du jugement dernier, temps terrible entre tous. Ce nouvel Eon est ha-Mashiah qui vient. C’est pour cela que nous avons entendu la voix d’Isaac Cadouri en 2005 (mort en janvier 2007 à Jérusalem) que les Juifs de la Diaspora doivent tous faire leur allyia, le retour des juifs de la Diaspora vers Israël. Israël doit voir réuni tous ces Enfants (d’Abraham) juste avant la catastrophe de Gog, roi de Magog, c’est à dire, les Nations Païennes, (l’esprit Occidental, la Chrétienté en particulier). Le Messie doit venir le moment où il sera le moins attendu.
La plus fameuse(idée) celle qui, par une anticipation extravagante, situe le Messie aux portes de Rome parmi les lépreux et les mendiants de la Ville Eternelle. Cette « histoire rabbinique » vraiment stupéfiante apparaît dès le second siècle, bien longtemps avant que la Rome qui avait détruit le Temple et avait jeté Israël en exil ait fait place à la Rome siège du Vicaire du Christ et d’une Eglise cherchant à l’em-porter par l’affirmation d ‘l’accomplissement messianique. Cette antithèse symbolique entre le vrai Messie assis aux portes de Rome et le Chef de la chrétienté qui y a son trône a été constamment présente à l’esprit des Juifs quand ils ont réfléchi sur le Messie au cours des siècles. On verra à plu- sieurs reprises des aspirants à la dignité messianiques faire le pèlerinage de Rome et aller s’asseoir sur le pont qui fait face au château Saint-Ange pour accomplir ainsi un rituel symbolique[12].
Un des premier Messie fut Shimon Bar Kokhba, mais il ne put aller à Rome assassiné de mort violente au second siècle ap. J.C. et avant lui Theudas qui mourut aussi de façon violente sans connaître Rome. Il y eut Salomon Molkho, un marane, un Juif converti de force au catholicisme. Là aussi nous voyons « la tolérance » des Catholique envers nos Frères aînés Juifs.
Aboulafia que nous allons voir, fut une figure messianique très importante au Haut Moyen Âge. Il fut le fondateur de la Kabbale extatique. IL fut profondément inspiré par la vision de l’eschaton prophétique. Voici ce qu’il raconte dans le Sefer ha- Edout («Livre du Témoignage »), commentaire d’une de ses compositions prophétiques : « Au cours de la neuvième année (neuf ans avant la composition de ce témoignage) je fus incité par Dieu à me rendre en la grande ville de Rome, comme j’en avais reçu l’ordre à Barcelone l’année de mes trente ans. » Cette mission résonnait comme un puissant présage messianique, car, en croire Nahmanide, le voyage à Rome devait être un des préliminaires à la venue du Messie. Au cours d’une dispute fameuse qui se tint à Barcelone, Nahmanide exprima l’opinion selon laquelle le Messie serait sommé par Dieu de comparaître devant le pape pour lui révéler sa nature : « ... Car ce n’est pas le jour même de sa naissance que Moïse notre maître, la paix soit sur lui, est venu et a délivré Israël ! Ce n’est que lorsqu’il s’est avancé devant Pharaon, sur l’ordre du Saint, Bénit soit- Il, et qu’il lui a déclaré : « Ainsi parle YHVH, Dieu d’Israël : renvoie Mon peuple qu’il est venu à proprement parler. De même, ce n’est que lorsque le Messie viendra devant le pape et lui dira : Renvoie mon peuple, qu’il sera effectivement venu. Or, jusqu’à présent, il n’est point venu et il n’y a absolument pas de Messie[13]. »
Écoutons encore Abraham Aboulafia : Le prophète est nécessairement appelé mashiah car il est oint avec l’huile céleste appelée “huile d’onction“... au moyen de laquelle il utilise les Noms. En fait, il faut que le Mashiah possède deux qualités : il doit premièrement être oint par Dieu au moyen de la prophétie miraculeuse et deuxièmement continuer à être consacré par Dieu et les hommes qui le saluent comme leur grand roi, le plus grand de tous les temps et il règnera sur eux d’une mer à l’autre. Et tout cela est dû à la grande intensité de son adhésion à l’intellect divin et à l’efficacité de sa réception de la puissance, comme cela s’est produit avec Moïse, Josué, David et Salomon. Et la question du Mashiah sera connue de tous et voilà pourquoi il n’est plus besoin d’en annoncer quoi que se soit. En effet il est destiné à se révéler sous peude notre vivant[14]. »
Et encore :
Aboulafia que nous allons voir, fut une figure messianique très importante au Haut Moyen Âge. Il fut le fondateur de la Kabbale exastique. IL fut profondément inspiré par la vision de l’eschaton prophétique. Voici ce qu’il raconte dans le Sefer ha- Edout («Livre du Témoignage »), commentaire d’une de ses compositions prophétiques : « Au cours de la neuvième année (neuf ans avant la composition de ce témoignage) je fus incité par Dieu à me rendre en la grande ville de Rome, comme j’en avais reçu l’ordre à Barcelone l’année de mes trentes ans. » Cette mission résonnait comme un puissant présage messianique, car, en croire Nahmanide, le voyage à Rome devait être un des préliminaires à la venue du Messie. Au cours d’une dispute fameuse qui se tint à Barcelone, Nahmanide exprima l’opinion selon laquelle le Messie serait sommé par Dieu de comparaître devant le pape pour lui révéler sa nature :
« ... Car ce n’est pas le jour même de sa naissance que Moïse notre maître, la paix soit sur lui, est venu et a délivré Israël ! Ce n’est que lorsqu’il s’est avancé devant Pharaon, sur l’ordre du Saint, Bénit soit-Il, et qu’il lui a déclaré : « Ainsi parle YHVH, Dieu d’Israël : renvoie Mon peuple qu’il est venu à proprement parler. De même, ce n’est que lorsque le Messie viendra devant le pape et lui dira : Renvoie mon peuple, qu’il sera effectivement venu. Or, jusqu’à présent, il n’est point venu et il n’y a absolument pas de Messie. »
« Et il a dit que le Messie arriverait immédiatement, car il est déjà né. » Nous pouvons conclure de là qu’Aboulafia concevait également deux étapes dans la carrière du Messie : sa naissance, à l’occasion de laquelle il apparaît comme celui qui est destiné à devenir le Messie, et son avènement. De par sa naissance, il est Messie en puissance. C’est seulement son avènement qui fait de lui un Messie effectif.
D’après certaines sources juives (y compris des sources mydrachiques), le Messie attend son heure parmi les pauvres de Rome... Mais, à la différence de la confrontation entre Moïse et Pharaon, la mission, d’Aboulafia auprès du pape telle qu’il la concevait lui-même n’était ni une épreuve de force ni la démonstration d’une supériorité magique, mais plutôt une compétition spirituelle entre la Kabbale et le christianisme, voire le couronnement du Messie juif par la main du pape chrétien. Si le Messie était perçu comme le roi des Juifs, cette rencontre aurait impliqué que le pape le sacrât comme il l’eût fait pour les autres rois[15].
[1] Ex. 4, 16 à 17
[2] En Galilée, Juda, Fils d'Ézéchias, le "bandit" autrefois combattu et exécuté par Hérode le Grand en 47 avant J.-C., originaire de Gamala dans le Golan, fonde ses prétention messianiques sur les choix divins qui se seraient porté sur lui. Dans le nouvel État qu'il espérait fonder, il aurait assumé le rôle de prince, représentant terrestre de Dieu… À la mort d'Hérode le Grand, Juda déclencha un vaste mouvement insurrectionnel, s'emparant de l'arsenal de Sepphoris et y détruisant le palais royal. La révolte de 4-3 avant J.-C. échoua. Quintilis Varus, le gouverneur de Syrie envoya Gaïus réprimer la rébellion en Galilée, ce qu'il fit avec une certaine férocité et pour l'exemple incendia Sepphoris en même temps que plusieurs villages, emmenant une grande partie de la population en esclavage. Bien que les rebelles furent vaincus, Juda réussit à s'échapper.
[3] Ac. 5, 36 à 27
[4] Ac. 8, 9 à 24 Simon le magicien de Samarie, fut entre-autre de ceux, à l’origine de la Gnose. Il fut contemporain de Pierre et Paul. Ces derniers le jetèrent à terre alors que Simon se levait au ciel, comme une ascension face à l’empereur Claude. Evidement c’était un prodige démoniaque. Irénée de Lyon parle de ce magicien redoutable dans « Contre les Hérésies, troisième partie du premier livre ».
[5] Ac. 13, 6 à 8
[6] La Guerre des Juifs de Flavius Joseph, livre II, paragraphe 8, texte numérisé et mise en page par françois-Dominique Fournier, Flaviuse Joseph, Œuvres complètes, trad. en français sous la dir. de Théodore Reinach,.... traduction de René Harmand,... ; révisée et annotée par S. Reinach et J. Weill E. Leroux, 1900-1932. Publications de la Société des études juives). Il fut assassiné par Eléazar, fils d’Ananie, grand prêtre, alors que Menahem ben Judas allait en habits royaux vers le Temple, faire un sacrifice.
[7] Ex. 7, 1
[8] Ces derniers attendent toujours le messie avec son prophète. C’est pour cela que le futur Faux Prophète proclamera la venue du faux Messie ou l’AntiChrist. Ce Faux Prophète en sera l’ultime figure avec celui qui croit être le messie tant attendu.
[9] Note de Gershom Scholem : La distinction entre « éon présent » (olam hazeh) et « éon à venir » (olam haba) plonge ses racines dans les écrits des prophètes. Ceux-ci parlent, en effet, de « fin des jours » (aharit ha-iamim, Isaïe, 2, 2) ou bien ils opposent au « premier temps », maintenant révolu, un « dernier temps », qui fera contraste avec lui (Isaïe, 8, 23). En annonçant la venue d’un âge nouveau qui rappellera le temps du paradis (Osée, 2, 20 et suivants, Isaïe, 11, 1,9), ils ne visent pas « au-delà du temps ». Après l’exil, toutefois la distinction se fera plus nette entre « le temps présent » et un « temps à venir », qui sera inauguré par la création « de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre » Isaïe, 65, 17). Les Apocalypses ont donné une importance considérable à ce « temps de la fin » (eth getz, Daniel, 11, 40) attendu pour un avenir proche et succédant sans transition aux évènements historiques décrits. Mais la perspective demeure toujours plus chronologique que cosmogonique. Le mot grec aiôn traduit dans la Bible grecque le terme hébreu Olam, dont la valeur est principalement temporelle. Les spéculations des Apocalypses sur les deux éons sur les périodes d’années qui précèdent la venue du Messie doivent être distinguées nettement de celles forgées par la suite par les gnostiques et les shémitotde la Kabbale (N. d. T.).
[10] Gershom Scholem, Le Messianisme Juif, essais sur la spiritualité du Judaïsme, Edition Calmann- Lévy, PVroeirssmeonPbolocgket, trad. BeRrneacrhderDchuepruy, Agora, Collection paRrecOhelirvchier Amiel, Alnagpaleroteursrie,d...1971 et 1974, p. 28-29
[11] Ibid, p. 29-30
[12] Ibid. p. 37
[13] Mystique Messianiques de la Kabbale au Hassidisme, XII e — XIX e siècle, préface Umberto Eco, de Moshé Idel, traduit de l’anglais par Cyril Aslanov, Centre national du livre et la de la Fondation Scholarchip, Éditions Calmann-Lévy, titre original américain : Messianic Mystics Yale University, 1998, Paris, mars 2005, p. 98-99-100
[14] Ibid. p. 102
[15] Ibid p. 98-99-100
Bonjour Anonyme,
je respecte fortement ta pensée. Tu as raison dans le sens anthropologique et sur l'angle anthologique, C'est vrai ce que tu dis.
Mon angle d'écriture sur cet article, n'est pas de critiquer le visage numérique de cet homme qui aurait pu être Jésus. Certes, non.
Mais là où je m'insurge, c'est qu'à force de désacraliser avec une vision immanente, lucide et calculée, tout devient horizontal.
Depuis la nuit des temps, si j'ose dire, il y a bien séparation absolue entre le sacré et le profane. Le sacré avec ses rituels, sa liturgie monte vers le Divin. C'est inhérent dans toutes les religions archaïques, les religions polythéistes, même l'animisme (Africaine ou dans le Shinto au Japon, pour les plus connues ou chez les Amérindiens).
Vouloir désacraliser absolument et ce, systématiquement sur la Personne de Jésus (toujours sur lui, et non sur Mohamad, Bouddha (Siddhârta), Lao Tse, Confucius, le Maître de Samos, etc…), cela devient lassent.
On refuse la divinité de Jésus, ce sont toujours les mêmes hérésies : Marcionisme, docétisme, et bien sûr arianisme.
C'est rendre "ce pauvre de Jésus", à un simple homme bien ordinaire.
Oui! Il est pleinement Homme, dans le Thomisme on appelle cela, assumer son humanité à travers l'union hypostatique. Comme le dit si bien Paul apôtre dans sa Lettre à l'Église de Philippe :
... S'étant anéanti lui-même,
il prit la condition d'esclave,
et devant semblable au hommes,
Se comporta en tout comme un homme,
Il s'humilia plus encore à la mort,
et la mort sur une croix…
Mais son regard sur les hommes, sa prééminence, sa prestance, sa Seigneurie, sa majesté.
Il refusa sur Terre, sa Royauté. Alors qu'à sa Naissance, il fut reconnu Roi par des Païens, les fameux trois Magiciens venus de Perse, reconnaissant non plus l'astrologie mais un Dieu transcendant, Dieu des Dieux, Seigneur des seigneurs, Roi des rois.
IL fut accepté Roi au bois de la Poutre, sur la Croix tout ensanglanté.
Lui Je Suis, avait-il un visage si ordinaire, aux yeux neutres, sans Passion pour les Hommes, lui le Feu incandescent du Père donnant le Feu d'Amour qu'est notre Paraclet, l'Esprit de Feu et du Père et du Fils.
Jésus donnant ses entrailles, Lui notre Frère, notre Père et notre Mère (vision Orthodoxe que je partage dans la mystique).
Son regard n'a-t-il pas sauvé le pauvre Pierre, le Traitre, le futur et intrépide Pape, fou de Dieu.
Et se Regard de ce Jésus à cette Adultère. Où se trouvait l'homme qui pécha avec elle?
