Nom du blog :
ahmedbacar
Description du blog :
le blog du journaliste Ahmed Bacar
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
31.05.2011
Dernière mise à jour :
19.06.2018
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Derniers commentairesfélicitation sa sera pas la fin ,tu seras aussi loin que sa mon frère amine http://morgane youssouf.cente rblo
Par mirgane, le 21.11.2016
bonnes analyses, on dirait que c'est écrit aujourd'hui. bravo dafiné, vos points de vue nous manquent bcp
Par Mhadjiri, le 15.07.2016
et tout cela sans aucun mot sur les "pogroms" qui finiront pas ensanglanter maore.
qui profite de cette hy
Par idriss, le 21.05.2016
moi aussi j'ai honte
Par abdoulfatah+ali, le 21.05.2016
ce petit monsieur est extremement bon. je suis tout le temps ces posts et j'avoue qu'il doit etre suvit de pre
Par Daroueche Abdillah, le 17.05.2016
Comores : Les agriculteurs se tournent vers la culture de tomates plus rentable que la banane
Dans son treillis, Ali Msa ressemble à un soldat au combat. Mais il est jardinier. Monsieur Msa arrose ses plants de tomate à un rythme régulier et maîtrisé. Parfois, il accélère, parfois il ralentit et s’arrête quelques instants pour admirer un plant. À l’aide des tuteurs, il maintient fermement les tiges au sol et enlève les fleurs gâtées.
Il se lève de bonne heure pour se préparer pour la longue journée chaude qu’il passera au champ. Il transporte un gros jerricane d’eau sur le dos pour l’aider à affronter la température qui atteint souvent 40 degrés en mi-journée.
Monsieur Msa a 55 ans et cultive des tomates sur son champ de deux hectares, à Kandzilé, un village situé à 40 kilomètres de Moroni, la capitale des Iles Comores.
Autrefois, il cultivait de la banane, mais le rendement était devenu faible et le cycle d’attente avant les récoltes très long.
En plus de cela, il lui était de plus en plus difficile, au fil des ans, de parcourir les six kilomètres de route dans la forêt qui séparaient son village du champ de bananes. Comme monsieur Msa ne pouvait se rendre dans son champ régulièrement, les voleurs emportaient la moitié de ses bananes lorsque celles-ci étaient prêtes pour la récolte. Ses difficultés financières s’amoncelaient et il n’arrivait plus à nourrir sa femme et ses six enfants.
Puis, en 2010, il consacra une année à apprendre les techniques de culture, d’entretien, de récolte et de vente des tomates auprès d’un groupe de producteurs du village.
Avec quelques économies et 200 000 francs comoriens (496 $ US) offerts par un proche, monsieur Msa lança un nouveau projet. Il avait hérité d’un champ près du village, à une heure de marche, où il décida de cultiver de la tomate. Il a acheté des outils, des équipements d’irrigation, des treillis, des tuteurs, et du fumier de compost pour préparer le sol avant de semer.
Pour nourrir mille plants de tomates, monsieur Msa a besoin de 15 sacs de 50 kilogrammes de fumier, et chaque sac coûte 3 000 francs comoriens (7,44 $ US). Il met parfois en terre jusqu’à 2 000 pieds en fonction du montant d’argent dont il dispose.
Il explique ce qui se passe par la suite : « Après avoir planté les graines, j’arrose régulièrement les plants et je veille aussi à éloigner les mouches, les limaces, les virus et les bactéries pour éviter que mes plants de tomates ne soient affectés par des maladies. »
Monsieur Msa affirme utiliser régulièrement des insecticides pour protéger ses plants de tomate contre les insectes. Mais il ajoute que ce type de traitement peut être dangereux pour la tomate et l’homme si on ne respecte pas les recommandations concernant les doses nécessaires et la protection. Il utilise une seringue d’insecticide dans 15 litres d’eau, une fois par semaine. Lorsqu’il y a trop de mouches, il applique l’insecticide une deuxième fois dans la même semaine.
Pour manipuler ces produits, il recouvre son visage et porte des gants. Il évite également de boire et fumer pendant qu’il utilise l’insecticide.
Une fois qu’il a terminé, il se lave minutieusement les mains, le visage et le cou. Puis, il patiente pendant le temps d’attente recommandé avant de récolter les tomates pour limiter les risques de présence de résidus de pesticides dans la nourriture.
Monsieur affirme qu’il a l’intention de tester prochainement des produits naturels pour repousser les insectes tels que la citronnelle, les pétunias et la lavande sur ses plants de tomates.
L’agriculteur cueille en moyenne 3 500 kilogrammes de tomates à chaque récolte, et gagne près de 2 625 000 francs comoriens (6 500 $ US) trois fois par an.
Entre les mois de mai et août, la plupart des producteurs et des productrices de tomates gagnent entre 250 et 500 francs comoriens (0,62 à 1,24 $ US) par kilogramme. Mais monsieur Msa peut obtenir jusqu’à 2 000 francs par kilogramme (4,95 $ US) en saison sèche, lorsqu’il y a beaucoup moins de tomates fraîches.
Il déclare : « Avec la banane, je devais attendre presque une année avant de pouvoir récolter, tandis qu’avec les tomates, je peux récolter jusqu’à trois fois l’année. J’ai un revenu plus régulier pour subvenir aux besoins de ma famille.
Il ajoute : « Je gagne plus d’argent même si la tomate demande un peu plus d’attention et de travail. Je paie la scolarité de mes enfants, assure leur santé et fais aussi des économies pour acheter des engrais et continuer la production des tomates. »
Youssouf Mmadi cultive aussi des tomates. Il a abandonné son champ de bananes en 2015 pour les mêmes raisons que monsieur Msa et a acheté deux hectares de terre à une heure et demie de route environ du même village. Maintenant il est un homme heureux.
