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«LA VOIX ACCUSATRICE DE KADHAFI»!

Publié le 17/06/2013 à 12:43 par infosivoire Tags : image blog moi article france internet argent fille livre afrique cadres islam
Le 17/06/2013 - 06:47

Par IvoireBusiness - Crimes économiques des Forces Nouvelles. Retour sur les 1038 milliards de F CFA volés lors des casses de la BCEAO.

Dix ans après les faits, les 1038 milliards de Fcfa emportés par la rébellion des forces Nouvelles de Guillaume Soro lors des casses des agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) des zones contrôlées, se rappellent à notre bon souvenir. A raison car dix ans après les faits, ces graves crimes économiques que continuent à payer le contribuable de l’Afrique de l’Ouest, continuent d’être passés par pertes et profits, comme s’il s’agissait d’une banale balade de santé.

A la faveur de la visite effectuée la semaine dernière au Sénégal par Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale et chef de guerre des FN au moment des faits, l’affaire du casse de la BCEAO refait surface, L’élément déclencheur est le site sénégalais derniereminute.sn, repris ensuite par plusieurs autres sites.

De quoi s’agit-il ?

En 2003, soit un an après le déclenchement de la rebellion des Forces nouvelles (FN), les agences de la Bceao de Bouaké, Korhogo, et Man avaient été braquées par des rebelles ivoiriens des Forces nouvelles. Des sommes pharaoniques avaient alors été emportées des coffre-forts des différentes agences. Dix ans plus tard, on est en mesure de dire que les montants emportés se chiffrent à 1038 milliards de Fcfa. Information relayée par plusieurs médias et sites internet.
« Une évaluation complète du préjudice causé à la Banque centrale a été faite. Les montants dérobés dans les trois agences s’élèvent à 1038 milliards de FCFA. Cet argent a d’abord été placé au Burkina Faso, base arrière de l’ex-rébellion, avant d’être convoyé au Sénégal en avion», rapporte en effet le site d'information sénégalais derniereminute.sn.
Selon ce confrère, « l’affaire des pillages des banques de la BCEAO de Korhogo et Man commence à révéler ses secrets. En effet, les chiffres avancés pour la première fois et qui sont estimés à 1038 milliard, comme l’avait écrit un journaliste qui a fini par la suite en prison, serait bel et bien blanchit au Sénégal. Les détails d’une mafia économique au cœur de laquelle se trouvent de grands bandits au sommet des Etats africains
Le mercredi 24 septembre 2003, l’agence de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Bouaké, alors fief de l’ex-rébellion armée de Soro Guillaume, a été attaquée. Ce hold-up qui se révèle aujourd’hui comme une opération savamment montée par des champions de l’ex-rébellion, a duré trois jours. Au cours desquels, tous les coffres de la banque ont été ouverts et entièrement vidés de leur contenu. Un mois plus tard, le 28 octobre 2003 et à 24 heures d’intervalle, les agences de la même Banque centrale à Man et à Korhogo, ont été attaquées. A l’époque, des journaux avaient écrit que si l’attaque de l’agence de Man avait été fructueuse pour les braqueurs, celle de Korhogo aurait échoué. En réalité, il n’en est rien. Ces deux agences ont également été entièrement vidées de leur contenu. La Banque centrale, à l’époque gouvernée par Charles Konan Banny, on ne sait trop pourquoi, n’a jamais fait de déclarations sur les montants qui ont été dérobés dans ces trois agences.
Elle avait, par la voix de son gouverneur, affirmé qu’une enquête avait été ouverte et que tous les auteurs de ces braquages seraient identifiés, arrêtés et sévèrement punis devant les tribunaux. Dix ans plus tard, on a vu les résultats. Les cerveaux de ces attaques n’ont jamais été inquiétés et aucune communication n’a été faite sur les pertes causées à la banque. Certaines sources avaient parlé de 24 milliards de FCFA volés à Bouaké (lire l’article de jeuneafrique.com), d’autres, de 50 milliards, d’autres encore ont avancé le chiffre de 130 milliards de FCFA.
Sauf qu’aujourd’hui, on en sait un peu plus sur les montants qui ont été emportés. Selon des informations confidentielles obtenues auprès d’anciens cadres de la BCEAO, rapporte abidjan.net, « une évaluation complète du préjudice causé à la Banque centrale a été faite. Les montants dérobés dans les trois agences s’élèvent à 1038 milliards de FCFA. Cet argent a d’abord été placé au Burkina Faso, base arrière de l’ex-rébellion, avant d’être convoyé au Sénégal en avion. Et c’est dans ce pays que tout cet argent a été blanchi avec des complicités au plus haut sommet de l’Etat sénégalais et de la direction de la BCEAO. Parce que, sans la complicité de la BCEAO elle-même, il était impossible de blanchir cet argent qui a été par la suite injecté dans le circuit.
Selon Abidjan.net, le rapprochement entre certaines autorités sénégalaises sous la présidence d’Abdoulaye Wade et des ex-chefs de la rébellion ivoirienne prend son explication dans cette opération. Des dizaines de milliards provenant de ce blanchiment ont été investis dans l’immobilier, dans la restauration, dans l’hôtellerie, au Burkina Faso. D’autres ont été investis un peu partout en Afrique et même au Brésil, où des Ranch ont été achetés. Et l’ancienne direction de la BCEAO a les noms de toutes les personnes qui ont profité de cet argent. Mais rien n’a été fait, personne n’a été poursuivi, en dehors d’un pauvre Béninois qui s’était fait avoir à Bouaké par un ex- chef rebelle et qui a été brièvement interpellé à Bamako en possession de plusieurs millions provenant des agences braquées. A l’époque, la France qui fait partie des actionnaires de la BCEAO, a voulu faire arrêter tous les cerveaux des attaques contre ces agences, mais des chefs d’Etat dont les pays ont massivement profité de ce vol, n’ont pas voulu s’associer à l’opération, parce qu’elle les mettait en difficulté eux- mêmes. Et les choses en sont restées là.
Au Sénégal, un journaliste avait été arrête puis emprisonné par les anciennes autorités avec la complicité de certaines personnes influentes du pays qui ont bénéficié de cet argent « sale ». El Malick Seck alors directeur de publication du journal 24 heures avait écrit: « pillage des banques de Korhogo et Man, Wade et son mouillés ». Un article qui lui a valu un emprisonnement de trois ans ferme avant d’être élargie 8 mois après par Abdoulaye Wade lui même qui l’avait envoyé en prison. L’histoire est donc entrain de lui donner raison dans cette affaire de grands bandits au sommet des états africains dont le Sénégal.
Cette affaire intervient quelques jours seulement après la visite du Président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne Guillaumes Soro et leader de l’ex-rébellion accusé d’être au cœur de ce pillage. Sa visite est-elle un peut liée à cette affaire? C’est la question qui mérite une réponse, si… », termine notre confrère Dernièreminute.sn.
Au moment ou en Côte d’Ivoire et partout ailleurs en Afrique on parle de crimes éconpmiques et politiques, il serait peut-être temps que le contribuable africain sache ce qui s’est réellement passé dans l’Affaire des casses des agences de la Bceao de Bouaké, Man, et Korhogo. Un procès pourrait être ouvert afin justement de solder les comptes de ces casses.

Eric Lassale

- See more at: http://ivoirebusiness.net/?q=articles/crimes-%C3%A9conomiques-des-forces-nouvelles-de-guillaume-soro-10-ans-apr%C3%A8s-r%C3%A9v%C3%A9lations-sur-les#sthash.mrGiCcBM.dpuf

 

TRIPOLIGATE.JPG

 

« Mon cher ami Sarkozy a un désordre mental... C'est moi qui l'ai fait arriver au pouvoir. Nous lui avons donné le financement nécessaire pour qu'il puisse gagner l'élection [...], Il est venu me voir, dans cette tente. Il nous a demandé un montant, on lui a donné le montant »

- Moammar Kadhafi.

Voilà le « Tripoligate » - que j’ai été le premier à dénommer comme cela pour faire le lien avec le « Karachigate » et le « Qatarigate », les trois dossiers parallèles - relancé !

Le magazine de la TV française FR3 «Pièces à conviction» s'apprête à diffuser un enregistrement audio de 2011, dans lequel le dirigeant libyen assure : « C'est nous qui avons fourni les fonds » à l'ancien président.

Intitulé « Kadhafi-Sarkozy : liaisons dangereuses » et basé sur une enquête du journaliste Pascal Henry, le reportage évoque les « liens politiques entre la France et la Libye de 2003 jusqu’au déclenchement de la guerre, le 19 mars 2011 ». Où la France bombarde l’armée libyenne. 2003 c’est le début de la « coexistence pacifique » entre la Jamahiriya et les Occidentaux. Et singulièrement le rapprochement de Tripoli avec Paris.

LES CASSEROLES DE SARKOZY

Impliqué dans le « Karachigate » (des rétrocommissions au Pakistan et à Taiwan) et le « Tripoligate » (le financement des campagnes de Sarkozy en 200-2007 par Kadhafi) – expression que j’ai été le premier à créer et à utiliser dès mars 2011 -, Sarkozy apparaît aussi dans un troisième dossier : le « Qatarigate », lié à la conquête financière de la France par la pétrodictature qatarie.

On se souvient des déclarations de SaIf Al-Islam Kadhafi en Mars 2011 dénonçant l’argent sale de Sarkozy venant de Libye. J’évoquais alors un futur « Tripoligate », s’inscrivant dans le dossier du fameux « Karachigate » … Nous y sommes arrivé rapidement. Et Tripoli apparaît précisément dans les procédures judiciaires concernant le premier de ces dossiers, ce « Karachigate » qui implique Balladur, ex premier ministre, et évidemment Sarkozy !

"LIBE" TITRE «FINANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE SARKOZY: LA VOIX ACCUSATRICE DE KADHAFI»…

France 3 diffuse demain mercredi soir 29 janvier 2014 dans son magazine « Pièces à conviction » un enregistrement audio d’une interview, en mars 2011, de Mouammar Kadhafi qui évoque un financement politique occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy.

A la question de savoir s’il se sent trahi, Kadhafi, qui avait été reçu en grande pompe à Paris en décembre 2007, répond par l’affirmative. Puis, selon une traduction réalisée par l’AFP, il poursuit : « Sarkozy a une déficience mentale… c’est grâce à moi qu’il est arrivé à la présidence », « C’est nous qui lui avons fourni les fonds qui lui ont permis de gagner », « Il est venu me voir alors qu’il était ministre de l’intérieur. Il m’a demandé un soutien financier.»