Il dessina sur la poussière les péchés de cette Femme, verdict terrible qui revient à la poussière. Lui qui pris sur ses épaules la Justice du Père courant à la Mort, nos péchés, Lui l'Agneau Égorgé. Lui la Pierre d'Angle, ne jeta pas la première pierre, lui sans péché, mais proféra sa divine sentence : vas et ne pêche plus. Ta foi t'a sauvé.
Qu'elle homme, cet Homme-Dieu.
Désacraliser le Sacré du profane, est le début de la disparition de toute société.
Depuis la première civilisation humaine entre le Tigre et l'Euphrate, en Anatolie du Sud-Est, le respect des tombeaux est tabou, sacré.
Depuis la révolution en France, 1789, les tombeau sont profanés. En ces jours sombres (mais le Ciel et la Terre, sont remplis de Ta Gloire, alors tout va bien), les cimetières sont allègrement profanés par des pseudo rituels, sataniques).
Lorsque les hommes profanes les morts, leurs squelettes, il ne reste rien en société.
Jésus fut profané sur le bois de la Croix.
Et en ce jours de l'Abomination de la Désolation, que dire?
Ces Messes Noires aux rites infernales qui profanent le Corps et le Sang de Jésus, sur des autels de chair (des jeunes filles en l'occcurence) en les cathédrales, et surtout la grotte des Papes sous saint Pierre de Rome. Oui! il faut l'accepter, c'est vrai.
N'oubliez pas les écrits de Dom Gabriele Amorth.
Rendre profane ce que le Sacré offre : une direction, vers le Divin.
C'est arraché à l'homme la vision sotériologique, le rendre comme une bête, sans esprit, avec une vision épicurienne désespérante où toute chose se meurt à notre mort, car l'âme est mortelle comme le corps corrompu.
C'est triste.
Et bien non!
Notre âme est immortelle comme l'a si bien deviné Platon dans le discours de Socrate dans Phédon.
Le Christ Pantocrator de la cathédrale de Cefalù, en Italie. Une représentation bien éloignée de la réalité, selon des scientifiques.
Andreas Wahra, édité par Entheta/Wikicommons CC
Non, Jésus Christ n'était pas un grand homme mince aux cheveux longs parfaitement shampouinés et à la peau blanche, selon des scientifiques qui révèlent un nouveau portrait "plus proche de la réalité".
Sur les nombreuses peintures ou fresques le représentant, Jésus-Christ à l'apparence d'un grand homme mince, à la peau blanche et aux yeux clairs et aux longs cheveux parfaitement coiffés. Mais en réalité, le prophète de la religion catholique devait plutôt ressembler à ça:
C'est du moins ce qu'avancent des scientifiques britanniques et des archéologues israéliens, rapporte le site Popular Mechanics. Les chercheurs expliquent avoir utilisé l'anthropologie médico-légale, une méthode notamment appliquée par la police pour résoudre des crimes, grâce à laquelle ils ont pu recréer un visage se rapprochant de celui de Jésus. Ou du moins de celui d'un homme vivant à la même époque et dans la même région que le Christ.
Pour arriver à ce résultat, les scientifiques se sont d'abord fondés sur un modèle créé en analysant le crâne d'un sémite habitant la Galilée au premier siècle après J.C. Après avoir obtenu une forme générale, ils ont ensuite déterminé la couleur de la peau en se basant sur des peintures de Sémites vivant à la même époque et au même endroit.
Restait la dernière pièce du puzzle: les cheveux. Selon les scientifiques, qui se sont basés cette fois sur la Bible, il était peu probable qu'ils soient long. Ils citent par exemple la "première épitre de Saint-Paul aux Corinthiens 11", où il est écrit que "La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter les cheveux longs tandis que c'est une gloire pour la femme de les porter ainsi?". Jésus devait donc probablement porter les cheveux courts, comme il seyait aux hommes de cette époque.
Source : http://www.lexpress.fr/region/des-scientifiques-decouvrent-le-verirable-visage-de-jesus_1745205.html#xtor=AL-447
Cette Vision sur le Mashiah de la Kabbale ou la Venue de l’AntiChrist est un mystère qui fut caché depuis près de 2000 ans, de l’ère Chrétienne. La Kabbale n’est pas un livre mais une multitude de livres. Nous allons nous plonger dans l’Univers de Celle-ci pour comprendre dans son Essence le Mystère de la Personne de l’AntiChrist. Car il se croit réellement Être la Personne même du Messie ou MASHIAH. Ce Nom est le Nom en attente du Nom Divin venu du Ciel. Personnellement, ces écrits sont terribles, car nous entrons dans le Saint des Saints de la Kabbale des Rabbins kabbalistes Espagnoles et Italiens, du Moyen-Age aux XIX èmes siècles.
Grâce à Moshé Idel, qui étudia l’ensemble de la Kabbale concernant la vision apocalyptique et de l’Eschaton, nous avons enfin les Clefs de la Compréhension, la Lecture du dévoilement sur le Mashiah qui s’en vient. Mais de Quel Mashiah s’agit-il ?
De l’AntiChrist qui se croit le Messie, l’Unique Messie qui vient dans la vision théophanique et la gloire de Lucifero, Phosphoros, Satan, Abraxas en personne.
Ces Clefs sont Uniques, elles nous font comprendre la puissance du Mensonge du Nom Menteur, l’Architecte de la plus grande Imposture depuis son Mensonge contre Adam et Ève dans le Jardin de l’Éden : Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal[1].
Le dévoilement de la Kabbale en Israël en ce Jour-là, parmi le Peuple Juif est effectif. Elle se révèle à la Lumière de Lucifer, qui en donne les Clefs de l’Erreur. Il maquille la Vérité de Dieu en un Mensonge très habile. Les yeux des hommes sont réellement dans la nudité du péché, la honte de la nature déchirée de l’âme qui a perdu la grâce de Dieu. Car la Kabbale est la mainmise sur Dieu, Le forcer à se rabaisser aux niveaux des Hommes, en particulier les Rav kabbalistes, depuis le XIII èmes siècles. L’Homme veut mettre la main sur Dieu, Lui le Souverain Libre, sur Son Esprit, afin d’avoir des Visions, des Révélations Messianiques. Personne ne peut toucher Dieu avec la Théosophie mystique Théurgique, même venant des Maîtres Kabbalistes. Cet Univers dessine une vision apocalyptique, sur l’Eschaton, à l’émergence de la Catastrophe Finale du Monde, l’Imminence de la Venue du Mashiah.
Dans certains passages de la Bible datant d’avant l’Exil à Babylone, le terme mashiah est associé au statut spécial du roi israélite ou du prêtre qui étaient tous deux oint en vue d’assumer leur fonction. Ainsi, l’expression Khen mashiah se réfère à celui qui assure hic et nunc la charge de prêtre. De la même façon, le roi est appelé « Oint de YHVH » (mashiah YHVH). En effet, le rite de l’onction était nécessaire pour qu’un être humain puisse revêtir la dignité royale. L’onction permettait de propulser quelqu’un à la dignité de personne surhumaine, protégée de Dieu, intouchable sous peine de lèse-majesté. D’après certaines interprétations, l’acte même de oindre conférait des pouvoirs magiques au nouveau roi.
« Le roi est donc le représentant des dieux sur terre, l’intendant de le souveraineté, il est le canal par lequel la bénédiction, le bonheur et la fertilité s’épanchent des dieux aux hommes. » Certains savants pensent que le roi oint évoqué en Psaumes 2 et 89 ainsi que dans les livres de Samuel et des Rois n’était pas seulement un dirigeant politique, un chef élu par le peuple, mais aussi un être doué d’un statut de demi-dieu en vertu de l’élection, de l’adoption filiale et de l’intronisation, actes précédés par l’onction elle-même. Le roi passait pour être responsable de la bénédiction nécessaire pour assurer le cours normal des processus naturels et le bien-être de son peuple. Selon la formule de S. Mowinckel, il servait de canal à l’épanchement de la bénédiction divine ici-bas : « Le roi reçoit les promesses de la bénédiction et le pouvoir de bénir et ce pour le bien de la communauté tout entière. » Cette fonction mythique et magique fut par la suite atténuée dans certaines parties de la Bible[2].
N’oublions jamais la vision que le Mashiah dans notre étude est l’AntiChrist en Personne, l’Anti Messie, le MASHIAH de la plus grande Imposture d’Abraxas. Dans ce contexte, il faut toujours se remémorer que ce Mashiah en sera le plus grand qui s’en vient. Il sera DIEU en Personne, Il sera totalement intouchable par le commun des Mortels, Son Peuple Roi Inique. Imagine alors les autres humains. Je ne parle même pas du Pauvre Peuple Mendiant du Roi mendiant et Pape Mendiant. Nous seront Tous et de très loin les plus grands Parias de l’Humanité, d’Adam à la Parousie de Yéshoua ha Mashiah.
J’écris ce Texte, et peut être , ce sera le Dernier, car nous entrons à l’Ultime pointe de la Pyramide du Mystère de l’Iniquité. Le Fruit de ce Mystère, est Homme Inique, l’Être perdu, l’Homme impie,, l’Adversaire… comme le dit Paul Apôtre à l’Église de Thessalonique.
Cette Onction Divinesera la Shékhinah ou la Présence même de Shatan. La Bénédiction du Mashiah qui vient, ne peut être qu’une Malédiction. Qui bénira, l’AntiChrist ou Phosphoros Abraxas ? Shatan, bien sur. L’Adversaire qui lutte contre Dieu, est le HUITIEME des Archanges, l’Archange Déchu, AraGaël. Le Nom de cet Ange est celui qui commande aux Sept Anges Déchus. Il est le Chef du Pandemonium, de la Hiérarchie Infernale. Il dissimule, le Feu de Sa Colère, le Soufre et Sa fumée de l’Erreur, à Celui qui croit être le Mashiah, depuis sa Bar Mitsva satanique, à l’âge de 12 ans en 1980.
Cette pseudo Bénédiction sera terrible à l’encontre du Peuple Roi Inique. Shatan juste avant Sa Chute définitive au bout des 3 ans et demi, ne va pas cesser de maudire la Création de Dieu, son Peuple, Sa Famille Humaine. C’est vraiment la Vision de l’Enfer la plus grandiose, ici-bas sur la Terre.
Cette Malédiction va comme déchirer l’âme des Hommes, au plus profond de son être. Ce sera la Lame qui coupe la Grâce de Dieu à Sa Créature. Shatan sera celui qui aura la Faux, pour couper la vie des Hommes. La Mort en Personne va ensanglanter la Terre des Hommes. Oui, se sera la Guerre de l’Eschaton, la Guerre des Esprits. Les Bons Anges affrontent et vont affronter leurs Frères Déchus au milieu des hommes. L’espérance désespérée de Satan est de perdre tous les Hommes, que tous aillent en Enfer avec lui, démontrer à Dieu, si possible, que Son Œuvre fut un échec.
Aboulafia que nous allons voir, fut une figure messianique très importante au Haut Moyen Âge. Il fut le fondateur de la Kabbale extatique. IL fut profondément inspiré par la vision de l’eschaton prophétique.
Voici ce qu’il raconte dans le Sefer ha- Edout («Livre du Témoignage »), commentaire d’une de ses compositions prophétiques : « Au cours de la neuvième année (neuf ans avant la composition de ce témoignage) je fus incité par Dieu à me rendre en la grande ville de Rome, comme j’en avais reçu l’ordre à Barcelone l’année de mes trente ans. » Cette mission résonnait comme un puissant présage messianique, car, en croire Nahmanide, le voyage à Rome devait être un des préliminaires à la venue du Messie. Au cours d’une dispute fameuse qui se tint à Barcelone, Nahmanide exprima l’opinion selon laquelle le Messie serait sommé par Dieu de comparaître devant le pape pour lui révéler sa nature :
« … Car ce n’est pas le jour même de sa naissance que Moïse notre maître, la paix soit sur lui, est venu et a délivré Israël ! Ce n’est que lorsqu’il s’est avancé devant Pharaon, sur l’ordre du Saint, Bénit soit-Il, et qu’il lui a déclaré : « Ainsi parle YHVH, Dieu d’Israël : renvoie Mon peuple qu’il est venu à proprement parler. De même, ce n’est que lorsque le Messie viendra devant le pape et lui dira : Renvoie mon peuple, qu’il sera effectivement venu. Or, jusqu’à présent, il n’est point venu et il n’y a absolument pas de Messie[3]. »
CELUI QUI LIT CES QUELQUES PAROLES FOLLES, NE DOIT JAMAIS OUBLIER QUE LE FAUX MASHIAH EST DEJA NE, ET CE DEPUIS 1968, AU MOIS DE MAI, A ROME. SA PRESENCE HANTE ROME, JERUSALEM, PARIS, CONSTANTINOPLE, VIENNE, LONDRE, NEW YORK… LE KAHAL EST LE SIEGE DE CELUI QUI CROIT ETRE LE MASHIAH A JERUSALEM. IL ATTEND AVEC IMPATIENCE SA DIGNITE, SON TITRE, SA MISSION.
« Et il a dit que le Messie arriverait immédiatement, car il est déjà né. » Nous pouvons conclure de là qu’Aboulafia concevait également deux étapes dans la carrière du Messie : sa naissance, à l’occasion de laquelle il apparaît comme celui qui est destiné à devenir le Messie, et son avènement. De par sa naissance, il est Messie en puissance. C’est seulement son avènement qui fait de lui un Messie effectif.
D’après certaines sources juives (y compris des sources mydrachiques), le Messie attend son heure parmi les pauvres de Rome… Mais, à la différence de la confrontation entre Moïse et Pharaon, la mission, d’Aboulafia auprès du pape telle qu’il la concevait lui-même n’était ni une épreuve de force ni la démonstration d’une supériorité magique, mais plutôt une compétition spirituelle entre la Kabbale et le christianisme, voire le couronnement du Messie juif par la main du pape chrétien. Si le Messie était perçu comme le roi des Juifs, cette rencontre aurait impliqué que le pape le sacrât comme il l’eût fait pour les autres rois.
« Quand je parvins [à la connaissance] des Noms grâce à la résolution des liens et des sceaux, le Seigneur de toute chose m’apparut, il me révéla son secret et me fit connaître la fin de l’exil et le terme du commencement de la rédemption. Il me contraignit à la prophétie. »
Nous savons qu’Il est né à Rome, et qu’il fut à la dernière élection du Pape, Benoît XVI. Nous comprenons enfin, depuis 2000 ans, pourquoi l’AntiChrist doit aller à Rome. Mieux encore, être déjà à Rome. Car si Il est parmi les pauvres de Rome, il est un habitué de la Cité aux 7 Collines. Il doit entrer en triomphe à la Cité du Vatican, après la Crise affreuse de l’Église.
