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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 03.12.2024
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Le repentir de Ka'b Ibn Mâlik 2/3

Publié le 08/03/2017 à 13:28 par khadijamine Tags : voyage moi monde homme chez nuit sourire art sur
Le repentir de Ka'b Ibn Mâlik  2/3

 

Je pénétrai dans la mosquée. Il était assis. En me voyant, il esquissa un sourire à la manière d'un homme en colère. Je vins m'asseoir devant lui et il demanda : " N'avais pas tu déjà acheté ta monture ? " Je répondis : " Certes, oui, ô Prophète d'Allah ". - "Qu'est-ce qui t'a retenu ? " questionna t'il. Je dis : " Par Allah ! Si j'étais assis devant un autre homme de ce monde, que toi, je pense que j'esquiverai sa colère par une excuse, car je possède l'art de discuter. Mais je sais, ô Prophète d'Allah, que si en ce jour, je ta raconte la vérité, tu te fâcheras certainement contre moi, mais j'espère y trouver le pardon d'Allah. Si je te tiens des propos, afin que tu sois satisfait de moi, alors qu'ils sont mensongers, Allah ne manquera pas de te le faire savoir. Par Allah ! Ô Prophète d'Allah ! Je n'ai jamais été aussi fort ni aussi aisé que lorsque je suis resté en arrière ".

 

Il déclara : " Cet homme là vous a dit la vérité. Lève toi jusqu'à ce qu'Allah décide de ton sort ". Je m'en allai aussitôt.

 

Des hommes de ma tribu s'enflammèrent, me suivirent et me sermonnèrent : " Par Allah, nous ne te connaissons pas péché avant celui-ci. Pourquoi n'as tu pas invoqué une excuse devant le Prophète (Salla allahu 'alayhi wa sallam), pour qu'il soit satisfait de toi ? Il aurait ensuite demandé pardon pour ton péché et tu ne te serais pas mis dans une situation dont tu ne connais pas l'issue ". Par Allah, ils n'ont cessé de me harceler, si bien que je fus sur le point de retourner pour me dédire.

 

Puis, je demandai : " Quelqu'un d'autre est-il dans le même cas que moi ? " - " Oui " répondirent-ils. Hilal Ibn Umayya et Murara Ibn Al-Rabi. Ils mentionnèrent là, deux hommes pieux ayant participé à la bataille de Badr et que je considérai comme des modèles. Je décidai de camper sur ma position lorsqu'ils me citèrent ces deux hommes. Je me dis : " Par Allah ! Je ne retournerai jamais le voir à ce sujet et je ne me dédirai point ".

 

Le Prophète (Salla allahu 'alayhi wa sallam), interdit aux gens de nous adresser la parole, à nous trois. Je me mis à sortir pour me promener dans les marchés, mais personne ne m'adressait la parole. Les gens nous évitèrent et eurent un comportement différent à notre égard. Les murs nous parurent étranges, si bien qu'ils ne furent plus ces murs que nous connaissions. La terre nous parut étrange ; elle n'était plus celle que nous connaissions.

 

Etant plus robuste que mes compagnons, je sortais pour me promener dans les marchés. J'allais à la mosquée, y entrais et me rendais auprès du Prophète (Salla Allahu 'alayhi wa sallam), afin de le saluer. Je demandai : " A t'il bougé les lèvres pour répondre à la salutation ? " Quand je m'avançais vers le pilier et que je me mettais debout pour prier, il me regardait du coin de l'oeil par derrière. Mais aussitôt que je le regardais, il détournait son regard.

 

Mes deux compagnons restèrent chez eux à pleurer, nuit et jour, sans jamais mettre la tête dehors.

 

Je déambulais dans le marché de Médine, quand un chrétien venu écouler sa marchandise à Médine demanda : " Qui peut m'indiquer où est Ka'b Ibn Malik ? " Les gens me désignèrent du doigt jusqu'à ce qu'il vint me remettre une lettre du roi de Ghassan, dont voici la teneur : " Or, j'ai appris que ton compagnon te traite durement et te tient à l'écart. Mais tu n'es pas dans une demeure d'humiliation ou de ruine. Rejoins nous et nous t'apporterons le réconfort ". Je me dis : " Cela aussi fait parties des épreuves ! " Je me dirigeai aussitôt vers le four à pain pour l'y incinérer.

 

Quarante nuits s'écoulèrent, lorsque l'émissaire du Prophète (Salla allahu 'alayhi wa sallam), vint me dire : " Eloigne toi de ton épouse ". - " Est-ce que je la répudie ? " demandai-je. " Non, mais de l'approche pas " répondit-il. Il envoyé le même ordre à mes compagnons.