Pourquoi aurait-il financé Sarkozy ?

Fort logiquement, « Pour nous, en tant que Libyens, si le président de la République française gagne les élections grâce à nos fonds, c’est vraiment un gain », répond Kadhafi qui ne donne pas de montant ni de détail sur les modalités de versement.

Le juge Serge Tournaire enquête sur ces accusations de financement de la campagne présidentielle de 2007, allégations que Nicolas Sarkozy réfute.

Elles avaient été formulées par Saïf al-Islam, le fils aîné du Colonel, dans un entretien à Euronews, le 16 mars 2011 : « Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale.» Peu auparavant, l’agence officielle JANA avait promis de rendre public « un grave secret » sur la campagne de Nicolas Sarkozy.

Plusieurs dignitaires ont évoqué un tel financement : l’ancien Premier ministre Baghdadi al Mahmoudi, lors d’une audience d’extradition à Tunis, ou encore l’interprète de Kadhafi, Moftah Missouri. Rencontrée la semaine dernière à Paris, Anoud al-Senoussi, fille de l’ancien chef des renseignements Abdallah al-Senoussi, a affirmé à l’AFP que son père, actuellement détenu en Libye, avait « disposé de preuves de ce financement ».

L’ORIGINE DE CET ENTRETIEN.

POURQUOI IL SORT MAINTENANT?

Le guide libyen avait accordé à l’époque pour le Figaro, l’entretien, que la journaliste Delphine Minoui avait ultérieurement retranscrit dans son ouvrage Tripoliwood – un livre violemment anti-Kadhafi plein de rumeurs et de médiamensonges sur la Jamahiriya (Grasset, 2011) -, et qui s'est déroulé le 16 mars 2011 (quatre jours seulement avant l'intervention militaire occidentale de mars 2011).

Les forces de Kadhafi avaient alors repris l’avantage militaire un mois après le début de l’insurrection transformée en guerre d’agression par l’OTAN et ses supplétifs du CNT. Paris avait officiellement reconnu quelques jours plus tôt l’opposition fantoche pro-occidentale.

La publication de cet interview de Kadhafi n’est évidemment pas neutre. Et l’émission de France 3 bénéficie d’une vaste couverture médiatique. Au moment où Sarkozy laisse entrevoir son retour en politique pour la prochaine présidentielle et sera un adversaire coriace pour le régime social-démocrate de Hollande en pleine tourmente et impopulaire, la relance du ‘Tripoligate’ tombe à pic. Et aussi bien Hollande que le ministre de l’intérieur Valls, candidats potentiels, ont tout intérêt à cette relance.

 

Luc MICHEL

___________________

# Sur ces dossiers sales de Sarkozy, lire :

Luc MICHEL, PCN-SPO / APRES LE « KARACHIGATE » ET LE « TRIPOLIGATE » : VOICI LE « QATARIGATE » DE SARKOZY !???

http://www.elac-committees.org/2012/05/22/pcn-spo-apres-le-%c2%ab-karachigate-%c2%bb-et-le-%c2%ab-tripoligate-%c2%bb-voici-le-%c2%ab-qatarigate-%c2%bb-de-sarkozy/

 

LUC MICHEL, FOCUS / TRIPOLIGATE : NOUVEAU TEMOIGNAGE D’UN PROCHE DE KADHAFI SUR LE FINANCEMENT DES CAMPAGNES DE SARKOZY PAR LA JAMAHIRIYA

http://www.elac-committees.org/2013/07/31/luc-michel-focus-tripoligate-nouveau-temoignage-dun-proche-de-kadhafi-sur-le-financement-des-campagnes-de-sarkozy-par-la-jamahiriya-2/

 

PCN-SPO, L’ARGENT SALE DE LA SARKOZYE : VOILA TRIPOLI QUI APPARAIT DANS LE « KARACHIGATE » !

http://www.elac-committees.org/2011/10/05/pcn-spo-l%e2%80%99argent-sale-de-la-sarkozye-voila-tripoli-qui-apparait-dans-le-%c2%ab-karachigate-%c2%bb/

 

et Luc MICHEL, PCN-SPO / GEOPOLITIQUE / QATARIGATE : LA GANGRENE QUI RONGE LA FRANCE !

http://www.elac-committees.org/2013/02/01/pcn-spo-geopolitique-qatarigate-la-gangrene-qui-ronge-la-france/

Ben Soumahoro parle :

Publié le 20/05/2013 à 11:20 par infosivoire Tags : blog vie moi monde homme chez enfants france mort noel patrimoine

Ce qui sépare le Major IB de son Mentor Alassane Dramane Ouattara dès le départ de la Rébellion, en Décembre 1999 d’abord et en Septembre 2002 ensuite est déjà une simple question de morale politique.
En Décembre 1999, le père Noel n’était pas celui que l’on croyait, parce qu’un Général de brigade cachait un économiste qui ne voulait pas être taxé de « Putschiste ». Alassane Dramane Ouattara avait alors reproché à Ibrahima Coulibaly, de n’avoir pas abattu Henry Konan Bédié, qu’il a laissé se réfugier à la résidence de l’ambassadeur de France à 20 mètres de la résidence officielle du Chef de l’Etat. Tous ceux qui avaient alors entendu Alassane Dramane Ouattara vociférer dans sa colère irraisonnée, ont retenu cette phrase assassine qui donnait froid dans le dos : « Pourquoi a-t-il laissé ce connard s’échapper, il fallait absolument l’abattre. Avec tous les milliards qu’il a, il reviendra à coup sûr nous emmerder » Dixit ADO.
La suite des évènements ne fut pas celle qu’il avait prévue. Et Laurent Gbagbo arriva au pouvoir. Mais ceci est une autre histoire…
En Septembre 2002 la violence nous rend de nouveau visite et la source et l’initiative viennent de la même personne. Alassane Dramane Ouattara possède une ipséité et une unicité qui font de lui un être vraiment à part. Personne ne peut être comme Alassane Dramane Ouattara et Alassane Dramane Ouattara ne peut être comme personne d’autre, croyez moi. C’est en connaissance de cause que je me suis mis dans une opposition ferme et fermée à tous ses projets et à toutes ses ambitions. Pour tout dire, Alassane Dramane Ouattara ne fonctionne pas comme un être humain, il est véritablement l’associé du Diable, impitoyable et sanguinaire. Il a passé un pacte avec la Mort. Tout ce qu’il touche tombe dans le malheur et la désolation. Est-il nécessaire d’exposer tous les tableaux macabres qui entourent ses actes ? Les chauffeurs de ce pays se sont-ils mis brusquement et volontairement à rater tous les virages en

rase campagne et tous les ponts de la ville d’Abidjan depuis que Alassane Dramane Ouattara prétend qu’il est Président ? Récemment encore à Man la Cote d’Ivoire a failli perdre tout son gouvernement dans un accident d’avion ! Même les jeunes boxeurs ne se relèvent plus de leurs KO sur le ring. Dire cela n’est assimilable ni à une diffamation ni à un crime d’aucune sorte. Les faits sont là, sous nos yeux, tous les jours. Du reste, je n’ai pas de qualités divinatoires dans mon patrimoine génétique mais ma connaissance de l’homme Alassane m’a fait dire des choses graves qui avaient été couvertes en son temps par « les bruits et les fureurs » des usurpateurs et des imposteurs. Pour autant, je ne me crois pas autorisé à demander au bon peuple de Côte d’Ivoire de plaider coupable d’angélisme et de Naïveté. Même pas à ceux de ma propre Région qui m’ont reproché et qui continuent de me reprocher d’avoir choisi de soutenir un homme de l’Ouest : Laurent Gbagbo. Ceci n’était qu’une petite digression qui avait pour but de mieux situer le sujet par rapport au caractère dangereux et associable de Alassane Dramane Ouattara.
Ou en étions-nous ? Aux 18 et 19 Septembre 2002.
Alassane fait attaquer la Cote d’Ivoire et la fait couper en deux à la hauteur de Bouaké. Voici venu le deuxième sujet de discorde entre le Major Ibrahima Coulibaly et Alassane Dramane Ouattara. Le fondement du désaccord est économique mais il est surtout moral. Alassane Dramane Ouattara demande à son poulain de spolier les paysans du Nord d’une somme avoisinant les 10 Milliards de F.CFA, au bénéfice d’un homme d’affaires Malien du nom de Sidy Kagnassi, en proposant à IB un bakchich de 500 Millions F.CFA pour son silence. Le Major IB refuse cette offre et rappelle à son Mentor qu’il n’a pas fait la révolution pour ça. Il n’en fallait pas plus pour que IB se trouve brutalement écarté de la tête de la Rébellion au profit de Soro Guillaume.
Ibrahima Coulibaly n’a jamais plus retrouvé sa place de leader de la Rébellion.
Alassane Dramane Ouattara savait pertinemment qu’être Président de la République n’est pas une fonction mais une mission. Mais il n’en avait cure. Il savait depuis longtemps que les occidentaux l’avaient coopté pour assouvir leur triste dessein en Côte d’Ivoire. Ces sponsors savaient de surcroit pouvoir se servir d’Alassane Dramane Ouattara pour nourrir et appliquer le funeste projet d’imposer à notre pays une guerre de basse intensité de type Casamançais ou Colombien, pour s’octroyer parallèlement toutes latitudes et facilités pour piller nos ressources. Pour atteindre leur but, les blancs qui sont méthodiques et qui ne font rien au hasard avaient déjà positionné Dominique Nouvian Folloroux dans le pays. Elle deviendra très vite Madame Ouattara. Le tandem est constitué. A l’université on dirait le binôme. Mais qui est Madame Ouattara Dominique Nouvian Folloroux ?
Elle aussi est exceptionnelle à sa manière mais elle est exceptionnellement négative pour des raisons simples : Elle est de basse extraction et ceci expliquant cela, elle a un lourd complexe d’infériorité à liquider; de préférence sur le dos des autres. Ce n’est pas tout: elle est atteinte d’une gravissime boulimie d’argent, d’or, de pierres précieuses et de pierres patrimoniales. A cela il faut ajouter une envie de pouvoir démesurée, et un désir permanent de proximité avec « les grands de ce monde ». Elle veut faire partie du Gotha, de la Jet-Set, fut-il au prix de milliers de morts. Pour notre malheur elle a choisi la Cote d’Ivoire.
C’est ce couple là, ce duo de maitres-chanteurs qui a fait froidement assassiner le Major Ibrahima Coulibaly au PK-18 à Abobo.