Et avec qui, il sera en face, et de quel Pape ?
Silence d’une demi Heure.
Car en ce Jour-là, ce sera la grande Désolation sur la Terre comme en l’Église. Il ne restera que le Tabernacle, la Présence même de Yéshoua ha Mashiah. Nous comprenons mieux pourquoi, doit venir le Roi Mendiant, le plus grand de Tous les Rois Chrétiens, Il sera le Frère bien aimé du Roi David. Nous voyons l’importance du Sacre du Roi Mendiant par le Pape Mendiant. Ce sera le Dernier et le plus grand des Papes qui va désigner le Roi Messie de la Terre. Car comprenons le bien, il y aura comme deux Messie qui vont lutter sur la Terre, celui de Satan et celui de Yashoua ha Mashiah. Il est le Bras puissant de Dieu, le Lieutenant du Messie, Roi des rois et Seigneur des Seigneurs. L’Abomination de la Désolation est l’AntiChrist en personne. Il croira avoir la Shékhinah de Dieu. Il sera Celui qui porte le Maudit en Personne. Nous comprenons encore mieux la soumission de la Bête de la Terre face à la Bête de la Mer. Le Faux Messie soumettra le vrai Cardinal Rouge, être le Faux Prophète.
Si il y a le Faux Prophète, et Son Avènement avant de la Bête de la Mer, c’est pour proférer de Fausses Prophéties. Plus fort encore, évidemment. S’il y a effectivement le Faux Prophète, c’est qu’il y aura le VRAI PROPHETE.Qui sera le Vrai Prophète ? Mais le Roi Mendiant et le Pape Mendiant. Eux deux seront le Messie de Yéshoua ha Mashiah sur la Terre. Vraies Prophéties contre Fausses Prophéties. La Venue du Faux Messie précipite la Venue de l’Agneau Égorgé dans la Gloire de Notre Père, sur les Nuées de l’esprit de Feu.
Ces fameux Noms Divins sont les vrais Noms de Satan, des Noms Angéliques de la Légion Infernale. Satan a créé une Fausse langue, la Langue Inconnue, la Fausse Langue Sacrée venue comme du Ciel.
L’AntiChrist sera le Faux Porte Parole du Faux Dieu, …Abraxas. Cette Langue va contrer la Langue des Hébreux qui vient effectivement du Ciel. Abraham reçut de Dieu la langue hébraïque. Le Rouah souffla la Nouvelle Langue sur Abram qui parlait encore celle d’Ur en Chaldée. Aboulafia croyait être le Messie en personne, croyant porter en lui, la Shékhinah de Dieu, et donc, le Messie Divin.
[2] Mystique Messianiques de la Kabbale au Hassidisme, XII e — XIX e siècle, préface Umberto Eco, de Moshé Idel, traduit de l’anglais par Cyril Aslanov, Centre national du livre et la de la Fondation Scholarchip, Éditions Calmann-Lévy, titre original américain : Messianic Mystics Yale University, 1998, Paris, mars 2005, p. 68
Écoutons encore Abraham Aboulafia : Le prophète est nécessairement appelé mashiah car il est oint avec l’huile céleste appelée “huile d’onction“… au moyen de laquelle il utilise les Noms. En fait, il faut que le Mashiah possède deux qualités : il doit premièrement être oint par Dieu au moyen de la prophétie miraculeuse et deuxièmement continuer à être consacré par Dieu et les hommes qui le saluent comme leur grand roi, le plus grand de tous les temps et il règnera sur eux d’une mer à l’autre. Et tout cela est dû à la grande intensité de son adhésion à l’intellect divin et à l’efficacité de sa réception de la puissance, comme cela s’est produit avec Moïse, Josué, David et Salomon. Et la question du Mashiah sera connue de tous et voilà pourquoi il n’est plus besoin d’en annoncer quoi que se soit. En effet il est destiné à se révéler sous peude notre vivant[1]. »
Voilà, tout est dit par Aboulafia. Le Mashiah AntiChrist sera le plus grand de tous les Rois [iniques], bien-sur. Cette onction sera le sacrement unique qui rappellera celui de David par Samuel sous l’ordre de Dieu. L’Intellect divin ou l’intellect agentcomme nous allons le voir un peu plus loin, est Shatan. Pourquoi ? Cela paraît Simple. Dans le Catéchisme de l’Église Catholique[C.E.C] Dieu est la Divinité Intellectuelle. Satan, avant sa chute, est encore pur esprit. Il est aussi, à l’image et la ressemblance de l’Esprit Saint, Intellectuel. Cela, il le sera pour toujours. L’Agent intellectuel, dans la Gnose ésotérique est le grand Éon. C’est bien donc Abraxas. Le Mashiah qui s’en vient est Oint selon les kabbalistes, avant sa naissance, car il est le Prédestiné par Dieu. En lui repose l’Esprit de Dieu.
« Le terme mashiah est équivoque, [car il désigne] trois choses [différentes] ; en vérité, il faut tout d’abord que l’Intellect agent est appelé le mashiah… et l’homme qui à force d’adhérer à l’Intellect agent nous fera sortir de l’exil d’une main forte en nous délivrant de la domination des nations, cet homme sera [également] appelé mashiah. Et l’intellect hylique et matériel de l’homme est appelé mashiah et il est le Rédempteur et il exerce une influence sur l’âme et sur toutes les puissances spirituelles élevées. Il peut sauver l’âme de la domination des rois corporels, d leurs sujets et de leurs pouvoirs. Les infimes désirs corporels. C’est un commandement et une obligation de révéler cette chose à tout homme sage parmi les sages d’Israël afin qu’ils soient sauvés, car il y a beaucoup de choses qui sont en contradiction avec les opinions de la multitude des rabbins et qui diffèrent encore plus des conceptions du vulgaire[2].
Le premier prophète, sauveur, et figure puissante du Mashiah est Moïse et le dernier selon le Midrach sera le Mashiah qui arrive : Yahvé ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez… je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai[3]. Il sortira de chez ses frères, mais ne sera pas des leurs, comme le Faux Prophète était de chez nous, mais n’était pas des nôtres.
L’Exil d’Israël s’arrêta en 1948. Si l’Alya pour chaque Juif est un acte primordial, pour rejoindre la Terre de Ses ancêtres, c’est qu’il a en toute conscience, à accomplir les Saintes Écritures. La Fin de l’Exil prophétisé par Jérémie est enfin consommée. Le Retour de la Diaspora est un très grand Signe apocalyptique qui annonce l’Eschaton.
…L’Intellect agent, appelé… shekel ha-poel, est un pouvoir cosmique et non une faculté inhérente à l’être humain. Souvent, ce pouvoir est conçu comme le dernier d’une série de dix intellects émanant de l’intellect divin ; c’est l’Intellect agent qui produit tous les changements au
sein de la Nature et tous les processus reliés à l’intellect humain… et l’idée apocalyptique d’un Messie préexistant qui se trouverait dans le monde d’en haut et qui attendrait son heure pour apparaître… Mais dans les deux cas, il existe une affinité vitale entre la nature de Dieu et celle de son représentant. Selon B. Halperin, c’est de la représentation de Dieu comme guerrier divin que provient. [4]
Cette parole est fort dangereuse pour celui qu ne possède aucunement le Discernement des Esprits. Satan a bien réussi son Œuvre. C’est le centre du grand Œuvre au sein même du Kahal. Le Messie descendra de la lignée de David, et comme nous le savons, l’AntiChrist, Lui descend de la Tribu de Dan. Ce sera une autre Imposture de grande envergure. Pourquoi ? Déjà, à son époque, Paul Apôtre, critiquait les études alambiquées des généalogies. Celle de l’AntiChrist sera un parfait artifice généalogique, comme un artéfact qui reçoit la lumière théosophique et théurgique.
Ce Messie sera le Sauveur, le Rédempteur, le grand Roi, qui délivre Israël des Nations Chrétiennes et Barbares. Les puissances spirituelles élevées, sont la Hiérarchie Infernale. Cela montre bien qu’en Enfer, il n’y a plus aujourd’hui plus un seul Démon enchaîné. Ils sont tous dans les airs planant sur la Terre des hommes, en particulier sur les Cités Chrétiennes, Juives et Païennes.
L’Intellect agent se compare dans la Kabbale au Métraton, l’Archange de Dieu. Il est Énoch comme transfiguré dans l’Éden qui revient parmi nous. Il est l’Intellect actif de Dieu. Tout homme doit par sa vie arriver au niveau intellectuel au Métatron divin.
« Et il aura l’impression que son corps tout entier, de la tête au pied, est oint de l’huile d’onction et il était l’“Oint du Seigneur“ (mashia YHVH) et Son émissaire et il sera appelé “ l’ange de Dieu“ (malakh ha-Elohim) ; son nom sera similaire à celui de son Maître qui est Shaddaï, appelé Métatron, le prince [c’est-à-dire l’ange] de la Face [divine].»
Dans le livre d’Énoch, nous avons nous avons un passage très intéressant : « (Et) le Seigneur dit à Michel : “ Prends Énoch, et dépouille-le des (vêtements) terrestres, et oints-le de la bonne huile, et revêts-le des vêtements de gloire.“ Et Michel me dépouilla de mes vêtements, et il m’oignit de la bonne huile : et la vue de l’huile plus que d’une grande lumière, (et) sa graisse comme une rosée bienfaisante, et son parfum une myrrhe resplendissante comme un rayon de soleil. Et je me regardai moi-même, et je fus comme un des Glorieux, et il n’y avait pas de différence d’aspect[5].
Les kabbalistes de tout bord ont utilisé, des livres comme ceux du Livre d’Énoch, la Torah, les Psaumes, les Prophètes, certains livres sapientaux à des fin messianiques. Il est dommageable pour le Peuple d’Israël, de faire basculer la Vérité de Dieu vers un chemin tortueux. Nous sentons le venin malicieux de Satan qui glisse dans l’âme et se love en attendant son heure, terrasser sa Victime.
Selon la Kabbale extatique, le messie est aussi un Cohen, un prêtre… «L’homme le plus noble en son genre est l’Israélite,… l’Israélite le plus noble est le Lévi, le Lévi le plus noble et le prêtre, le prêtre le plus noble est le Messie qui est le grand Prêtre, le plus grand d’entre ses frères. Il connaît le nom [divin] et il bénit le peuple d’Israël en vertu du Nom explicite dans le temple et en vertu de son substitut dans le pays, selon la qabbalah[6].
Après la reconstruction du Temple spirituel, le corps du Mashiah, et par la suite, celui du Temple selon la vision d’Ézéchiel, le Messie aura la puissance du Nom de Dieu, le Tétragramme YHVH ou le nom angélique de Celui qui aurait dû être le Porteur de la Lumière. Il sera le Grand Prêtre par excellence dans le troisième Temple, sur le Mont Sion. Il sera le dernier de la lignée des grands prêtres depuis Aaron. Mais voilà, ce sera l’AntiChrist. C’est pour cela que la Bête de la Mer passe avant la Bête de la Terre. Même si le Faux Prophète est un vrai Cardinal de la Curie Romaine et donc successeur des Apôtres, il ne sera que le deuxième après le Faux Mashiah qui lui, sera le faux grand Prêtre. L’AntiChrist ou le Mashiah, n’est rien en tant que tel. Il n’est ni baptisé, ni prêtre selon l’ordre de Melchisédech le grand Prêtre.
Le Mashiah doit connaître la passion pour sauver les hommes et donc, il doit connaître le mal et faire une descente aux enfers, c’est le sens de sa rédemption pour le peuple d’Israël. Nous sommes très prés de la Vérité, mais c’est celle de Satan, qui maquille la Passion de Jésus. Shatan ne peut oublier qu’il fut vaincu au pied de la Croix. Il va essayer de falsifier le Salut de Dieu offert aux hommes.
L’une des deux versions affirme que le Messie a été engendré par le mal, l’autre qu’il doit entretenir un certain rapport avec le mal pour venir à bout de lui. Dans un texte de Joseph de Hamadan, un kabbaliste du XIII e siècle qui fleurit en Castille, le Messie serait issu de l’accouplement entre Dieu et l’ensemble des esprits du mal identifiés avec la concubine divine ou avec Métatron. C’est là un stratagème et un leurre de la divinité en vue d sauver le peuple d’Israël. Un tel Messie peut accomplir sa fonction rédemptrice sans en être empêché par le mal puisqu’il est lui-même issu du monde des démons. Cette version présente un intérêt considérable puisqu’il confère au Messie le statut de fils de Dieu. Reste à savoir si l’idée d’une mère démoniaque vise à contrecarrer la doctrine chrétienne de la conception virginale de Jésus. Quant à la seconde version, elle est véhiculée par des kabbalistes de Safed comme Moïse Cordovero ou Maoïse Galante qui affirment que le Messie doit comporter une forme de qelippah (puissance maléfique) et par un texte hassidique qui considère l’inceste comme une condition nécessaire à la naissance du Messie[7].
L’univers de la Kabbale nous donne non seulement toute les réponses à certaines énigmes des prophéties bibliques mais aussi à celles qui sont reconnues par l’Église comme celles d’Hildegarde de Bingen ou celle de la Salette. Cette concubine divine est le démon femelle Lilith. Car la mère du Faux Mashiah sera la Lilith incarnée. Prenons les épousailles se Sanson avec sa femme Dalila. Dans la Kabbale, Dalila représente la femme habitée par l’esprit de Lilith. Cette femme ou concubine divine descend du ciel prendre un corps. Elle est celle qui a engendré le Mashiah qui s’en vient. Nous pouvons parlé au passé, car elle est né vraisemblablement en 1950 et aurait eu 18 ans en 1968, c’est à dire 3 fois 6 ans, à la naissance de son Fils, le Mashiah AntiChrist. Sabattaï Zévi eut paraît-il des révélations sur la magie sexuelle. Son prophète Nathan de Gaza accentua les paroles de Sabbataï en dogmes.
Nous comprenons tout avec la pratique de la magie sexuelle dérivée de la Kabbale. Car Aleister Crawley s’est inspiré bien entendu de la Kabbale théosophique et théurgique. Il fut bien sur influencé par la technique tantrique. Les kabbalistes Juifs connaissant la Magie sexuelle kabbalistique et la technique tantrique eurent non sans mal a à avoir cette fameuse Femme écarlate, la Femme aux cheveux roux voir, comme rouge.
Pour la première fois, les kabbalistes soutiennent que l’avènement du Messie ne doit être provoqué ni par l’accomplissement des commandements bibliques ni par la perfection de l’intellect humain, mais plutôt par des procédés magiques mis ne œuvre par un groupe d kabbalistes censés interrompre la continuité historique en provoquant de changements radicaux dans l’ordre de la nature… De 1470 à la fin du XV e siècle, un immense corpus de littérature kabbalistique fut composé par une école spécifique de kabbalistes, probablement en Castille… L’œuvre principale est connue sous le titre de Sfer ha-Meshiv « Livre du répondant » ou Sfer ha-Malakh ha-Meshiv « Livre de l’ange répondant[8] ».
Cette technique veut faire descendre Dieu, les puissances angéliques au service des hommes en vue de la rédemption des hommes. Ce livre est le plus puissant des livres kabbalistiques à ce jour. Je pense que cela à bien participer l’expulsion des Juifs d’Espagne. Il est évident que le peuple Juif d’Espagne en furent les victimes, face à un tout petit cercle de kabbaliste Juifs fous d’orgueil. Le Peuple des Hommes souffrent toujours d’un tout petit cercle en forme de celui qui est Ourobouros : le Serpent qui se mort la queue. Ourobouros symbolise l’éternel retour, l’autofécondation, l’union entre le ciel des dieux ouraniens et la terre, les dieux chnotiens. C’est la transcendance de la terre vers le ciel. Le cercle est le symbole du ciel, toute chose spirituelle.
Cette littérature kabbalistique comporte aussi une diaboliser intense du christianisme… C’est une façon de contre-attaquer le christianisme qui considérait la Synagogue d’Israël comme l’Église de Satan. On assiste ici à un renversement d’une conception chrétienne célèbre et rebattue qui voit dans la Synagogue elle-même une congrégation satanique…
Dieu révèle les secrets inédits de la vraie science parmi lesquels figurent les techniques requises pour obtenir le triomphe dans la lutte contre le christianisme…
Un grand nombre des révélations contenues dans le Sefer ha-Meshiv sont en fait des descriptions de diverses incantations magiques requises en vue de la destruction du royaume démoniaque. La mystique est considérée ici comme un moyen d’atteindre, puis de transmettre une information magique. La révélation céleste est désormais le canal permettant la descente de la magie d’en-haut, principal moyen d’anéantir les puissances maléfiques et de faire advenir la rédemption… Ce modèle est structuré autour de l’idée que le temps du Messie est fixé, qu’il est imminent et que le seul obstacle à son avènement final est la présence des forces du mal. L’anéantissement du mal au moyen d’incantations est un thème souvent évoqué dans ce corpus…
D’après certains de ces textes, la chrétienté devra subir une révolution totale impliquant l’abolition du christianisme et la transformation des chrétiens en une armée, sorte de corps défensif du judaïsme désormais victorieux. C’est le site apocalyptique d’Armagggedon que la dernière incantation de Samaël devra changer de camp, renoncer à son rôle de persécuteur et devenir le défenseur de ses ennemis. Ce renversement révolutionnaire du cours d e l’histoire prend en fait le contre-pied de la thèse chrétienne selon laquelle les Juifs se convertiront au christianisme mors de la parousie… La bataille d’Armaggedon était censée faire couler un bain de sang. Des êtres surnaturels, tout de même moins monstrueux que leurs prototypes de la littérature kabbalistiques originale, devaient prendre part à cette conflagration.… Dans cette perspective, on constate un approfondissement du discours à la démonologie dans l’évocation de batailles apocalyptiques[9].
Ce Royaume démoniaque est l’Église à Rome. Elle doit être abattue à la Tête : le martyr de l’homme en blanc. Nous rappelons le discours de la Haute Vente en 1822 où il fallait pervertir les membres de la Hiérarchie Ecclésiastique. Il disaient qu’il allaient aussi se choisir le Pape de leur convenance. Certains de ces membres de la Alta Vista était d’éminent Juif Romain au sein même du Vatican. N’oublions pas la prière à Saint Michel de Léon XIII, vers 1884. Tout ce met en place. La partie d’Échec arrive à son terme. L’Église Catholique va subir dans très peu de temps, le grand échec et mat. Le roi va basculer et tomber entre les mains des chevaux, fous cavaliers, tours et surtout le roi et la reine inique.
Le sefer ha-Meshiv, qui est pourtant l’un des textes les plus antichrétiens du judaïsme, porte la marque d’une influence christologique qui n’a pas son pareil dans l’ensemble de la production littéraire du judaïsme. On lit en effet dans un passage de ce traité que deux Messies issus d’Ephraïm et de Joseph sont nés d’un accouplement mythique entre deux attributs divins symbolisés respectivement par Jacob et Esaü. Ces deux entités étaient incorporées au sein de Yesod, la neuvième sefirah et de Malkout, la dernière. À la vérité, il s’agit d’un coït oral plutôt que génital. Le texte présente l’épanchement de l’organe mâle qui se déverse dans la bouche de la Shekhinah comme :
« Le mystère d’une vierge “qu’aucun homme n’a connu“… Il y a une vierge véritable faite de feu. Elle sexuellement réceptive [c’est-à-dire qu’elle a un réceptacle] et cette figure a été créée pour Israël, en tant que femme et en tant que vierge… À la fin de la rédemtion, le mystère du Messie se manifestera pour Israël. Mais en attendant, elle restera vierge et alors l’esprit céleste entrera dans sa bouche et un esprit de feu consumant sortira dans son ouverture et surgira de ce sanctuaire-là. Car c’est là qu’il résidera, relégué. En ce jour-là, quand l’esprit émergera, il prendra la forme du feu. Tel est le mystère de la constellation de la Vierge. C’est donc la constellation d’Israël. Telle est le sens ésotérique du verset : “ Lève-toi, ô vierge d’Israël ! »… Telle est l’interprétation secrète du verset “ Une vierge qu’aucun homme n’a connue“ jusqu'à ce que vienne l’Oint du Seigneur. »
À la suite de cela, elle est censée donner naissance aux deux Messies.
Enfin, une preuve supplémentaire du fait que les espérances messianiques juives ne sont pas directement reliées à l’expulsion nous est fournie par la tonalité apocalyptique des sermons de Savonarole. Dès 1484, le prédicateur exprima ses sentiments sur l’imminence de la fin du monde. Aux yeux des auteurs de l’époque, 1484 apparut comme une année cruciale du point de vue eschatologique et plus encore du point de vue astrologique. Mais c’est très exactement en 1492 que Savonarole rapporta une révélation dans les termes suivants : « En 1492… je vis une main dans les cieux avec un glaive sur lequel il était écrit : “Voici venir, sur la terre, bientôt et vite, le glaive du Seigneur. “Au-dessus de la main il était écrit : “Les jugements du Seigneur sont vrais et justes“[Néhémie9, 13]… Alors une voix forte tonna depuis les trois faces sur le monde entier : “Écoutez, vous tous qui peuplez la terre, ainsi parle le Seigneur. Moi, le Seigneur, je parle avec mon zèle sacré. Voici les jours approchent et mon glaive sera dégainé contre vous[10]. »
À la suite de cela, elle est censée donner naissance aux deux Messies.
Cette naissance concernant le Mashiah satanique est authentique mais comme préférentiellement. Car Cette Vierge d’Israël fut réellement vierge à la conception de l’Enfant Lune. La semence vient du jeune prêtre qui devient en début 2000 le Cardinale habillé de rouge. Cette semence alla non pas dans la bouche de la Shékhinah de la Fausse Vierge des Kabbalistes mais dans la septième ouverture, la mandorle sexuelle. Ce que j’écris est très grave mais ce que pensent les grands Rabbins Kabbalistes Juifs comme Ie rav Kadouri. Nous entrons vraiment dans le secret des secrets de la Kabbalah.
Cette Mandorle, nous la retrouvons dans le film Alien avec les trois ouvertures de l’astronef extra-terrestre. Il ne faut jamais oublier que Shatan inverse la Bonne Nouvelle de Yéshoua et les Révélations les plus mystiques. Shatan veut nous montrer à contrario que la Mandorle divine de l’Esprit de Dieu : le Vagin de l’Esprit Saint selon les Pères de l’Église donne la vraie et l’unique naissance à la Nouvelle création, Terre nouvelle et Cieux nouveaux. Il faut le voir dans un sens inversé. La Lumière est la ténèbre et la Ténèbre est la lumière.
Car, c’est bien ce qui va se passer, l’Esprit de Feu va par la Puissance du Père dans le Fils, recréer une Terre nouvelle et des Cieux Nouveaux. Les Frères Aînés et les Hommes seront dans l’Unique Gloire de Dieu dans la pleine mesure de leur Héritage, Dieu Trine ; Nous serons tous, Dieu par Grâce. Pour Satan, cette pensée est la plus terrible de toutes, il en est exclu de facto dans la durée qui ne finit pas.
Si le Kahal partit de Jérusalem, aller vers Rome, à la destruction du Temple, ce n’est pas un fait du hasard, c’est que l’Esprit de Dieu qui planait dans le Temple, dans le Débir. 2000 ans plus tard, le Kahal Sanhédrin revient l’Ourobouros reconnaissant sa tanière, la grotte, sous le Thopheth, en la Vallée de gé Ben Hinnom. Le KAHAL revient car leur Mashiah arrive à grand pas et que le troisième Temple va être très bientôt reconstruit. Ceci est la certitude absolue.
Ourobouros retrouve sa place originale, coincé entre le mont Calvaire, le mont des Olivier et le mont Sion. Ourobouros qui attend Son Heure, juste avant se faire écraser Sa Tête par la Femme, Signe grandiose Sous le Ciel.
Nous allons écouter un poème de Salomon Molkho :
Avec des paroles dissimulées, je révélerai aux hommes
Des mots aussi exquis que les épices.
Du mont Carmel tu fus envoyé par Dieu
[pour être]l’homme [qui] apporte la bonne nouvelle [et tirer]
[vengeance des nations.
Les nations guerroieront, les guerriers seront écrasé,
Et les étrangers vaincu. Et pour nous, la paix.
Il s’est levé du nord pour chercher fille et fils
Esaü qui est Edom. Le jeune Salomon
Consacrera son glaive lisse
Pour venir en aide à sa nation, pour la rédimer des nuits.
Les nations seront dans l’effroi et des présents, elles octroieront
Pleines d’indignités, à cause du Salut.
Isarël exultera, les Nations expireront.
Que soit alors dispensés au centuple
La Grâce céleste sur la ville de Jérusalem.
Les échelles sont en place pour le jugement au Yémen.
Molkho se présente comme celui qui ceindra son glaive en vue de prendre une part active au combat d’Armaggedon contre la chrétienté à laquelle fait référence le nom d’Edom et même contre l’Islam, auquel fait probablement allusion le terme de Yémen.
Joseph de la Reina fut de ceux qui composa le Sefer ha-Meshiv. Comme son prédécesseur, Molkho est censé avoir fait descendre les forces du mal afin de les terrasser et de frayer la voie à la rédemption. L’attribution d’un tel exploit à Molkho après l’expulsion des Juifs d’Espagne reflète l’influence d’une légende d’avant l’expulsion sur la figure historique de Molkho. Bien plus, Molkho connaissait la vision du monde qui exprime à travers le Sefer ha-Meshiv. Il pourrait avoir essayé de rééditer la tentative désespérée de faire venir la rédemption par des moyens magiques… Une autre légende sur le compte de Molkho rapporte qu’il aurait essayé de provoquer l’écroulement d’une église par des moyens magiques[11].
Le poème de Salomon Molkho reflète parfaitement la grande et dernière Bataille sur la plaine de Jisréel, lieu dit Armaggedon. Toute chose est inversée. Jusqu’à la dernière Heure, se sera très dur de voir le vrai du faux. Le Peuple Roi Inique du Faux Mashiah qui vient semblera avoir raison jusqu’au bout. Pour l’Église Finitive, ce sera la plus grande Épreuve. Le Doute rongera nos os et notre Sang sera comme en pleur. Nos âmes seront dans l’affliction. C’est pour cela aussi que les Légions des Bons Anges, nos Frères Aînés nous aideront. La Tentation sera terrible. Épée contre Épée, Glaive contre Glaive. La Moisson de la Fin du Monde, verra se mélanger jusqu’au bout le bon Grain du l’Ivraie. L’un et l’autre seront trop liés entre eux, pour bien discerner. Ce sera au moment de la mort des Deux Frères Jumeaux, les Jumeaux mythiques, les Deux Messies, ou Mashiah, que les Survivants de l’Église Finitive verront la stupeur, l’effroi pour quelque uns, la grande Conversion du Reste du Peuple Roi Inique, l’ancien Corps mystique de l’AntiChrist très fraîchement mort et sauvé par Son Frère.
« Abel est Moïse, qui est Abel, parce que toutes les délivrances se font par son entremise et que son âme transmigrera dans le Messie, et c’est la raison pour laquelle il [Moïse] a été enseveli en dehors du pays. “Quel est le gain qu’un homme retire de tout le labeur qu’il accomplit sous le soleil“ si la rédemption ne vient pas. Et il [Salomon] répondit : “Une génération s’en va, une génération arrive “c’est-à-dire qu’il est nécessaire que le Messie vienne, car il est le pouvoir de Satan [et du] Serpent, et il évacuera l’impureté du Serpent hors du monde. Voilà pourquoi il s’en va, car au moment même où Israël se repentira, il sera aussitôt rédimé. Et donc à chaque génération, il y avait un personne [issue] des [enfants d’]Israël, méritante et préparée à devenir le Messie et à accomplir ce qui est écrit : “Car une génération s’en va et une autre arrive et la terre dure pour l’éternité[12]. »
Tu comprends maintenant pourquoi, les Palestiniens doivent partir de force ou avec raison. Que le temple d’Omar, le dôme d’El Aqsa doivent être détruits. Que le Peuple Chrétiens doit être détruit à n’importe quel prix, jusqu’à sa Destruction. Le New Age sermonne le monde depuis 1975, que l’ère du Poisson des 2000 ans Chrétiens est abolie avec l’ère du Verseau, ère de 2000 ans d’âge. La source n’est pas la théosophie de Blavadsky mais du Sefer ha-Meshiv.Les Nouveaux Hébreux du Mashiah doivent rédimé le Peuple de l’Église finitive pour que la Shékhinah soit pleine et complète. C’est le sommet de la nouvelle rédemption du Mashiah. Les Juifs Messianiques sont terriblement persécutés par les Rabbins kabbalistes, car c’est la luttre féroce entre deux force pour un Nom identique : MASHIAH.