Le soir même de l’acte criminel, IB sent venir le complot avec quelques un de ses proches, mais il connait les donneurs d’ordres. Il appelle en vain Alassane, se tourne ensuite vers son épouse Dominique qu’il connait bien, pour avoir jadis assuré sa sécurité rapprochée. « Pourquoi ton mari veut il me tuer, qu’est-ce que je lui ai fait ? » Et Dominique de lui répondre « Ne t’en fais pas, je vais arranger ça ». Moins de deux heures après cet échange, un commando lourdement armée mettait fin à la vie du soldat séditieux certes mais adulé par ses hommes et par sa Région. Je puis assurer que l’histoire confirmera ce que vous venez de lire. Ibrahima Coulibaly n’était pas armé, il avait son téléphone portable à l’oreille. Devinez qui était à l’autre bout du fil et qui a entendu les tirs meurtriers. Quelles leçons tirer de la mort de cet homme, qui n’était pas pire que ses assassins. Je ne m’attarderai pas sur ceux qui se sont réjouis de sa mort et qui se reconnaitront ici, en attendant leur tour. Ce qu’il faut retenir de la mort de cet Ivoirien de souche (il est originaire de Séguéla), c’est moins les raisons objectives et évidentes que je vous ai données, que l’agenda caché du principal meurtrier Alassane Dramane Ouattara. On s’est empressé de me traiter de xénophobe et de vendu, quand j’ai osé dire il y a quelques années que Alassane Dramane Ouattara n’était pas Ivoirien. Préparons-nous maintenant à payer le prix de notre aveuglement ou de notre mauvaise foi. Avec son projet de nouveau code de la nationalité, et celui de sa réforme agraire, nous auront compris avant longtemps, qu’Alassane Dramane Ouattara veut nous déposséder des deux choses qui ne sont pas négociables pour les enfants de ce pays. Et chacun sait qu’il veut le faire au bénéfice de ses frères Mossi dont il a favorisé et précipité l’immigration sauvage en Côte d’Ivoire. Ne nous y trompons pas, Le Nord souffrira plus encore que l’Ouest et le Sud. Tout le monde sait que le bétail électoral clandestin qui a fait son succès au Nord n’est pas reparti au Burkina Faso et qu’il impose aux autochtones Senoufo et Malinké impuissants, une loi des vainqueurs justifiée par la présence de leur frère de sang Alassane Dramane Ouattara au palais de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. Tout ayant valeur d’exemple, je voudrais maintenant vous expliquer pourquoi j’ai choisi le cas du Major Ibrahima Coulibaly pour démontrer que Alassane n’est pas Ivoirien et qu’il n’a investi ce pays avec brutalité que pour favoriser ses frères de sang Burkinabè. Le Major IB a servi Alassane Dramane Ouattara pendant ses années de braises. Il était un soldat redoutable. Le General Doué Mathias en sait quelque chose. Mais il n’était pas seul sur les champs d’opérations. Dès le départ un bandit de grand chemin, Amadé Ourémi, avait pris possession du Mont Péko.
Tout le monde le savait. Le Député Déhé Gnahou originaire de cet endroit avait à maintes reprises posé officiellement le problème à l’assemblée Nationale sans succès, parce que le vrai patron de la Rébellion Alassane Dramane Ouattara bloquait toutes les initiatives à ce sujet. Le chef Rebelle Mossi Amadé Ourémi servait et garantissait trop d’intérêts croisés en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso pour se sentir menacé. Il faisait là-bas, sur le Mont Péko, exactement ce qu’il voulait au vu et au su de tous y compris de l’ONUCI. Personne ne pouvait l’affronter militairement et même politiquement. Avant sa dernière visite à l’Ouest, les Ivoiriens, s’ils ne sont pas frappés de cécité, doivent avoir constaté que Alassane Dramane Ouattara avait invité Blaise Compaoré à Yamoussoukro. Ce n’était pas pour admirer les crocodiles sacrés qui ont survécu au Vieux. Le centre d’intérêt de cette rencontre était le cas de leur frère Mossi Amadé Ourémi qui règne en maitre absolu sur toutes les richesses de la région du Mont Péko et qui dispose comme il l’entend de la vie des autochtones. Il possède une puissante armée et tout le désordre de l’Ouest part de chez lui. Alasssane le sait, Blaise le sait, Konders le sait donc le monde entier le sait. Alassane Dramane Ouattara a même menacé récemment d’envoyer 6.000 soldats FRCI contre son camp retranché pour ensuite se raviser. Au cours de sa dernière visite à l’Ouest, Alassane Dramane Ouattara a lâché une phrase inquiétante au sujet de Amadé Ourémi quand un journaliste s’est inquiété de sa longévité dans l’Ouest : « Je vais m’en occuper » avait alors dit Alassane « Le problème sera réglé bientôt ». Compaoré a-t-il donné son accord à Yamoussoukro ? Alassane peut-il mettre fin à cette spoliation sauvage des Ivoiriens de l’Ouest ? Les rumeurs courent, elles courent et chacun sait que Alassane Dramane Ouattara a proposé 10 Milliards de F.CFA à Amadé Ourémi avec la caution de Blaise Compaore pour qu’il abandonne la Foret classée du Mont Péko. Evidemment, personne ne croit vraiment à cet deal mais certains Ivoiriens n’hésitent pas à suggérer qu’il suffit qu’Alassane Dramane Ouattara lui accorde la Nationalité Ivoirienne pour que le tour soit joué !
Le Président Mossi qui gouverne la Cote d’Ivoire pour les Mossi, dispose même du pouvoir de l’article 48 de la constitution pour se passer du « vote des bêtes sauvages » d’une assemblée Nationale qui lui est pourtant totalement acquise. Peut-être n’a-t-il plus aucune confiance en Soro Guillaume.
Cependant, une question demeure, lancinante et accablante pour Alassane Dramane Ouattara : pourquoi lui a-t-il été possible de se débarrasser si facilement du Major IB et pourquoi à contrario est-il si compliqué de chasser Amadé Ourémi des terres de nos frères de l’Ouest, alors qu’ils ont tous les deux troublé la Cote d’Ivoire de la même manière ? Il ne vous a pas échappé que l’un, le Major Ibrahima Coulibaly est Ivoirien, l’autre Amadé Ourémi est Mossi. Mossi comme Alassane Dramane Ouattara. Alassane tue les Ivoiriens sans aucune forme de procès mais s’impose le devoir de protéger ses frères Mossi. C’est la stricte vérité. Soro Guillaume le complice et le compère, devrait en tirer leçon s’il tient à sauver sa peau.
Alassane Dramane Ouattara n’est pas bon.
J’ai entendu au cours d’un débat un membre influent de l’inutile CDVR de Charles Banny à court d’arguments, dire que « la plupart des gens sont bons et honnêtes » Je me suis dit en silence : « Alors, mon bonhomme, on n’a pas dû rencontrer les mêmes »

claudus.ivoire-blog.com

ALASSANE DRAMANE OUATTARA, UN MERCENAIRE NE

Publié le 20/05/2013 à 11:05 par infosivoire Tags : vie moi france

Au début de la rébellion armée en 2002, le chef rebelle Koné Djakaridja alias Koné Zakaria (il est aujourd’hui patron de la police militaire nommé par Alassane Ouattara) a tenu un meeting à Mankono, nord du pays, devant les chefs de terre réunis pour leur dire qui est derrière la rébellion. Voici ce qu’il avait dit devant témoins : « (…) Tous ceux qui trahiront la politique d'Alassane Ouattara auront une fin tragique et IB le sait très bien. Nous avons demandé à Kass de se ressaisir. Si vous supportez le MPCI, ne le faites pas pour Zakaria ni pour IB (Ibrahim Coulibaly, ndlr) ni pour quelqu'un d'autre, sinon pour celui qui a acheté nos armes, c'est-à-dire Alassane Dramane Ouattara.

Mais comment le MPCI est né? Parce qu'il faut connaître le fondement de toute chose avant de s'y engager. Et nous allons expliquer à chacun de vous le commencement du MPCI. Tout a commencé à Abidjan où notre vie était menacée. Au nombre de 60, nous avons dû nous exiler. L'un des témoins est ici, en la personne de Losséni Fofana. Durant notre exil, IB était notre chef de file. Nous nous sommes mis d'accord qu'il ne serait pas candidat aux élections présidentielles. Même si Laurent Gbagbo était tué, c'est quelqu'un qui pourrait arranger nos parents du Nord dont on a besoin. Nous avions prévu la mise sur pied d'un conseil de sécurité présidé par IB avec la participation de la France. Moi, Koné Zakaria, j'étais chargé du recrutement des gendarmes, des policiers et des militaires pour le compte de la rébellion. J'ai fait des courses à moto avec Soro Guillaume mais pas dans le but que lui aussi soit président ou ministre. Mais nous l'avons fait pour notre liberté. Nous avons pris les armes mais ce n'est pas IB qui les a achetées. Que cette vérité soit sue de tous aujourd'hui. Lorsque nous étions en exil, j'étais le tuteur de tout le groupe et j'étais prêt à mourir pour mes frères. C'est moi qui ai fait entrer les combattants et les armes dans le pays, de Korhogo à Abidjan. Si

vous supportez le MPCI, ne le faites pas pour Zakaria ni pour IB ni pour quelqu'un d'autre, sinon pour celui qui a acheté nos armes, c'est-à-dire Alassane Dramane Ouattara. Lorsque nous étions en exil, c'est Alassane Ouattara qui s'occupait de nous.

Il nous apportait régulièrement du riz et la somme de 25 millions de francs par mois. Soro, IB, Adam's et moi, nous quatre étions logés dans le même endroit ».

autre presse

CE BURKINABE QUI DIRIGE LA COTE D'IVOIRE

Publié le 20/05/2013 à 10:50 par infosivoire Tags : blog homme article france roman travail femmes carte divers cadre afrique livres

Par la volonté de la France et du G8, le Burkinabé Alassane Dramane Ouattara dirige la Côte d'Ivoire.

Qui est Alassane Dramane Ouattara?

 Ouattara.jpg

 

Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, Alassane Dramane Ouattara est le fils Dramane Ouattara, ressortissant voltaïque. Sa filiation du coté maternel est plus opaque. Faisant mentir l’adage mater certum, pater sempre incertum, Alassane Dramane Ouattara a présenté, dans ses divers documents administratifs, deux femmes différentes comme étant ses mères. Sur son jugement supplétif (acte de naissance), la mère de Ouattara s’appelle Nabintou Ouattara née à Odienné. Mais, dans le dossier qu’il a présenté à l’élection présidentielle de 2000, sa mère s’appelle cette fois Cissé Nabintou née à Dabou.

Nonobstant ce flou sur l’identité de sa mère, Alassane Dramane Ouattara est retourné en Haute Volta avec son père, dans les années 50, pour y effectuer sa scolarité. Jeune homme âgé de 20 ans, il a été, en mars 1962, convoqué pour satisfaire à ses obligations militaires. Recensé dans le premier contingent des Forces armées voltaïques naissantes sous le matricule 62/824 FAV de la classe de 1962, il a par la suite bénéficié d'un sursis. Les registres des Forces armées, encore disponibles au Faso, qui peuvent être consultés sans déplacement, en attestent.

Il se rend par la suite aux Etats Unis, plus précisément à Philadelphie, pour y poursuivre ses études en tant que boursier au titre de la Haute Volta, dont il a obtenu les documents officiels. L'intéressé lui-même affirme s'être rendu aux USA en 1962 pour y continuer sa scolarité muni d'un passeport ordinaire voltaïque (“J.A.” n°1812 du 28 septembre au 4 octobre 1995 p. 67).

Sur place, il s'est fait recenser comme étudiant voltaïque, ainsi que le prouve sa carte de sécurité sociale délivrée par les autorités américaines en octobre 1962, qui porte le n°165-40-9295.

Une fois ses études terminées aux USA, il a été recruté, en tant que citoyen voltaïque, au poste d'économiste principal au Fonds monétaire international (FMI) en avril 1968. A chacune de ses promotions au sein de cette institution, la presse panafricaine, particulièrement “Jeune Afrique”, l'a toujours présenté comme un ressortissant de la Haute Volta sans que cela ne soit démenti. Les livres de référence du FMI disponibles à Washington, au siège de l'institution, le présentent aussi sous cette nationalité.

Haut fonctionnaire de la Haute Volta, Alassane Dramane Ouattara a bénéficié de deux passeports diplomatiques de ce pays sous les n° 457 du 23/12/1973 et n°DPL/1478 du 10/09/1985. Les dossiers pour l'obtention de ces documents contenant bien un certificat de nationalité voltaïque de l'intéressé sont, eux aussi, disponibles au Faso, et les registres chronologiques du ministère des Affaires étrangères qui les a délivrés mentionnent que l'intéressé a la nationalité voltaïque ou burkinabè.

Dans le cadre de ses visites de travail dans les pays africains, du temps où il était agent FMI, Alassane Dramane Ouattara a séjourné, du 2 au 9 janvier 1988, en Côte d'Ivoire. A la réquisition de la police des frontières, il a produit des documents officiels burkinabè pour justifier de son identité et de sa nationalité, a rempli et signé de sa main les fiches de police en y indiquant librement la même nationalité. A l'hôtel Ivoire où il a séjourné, les mêmes informations ont été données. Ces fiches, dont copies ont été portées à la connaissance de l'intéressé, sont disponibles dans les archives de la police nationale de Côte d’Ivoire et à l'hôtel Ivoire.

D’octobre 1988 à décembre 1990, Alassane Dramane Ouattara a été gouverneur de la BCEAO au titre de la Côte d’Ivoire. Il convient ici de rappeler que dans la répartition des postes entre les pays membres de la banque centrale, celui de gouverneur est réservé à la Côte d’Ivoire, quand celui de vice-gouverneur est dévolu au Burkina Faso. Ouattara ayant occupé le poste de gouverneur, on suppose qu’il était devenu Ivoirien à ce moment-là.

 

Seulement voilà, avant d’être gouverneur de la BCEAO, Alassane Dramane Ouattara a été successivement vice-gouverneur de la BCEAO (janvier 1983 à octobre 1984) et directeur Afrique du FMI (novembre 1984 à octobre 1988) en tant que Burkinabè. Alors question : comment Ouattara est-il devenu Ivoirien par la suite pour occuper le poste de gouverneur de la BCEAO ? A ce jour, il n’existe en effet aucune trace d’un quelconque décret de naturalisation d’Alassane Dramane Ouattara dans les archives nationales ivoiriennes. L’intéressé lui-même n’a par ailleurs toujours pas été à même de produire ledit document.

 

Une conclusion s’impose : Les «Nord» se suivent mais ne se ressemblent pas. Au regard de ce qui précède, Alassane Dramane Ouattara n’est pas originaire du Nord de la Côte d’Ivoire, comme il se plait à le dire, repris en chœur par les organes de la presse étrangère acquis à sa cause, mais est bel et bien le ressortissant d’un pays au Nord de la Côte d’Ivoire. Nuance.

 

 

Mahalia Nteby

DEUX ANS APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN CI

Publié le 11/04/2013 à 13:04 par infosivoire Tags : blog monde article france création heureux travail livre cadre extrait affiche islam

11 AVRIL 2011–11 AVRIL 2013: DEUX ANS APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN COTE D’IVOIRE

SOLDATS FRANçAIS AVEC UN SYMBOLE DE L'ETAT IVOIRIEN.jpg

"J'ai été arrêté sous les bombes françaises. Le 11 avril, une cinquantaine de chars français encerclaient ma résidence pendant que les hélicoptères bombardaient. C'est l'armée française qui a fait le travail et elle m'a remis aux forces d'Alassane Ouattara, qui n'étaient pas encore les forces régulières." (Extrait de l’intervention de Laurent GBAGBO du 05 décembre 2011 devant la CPI)
« Nous avons besoin de la démocratie...La démocratie, c’est le respect des textes. Qui ne respecte pas le Constitution, n’est pas démocrate. C’est parce que j’ai respecté la Constitution que je suis ici. Je compte sur vous parce que je souhaite que tous les Africains qui me soutiennent et qui sont tout le temps ici devant la Cour, devant la prison, qui sont dans leurs pays en train de manifester, en train de marcher, tous ces africains-là comprennent que le salut pour les Etats africains, c’est le respect des Constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent. » (Extrait de l’intervention de Laurent GBAGBO du 28 février 2013 devant la CPI)
Liste non exhaustive des manifestations multipolaires et multiformes prévues dans le cadre de cette douloureuse commémoration :

Sur PARIS :
Pendant que le Président Hollande reçoit OUATTARA à l'Elysée après avoir reçu NGUESSO, BONGO, COMPAORE, DEBY,... contrairement à ses promesse de rupture avec la Françafrique (France-à-fric !), nous manifesterons devant l'Assemblée Nationale pour rappeler les Députés à leur devoir de contrôle de l'activité gouvernementale surtout en matière de politique étrantère car ne l'oublions pas, la France agit au nom du peuple français, donc en votre nom. Car n'oublions pas : "Qui est neutre dans une injustice prend le parti de l'oppresseur". Desmond TUTU



11 avril 2011 - 11 avril 2013, cela fait deux ans que la France a réussi son coup d'Etat en arrêtant et en déportant le Président légitime Laurent GBAGBO. En ce triste 11 avril indignons-nous et protestons devant l'Assemblée Nationale (L12) contre cette énième violation de notre souveraineté par la France. Une motion sera à nouveau déposée.

RDV Place Edouard Herriot de 14h30 à 19h



http://3.bp.blogspot.com/-w7B-0yGFdNM/UWVITWmr7tI/AAAAAAAABnc/vTdbuR_SzTw/s1600/marche+europ%C3%A9enne+13+avril+2013.png

Et à 19h30 tous à la Bastille avec nos bougies !
Contacts :06 69 49 40 06 / 06 68 38 21 03 / 07 78 19 49 99
GRANDE MARCHE EUROPEENNE DE LA DIASPORA AFRICAINE
POUR LA LIBERATION du Président Laurent GBAGBO

Du 19 au 28 février dernier, la CPI (Cour Pénale Internationale) ouvrait le dossier concernant le Président Laurent GBAGBO en audience de confirmation des charges. La CPI donnera son verdict dans un délai de 60 jours à compter du 28 mars 2013.

« Nous avons besoin de la démocratie... La démocratie, c’est le respect des textes. Qui ne respecte pas la Constitution n’est pas démocrate. »Extrait de l'intervention du Président Laurent GBAGBO du jeudi 28 février 2013 devant la CPI.
Voici bientôt deux ans que Laurent GBAGBO se trouve à la Haye, deux ans que l’Etat de droit a cessé d’être en Côte d’Ivoire, deux ans que la  Constitution ivoirienne est constamment piétinée…  Et pourtant nous sommes debout… Et pourtant nous marchons et nous allons continuer de marcher pour dénoncer cette injustice.
Nous, organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques de la diaspora, avons décidé d’organiser une grande marche européenne unitaire le samedi 13 avril 2013 à Paris pour demander la libération immédiate et sans condition du Président Laurent GBAGBO et des autres prisonniers politiques injustement incarcérés en Côte d’Ivoire.
Nous appelons donc toute la Diaspora africaine en Europe, les démocrates de tous les continents, toutes les personnes éprises de paix, de liberté et de justice à cette grande marche européenne le samedi 13 avril 2013 de  12h à 20 h 30.
Lieu de rassemblement : place de Clichy (métro lignes 2 et 13)
Lieu d’arrivée de la marche : place de Stalingrad (métro lignes 5 et 7)
Contacts : 00336 02 50 18 14 / 00336 66 71 43 15 / euromarche13avril2013@yahoo.fr

Vive l’Afrique libre et indépendante pour que vive une Côte d’Ivoire juste et paisible !
Le comité d’organisation

A LA HAYE :
En COTE D’IVOIRE :

LUNDI 8 AVRIL 2013

Mme Agoh Marthe et le C.N.R.D convoquent une grande journée de mobilisation le 12avril 2013.

Question: Le Vendredi 12 Avril 2013, le C.N.R.D organise une journée de rassemblement pour le Résistance Démocratique ; Pourquoi une telle journée ?