Cette Onction Divine est l’Huile Sainte de l’Esprit du Père et du Fils. Satan va essayer de créer cette Huile comme divine. Breuvage mystique et extatique qui va enivrer le Faux Mashiah. Orgueil et Vanité seront les ailes du désir de l’Oiseau tonnerre ; Ce sera la lutte entre les Deux Oiseaux Tonnerres, car le Roi Mendiant est ce Fameux Aigle Royal porté sur les Ailes du grand Aigle Royal et Divin, Yéshoua ha Mashiah. La Génération Chrétienne, Catholique et Apostolique doit partir. Ce sera le grand Retour à contrario de la Haine de Satan.
Comme nous le verrons un peu plus tard, Le Messie est mal et mâle. Il est le parfait Androgyne. Car il porte, l’esprit d’Adam Kadmon, de Jacob qui s’accouple avec Léah et Rachel. C’est la parfaite fusion des deux essences divines dans le corps de l’Homme. Il devient le Baphomet parfait. Il est la Shékhinah de Dieu et du Serpent. Ce mélange kabbalistique est une vision anthropomorphique de Dieu qui n’à pas de Corps. Satan se venge et de Dieu et des Hommes. Satan est pur esprit, et lui, sachant que Dieu est Esprit, il rabaisse la Divinité Intellectuelle à un Dieu sexué. Il Le limite en une vision matérielle. Pourquoi fait-il cela depuis Simon le Magicien, Juif Kabbaliste du premier âge ? Il est le Maudit qui rampe sur la terre en frottant son ventre et mangeant de la terre. Il est à jamais coupé de la vision béatifique et ne possède plus l’Intelligence de toutes les choses divines. Il est réduit à connaître l’essence terrestre du monde matériel. Il abhorra la création de l’homme, Nous les Glaiseux. Et bien, Dieu l’a puni la où il est. Il fut celui qui proféra : Non Serviam. Alors Dieu, le fit basculer dans le monde qu’il haïssait le plus : le Notre. La Création de cendre et de poussière devient le monde de celui qui adora le plus le monde spirituel.
Le Sefer ha-Guilgoulim et le Sefer ha-Heziyonot de Hayyim Vital, parle de la doctrine du guilgoul.Cette doctrine kabbalistique est celle de la transmigration des âmes, de la métempsycose de Platon. Est-ce que Juifs qui travaillent la Kabbale croit en le guilgoul comme ceux qui pratiquent le Bouddhisme ? Certes non ! Alors où veux-tu en venir. C’est très simple. Les grande figure d’Adam, Abel, Moïse, Josué, Davis et Salomon possédèrent la même âme cosmique, celle du Mashiah. Ils ne furent que des Vases portant avec leur imperfection la pureté de la Shékhinah du Mashiah divin.
Il n’y a rien d’innovateur dans l’idée selon laquelle l’âme du Messie transmigre et survit dans ses avatars, c’est-à-dire qu’elle se réincarne sans interruption depuis la destruction du Second Temple[13].
Celui qui possède la Shékhinah, possède la puissance des Nom Divins. Il peut les prononcer comme le fit Sabbataï Zévi. Celui qui se sait habiter par le Tétragramme à le pouvoir et la Puissance messianique. Il est celui qui est le Rédempteur.
Le Nouveau César papal , selon les paroles de Saint Yves d’Alveidres dans son livre La Missions des Souverains, est une confrontation avec le Mashiah qui arrive face au Pape qui va assassiner l’homme en blanc. Le Faux Prophète connaîtra les 70 Noms Divins et s’inclinera face à celui qu’il aura engendré. Il va reconnaître la Puissance du pseudo Nom Divin, la Shékhinah divine de l’AntiChrist, en Lui.
La kabbale lourianique présuppose que le processus de la création est lié à un e crise au sein de la divinité. Cette crise connue sous le nom de « brisure des vases » aurait provoqué la chute des étincelles divines au sein du « monde de la faction » qui est le « monde des coquilles démoniaques (quelipot) ». Le rôle du kabbaliste est de délivrer les étincelles des coquilles, de les élever er de les faire revenir à leur statut initial en rétablissant par là même la perfection au sein du monde divin appelé adam qadmon. L’une des activités centrales des kabbalistes est la réparation (tiqoun) qui aspire à ramener la divine situation à son état de perfection originel… il est dit que aux jours du Messie, l’homme récupérera la stature qui était celle d’Adam avant qu’il ne fut diminué.
«… Et on doit viser par ce moyen à perfectionner l’arbre supérieur [des sefirot]ainsi que le saint Adam supérieur, afin qu’Il soit réparé grâce la réparation de leurs âmes de leur intégration et de leur retour vers lui[14]. »
Nous voyons là la plus belle Tentation de Satan, qui se love autour de l’Arbre de la Vie, la Vérité en personne. Il veut que nous revenions à l’état d’Adam avant sa chute, mais non encore glorifié par Dieu Trine. Il veut que nous nous tournions vers le passé nostalgique au moment de sa rencontre avec lui, juste avant d’avoir péché. Nous n’étions pas encore dans la béatitude de Dieu, ni dans la pleine vision de Dieu. Il divise la divinité comme si Dieu était l’Imperfection absolu. Dieu ne peut se diviser, Satan lui, s’est divisé d’avec Dieu. Brisons notre cœur et notre orgueil et nous reconnaîtrons Celui que nous avons transpercé.
Seul un cercle étroit de kabbaliste était digne d’assumer la dignité d’exercer les activités théurgiques présentant parfois une coloration messianique. On discerne ici une tentative visant à calquer à dessein le cadre constitué par le cercle des disciples historiques de Louria dirigé par Hayuim Vital qui créa par la suite son propre cercle… Selon la théorie de Louria et des kabbalistes d eon école qu vivaient en Terre sainte, l’une des étapes du processus messianique consistait en ce que les kabbalistes délivrent les étincelles divines en provoquant de l’intérieur la destruction des qulopot, ces coquilles démoniaques des nations du monde… D’après certains textes, le savoir kabbalistique limité aux fraternités durant la période précédant l’avènement ne sera largement diffusé au sein de la nation qu’après l’achèvement du tiqoun et la venue du Messie…
Le Messie lui-même est décrit comme une personnalité possédant l’esprit divin[15].
Nous comprenons enfin pourquoi tous les rabbins Juifs versés dans la Kabbale entraînent le peuple d’Israël dans ces livres théosophiques et théurgiques. Ils précipitent la venue de leur Mashiah tant attendu, et leur suprématie sur toute la Terre. Les Rabbins qui étudient la Torah, les Psaumes et les Prophètes reconnaissent de plus en plus que Yéshoua est le vrai Mashiah. Il passe une lutte terrible en nos jours entre les Rabbins fidèles aux Juifs messianiques et ceux qui s’accrochent à leurs livres blasphématoire, qui profanent le vrai Nom de Yéshoua ha Mashiah. Le petit Reste, les Anawims Juifs attendent leurs petits Frères de la Gentilité, être ensemble. Si la Femme, Marie, Reine du Ciel va apparaître à la Paroisse de Abou Gosh à Kériat Yéarim, c’est pour montrer en ce lieu bénit-soit-il la présence réel de l’Arche d’Alliance caché par Jérémie avant la Destruction du premier temple par Nabuchodonosor. En ce jour-là, Nos Frères Aînés connaîtront l’Autorité du Dernier Pape, Pierre II auprès du Lieutenant du Messie, le Roi Mendiant ; Ce sera l’Olivier d’Or de Dieu.
Dans le Zohar, par exemple, les cinquante portes de Binah mentionnées dans le Talmud sont souvent identifiées avec la troisième sefirah. C’est Dieu qui est censé les avoir ouvertes au moment de la sortie d’Égypte « afin de faire partir le peuple d’Israël… comme il le fera aux jours du Messie ». Un peu comme Gikatilla, le Zohar suggère que cette sefirah sera la source de la rédemption d’Israël.
Le secret du nom d’Adam renvoie apparemment à un acronyme connu : Adam, David, Mashiah. Cet acronyme signifie probablement que l’âme d’Adam s’est réincarné dans le corps de David qui reviendra en la personne du Messie…
Le Messie héritera donc de l’âme qui fut d’abord impartie à Adam, puis à David[16].
Cette âme comme unique mais qui semble-t-il alla d’Adam à David ne sera qu’une puissante possession. Le Mashiah de Satan, le Serpent, hérite de beaucoup de Démon. Si Satan possède le corps de l’AntiChrist, il convient ses Serviteurs les Démons, comme les Séraphins, Chérubins et autres Trônes déchus à entrer dans le corps de celui-ci. Ce ne sont pas des réincarnations successives mais la plus grande possession jamais subi chez un être humain.
« Il faut que nous annoncions la grandeur du messie telle qu’elle … des écrits du Ari [Isaac Louria], de mémoire bénie, sans les principes qui m’ont été transmis. Cela est lié à ce qu’il a révélé sur le secret d’dam avant le péché, comme il était plus grand en grandeur que Métatron du fait qu’il incluait les trois monde, B[eriah],, Y[etsirah], A[siyah] qui étaient en lui avant la descente des dix sefirot à la suite de sa trasgression. Mais Métatron incluait les trois monde après leur descente… comme il est dit dans le livre des Heikhalot : “Énoch est Métatron, dont la chair se transforma en torches de feu.
“Et il fut intégré [nikhal] dans le lieu de l’Éden ainsi que dans ces configurations qui sont les vases. Et quand la lumière de la vie se révèle au sein des vases… il [Métatron] est constitué par toutes les cinq configurations et ainsi la matière inférieure est purifiée et parvient à un état sublime car elle devient le corps et le vêtement de cette lumière prodigieuse. Voilà pourquoi il a été dit : Mon nom est en lui. De fait, au moment où il a été dit : “ Mon nom est en lui.“ De fait, au moment même où se révèle la lumière de la vie, la divinité est sur lui, quand nous disons que tous les vases du monde de l’émanation sont la divinité en son entier. Car la “la lumière de la vie“ a été enveloppée en elle. Considère attentivement ces paroles et que ton esprit ne s’en étonne pas, car cette conception découle nécessairement des paroles de Louria[1]. »
Ce que dit le disciple de Louria confirme bien que l’avènement du Mashiah sur le mont des Oliviers sera une théophanie la plus luciférienne qui soit. Après cet unique événement, il découle le plus naturellement que son règne sera théocratique et autoritaire. Cette présence du Fils des Ténèbres, le Fils de perdition n’aura aucunement besoin de faire des miracles comme Jésus. Avant qu’il soit thaumaturge il est Dieu. C’est ce que veulent les Rabbins kabbalistes, et ils vont L’adorer pour ça.
Il affirme qu’à la différence de l’exploit mystique du Messie qui est défini comme le fait de devenir un char (merkabah) divin, la prétention de Jésus à l’incarnation se fonde sur au autre argument qui finit par devenir la raison d son échec et, en définitive, la cause du leurre dont le peuple juif a été victime. Il a été un faux Messie, parce que le critère dont il se réclamait pour authentifier sa mission était la capacité de produire de prodiges et des miracles. C’est là sa faute, car le peuple croyait avant tout à cette dimension magique de son messianisme… Le processus d’apothéose du Messie commence à partir du moment où un lien puissant est instauré le Messie et son Dieu. Ce processus est l’ultime étape de l’évolution mystique du Messie et non un point de départ du phénomène messianique, comme c’est la cas dans le christianisme. Ainsi donc la façon dont Nathan de Gaza parle de Jésus dans ses écrits nous permet d’inférer la perception qu’il avait de Sabbataï Zévi. Selon lui, l’erreur de Jésus fut de s’être appelé Dieu dès le début, alors que le vrai Messie ne le fait qu’après « avoir perfectionné le monde de l’ici-bas », devenant ainsi le char de la lumière de vie. « C’est alors seulement qu’il se voit octroyer le nom divin et qu’il inclura le char des trois mondes [d’en haut] [2].
L’âme du Messie Roi sera en osmose parfaite avec la divinité comme une union hypostatique entre Dieu et sa créature. Il accomplit en lui la restauration tant attendu par le peuple Juif. Il est en absolu fusion avec l’Arbre de vie, et la lumière de la vie, la Shékhinah le porte entre le ciel et la terre. Le Mashiah devient après la grande restauration l’Arbre de la Vie en Personne. Yéshoua a dit qu’Il vient non pour apporter la paix mais la guerre. Il vient diviser, et vanner son aire. Satan connaît bien les Écritures. Yéshouah fait fit de la restauration du monde actuel tel qu’il est. C’est la fin du monde et le monde doit comme se dissoudre pour engendrer une Terre nouvelle et des Cieux nouveaux. Le Mashiah qui va comme par miracle faire cesser la Guerre, et non la Dernière et les bruits de guerre, proclamera la restauration. Celle-ci n’est que l’illusion de l’harmonie de ce monde qui passe. Monde de matière, de poussière et d’ombre. Cette restauration n’est que celle d’Israël confirmée dans son Orgueil, attendant le Messie Guerrier er Conquérant.
Selon la kabbale, chaque Juif doit être juste, éloigner le veau d’or, le péché, être canal du flux divin préparer la tiqoun pour accueillir le Mashiah. Le nombre des justes en Israël doit être considérable pour préserver le monde du chaos et des qalipot démoniaque. Le Mashiah sera le grand canal de l’influx divin pour harmoniser les trois mondes entre le ciel et la terre. L’arbre sephirotique aide à la purification être juste , en union et communion avec Dieu, le Ein Sof divin. Le Mashiah sera le Ein Sof divin, le Dieu intouchable qui va restauter toute chose grâce à sa Présence.