Mme Agoh Marthe: Le CNRD organise cette journée principalement pour deux raisons : d’abord pour exorciser la mémoire collective par rapport aux évènements dramatiques du 11 Avril 2011.

Ensuite, pour réaffirmer notre rêve pour la démocratie vraie en Côte d’Ivoire, car nous croyons, comme le Président Laurent Gbagbo, que c’est la « seule voie de salut » pour le peuple de Côte d’Ivoire dans sa diversité ethnique et culturelle.
Q.: Pouvez-vous nous dire un peu comment cela va se passer

Mme Agoh Marthe: Il s’agit avant tout d’une fête populaire avec des chants, des danses, des sketchs…ponctués de messages sur la démocratie.

Aussi souhaitons-nous que nos compatriotes épris de Justice, de Vérité, de Paix, rêvant d’ « une patrie de la vraie fraternité », viennent nombreux à cette journée pour communier avec le Chantre de la Démocratie qu’est Laurent Gbagbo. C’est pourquoi nous invitons particulièrement chansonniers et autres humoristes.
Q.: Nous constatons que le C.N.R.D rêve encore de Démocratie, malgré ce qui s’est passé en Avril 2011…

Mme Agoh Marthe: Il convient de souligner que ce qui s’est passé dans notre pays en Avril 2011 n’a rien avoir avec la Démocratie.

En démocratie, on se réfère toujours au peuple, donc aux institutions qui l’incarnent. Or, comme l’a dit le Président Laurent GBAGBO lors de sa première comparution devant les Juges de la CPI, « c’est l’armée française qui a fait le travail ». Le peuple souverain de Côte d’Ivoire a confié sa défense exclusivement aux forces de défense et de sécurité nationales dans les conditions déterminées par la Loi (Article 24 de la Constitution), et non à l’armée française.

Q.: Voulez-vous dire qu’aucune force étrangère ne doit intervenir en Côte d’Ivoire ?

Mme Agoh Marthe: En principe, non.

Q.: Mais alors, expliquez-nous la présence des forces militaires françaises et Onusiennes sur le territoire de la République de Côte d’Ivoire.

Mme Agoh Marthe: La présence des forces militaires françaises résulte d’accords de défense pour soutenir l’Armée ivoirienne en cas d’agression extérieure du territoire national. Ce n’est donc pas pour intervenir dans le contentieux électoral contre un des candidats, et de surcroît contre l’Armée Nationale.
Quant aux forces Onusiennes, elles-mêmes ne se nomment-t-elles pas «forces impartiales d’interposition»? Elles sont donc là pour s’interposer et non pour prendre partie pour un camp. Or, ce n’est pas ce que nous avons constaté.
Il est donc clair que ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire durant la crise post-électorale n’a rien à voir avec les règles et les principes de la Démocratie. C’est simplement la loi du plus fort qui s’est imposée au peuple et à l’Etat de Côte d’Ivoire représenté à l’époque par le Président Laurent Gbagbo.
Précisons en passant que la Démocratie n’est pas un régime politique inconnu de l’Afrique traditionnelle; ici en Côte d’Ivoire, il y a des peuples qui pratiquent la gouvernance démocratique.

Q.: Revenons donc au rêve de Démocratie du C.N.R.D.
Mme Agoh Marthe: Ok, Pour le C.N.R.D, la Démocratie bien assimilée et bien pratiquée est le moyen le plus sûr d’éviter les conflits sociaux dans la Nation.
En effet, la Démocratie signifie que le pouvoir appartient au peuple ; et cela suppose que la majorité des personnes vivant sur un territoire donné sont d’accord pour se soumettre aux lois et institutions communes, lesquelles prévoient tous les mécanismes de règlement des conflits.
Q.: C’est donc pour éviter les conflits, notamment les guerres civiles que vous tenez tant à la Démocratie?

Mme Agoh Marthe: Écoutez! Qui peut être heureux dans les remous, les conflits, la guerre? Non seulement la Paix est nécessaire pour la quiétude de tous, mais sans la Paix, il n’y a pas de développement. Regardez la Côte d’Ivoire aujourd’hui, la misère économique est telle qu’on ne parle plus de «panier de la ménagère» qui se vide, mais de «sachet de la ménagère», à cause de la situation conflictuelle qui perdure.
Ainsi, outre la recherche de la Paix, le système démocratique offre la meilleure voie d’accès au progrès, à la prospérité pour tous. En effet, en Démocratie, la liberté et l’égalité de tous en Droit confèrent au peuple les moyens de décider des orientations de la politique de développement, à travers le libre choix de ses gouvernants, et de contrôler l’exercice du Pouvoir par la liberté d’expression.
C’est pourquoi nous exhortons les peuples d’Afrique à refuser de légitimer les dirigeants imposés de l’extérieur par les armes.

Q.: Un dernier mot ?

Mme Agoh Marthe: En guise de conclusion, permettez que nous citions un passage du livre de Monsieur Laurent Gbagbo intitulé ‘ Côte d’Ivoire – Bâtir la Paix sur la Démocratie et la Prospérité ‘(page 11) : «Ce que nous avions cru impensable s’est donc produit. Il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire. Il y a eu des morts, des vies brisées, des déplacés de guerre et des réfugiés. Nous avons constaté qu’avec la guerre, nous étions tous menacés dans les mêmes droits élémentaires. Quelles que soient nos appartenances régionales, religieuses ou politiques, quelles que soient nos positions sur la guerre elle-même, nous avons frôlé une catastrophe collective. Notre pays, la Côte d’Ivoire, a failli sombrer dans le chaos. Mais les peuples entrent en action quand l’histoire l’exige. Les peuples se mobilisent toujours pour sauver les nations du péril. Le peuple ivoirien s’est dressé pour opposer au mauvais destin une même volonté résolue. Il a refusé la régression et nous sommes restés debout.»

C’est pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie (dernière création de Laurent Gbagbo) invite les Ivoiriens et les Ivoiriennes à la Journée de Rassemblement pour la Résistance Démocratique du Vendredi 12 Avril 2013 !
En ITALIE :




Aux ETATS-UNIS :
Grande Manif des organisations et personnalités Américaines contre Ouattara, au siège de Cargill


J'ai le grand plaisir de vous informer que le Cri Panafricain-USA compte protester contre le géant de l’agro-alimentaire American, Cargill qui est la première compagnie américaine impliquée dans l’exportation du cacao ivoirien, première source de revenue du régime Ouattara. Je suis particulièrement convaincu que pour faire tomber le régime Ouattara sans un seul coup de fusil, il nous faut mettre pression sur les compagnies qui font business avec Ouattara.
Sur ma proposition, ANSWER Coalition a accepté d’ajouter le siège de Cargill à Washington DC au trajet de la grande marche contre la présence des drones Américains dans le monde, qui aura lieu le 13 Avril 2013 à la Maison Blanche à Washington DC.
Devant donc le siège de Cargill, toutes ces organisations américaines vont protester contre le régime Ouattara et le soutien du gouvernement Américain et des multinationales Américaines a ce régime sanguinaires et génocidaire qui tyrannisent les ivoiriens.
Chers patriotes ivoiriens des USA, je fais tout pour attirer les activités et organisations américaines a soutenir notre lutte, mais seul je suis impuissant si vous ne faite pas l’effort de sacrifier de votre temps ce Samedi 13 Avril 2013 qui est proche de la date du 11 Avril, jour que notre pays a été arrache a notre peuple par la France, les USA, et ces multinationales comme Cargill et cela a travers leur valet Ouattara Alassane de Sindou Burkina Faso.
Patriotes Ivoiriens des USA, rendez vous donc devant la Maison Blanche et ensuite devant le siège de Cargill, a 1030 15th St, Washington, DC ce Samedi 13 Avril 2013. Voila la liste des organisations et personnalités Américaines qui seront a la marche et avec nous devant le siège de Cargill pour protester contre Alassane Ouattara et demander que les USA cessent de le supporter:
Ramsey Clark, ancien Ministre de la Justice des USA (U.S. attorney general),
Cynthia McKinney, ex- membre du Congrès Américain,
Akbar Muhammad, Représentant International de la Nation of Islam;
Veterans for Peace( Organisation d’anciens soldats Américains devenus pacifistes)
Colonel Ann Wright ( Ex-colonel de l’armée Américaine; CODEPINK( Organisation féministe et pacifiste Américaine);
CAIR (Council on American-Islamic Relations); Jared Ball, ( Animateur Radio de la chaine WPFW (Pacifica);
Révérend Graylan Hagler, Pasteur de l’église Plymouth Congregational United Church of Christ;
Imam Mahdi Bray et son organisation Freedom Coalition;
Mara Verheyden-Hilliard, Directrice-générale de Partnership for Civil Justice Fund;
Zaki Baruti de l’organisation noire-americaine Universal African Peoples Organization;
L’organisation des Iranien-Americains, American-Iranian Friendship Committee (AIFC);
Peta Lindsay, responsable du Parti , Party for Socialism and Liberation;
Le mouvement Haiti Liberté;
L’organisation estudiantine de l’Université d’Howard University, la plus grande Université Noire des USA, (Political Education and Action Committee-Howard University);
Les organisations estudiantines de Temple University ,a Philadelphie, Students for Justice in Palestine-Temple U., et Conflict Free Campus Initiative–Temple U. Et bien d’autres que je n’ai pas mentionné.

Pour info, contactez Patriote Gnawa au 202 696 3353

Le Parlement autorise Ouattara à gouverner par ordonnance

Publié le 11/04/2013 à 12:04 par infosivoire Tags : image png texte
Le parlement ivoirien légalise la dictature Ouattara.

 

ABIDJAN - L’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a voté hier mercredi, une loi autorisant Alassane Dramane Ouattara à gouverner par ordonnances, notamment sur les questions concernant son programme économique et social pour 2013, a-t-on appris de source officielle.

Au cours d'une session extraordinaire, les députés ont voté le projet de loi "portant habilitation du président de la république à prendre, par ordonnances, pendant la gestion 2013, pour l'exécution de son programme en matière économique et sociale, des mesures relevant du domaine de la loi".

"Les ordonnances prises sont soumises à la ratification de l'Assemblée avant la fin de la deuxième session ordinaire de l'année 2013", prévue fin décembre, poursuit le texte de loi adopté haut la main.

La majorité des élus présents (178) a voté pour et quatre contre. Le vote a enregistré une abstention.
Selon plusieurs analystes, « c’est une véritable regression démocratique que d’autoriser le chef de l’Etat, au pretexte qu’il y a urgence, à contourner l’assemblée nationale pour gouverner par ordonnance ».
« Par cet acte lourd de conséquences, l’Assemblée nationale vient de légaliser la dictature du régime Ouattara », selon ces derniers.

" (Ouattara) n'aura plus recours à l'Assemblée nationale, même pour le budget", a déploré, un spécialiste ivoirien des questions parlementaires ayant requis l'anonymat.

"M. Ouattara va adopter et exécuter le budget par ordonnance, y compris le programme de privatisation et les réformes économiques", a-t-il dénoncé, y voyant l'attitude d'un "maître absolu".

Mais certains hiérarques du régime Ouattara comme Adama Bictogo, ex-ministre démissionnaire pour corruption, y voient là une avancée démocratique majeur :
Selon lui, c’est "Face aux attentes de la population sur de nombreux projets et vu le temps que pourrait mettre le parlement pour légiférer, le président a sollicité la représentation nationale", qualifiant cette loi d’"avancée démocratique" conforme à la Constitution".

Eric Lassale

Le Lieutenant Ourigou Bawa avertit le régime Ouattara

Publié le 10/04/2013 à 12:27 par infosivoire Tags : image vie moi monde bonne chez bonjour amis message dieu mort enfant png
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Le Lieutenant Ourigou Bawa met Ouattara en garde.

 

INTERVIEW AVEC L’ENSEIGNE DE VAISSEAU DE 1ERE CLASSE (LT) OURIGOU BAWA, PRÉCÉDEMMENT
ADJOINT AU CHEF DES OPÉRATIONS DE LA MARINE NATIONALE ET OFFICIER EN SECOND DE LA BASE
NAVALE D’ABIDJAN (LOKODJORO).
-Bonjour mon Lieutenant
Lt Bawa: Salut frère
- Comment allez-vous ?
Lt Bawa: Je me porte très bien grâce au Tout puissant
-Visiblement vous n’êtes plus en fonction
Lt Bawa: Affirmatif.
-Quel est donc le motif de votre absence à la marine nationale?
Lt Bawa: Que la courtoisie ne vous fasse pas masquer les mots, je suis en désertion certes mais c’est une situation qui s’est imposée à moi et ce pour deux grandes raisons.
La première raison est d’ordre financier. Comme vous le savez, le premier acte qu’a posé Mr
Alassane Dramane OUTTARA après sa prise de pouvoir fut de geler les avoirs de nombreux ivoiriens dont je fais partie. Cet état de fait me fut préjudiciable à plus d’un titre. J’éprouvais des difficultés à me rendre à mon lieu de service, ensuite je n’avais pas le moindre sou pour faire vivre ma famille, et enfin, il m’était impossible de scolariser ma progéniture. J’étais réduit à demander l’aumône à tout le monde y compris à mes subalternes. Au quartier, les voisins se cotisaient pour m’acheter des sacs de riz.
La seconde raison quant à elle est sécuritaire. Vous êtes sans ignorer qu’avoir défendu les
institutions de l’État pendant la crise dite post électorale est synonyme de crime impardonnable
pour ce régime, ce en contrariété avec toutes les vertus enseignées dans les écoles militaires. Ainsi le mardi 03 mai de l’année 2011 aux environs de 09 heures du matin, des hommes en armes sont arrivés à la Base annexe de la marine nationale au Plateau. Ils ont sur indications de marins, enlevé au cours d’un rassemblement (les témoins ne manquent donc pas) le Quartier-maître de première classe (QM1) DRI Bi Zanho et le Quartier-maître de deuxième classe (QM2) DIGBEU Daléba Jocelyn qu’ils ont froidement exécuté à 300 m de là. Deux autres marins dont un officier avaient été pris avec eux. Ils ont dû leur salut à la bonne volonté de quelques marins qui ont bien voulu plaider en leur faveur. Ils n’ont eu droit qu’à des coups de crosse de fusil et des traitements humiliants à l’image de ceux que subit le reste du pays. Ce qui a semblé très inhumain c’est que lorsqu’il s’est agi de plaider pour faire relâcher ces infortunés. Les officiers présents ont rétorqué et je cite «
c’est une affaire entre eux les miliciens ». Jusqu’au moment où je vous accorde cette interview
aucune enquête n’a été ouverte par notre cher commissaire du gouvernement qui fut pourtant
avisé. J’ai moi-même échappé à cet escadron de la mort le mercredi 27 avril de la même année
dans cette base. Outre les faits ci-dessus cités, plusieurs frères d’armes dans la même situation que moi furent enlevés et sont pour certains, portés disparus jusqu’à ce jour, d’autres furent purement et simplement exécutés et d’autres enfin sont en prison très souvent sans jugement.
Comprenez-vous alors pourquoi je parle de « désertion forcée» ?
-Qu’est ce qui prouve que vous auriez subi le même traitement ?
Lt Bawa: Avec tous ces cas que je viens d’énumérer quelles preuves voulez vous que je donne
encore ? Ne me dites pas que vous vouliez que j’attende sagement que mon tour arrive pour me
comprendre ! Dans tous les cas moi j’ai préféré avoir tort que d’avoir raison à titre posthume.
-Que vous reproche-t-on ?
Lt Bawa: Rien de plus qu’un soldat ordinaire devrait faire lorsque sa patrie est attaquée. A cet
égard, permettez-moi de paraphraser un proverbe marocain qui dit « l’homme meurt pour sa patrie ou pour sa famille »
-Des regrets ?
Lt Bawa: Que le Seigneur me pardonne s’il trouve un seul brin de regret en moi. On ne se repent pas si l’acte que l’on a posé est juste devant Dieu.
-Ne craignez vous pas en signant de votre nom ?
Lt Bawa: Je vous retourne la question : ceux qui sont écroués en ce moment, qu’ont-ils fait de plus grave que l’interview que j’accorde ? En supposant un tant soit peu que cet entretien n’ait jamais eu lieu vous croyez que s’ils ont l’occasion de me mettre le grappin dessus ils vont juste me donner une enveloppe pleine de billets de banque ?
Un enfant de Dieu ne fait pas les choses dans les ténèbres c’est pourquoi il se doit de faire et de dire ce qui est juste.
-Aujourd’hui comment gagnez-vous votre vie?
Lt Bawa: Je loue d’abord le nom du très haut pour toute la grâce qu’il me fait et pour tout ce qu’il fait dans ma vie. Ayant compris que l’environnement m’était très hostile en Côte d’Ivoire je me suis mis à l’abri et c’est depuis cet abri que j’ai reçu l’appel du Seigneur JÉSUS. Puisque je me consacre à l’oeuvre de l’Éternel mon père, je ne manque de rien.
-Le gouvernement a annoncé que la réconciliation est en marche et que tout le monde peut rentrer et circuler librement. Que craignez-vous encore ?
Lt Bawa: C’est de cette Côte d’Ivoire dont des gens ont rêvé pour faire la guerre et endeuiller la
patrie ? Si vous le demandez aux ivoiriens et qu’ils vous répondent qu’ils sont en sécurité, qu’ils ne sont pas spoliés, qu’ils ne sont pas frustrés, qu’ils ne sont pas humiliés, alors tant mieux.
Si des officiers ne vous disent pas qu’ils se font empoigner et injurier par des officiers mariniers
(sous-officiers) et des matelots (soldats) du clan au pouvoir c’est que ça va vraiment. La
configuration même de cette armée et le comportement de certains laissent croire qu’il y a les Frci, c'est-à-dire ceux qui ont gagné la guerre d’un côté, et les Fds c'est-à-dire ceux qui l’ont perdu de l’autre. Des soldats indisciplinés (je ne parle pas d’indiscipline ordinaire) ne ratent aucune occasion pour dire à des officiers qu’ils peuvent tout se permettre parce qu’ils ont gagné la guerre. Ils disent tout ça et lorsqu'ils sont « titillés » ils appellent leurs deux numéros d’urgence : l’un en direction de SEBROKO et l’autre vers Port-bouet. Suivez mon regard.
En ce qui me concerne, je pense que la situation ne s’est pas encore améliorée, elle s’est même
dégradée. L’effectif de mes frères d’arme emprisonnés, enlevés et exécutés a grimpé. Que l’on
libère nos amis ainsi je pourrais croire que ce n’est pas juste de la propagande. Dans tous les cas je ne trouve pas particulièrement attrayantes les conditions sociales de ceux qui sont restés. Et puis je me dois d’accomplir la mission pour laquelle mon Père m’a appelé.
-Pourrions-nous en savoir un peu plus sur cette mission ?
Lt Bawa: N’ayez crainte, elle est particulièrement divine
-Mon Lieutenant, un rapport de l'ONUCI vous cite comme étant le responsable des attaques contre les cibles militaires en Côte d'Ivoire. Que répondez -vous?
Lt Bawa: Rien à dire. Que Dieu soit juge entre moi et l'ONUCI.
-Avez-vous un appel à lancer ?
Lt Bawa: Bien évidemment.
Je m’adresse d’abord aux frères d’arme en général et aux officiers en particulier : Le métier des
armes se pratique pour défendre les personnes et les biens, mais ce que nous constatons
malheureusement aujourd’hui en Côte d’Ivoire, c’est que vous êtes ceux là même qui sément la
désolation et le chaos dans les rangs des populations civiles, ceux là même qui supervisent la
spoliation des ivoiriens par d’autres ivoiriens ou des étrangers. Vous êtes ceux là même qui, assurés d’une impunité absolue ôtent la vie à leurs semblables sans aucune retenue dans les villages et dans les villes. Si vous avez apporté votre soutien et participé à cette rébellion meurtrière contre la Côte d’Ivoire c’était donc pour installer un « no man’s land » ? Quand l’armée elle-même est le bourreau du peuple celui-ci se réserve le droit de se défendre. Cela, feu le général GUEI Robert l’avait appris à ses dépens. Je vous invite à jeter un coup d’oeil à votre règlement des services et de discipline générale, il vous sera donné de comprendre, si vous le désirez que votre comportement est en parfaite inadéquation avec les principes les plus élémentaires de la fonction militaire. En refusant de corriger votre attitude, vous vous faites tous coupables pour certains et complices pour d’autres du massacre et de la souffrance du peuple ivoirien.
Mon deuxième message est à l’attention des dirigeants actuels : il vous suffit d’aimer le peuple et vous verrez que vous ne serez pas obligés de le gouverner par la terreur comme vous le faites présentement. Quand vous finissez vos campagnes de communication pour faire bonne presse auprès des investisseurs étrangers et vous rentrez chez vous, comment faites-vous pour pouvoir dormir, sachant pertinemment que vos concitoyens sont par vous massacrés chaque jour via vos miliciens Frci et dozo ? Rendez à ce peuple la dignité, la quiétude et la justice qu’il mérite. Oui rendez lui tout ce que vous êtes en train de confisquer. Si vous scrutiez le ciel, vous sauriez que l’injustice que vous faites subir à cette paisible population n’est pas loin de vous retomber sur la tête. Peut-être n’ai-je pas été assez explicite. Alors je dis «TROP C'EST TROP » !
Mon dernier appel est à l’endroit de tous les ivoiriens : sachez que celui là même qui a fait les cieux et la terre ne peut vous punir indéfiniment, sachez que le salut de tous réside dans la prière et la repentance sincère. JÉSUS CHRIST a déjà brisé les chaînes et ôté les bâillons. La justice que l’Homme vous refuse est acquise en CHRIST.