Pinhas Élie Hurwitz, un auteur de la mouvance lituanienne auquel on doit le fameux Sefer ha-Brit, affirme que « ces anciens jours et générations du cinquième millénaire ne ressemblent pas à ces jours-ci ni à ces générations-ci. Au cours du cinquième millénaire, les portes de ce savoir ont été fermées et scellées. Et c’est pour cela qu’il n’y eut alors qu’un petit nombres de kabbalistes… Il n’en va pas de même pour le sixième millénaire qui assista à l’ouverture des portes de la lumière et de la miséricorde. Et il est proche du “temps de la fin de la dextre“… Et c’est surtout parce que tous les écrits d’Isaac Louria, de mémoire bénie, qui nous a ouverts les portes de la Torah fermées et scellées de mille sceaux, on été imprimées[3]. »
C’est pour cela que les Hassidiques et les Rabbins kabbalistes insistent que chaque Juifs de la Diaspora fasse son Alya. Menahem Mendel Scheersohn, mort il y a peu fut considéré comme le dernier des Messies sur la Terre. Il fut le dernier avatar avant le grand et dernier Mashiah. Le début des années 1990 vit en Israël et aux USA une effervescence unique concernant la fulgurance messianique qui vient. Les Rabbins Loubavitch selon leur calendrier, le Mashiah arrivera bien avant 250 ans du sixième millénaire, et nous sommes en février et le Shevat 5766 selon leur datation.
« Les intelligents resplendiront de splendeur et répandront des étincelles de tout côté, comme le Zohar, notre forteresse en notre exil et la rédemption de nos âmes. Voici venir notre roi juste et sauvé… Chacun fait ce que bon lui semble… Mais Toi, ô Seigneur notre Dieu…, tu nous as envoyé le maître de justice, l’ange qui est descendu dans les nuées célestes,… il affirme explicitement que son époque est celle des talons du Messie[4].
Il y eut un Soir et il y aura un Éternel Matin
Jésus le Christ viendra-t-il, le Jour du Seigneur? Lui Seul le sait. Comme nous vîmes le signe dans le ciel au temps de Cyrille de Jérusalem, la Croix entre le mont Sion et le mont des Oliviers. L’Apparition de Jésus sera sur le sommet du mont des Oliviers. Le soleil sera déjà levé. Toute la Création chantera la Doxologie finale. Les hommes seront exaltés dans leurs âmes. Le Soleil de Justice se révèlera dans sa grande Théophanie éternelle, et l’homme sera transfiguré pour l’éternité. La lumière du soleil et du ciel se confondra avec Celle du Fils de l’homme. Mieux encore, la Lumière du Fils Unique supplantera la lumière de la création comme la lune avec le soleil. Jésus sera vêtu de son manteau de Lumière et nous contemplerons sa Divine Face. La Tête du Corps apparaîtra en premier, car le Fils de l’homme est le Premier et le Dernier, Il viendra dans la Nuée avec la Communauté des Saints. Et les Cieux seront ébranlés et les Anges viendront à la suite du Corps et du Sang mystique. Et Jésus relèvera Marie avec Son Peuple à genoux, aux Portes de Jérusalem. Elle sera la Délivrée.
Et le Père des Cieux dira à Tous, glorifiant le Prince de la Paix, le Fils de l’Aurore, l’Astre du Matin Éternel :
Celui-ci Est mon Fils Bien Aimé, contemplez-Le.
Et nous serons épris du cri d’Amour : Abba, Père. Comme Il est beau, ton Fils, Il est le plus bel Enfant des Hommes. Le Temple cosmique sera accompagné du Céleste et l’échelle de feu disparaîtra laissant place au Trône d’Or, et nous verrons le Temple Glorieux qui s’en vient.
Il viendra au plus fort du Jour du Seigneur, à Midi. Une Nuée, avec une Rosée de lumière au côté de la Brise du Jour, viendront sans voile, inonder les Hommes. Après cela, Il instaurera son Règne spirituel, préparer le Chemin du Seigneur, notre Père. Le seul juste Juge avec sa Voix Puissante, ordonnera Tout, le Jour du Jugement sera consommé et offrira son Règne à Dieu notre Père pour l’Éternité.
Et les Anges danseront avec les Hommes glorieux, au son des lyres et des cithares angéliques, les Anges musiciens chanteront les Hymnes avec les symphonies Humaines. Et les Premiers contempleront les Seconds sous la Gloire de Dieu.
Il n’y aura plus d’éblouissement. Corps Glorieux, nous seront éternellement exaltés, assis avec Dieu sur son Trône d’or et de Saphir. Nous marcherons avec Dieu Trine, car les Demeures seront apprêtées, le banquet de l’Agneau est préparé, Dieu dans son silence, le Maître de la Demeure divine laisse la Parole à son Fils pour nous dire que nous sommes sa Gloire et que Nous sommes Dieux par grâce.
En le Jour du Jugement, Prologue du Jour éternel, une seule question sera entendue, dans la Vallée de Josaphat :
Yahvé, Dieu, qui est comme Toi ?[1]
Et la multitude entendront :
Je Suis Celui Qui Suis. Le Seigneur des Armées qui est comme Toi ? Qu’il le crie. Ce Cri sera entendu de la bouche de l’Ange, Michel Archange. « Je suis le Premier et Je Suis le dernier, à part moi, il n’y a pas de Dieu. Qui est comme moi. Qu’il crie. [2]
Silence.
Et nous chanterons le cri de l’Ange, le Précurseur angélique de l’Aurore : Qui est comme Toi ? Et un grand sourire divin se dessinera sur la sainte Face du Fils. Le temps sera révolu et l’Éternité règnera en maître. La divine Justice sera accompli, séparant les Justes d’avec les Impies et la fête de l’Agneau commencera dans les louanges de Dieu.
Marie accompagnée de son très humble chevalier, Gabriel archange, chantera le Magnificat doxologique.
Tressaillant de joie en notre Seigneur, Ephrem de Nisibe nous fit cadeau de ses hymnes dont certains paignent bien le tableau grandiose du Paradis céleste :
Le Paradis me prit et me jeta
Dans une mer plus vaste encor que lui.
Je vis dans sa gloire
Ceux-là qui, plus que lui, sont encor plus splendides.
Et je pensais :
« Si donc (le Paradis) est si signe de louange,
Image de celui qui la planta, est (digne) d’être loué,
Char du fils de son maître ! »
Ce n’est pas à cause du Paradis
Que l’homme fut créé ;
C’est seulement pour Adam
Que (l’Éden) fut planté.
Le cœur d’Adam l’emporte sur les bourgeons,
Et de même ses paroles sur les fruits… »
« Vision de gloire
Sur les voyants en chœurs
Un torrent de délices
Par son Premier-Né
Coule de la splendeur du Père.
Les voyants y festoient
Aux prairies des Visions.
Qui donc a jamais vu
Affamés s’assouvir,
Engraissés, s’enivrer
Dans le flot de splendeur
Que verse la beauté
D’aussi sublime Essence ?
« Seigneur de toute chose,
Il est le trésor de tout.
À chacun il fera, selon son aptitude,
Entrevoir quelque trait
De sa beauté cachée et de sa Majesté
(Tout entière) irradiante.
Sa splendeur fait briller
Chaque être en son amour :
Ses lueurs, les petits –
Ses rayons, les parfaits.
Seul, quant à la vigueur de sa magnificence,
Jésus, est l’Olivier Éternel, le Maître de la Moisson de la Cité de Dieu. L’Olivier franc est l’image de l’Olivier Éternel, et l’Olivier sauvage est la mansuétude et la Miséricorde de Dieu sur les Îles lointaines.
Mais cette Huile céleste, d’où provient-Elle? Elle vient du Mont des Oliviers, et de cet Olivier Divin, vient cette Huile, du Cœur transpercé. Dieu prend soin de son Olivier franc, ses Branches sont les Juifs et les Branches sauvages est la Gentilité. Cet Olivier ne fait qu’Un, parce que l’Esprit de l’Unité plane sur les branches et les feuilles vertes argentées. C’est l’Hymne céleste du vent de Dieu, chant de l’Esprit Saint qui embaume les cœurs des hommes, gémissement, murmure du Cœur de Dieu. Cette Huile Vierge est l’Huile de la consécration sur son Peuple enfin unifié. Les mauvaises Branches mortes, sont émondées et jetées dans le Feu de la Géhenne. Gethsémani, le Jardin des Oliviers, au pied du mont des Oliviers est le Pressoir d’Huile, cette Huile est la sainte grâce de Dieu qui suinte du front de son Fils, allée avec le Sang.
À la Transfiguration, à droite et à gauche de Jésus, étaient Moïse et Élie, sur le mont Golgotha, Marie et Jean furent à ses pieds, Lui l‘Arbre de la Croix et à son Apparition, le Oint de Dieu, viendra avec sa Cour et ses Saints.
Au milieu des deux Candélabres d’or, le Vanneur est Debout. Il nous offre son Huile céleste et nous donnera à chacun de nous, un Nom Divin et glorieux. Chaque Nom que portera un enfant de Dieu sera un des flambeaux de Dieu. En ce Jour-là, ce sera le Face à face. Satan nous fit détourner de Dieu et nous fumes en face de Lui repu d’orgueil. À la suite du Bon Berger et derrière Lui, ressuscités et glorieux, nous serons face à la Splendeur de Gloire.
À l’Église de Pergame, Verbe de Dieu nous dit : Au vainqueur, je donnerai de la manne cachée et je lui donnerai aussi un caillou blanc, un caillou portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit. [4]
Gethsémani est le Pressoir du Sang. Pressoir du Sang[5]. le Messie Jésus est allongé comme sur un pressoir rempli de son Sang. Sang qui jaillit de ses cinq plaies ouvertes.
Logos fait chair est allongé et pleinement vivant, donnant son Sang avec surabondance.
C’est la régénération de la Créature dans la nouvelle Création, titre insigne qui rend digne celui qui possède ce Nom nouveau. Chaque personne du Peuple de Dieu donnera son caillou blanc, immense foule portant la robe blanche de la virginité trempée dans le Sang de l’Agneau et la palme à la main droite, construire l’Autel blanc céleste recouvert d’or plus pur que l’or d’Ophir, incrustée de saphir. Ce sera l’Autel de la Lumière, signe intime de Dieu avec son Peuple. Cette Autel sera la Mont-Joie mystique, le sommet du mont des Oliviers éternels, la huitième Béatitude. Ce sera le huitième Jour.
Il y eut un Soir et il y aura un Éternel Matin.
Le Panthéon, ancienne église désaffectée est condamnée à être un mausolée aux glorieux martyrs de la Révolution en France. Jésus veille sur sa Victoire. Nous savons qu’Il surplombe l’Abomination de la Désolation de la Révolution au Panthéon, et regarde avec colère la déesse Raison, qui insuffle la critique de la raison pure. À droite de Jésus, portant le livre aux sept sceaux, Michel Archange au regard perçant tient en sa main droite l’épée de Dieu. À la gauche de Jésus, Marie sa Mère veille elle aussi. Jeanne d’Arc à genoux porte dans sa main droite le vrai drapeau de France, blanc avec les trois lys blancs.
En 1791, cette église devint le sanctuaire des Révolutionnaires. Soixante-dix personnalités ayant servi la France tel qu’elle est aujourd’hui, sont dans l’ancienne crypte de l’édifice comme :
Victor Hugo, Émile Zola, Gambetta, Malraux, l’ex-abbé Henri Grégoire, Voltaire, Rousseau, Jean Moulin, Jean Monnet, Monge, Comte de Marie Jean Antoine de Caritat dit Condorcet, Pierre et Marie Curie, Jean Jaurès, V. Schœlcher… et pour finir A. Dumas.
Ce bâtiment fut pris à l’assaut, pour sa position géographique extraordinaire sur l’ancienne butte Romaine où se trouvait un temple dédié au dieu Mercure. Saint Denis expulsa ce faux dieu, construire une chapelle actuellement disparut. Ce lieu devait être vu de tout Paris. Heureusement que le Sacré-Cœur fut construit après la Révolution, il aurait été infesté par les Sand-Dieu.
Entre le transept et la nef, l’Autel révolutionnaires devient le piédestal de la Déesse Raison, son nom est : la Convention Nationale. Et son cri de guerre est : vivre libre ou mourir. Libre de la grâce de Dieu. À droite de la Déesse, un Cavalier domine sept Fantassins. Deux portes-drapeaux sont au côté des Sept et devant eux, deux musiciens percutant un tambour, commencent la marche de la Révolution. L’ensemble des personnagesest douze, comme douze Apôtres annonçant la Bonne Nouvelle de la république Maçonnique naissante. À gauche de la Déesse Raison, huit républicains brandissent leurs bras droits, comme font les sénateurs devant l’Imperator de Rome ou les SS face au Furher.
Dans l’ancien chœur de l’église, est constitué un triptyque pictural. Cette scène de guerre met auxunisson deux armés qui se rejoignent pour ne former qu’une seule Armée. La première est de dominante rouge et l’autre bleue. Ils sont à l’assaut pour le Combat final, la Lutte finale. Les hommes sont dirigés par la Déesse Raison, sur un pégase blanc à la charge et près pour le Combat. La main droite de la Raison personnifiée tient la Couronne d’oliviers, couronne de la victoire de la Révolution, et dans un cri unique nous entendons : Vers la Gloire…
Mais quelle gloire ? Cette vaine gloire qui sera balayée par la Gloire en personne, Jésus le Messie.
Pour finir cette digression, nous allons parler d’Apulée et l’un de ses livres, Les Métamorphoses. Son premier livre, relate une histoire remarquable sur la métamorphose de Pamphilé, une belle sorcière. Elle s’oignit d‘un onguent sur toutes son corps dénudé pour se transformer en hibou et s’éloigner d’un Lucius bien indiscret, volant vers les airs. Ce récit raconte aussi comment on clouait les volatiles nocturnes sur les portes des maisons familiales. Ces foyers au cœur superstitieux étaient effrayés par leur vol qui inaugurait tel présage malin. Si de nos jours, dans nos belles campagnes, il se trouve de telle pratique, c’est que la frayeur des striges hante encore ces cœurs torturés par le souvenir de la sorcellerie.
Pour revenir à l’Autel blanc de Sainteté, il est le Témoin de la Victoire contre la Ténèbre, car Dieu est le vrai Roi du monde en devient. La mont-joie est un monticule de cailloux blancs où les pèlerins les plaçaient pour signifiait leur présence. Ce geste symbolique existe depuis le haut Moyen-Âge. Il est un monceau de pierres en signe de victoire, la trace pour marquer le chemin qui mène vers le Ciel. La mont-joie de saint Denis fut le cri de guerre utilisé autrefois par le peuple français. Il est un mémorial du nom allemand ancien Mundgawi. Il serait l’anamnèse terrestre du pèlerinage entre l’Italie et saint Jacques de Compostelle
En ce Jour-là, l’Église de Dieu, l’Arche de Noé, ouvrira sa Porte et fera sortir le peuple après la Fin du monde. Ce sera l’accomplissement de toutes les prophéties. N’oublie pas qu’au temps du Déluge, la porte de l’arche fut fermée par Dieu.