Que Dieu sauve la Côte d’Ivoire.

SOURCE: ACC- Côte d'Ivoire

Wikileaks révèle les dessous de la crise ivoirienne

Publié le 10/04/2013 à 12:16 par infosivoire Tags : vie homme photo chez background france 2010 nuit mort travail cadre art prénom afrique lecture

Nom de code : PLUS D. L’association Wikileaks dirigée par Julian Assange, et qui s’est spécialisée dans la mise à la disposition du public de câbles diplomatiques classés confidentiels et/ou secret défense, a encore frappé.

Exclusif! Wikileaks révèle les dessous de la crise ivoirienne
Hier, elle a mis en ligne des informations de la diplomatie américaine. Qui permet d’avoir accès à 1,7 millions de documents secrets qui, pour certains, éclairent l’histoire récente d’un jour nouveau. Certains d’entre eux avaient déjà été « balancés » en 2010, mais étaient perdus dans le cafouillage incroyable créé par la profusion des données.

Cette fois-ci, grâce à un efficace moteur de recherches, l’accessibilité est améliorée et des documents intéressants surgissent. Sur la crise ivoirienne en particulier, un certain nombre de câbles diplomatiques se révèlent très intéressants à lire.

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En 2001, les ingérences de Charles Taylor en Côte d’Ivoire inquiétaient déjà Gbagbo et le Nigeria

Dans un câble daté du 28 août 2001, l’ambassadeur américain au Nigeria Howard F. Jeter faisait état, entre autres sujets, des inquiétudes d’un de ses principaux interlocuteurs, le «lieutenant général » Aliyu Mohammed Gusau, qui était alors un des patrons des services de renseignement du pays alors dirigé par Olusegun Obasanjo.

Selon Aliyu Mohammed, une des préoccupations de son pays concernant le leader libérien Charles Taylor était son «immixtion» en Côte d’Ivoire. «L’ambassadeur Jeter, après avoir noté que Taylor est un manipulateur, a demandé à Mohammed comment le Nigeria entendait émousser les efforts de Taylor et du général Guei», indique le câble.

A la suite de cette interrogation, l’officiel nigérian a indiqué au diplomate américain que son pays était en contact avec Gbagbo à ce sujet, à qui il avait demandé d’en parler aux Français – des Français qui avaient, selon le câble, de la «sympathie» pour Taylor.

L’officiel nigérian avait également confié au diplomate américain son désir de voir Alpha Oumar Konaré, alors président du Mali et de la CEDEAO, mettre clairement en garde le numéro un libérien d’alors. L’avenir montrera que la France et Konaré ne décourageront pas Taylor, mais iront jusqu’à le «protéger» en faisant semblant de ne
pas voir sa main derrière le MPIGO et le MJP, métastases de la rébellion du MPCI à la frontière libérienne. Pire : Charles Taylor sera un des invités d’honneur à la conférence de Paris Kléber destinée à faire entériner le «déshabillage» de Gbagbo après les accords de Linas-Marcoussis.

Robert Guéi et Djibril Bassolé, «cerveaux » de la rébellion du 19 septembre 2002 ?

Un câble diplomatique daté du 10 octobre 2002 raconte une conversation entre l’ambassadeur américain au Nigeria Howard F. Jeter et un ancien ministre des Affaires étrangères nigérian, Baba Gana Kingibe. Devenu consultant par la suite, Kingibe ne cachait pas avoir travaillé pour le gouvernement ivoirien, et avoir eu des relations avec l’ex-ministre de l’Intérieur Emile Boga Doudou, grâce à une relation commune, un homme d’affaires désigné par le prénom «François». Il pourrait bien s’agir du golden boy François Bakou.

Bien informé, Kingibe a alimenté le diplomate américain en informations «qui ne sont pas contradictoires avec ce que nous savons des événements d’avant la tentative du coup d’Etat». L’ancien officiel nigérian a en tout cas expliqué que Robert Guéi et Djibril Bassolé, alors ministre de l’Intérieur burkinabé, s’étaient rencontrés à Ouagadougou pour mettre en place un plan visant à renverser le président Gbagbo. Mais un ancien subordonné de Guei (on reconnait assez facilement Balla Kéita) avait fait savoir qu’il ne voulait pas participer au complot.

Pour cette raison, il a été «rapidement éliminé». Mais avant sa mort, Gbagbo est mis au courant de ce qui se tramait contre lui. Du coup, il envoie son ministre de l’Intérieur Emile Boga Doudou discuter les yeux dans les yeux à Paris avec son homologue… Djibril Bassolé ! La réunion se passe bien. Et Boga rentre à Abidjan le 18 septembre pour être au pays alors que Gbagbo s’en va à Rome.

Quand il se rend compte dans la nuit du 18 au 19 qu’un coup d’Etat se déroule et qu’il est directement ciblé, il saute sa clôture et va chercher refuge chez un expatrié français. C’est de chez cet expatrié qu’il appelle «François» où il raconte sa mort en direct : «François, ils entrent. Ils m’abattent !» Lors de sa conversation avec le diplomate américain, Kingibe évoque ce qu’il considère comme la stratégie internationale de Compaoré – son analyse s’avèrera juste.

Selon lui, la tentative de réhabilitation de Compaoré, qui est passée par une rupture apparente avec Taylor, est un «subterfuge». De son point de vue, le Compaoré de 2002 n’est pas fatigué des «pitreries» de Taylor, mais est fatigué de jouer les seconds rôles et est prêt lui-même à s’engager dans des entreprises de déstabilisation dont il est le maître d’oeuvre. «Si c’est vrai, cela signifie qu’il représentera un aussi grand danger pour la stabilité sous-régionale que son ancien ami de Monrovia», note le câble.

Ibn Chambas et Nana Akufo-Addo, deux anti-Gbagbo notoires

Les câbles de Wikileaks nous permettent de cerner les positionnements réels des différents acteurs diplomatiques qui ont «travaillé» sur la crise ivoirienne. Par exemple, derrière ses sourires de premier communiant, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, alors secrétaire exécutif de la CEDEAO, a contribué à «noircir» au maximum l’image de Gbagbo.

Dans un câble daté du 11 octobre 2002, l’ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria, Howard F. Jeter, raconte une conversation avec Ibn Chambas. Au cours de laquelle il explique que l’obstacle à un cessez-le feu rapide entre le gouvernement ivoirien et les rebelles, c’est… Gbagbo ! Les rebelles, selon Ibn Chambas, sont «disciplinés et relativement flexibles». Ils nient toute intention de renverser le régime (sic !) Ibn Chambas affirme sans ciller qu’il n’a vu aucune preuve de l’ingérence des Burkinabé.

Gbagbo, de son côté, est «têtu» et «réticent», selon le diplomate ghanéen. Le ministre des Affaires étrangères ghanéen de l’époque, qui sera par la suite deux fois candidat malheureux à la magistrature suprême dans son pays, a également beaucoup oeuvré pour «gâter le nom» de Gbagbo.

Un câble daté du 3 juin 2004 permet de se rendre compte qu’il a profité du fait qu’un sommet de la CEDEAO qui devait se tenir à Abuja, au Nigeria, a finalement été annulé, parce que Gbagbo avait décidé d’aller à des réunions à New York pour casser violemment du sucre sur le dos de Gbagbo. «Nous nous demandons si Gbagbo s’amuse avec nous», lance-t-il lors d’une rencontre avec l’ambassadrice Mary C. Yates. Lorsqu’elle lui répond en disant que le chef de l’Etat ivoirien avait peut être pris des rendez-vous au siège de l’ONU, Akufo Addo n’en démord pas.

«Kofi Annan est au courant de cette rencontre et veut Gbagbo ici [à Abuja]», dit il. Avant d’expliquer que les accords de Linas-Marcoussis ne doivent absolument pas être «revus» ou «renégociés», que «Gbagbo doit trouver un arrangement avec Soro, Bédié ou Ouattara» et qu’il n’y a «pas d’autre option». «Alors que nous laissons à nos collègues le soin d’expliquer les véritables motifs pour lesquels Gbagbo a refusé d’assister à la réunion d’Abuja, Akufo-Addo a défendu une vision pleine d’antipathie sur ce qui lui semble être les explications peu convaincantes de Gbagbo», peut-on lire dans le câble de l’ambassadrice Mary C. Yates.

Ce background permet, avec le recul, d’expliquer les rumeurs selon lesquelles Alassane Ouattara a financé la campagne d’Akufo Addo lors de la dernière présidentielle. Mais aussi de comprendre la portée des violentes diatribes de ce dernier s’adressant à John Dramani Mahama en disant : «Nous ne voulons pas d’un Laurent Gbagbo au Ghana».

Obasanjo, Kufuor et la France en Côte d’Ivoire : un rapport compliqué

Au fil des «câbles» de Wikileaks, l’on se rend compte que si la position «naturelle » des présidents nigérian et ghanéen de l’époque, Olusegun Obasanjo et John Kufuor, était plus «équilibrée» que celles de leurs homologues francophones d’Afrique de l’Ouest, elle était aussi frileuse et influencée par un certain nombre de lieux communs.

Un câble du 26 septembre 2002 indique déjà le «balancement » du Nigeria. Aliyu Mohammed, un des patrons du renseignement nigérian, informe les Etats-Unis que le Nigeria a envoyé des Alphajets à Gbagbo dans le cadre d’un arrangement bilatéral – ce qui est une forme de soutien – mais s’inquiète du «harcèlement» des partis
et des figures de l’opposition, notamment Ouattara et Bédié.

Obasanjo se plaint aux Américains de l’initiative française de reprendre les choses en main en interrompant les discussions de Lomé, et accuse Abdoulaye Wade d’avoir orchestré l’opération en raison de sa rivalité avec Gnassingbé Eyadéma. «Ils peuvent organiser le sommet, mais je n’y irai pas, le Nigeria ne sera pas représenté», indique Obasanjo au téléphone à l’ambassadeur américain. Quand les accords sont entérinés, il indique qu’il ne les endosse pas «de gaieté de coeur» et qu’ils «déshabillent Gbagbo», mais que le Nigeria ne peut pas être «plus saint que le pape». Si les Ivoiriens acceptent Marcoussis, le Nigeria ne peut que les appuyer, dit-il en substance.

Un câble du 12 novembre 2004 raconte une réunion entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Ghana et le président John Kufuor. Juste après la quasi-guerre ivoirienne qui a commencé avec le «bombardement » supposé de la base-vie française de Bouaké en pleine «opération Dignité». Kufuor explique que la «tuerie» des neuf soldats français est un «prétexte » qui permet à l’Hexagone d’engager des actions pour protéger «leurs concitoyens» et leur «business». «Mais Kufuor n’avait pas une posture critique vis-à-vis des Français», indique le câble. A la même occasion, Kufuor considère que l’analyse – dont on ne sait pas qui la véhicule – selon laquelle Gbagbo serait devenu président après avoir été qu’un leader d’opposition de second ordre relève de l’intox. Cela dit, il estime que Gbagbo doit faire des concessions, cesser d’utiliser le Parlement comme «prétexte » pour ne pas appliquer les accords d’Accra III. Il finit par faire une proposition assez surprenante : il suggère que Gbagbo, Ouattara et Bédié, en raison de leur caractère clivant, soient écartés des élections à venir et qu’ils cèdent la place à la jeune génération.

Les Français acharnés contre Gbagbo

Si les câbles que l’on peut consulter dans le cadre du projet «PLUS D» donnent à voir une administration américaine quelque peu circonspecte, plus ou moins équilibrée dans ses jugements, et une diplomatie française violemment anti-Gbagbo. La palme de la virulence revient à Michel de Bonnecorse, conseiller Afrique de Jacques Chirac.

Dans l’un des câbles de Wikileaks, datant du 30 mars 2006, il affirme à un de ses interlocuteurs américains que «de plus en plus» de dirigeants africains estiment qu’il n’y aura aucune solution en Côte d’Ivoire tant que Gbagbo restera au pouvoir. Il demande aux Américains de s’ims’impliquer dans le cadre du Groupe de travail international (GTI) pour soutenir Charles Konan Banny – qui apparaît véritablement comme le «chouchou» de la Chiraquie au fil des câbles. Au point de demander que les Casques bleus de l’ONU prennent le contrôle militaire de la RTI afin d’empêcher que les «foules» pro-Gbagbo s’en saisissent pour diffuser leur «propagande» en cas de troubles.

Un câble du 9 décembre 2005 indique que Michel de Bonnecorse veut que la Constitution ivoirienne soit modifiée... par le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon un câble du 9 février 2006, Michel de Bonnecorse décrit Gbagbo comme un «fasciste», qui «commande seulement une minorité de la population», qui utilise une «propagande de rues», des voyous armés et une propagande ciblée.

Nathalie Delapalme, qui développe pourtant des vues anti-Gbagbo devant les diplomates américains, a été totalement mise à l’écart par le clan Chirac, dès lors qu’il est devenu évident qu’elle était «trop confortable avec Gbagbo et sa coterie», explique un officiel français aux Américains.

Quand la France de Sarkozy jugeait «ridicule » le désarmement des rebelles

La lecture des câbles publiés par Wikileaks permet d’entrevoir une certaine prise de distance passionnelle de Paris sur le dossier ivoirien avec le début du processus de Ouagadougou et le départ du pouvoir de Jacques Chirac. Mais la profonde acrimonie de la France envers Gbagbo demeure, sous Nicolas Sarkozy.

Selon un câble daté du 4 septembre 2009, le conseiller Afrique de Sarkozy, Romain Serman, prétend, alors qu’une avocate de Gbagbo plaide pour que la France aide à désarmer la rébellion, qu’il ne s’agit que d’une manière de gagner du temps, et que Gbagbo a conclu qu’il ne pouvait pas gagner les élections et veut «épuiser» ses rivaux Bédié et Ouattara.

L’exigence du désarmement des rebelles, pourtant notifiée depuis les accords de Linas-Marcoussis, est «ridicule » selon l’administration Sarkozy. Le conseiller de Sarkozy va jusqu’à prétendre, devant les Américains, que Gbagbo veut organiser un faux coup d’Etat contre lui – selon des sources libériennes non clairement nommées, stipule le câble américain. Au final, la Côte d’Ivoire va aller à la présidentielle de 2010 sans désarmement, selon le voeu des Français. Et le «traquenard électoral», selon l’expression de Charles Blé Goué, se refermera sur Gbagbo.

Nouveau Courrier

Choi Young-jin : "Je n'ai pas l'intention d'échouer" en C.I

Publié le 09/04/2013 à 17:31 par infosivoire Tags : monde article background photos afrique extra actualité
Choi Young-jin, le 7 février, au siège de 'Jeune Afrique', à Paris.
Choi Young-jin, le 7 février, au siège de "Jeune Afrique", à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

 

Dans une interview à Jeune Afrique, le patron de l’Onuci répond aux attaques du camp Gbagbo. Et affirme son intention de rester en Côte d’Ivoire, tant qu'Alassane Ouattara ne bénéficiera pas de la réalité du pouvoir.


« Tu n’as pas le droit d’échouer, j’ai engagé ma responsabilité auprès des membres du Conseil de sécurité », lui avait dit en 2007 le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avant de lui confier le poste de représentant spécial en Côte d’Ivoire. De fait, quand il a validé le 2 décembre dernier les résultats de la présidentielle ivoirienne donnant la victoire à Alassane Ouattara, il pensait avoir fait le plus dur. Près de trois mois plus tard, la crise postélectorale ivoirienne s’enlise, mais il reste déterminé à faire triompher la voix des urnes. « Je n’ai pas l’intention d’échouer », prévient-il.

 

Pourquoi ne pas recompter alors les bulletins de vote comme le propose Laurent Gbagbo, le président sortant qui refuse de céder son fauteuil ? « Après le second tour, on a établi des procès verbaux pour chacun des 20 000 bureaux de vote et les bulletins ont été détruits. C’est comme cela que ça se passe, tout le monde le sait », rétorque-t-il. Recompter les procès-verbaux, alors ? « Pour quoi faire ? Les résultats ne font aucun doute. Et si Laurent Gbagbo ne les accepte pas, c’est parce qu’il a perdu. » Fermez le ban.

 

Critiqué aussi par le camp Gbagbo pour avoir fait proclamer les résultats par la CEI au Golf Hôtel plutôt qu’à l’Onuci, Choi se défend : « Qui aurait accepté que cela se fasse en zone extra-territoriale ? Le Golf Hôtel, c’était la moins pire des solutions. » Et de conclure, en guise d’avertissement : « Nous resterons en Côte d’Ivoire aussi longtemps qu’il le faudra. »

 

Lire l'intégralité de l'interview de Choi Young-jin dans le n° 2614 de Jeune Afrique, en kiosques jusqu'au 20 février.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Choi Young-jin : "Je n'ai pas l'intention d'échouer" en Côte d'Ivoire | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Choi Young-jin : "Je n'ai pas l'intention d'échouer" en C.I

Publié le 09/04/2013 à 17:31 par infosivoire Tags : monde article background photos afrique extra actualité
Choi Young-jin, le 7 février, au siège de 'Jeune Afrique', à Paris.
Choi Young-jin, le 7 février, au siège de "Jeune Afrique", à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

 

Dans une interview à Jeune Afrique, le patron de l’Onuci répond aux attaques du camp Gbagbo. Et affirme son intention de rester en Côte d’Ivoire, tant qu'Alassane Ouattara ne bénéficiera pas de la réalité du pouvoir.


« Tu n’as pas le droit d’échouer, j’ai engagé ma responsabilité auprès des membres du Conseil de sécurité », lui avait dit en 2007 le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avant de lui confier le poste de représentant spécial en Côte d’Ivoire. De fait, quand il a validé le 2 décembre dernier les résultats de la présidentielle ivoirienne donnant la victoire à Alassane Ouattara, il pensait avoir fait le plus dur. Près de trois mois plus tard, la crise postélectorale ivoirienne s’enlise, mais il reste déterminé à faire triompher la voix des urnes. « Je n’ai pas l’intention d’échouer », prévient-il.

 

Pourquoi ne pas recompter alors les bulletins de vote comme le propose Laurent Gbagbo, le président sortant qui refuse de céder son fauteuil ? « Après le second tour, on a établi des procès verbaux pour chacun des 20 000 bureaux de vote et les bulletins ont été détruits. C’est comme cela que ça se passe, tout le monde le sait », rétorque-t-il. Recompter les procès-verbaux, alors ? « Pour quoi faire ? Les résultats ne font aucun doute. Et si Laurent Gbagbo ne les accepte pas, c’est parce qu’il a perdu. » Fermez le ban.

 

Critiqué aussi par le camp Gbagbo pour avoir fait proclamer les résultats par la CEI au Golf Hôtel plutôt qu’à l’Onuci, Choi se défend : « Qui aurait accepté que cela se fasse en zone extra-territoriale ? Le Golf Hôtel, c’était la moins pire des solutions. » Et de conclure, en guise d’avertissement : « Nous resterons en Côte d’Ivoire aussi longtemps qu’il le faudra. »

 

Lire l'intégralité de l'interview de Choi Young-jin dans le n° 2614 de Jeune Afrique, en kiosques jusqu'au 20 février.


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