…L’Église, comme un navire dans les flots, est agitée sans être en perdition, car elle a avec elle le pilote : le Christ. Et elle a au milieu d’elle la centurie selon la mort de la Loi, qui porte la croix de Notre Seigneur avec elle. Elle a devant elle l’orient et derrière elle l’occident. Son creux est le midi. Ses gouvernails sont les deux testaments, et ses cordages tendus comme la charité du Christ qui donne la force à l’Église. Et elle porte une citerne avec elle, comme celle du Sauveur… Et elle a une voile blanche comme l’Esprit qui vient du ciel…Et elle a des marins à droite et à gauche, comme les saints anges qui toujours sont présents, …[6]
Cette vision fut confirmée par Dom Bosco aux XIX èmes siècles avec le Navire Amiral. L’Église est la nouvelle Arche de Noé, le bois du Navire est le bois de la Croix, Noé est le Messie Jésus, et les sept sont l’Assemblée véridique. La nouvelle Arche à la seconde Parousie se posera sur le sommet du mont Ararat, le Rocher divin. La porte ouverte du navire est le Cœur ouvert de Jésus glorieux et l’Arc en Ciel sera la Pentecôte éternelle de Dieu avec Nous. Son Assemblée comme transparente sera le Fleuve de vie dans l’Esprit de Dieu limpide comme du cristal.
L’Église est comme une Cabane en bois où jadis habitait une famille sainte, qui partit pour un long temps et des temps. Cette demeure devint branlante et fut entourée par des ronces tenaces et étouffantes comme une couronne noire, une couronne d’épines sur l’ensemble de la bâtisse. Après la bourrasque, la solitude, le froid, la pluie, la sècheresse et le silence de l’abandon, la maison en bois se souvint d’une parole de la famille sainte, qui en un temps immémorial fut heureuse au milieu d’elle : Reste debout et fidèle, attend avec patience et courage, nous partons pour éprouver ta foi et ton amour pour Nous, soit forte et tient bon, Dieu veille sur Toi.
La demeure, en écoutant dans son cœur ces paroles, pleura fort. Alors l’Enfant à l’Orient entendit Ces pleurs et reconnut la fidélité de la Cabane en bois. Il prévint ses Parents et ceux-ci, partit après un long voyage, retrouver leur Demeure ancienne. Ces pleurs lavèrent ses souillures et le bois de la cabane retrouva l’éclat du soleil. Les ronces disparurent à l’Aurore de l’Aube d’Or à la vue de la Famille Sainte et ensemble connurent l’alliance nouvelle, connaître les Noces de l’Époux.
L’Hymne aux Huit Jardins
-Toi, Jésus, Tu nous as créé dans un jardin, le jardin de l’Éden, Toi notre Arbre de Vie.
-Nous qui T’avons trahi dans le jardin des Oliviers, Tu es notre Seigneur Serviteur souffrant.
-Toi qui est mort sur le bois de la Croix, sur l’Autel de la Croix, dans un jardin, le Golgotha, Tu te montre tel que Tu es, Agneau sans tâche et Agneau Immolé.
-Nous Te mettons mort dans un tombeau taillé à même la pierre, un rocher, Toi, notre Rocher, notre Roc, Pierre d’angle rejeté, dans un jardin.
-Toi la Vie des Morts, Tu vas dans le jardin du Shéol, dans le Jardin des morts, Toi la Vie des morts.
-Toi, la Résurrection et la Vie, Tu roules la pierre qu’est la Mort. Mort assise en face de Nous pour la jeter derrière Nous, et Tu proclames notre Nom dans un jardin.
-Toi, notre Seigneur et notre Dieu, Tu montes à ton Ascension sur le sommet du mont des Oliviers, le Jardin des Oliviers, Ô notre Pressoir d’Huile céleste.
-Toi, la Splendeur du Père, Tu viendras à ton Apparition et Tu nous emmèneras dans le Jardin de l’Éden céleste.
Au Jour éternel de Dieu, grand Silence, Dieu est Debout sur son Trône. Il désignera un homme, un Héraut auprès de l’Ange du Seigneur et chantera à grande voix, toute l’Histoire de l’Humanité, depuis sa Création au Jardin de l’Éden, à l’investiture de Jésus. Après cela, le commencement Éternel du Règne du Père sera à son comble pour l’éternité. Les quatre bras du Fleuve de l’Éden céleste sont l’immense Croix qui se nourrit et se forme dans le Fleuve de vie limpide comme du cristal. Cette Croix vivante sera l’Humanité Glorieuse à l’Image et la Ressemblance de Dieu portant les plaies glorieuses de Jésus.
Verbe de Dieu Nous enflammera de son Esprit de Sainteté, Êêtre comme Lui, le Khristos-Peuple, rempli de sa Gloire, sous l’Ombre des ailes de Dieu Notre Père.
L’Apôtre Jean, dans son Évangile, finit par son Épilogue fameux avec l’Apparition de Jésus au bord du lac de Tibériade. La pêche miraculeuse est le manifeste visible, l’acte puissant de l’Hictus de Dieu, Celui qui apaise l’Eau tempétueuse du cœur de l’homme. Cette pêche est l’Oméga de l’action publique de Jésus avant de monter de ce monde vers Notre Père. Le triptyque d’Amour de la Pierre d’Angle auprès de Képhas est une vision trinitaire vers le Temple eschatologique qui est en marche, le juste avant du Temple Glorieux.
Enfin, nous apprenons la Fin merveilleuse de Jean sur la Terre des hommes. Jean, le disciple que Jésus aimait finit par ces paroles :
C’est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits, et nous savons que son témoignage est véridique.
Il y a encore bien d’autres choses qu’a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu’on en écrirait. [7]
Oui, mon Retour est proche ! » Amen, viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! Amen. [8]
[3] Hymnes sur le Paradis, Ephrème de Nisibe, trad. Du syriaque par Renée Lavenant, intro. Et notes par F. Graffin, S.J. ; les Éditions du Cerf, Sources Chrétiennes, Paris, 1968, p. 83,130,131
[5] Il représenté dans l’église de saint Étienne du Mont, à Paris. Le dernier vitrail du cloître manifeste cette scène. C’est dans cette église que repose les reliques de Geneviève la patronne de Paris. Elle garde La Capitale Fille aînée de l’Église tout près du Panthéon.
Du Thabor au Golgotha
Précédant le Thabor glorieux, le Mont des Béatitudes, nous prépare au mont des Oliviers. Après cela, le mont Golgotha, voit surgir de son sommet le Grain de blé, Germe de Dieu qui meurt pour nous donner la Vie en tous. Les fils de Coré n’ont-ils pas écrits : Tu es beau, le plus beau des enfants des hommes – la grâce sont répandue sur tes lèvres. – Aussi tu es béni de Dieu à jamais – Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant, - dans le faste, va chevauches, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice…Ton trône est de Dieu pour toujours et à jamais ! – Sceptre de droiture, le sceptre de ton règne ! - Tu aimes la justice, tu hais l’impiété. [1] Ce Psaume annonce la Venue de Jésus, embrassant son Règne, dans son Éternité.
Mais avant l’Apparition de Jésus le Messie, les Actes des Apôtres nous font espérer la Seconde Pentecôte. En regardant la délivrance merveilleuse des missionnaires, nous sentons la Brise Puissante sur les prisonniers, Paul et Silas, ivres de Louange céleste :
Tout à coup, il se produisit un si violent tremblement de terre que les fondements de la prison en furent ébranlés. À l’instant, toutes les portes s’ouvrirent et les liens de tous les prisonniers se détachèrent. Tiré de son sommeil et voyant ouvertes les portes de la prison, le geôlier sortit son glaive ; il allait se tuer, à l’idée que les prisonniers s’étaient évadés. Mais Paul cria d’une voix forte : « Ne te fais aucun mal, car nous sommes tous ici. [2] Stupéfait du miracle, le geôlier se fit baptiser, lui avec tous les siens. La question du geôlier fit simple pour être sauvé et la réponse remplie de feu : Seigneur, que me faut-il faire pour être sauvé ?…
Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et les tiens. La réponse fuse sur le Sujet et les Siens. Le Païen parle par une question personnelle, que me faut-il faireet Paul répond par le pluriel, toi et les tiens.Là où abonde le péché surabonde la Grâce. Cette Pentecôte est une véritable conversion, et du néant, l’homme Païen se sait aimé par l’Etre Incréé et peu à peu devient Dieu par grâce. L’Olivier franc, quant à lui, croyant sans cesse en Dieu est illuminé par l’identique Grâce. Paul et Silas puissant dans l’Esprit Saint arrivent à convaincre les Juifs de la synagogue :
Arrivés là, ils se rendirent à la synagogue des Juifs… Ils accueillirent la parole avec le plus grand empressement. Chaque jour, ils examinaient les Écritures pour voir si tout était exact. Beaucoup d’entre eux embrassèrent ainsi la foi, de même que parmi les Grecs, des dames de qualité et bon nombre d’hommes. [3] Les Juifs connaissent les Textes Sacrés. Frappés par l’Esprit Saint, ils sont illuminés et comprennent l’Architecture Divine des Saintes Écritures : Jésus est le Messie, le Fils unique du Dieu Vivant.
MARIE, LA VRAIE LUNE DE DIEU
Les sept trompettes des sept Anges, dans le livre de la Révélation, sont la Parole de Logos fait chair dans la bouche des sept Anges, les Sentences et les Volontés de Dieu. Les sept trompettes sont divisées en deux : quatre et trois. Les quatre premières trompettes concernent la Terre et l’univers alors que les trois dernières visent l’Humanité dans sa totalité.
Dans l’Apocalypse, le chiffe sept est à l’honneur : les sept lettres aux sept Église, les sept sceaux, les sept trompettes et les sept Anges, les sept coupes, les sept béatitudes et les sept Tonnerres. Les Sept premiers sont soumis aux Sept Tonnerres. Ces derniers sont cette Mer limpide comme du cristal, l’Esprit Saint.
Le nom Agneau est proclamé vingt huit fois, c’est-à-dire, sept fois quatre fois. C’est la plénitude du chiffre de l’homme. Le livre roulé aux sept sceaux, à l’époque de Jean était fait de peau, c’est la Chair et le Sang de Jésus et ses sept Plaies : Ses stigmates aux mains et aux pieds, le côté et le Cœur Transpercé la couronne d’épines sur la Tête.
L’Église, ce Vaisseaux amiral avec la Croix de Jésus comme mat avec le gouvernail, est la Troisième Blancheur. En pleine Tempête eschatologique, Il est malmené par le Serpent Tortueux, Léviathan, qui frappe à mort la coque du Saint Navire avec sa queue. La Nuit des ténèbres est au plus fort, c’est l’Apostasie totale. Mais notre Agneau Égorgé dort dans la Barque. Les récifs démoniaques, les prodiges et les faux miracles essayent d’attirer à eux par leur chant mélodieux le Navire Blanc, et la Parole fait Chair se rit sans cesse des rochers remplis d’iniquités. Les flots et les vagues noirs se fracassent sur le pont, mais les saints Anges repoussent l’eau fangeuse car le Vaisseau amiral est oint par l’Onction Divine de l’Esprit de Feu.
Au loin, le Phare Divin, Tour d’ivoire, le Messie Jésus, nous illumine avec sa Gloire voilée de Sang. Sa Chlamyde pourpre est ce rouleau, le livre aux sept sceaux. Cette Tour Blanche est Marie, la Femme qui porte pour nous, le Cœur de son Fils, qui nous donne ses Rayons d’Amour. Rayons qui nous guide vers le Rivage de la Jérusalem céleste.
Ce Livre roulé aux sept sceaux, écrits au recto et verso, est le Linceul, Empreinte unique de Dieu, Témoignage de la Résurrection du Fils de l’homme. Nous devons nous faire un devoir, une sainte crainte de Dieu, crainte d’Amour, à cacher les Saintes Reliques : le Linceul, les trois Clous, le bois de la Croix, la Couronne d’épines, la Lance de Claudius, le piédestal en bois de Pierre Apôtre et ses reliques enchâssées dans l’autel de la Crypte, à la basilique de saint Pierre à Rome. Les reliques des Apôtres doivent être dissimulés aussi en des lieux secrets. Les Reliques de Marc, Luc et Matthieu doivent revenir à Kyriat Yearim.
AVANT QUE NE VIENNE LE SIGNE DANS LE CIEL, LA CROIX LUMINEUSE DE JESUS A SA PAROUSIE, MARIE, SIGNE GRANDIOSE DANS LE CIEL EST CE PREMIER ET GRAND SIGNE QUI EST DEJA-LA. MARIE, LA VRAIE LUNE DE DIEU, EST CE LYS D’ARGENT PORTANT DANS SES BRAS LE SOLEIL DE JUSTICE. MARIE, LA FEMME EST LE PRECURSEUR DE JESUS. ELLE EST LE PORTE CROIX QUI FAIT LA GUERRE A LA LUNE NOIRE. L’ANTI CHRIST EST CETTE LUNE DE SANG QUI FERA LA GUERRE AU PORTE LYS, LE GARDIEN DE LA LUNE D’ARGENT. LE ROI MENDIANT SERA HABILLE DE LA GLOIRE DU LYS D’OR ET SES YEUX SERONT DE L’ECLAT DU LYS D’ARGENT.
L’Amour de Dieu qui pourchasse Satan
Le père Jean Miguel Garrigues dans son livre, Dieu sans idée du mal, va nous éclairer sur la cellule de la Miséricorde. [1]
À Gethsémani se montre le rire de Satan. Dans la coupe de la liberté créée où il s’associe celle de Judas, Satan veut que Dieu – au moment où dans son Fils incarné il nous aime « jusqu ’ à la fin » - voie le « non » que l’homme puisse lui opposer, et mettre ainsi en échec son dessein pour sa propre damnation…
L’agonie de Gethsémani est la contradiction du désir divin de salut par les retards et les échecs que lui impose la contradiction des volontés rebelles. « Le désir du Fils de Dieu, écrit S. Catherine de Sienne, était la faim de notre salut, pour accomplir la volonté de son Père ; c’est qui le fit souffrir jusqu’à ce qu’il l’eût accomplie. Et comme il est la sagesse du Père, il voyait ceux qui profitaient de son sang et ceux qui n’en profitaient pas par leurs fautes, et il pleurait l’aveuglement de ceux qu’i n’en voulaient pas profiter…
Voilà l’agonie du Sauveur acceptant de la main du Père que son sang soit recueilli dans la coupe, c’est-à-dire la liberté de l’homme. «Nous sommes là comme des coupes, dit S. Catherine, pour recevoir le Sang qui s’écoulait de la Croix. C’est nous qui sommes cette coupe qui reçoit le sang. » Quand Jésus dit : « Père que cette coupe s’éloigne de moi », il ne faut pas comprendre, dit-elle, que le Sauveur demande l’éloignement de sa Passion. Jésus demande, dans cette ultime prière au Père, l’éloignement de cette coupe qu’est la liberté mauvaise de l’homme qui peut faire du calice de son Sang vivifiant une coupe de colère donnant la mort éternelle…
Et elle insiste beaucoup sur le fait que la Passion du Christ, sa vraie Passion, sa Passion divine, a été la Passion du désir et que ses souffrances n’ont été rien en comparaison du désir qu’il avait du salut du monde, et de la résistance qu’il rencontrait dans la contradiction de nos cœurs. Cette tentation atteint son paroxysme à travers Judas, l’ami choisi comme l’un des Douze Apôtres, en qui Jésus voit ceux qui foulent aux pieds dans leur cœur le fruit du Sang. C’est cela qui cause en lui l’agonie et la sueur de sang… L’Amour infini de Dieu pour sa créature, bafoué par elle, éveille dans le cœur de Jésus une souffrance infinie…Quand Jésus dit « non pas ma volonté, mais la tienne », il accepte d’être l’instrument d’une Rédemption où son sang aura à passer par la coupe de nos libertés, et il accepte que le désir de Dieu de nous sauver, dont il est l’instrument et l’expression, puisse rester à tout jamais inassouvi en l’un de ses enfants.
Ici se dévoile le mystère de l’acceptation victorieuse par Dieu de cet inadmissible radical qu’est la contradiction du mal… Dieu aimera l’homme envers et contre tout, envers et contre sa liberté ; il l’aimera pour sa béatitude et il l’aimera malgré tout, même dans sa damnation.
Dans ces conditions, s’il y a des damnés, ils sont dans le cœur de Dieu assiégés de toute part par son Amour ; un peu comme les « points noirs » de l’univers qui absorbent tout sans en émettre de la lumière. Dieu est Amour : Il ne peut qu’aimer… C’est vraiment la révolte totale de la liberté qui ne veut rien recevoir de Dieu, qui veut être seulement par elle-même, et pour qui recevoir l’Amour d’un Autre, c’est l’enfer…
Non pas ma volonté mais la tienne », c’est-à-dire j’aimerais selon ton dessein, j’aimerais cet homme jusqu’à la fin sans considérer qu’il peut opposer à mon Amour un « non » pour l’éternité. Tel est le drame de l’enfer : Dieu ne peut pas prendre acte de notre « non ». En effet si Dieu pouvait prendre acte de notre « non », alors il pourrait soit nous supprimer l’être, comme le disent certains, et le damné n’existerait plus. Ou bien, Dieu pourrait nous donner un bonheur hors de Lui, mais ce n’est pas possible, parce qu’il est l’Etre. On ne peut pas durer dans l’être hors de lui, et comme il est l’Amour, on ne peut pas ne pas être aimé de Lui. Alors que peut-il faire d’autre sinon aller de l’avant les yeux bandés par rapport à un refus de l’amour qui lui reste inconcevable ? Il s’acharne à nous aimer dans un corps à corps avec nos libertés, jusqu’à notre dernier souffle.
Même par de-là notre dernier souffle, si jamais notre liberté s’ancrait dans un ultime refus, il ne pourrait que continuer à aimer en pure perte… Satan est un être poursuivi par l’Amour de Dieu… Il est chassé du ciel en tant qu’accusateur de l’homme, il est discrédité. Il ne peut plus tenter Dieu, mais, il n’est pas en dehors de l’Amour de Dieu ; il ne peut pas l’être…
Au contraire, la même présence de Dieu, qui pour le bienheureux est source de bonheur et de joie, fait le malheur de Satan par orgueil et par jalousie. Coupe de bénédiction, coupe de colère…
Il apparaît clairement que la Justice de Dieu est inséparable de son Amour et donc ne peut être que le contraire d’une justice de vengeance. Bien sûr l’enfer revient à une punition par justice immanente, mais où le damné se punirait lui-même. Dieu donne ce qu’il a promis, et sa justice consiste à ne peut pouvoir revenir sur sa parle : il a promis l’être, il le donne. Il ne peut pas cesser de faire exister une de ses créatures spirituelle. Ils promis la vie éternelle en sa présence, il la donne. Si cela rend quelqu’un malheureux, celui-là ne peut s’en plaindre qu’à lui-même qui fait volontairement de ce bonheur un malheur.
Nous sommes nous-mêmes nos propres bourreaux…
Dieu va nous aimer « jusqu’à la fin », c’est-à-dire jusqu’au dernier souffle de noter liberté, et il nous poursuivra par son Amour, de toute façon pour l’éternité… De cette cellule de la miséricorde du cœur de Dieu, va surgir toute l’intercession apostolique de S. Catherine.
Le mystère de l’Agneau est le contraire d’un scénario écrit à l’avance : nous pouvons prier pour le salut de tout homme, y compris de Judas. Dans le dessein de Dieu il n’y a ni passé, ni présent, ni avenir. Il y a l’éternité de Dieu accompagnant par sa grâce le présent de la liberté des hommes et les tenant ensemble dans la communion de son Amour…
On entre dans la cellule de Gethsémani comme S. Catherine de Sienne, pour oser tout demander à Dieu pour le salut des pécheurs ; pour oser prendre à bras le corps les refus qui nous semblent les plus insurmontables, les situations qui nous semblent les plus désespéré. La cellule de miséricorde de l’Agneau au cœur du Père est celle dont Jésus dit : « frappez, on vous ouvrira ».
Voilà la phrase centrale du mystère de l’Agneau : la charité incréée, divine, du cœur du Père. Dieu a créé l’homme à son image et ressemblance, c’est-à-dire a établi avec lui une Alliance que même la contradiction du péché le plus radical ne peut annuler : « Il nous a aimé le premier » (1. Jn. 4, 19)
On entre dans la cellule de la Miséricorde par le néant de la créature. Le néant de la créature est comme une coupe, comme un creux dans lesquels s’est déversé l’être à partir de l’Amour créateur. «Vous n’êtes que d’amour » dit S. Catherine. Cette formule éclaire le sens ultime de son affirmation si connue : « Ma nature, c’est le feu ». Tout se tient : en percevant que nous sommes ceux qui ne sont pas, que par nous-mêmes nous ne sommes rien, nous échappons à l’ivresse de la coupe et nous nous faisons « capacité » pour recevoir le torrent de l’Amour du Dieu Père…
Ce qui apparemment nous sépare le plus de Dieu, le fait qu’il est l’Etre et que nous venons du néant, le fait qu’il est le Saint et que nous sommes pécheurs, c’est cela même qui doit nous précipiter totalement en lui… C’est quand nous disons à Dieu : « je ne suis pas, que Lui nous dit : « je te fais exister ». C’est quand nous disons à Dieu : « j’ai péché, qu’il nous dit : « je te donne mon pardon et je t’aime ». En nous mettant dans la vérité la plus radicale de notre condition, nous pouvons tout obtenir, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres.
La cellule de la Miséricorde c’est le cœur du Dieu Père portant le mystère de l’Agneau…
« Nul n’arrachera mes brebis de ma main.
Le Père qui me les a données est plus grand que tous,
Et nul ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn. 10, 28-29)
Les punitions terribles de l’Enfer viennent du grand Refus des Damnés. Si damnés il y a, dans le feu de la Géhenne. Espérons comme Urs Van Balthazar et Jean XXIII, qu’il n’y est aucune âme en Enfer. C’est une grande Espérance. Les grincements des dents, le froid, le chaud, les flammes spirituelles qui brûlent les corps spirituels et le feu physique contre le corps ressuscité du damné sont engendrés par les mêmes révoltés : les Démons et les Sans Dieu. Dieu engendre en permanence l’Amour, Lui l’Amour, ne peut faire aucun mal, Il est le Bien. Ceux qui se sont plongés dans la mort éternelle subissent leurs propres afflictions et leurs propres punitions.
Les titres de l’AntiChrist
Les Apôtres des premiers temps établirent et … jetèrent, par toutes les provinces et cités, les fondations de l’Église.[1] Les Apôtres du Derniers Temps érigeront au crépuscule de l’Épilogue de l’Église, la pierre d’achoppement.
Plus loin, Lactance parle de Dèce, l‘une des figures de l’AntiChrist, et comme s’il n’avait été élevé si haut, porté au faîte de l’empire que pour cette besogne-là, il tourna aussitôt contre Dieu son ardeur forcenée, pour que sa chute fut immédiate. [2] Les Chrétiens d’alors souffrirent de l’impiété de Dioclétien, Galère, Maximien et Maximin. Leur épreuve terrible fut cerclée par des autodafés et un édit impérial ordonna à tout Chrétien de ce décharger de toute responsabilité et dégradé comme un sous homme : Les arrestations n’épargnaient ni l’âge, ni le sexe ; toutes se terminaient par le bûcher, et si grande était la foule des condamnés qu’on ne les exécutait plus individuellement, mais qu’ils étaient rassemblés en masse au centre d’un immense feu. Quant aux esclaves du palais, on les jetait à la mer avec au cou de pierres meulières…Quant à Constance, pour ne point paraître désapprouver les ordres de ses supérieurs, il laissa détruire les églises, c’est-à-dire de simples murs, qu’on pourrait rebâtir, mais il garda intact le véritable temple de Dieu, qui est dans . hommes.[3] Lactance nous encourage à garder ferme notre foi, et Augustin enflamme le titre de Chrétien grâce l’Amour de Dieu.
\
Les titres de l’AntiChrist sont bien révélateurs de sa personnalité :
L’Homme impie détermine un homme incarné, excellent en toutes choses impies. La piété faisant la guerre à l’impiété, est un acte qui se tient en permanence debout face à Dieu, l’âme brûle d’un amour ardent. L’impiété est celui qui vit sans cesse dans le péché. Jean Apôtre dans sa première épître dit bien que l’iniquité et le péché, sont identique.
L’Etre Perdu est par sa filiation spirituelle, avec Caïn, le dernier Athée de l’Humanité. Sa destiné est semblable à Judas Iscariote. Il est fondamentalement désespéré de la vie et de l’amour. Son âme est noire, vidée de toute lumière. Toutefois, la plus grande défaite de l’Antique Serpent, sera que l’AntiChrist, réponde à l’appel de Dieu au moment de sa mort extraordinaire en demandant pardon à Dieu, Lui le Pardon en Personne. Sa conversion vaudra au dernier Jour de la Fin, l’humiliation suprême à Léviathan.
L’Etre Impie vivra du non-être, dans sa toute impuissance. Il sera coupé de la grâce de Dieu, refusant en permanence le Salut de Dieu. L’Etre Perdu sera la Brebis Perdue, ayant le regard du Bouc noir. Ce dernier est selon le livre de Jérémie : La Honte…d’Israël…, et plus loin …si tu ôtes de devant moi, tes Horreurs, …ne semez rien parmi les épines. [4] La Honte est le Prince Déchu et les Horreurs, la prostitution idolâtrique.
L’Adversaire est celui qui se met en travers du chemin, la Diagonale perverse. Il fait tomber ceux qui ne font pas attention et deviennent prisonniers de ses filets. Il résiste à Celui qui est, qui était et qui vient.
L’homme de péché ou l’Homme inique est l’être humain qui vit du péché et croit posséder la puissance de domination, se faire adorer comme Dieu. Sa structure peccamineuse est l’orgueil dans toute sa noirceur. Il veut faire face à Celui qui est le Tout Puissant.
Le Fils de la Perdition est un titre de filiation avec le Père du mensonge, car la Perdition est Abaddôn et Appollyôn. Sa filiation est spirituelle et non charnelle, elle est symbolique. Le seul lien entre l’Etre Perdu et le Père du Mensonge est le refus de Dieu. Pour Lucifer, son état est désespéré, et irrémissible alors que pour l’AntiChrist, son refus peut changer grâce à son regret et son pardon à Celui qui est l’être Incréé.
Ils sont dévoyés dès le sein, les impies, - égarés dès le ventre, ceux qui disent l’erreur ; - ils ont du venin comme un venin de serpent, - sourds comme l’aspic qui se bouche l’oreille - de peur d’entendre la voix des enchanteurs, - du charmeur expert en charmes.
Ô Dieu, brise en leur bouche leurs dents, - arrache les crocs des lionceaux, Yahvé. – Qu’ils s’écoulent comme les eaux qui s’en vont, - comme l’herbe qu’on piétine, qu’ils se fanent ! – Comme la limace qui s’en va fondant – ou l’avorton de la femme qui ne voit pas le soleil !
Avant qu’ils ne poussent en épines comme la ronce : - verte ou brûlée, que la Colère en tempête l’emporte ! – Joie pour le juste d voir la vengeance : - il lavera ses pieds dans le sang de l’Impie. [5]
Origène ne nous parle que la destruction de Sodome était bonne :
C’était certes l’œuvre d’un Dieu bon que d’anéantir le territoire de Sodome et d’en dessécher tout reste d’humidité, afin que ne renaisse ni vigne d Sodome, ni sarment de Gomorrhe, ni raisin de fiel, ni grappe d’amertume, ni vin, venin de dragon et venin mortel d’aspics. [6] Origène nous signale l’origine de ceux qui pervertissent la Bonne Parole de Jésus :
Car ils ne sont pas de l’épouse, mais de la prostituée, la matière, ceux que le diable engendre ou fait siens, qui, également attirés par les réalités corporellement cloués à elles, sont unis à la matière prostituée, devenant un seul corps avec lui. [7]
Cette matière divinisée par Hermogène, est dénoncée par Tertullien et mise à nu par Didyme l’Aveugle dans le commentaire sur la Genèse. C’est l’intelligence aveuglée par l’Orgueil enflammé de Colère. Ce venin du Dragon et de l’Aspic est la semence du vin de la Colère, coupe de vertige pour tous ceux qui sont de la Prostituée fameuse, vêtue de pourpre et écarlate.
[1] De la Mort des Persécuteurs, Lactance, Sources Chrétiennes, Intro., texte critique et rad. De J. Moreau, tome I, Les Éditions du Cerf, Paris, 1954, p. 80