Grâce à un investissement de 150 000 francs comoriens (372 $ US) reçu de ses proches, et après une formation de cinq mois avec le même groupe qui a formé monsieur Msa, monsieur Mmadi a commencé à cultiver des tomates.
Monsieur Mmadi explique : « Jamais je ne suis parvenu à gagner plus d’un million de [francs] quand je cultivais la banane, malgré mes meilleurs efforts …. Avec la tomate, c’est plus facile de gagner plus. »
La tomate est la première production maraichère aux Comores. Les variétés les plus cultivées sont le Mongal et le Kiara, car elles résistent mieux aux maladies et produisent bien.
Les deux agriculteurs espèrent trouver le moyen de conserver les tomates pendant les périodes de production abondante afin de pouvoir les vendre plus tard lorsque la demande est plus forte. Actuellement, ils évitent le gaspillage en vendant leurs produits à un prix réduit, ce qui signifie qu’ils réalisent moins de bénéfices.
Etre une femme aux Comores, c’est un signe de privilège ! Le droit coutumier comorien protège les femmes de l’archipel en leur accordant des droits exceptionnels contrairement à de nombreux pays, notamment de la Ligue arabe. En effet, la Comorienne est protégée dans les moindres détails, à travers une loi islamique basée sur par la tradition. Aujourd’hui, les Comoriennes occupent les premières places dans les baromètres relatifs aux avantages dans la vie.
La semaine dernière, les résultats de la troisième enquête Thomson Reutres, venaient donc de confirmer une tendance bien connue et respectée par tous les Comoriens. Sur les 21 pays de la Ligue arabe, plus la Syrie, l’Union des Comores occupe la première place sur la liste, s’agissant des droits des femmes.
Entre tradition et religion, la femme d’abord !
Nombreux détracteurs aiment assimiler les pays musulmans, ou de civilisation arabe, à des territoires où les droits des femmes seraient bafoués. Le moins que l’on puisse dire est que l’archipel des Comores, un pays catégoriquement musulman, les femmes restent au centre des préoccupations des hommes. Entre tradition, religion et politique, la femme comorienne est au centre des débats et jouit d’énormes avantages. L’enquête révèle que dans cet archipel de l’Océan Indien, les femmes occupent 20% des postes ministériels. D’autres chiffres viennent confirmer l’amour voué aux femmes. Aux Comores, le cadre conjugal joue en faveur des femmes. Certaines règles prédéfinies lèguent le plein pouvoir aux femmes en cas de divorce, d’héritage et de différend. Cette réglementation veut que la femme garde la totalité des biens immobiliers et les enfants, en cas de divorce. En outre, la contraception est bien acceptée par la population et l’Etat. De plus, les hommes laissent tout naturellement à leurs sœurs le droit à l’héritage sans discussion aucune.
L’Egypte, pire pays arabe pour les femmes
Pendant que les Comoriennes jouissent des grandes faveurs, les Egyptiennes voient rouge. Thomson Reutres, appuyée par des chiffres de Human Rigths Watch, place l’Egypte à la dernière position des pays de la Ligue arabe sur la situation des droits des femmes. Pour dresser ce classement remporté haut la main par les Comores, les spécialistes se sont basés sur toutes sortes de discriminations envers les femmes. Les abus au sein de la famille, la prostitution, l’illettrisme et l’égalité homme-femme ont été inspectés.
En dehors des pays de la péninsule d’Arabie et du Moyen-Orient, on trouve aussi des pays africains dans le top 10. En plus des Comores, la Tunisie, occupe la sixième place, Algérie (7ème), Maroc (8ème) et la Libye (9ème). La Mauritanie arrive à la 11ème place, la Somalie (14ème). Lanterne rouge du classement, l’Egypte est à la 22ème place.
INTERNATIONAL - Après trois mois de vacances, l'ancien président américain Barack Obama est sorti de son silence lundi 24 avril pour lancer la nouvelle phase de sa carrière: encourager une nouvelle génération d'Américains à s'engager en politique.
Accueilli par une standing ovation de près de 500 étudiants dans un auditorium de l'Université de Chicago, Barack Obama est apparu détendu et tout sourire, sans cravate, se permettant une plaisanterie en introduction: "Il s'est passé des choses en mon absence ?"
Puis l'ancien président, âgé de 55 ans, a expliqué la cause qu'il avait choisie pour la suite de sa vie publique. "La chose la plus importante que je puisse faire est d'aider à préparer la prochaine génération de leaders à prendre le relais pour tenter de changer le monde", a-t-il déclaré, avant d'animer une conversation avec six jeunes gens assis à ses côtés sur scène, principalement des lycéens ou étudiants de Chicago.
Barack Obama a déploré l'influence de l'argent et des groupes d'intérêts en politique, les redécoupages partisans des circonscriptions électorales, ou encore la polarisation croissante de certains médias, regrettant que des gens se déclarent impuissants ou résignés.
"Par conséquent notre taux de participation aux élections est l'un des plus bas de toutes les démocraties", a dit l'ancien président. "Les seuls qui pourront résoudre ce problème seront les jeunes, la prochaine génération".
Il a déclaré vouloir prendre le problème à la source en abattant les obstacles à l'engagement politique. "Si on y parvient, tout se passera bien. Je suis toujours incroyablement optimiste", a-t-il insisté, interrogeant chaque étudiant sur leurs expériences et engagements. Ce faisant, il n'avait pas encore prononcé une parole sur son successeur, même de manière détournée.
Fondation Obama
Le prédécesseur de Donald Trump n'avait fait aucun discours ni donné aucune interview depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier. Il a écrit une dizaine de tweets et quelques communiqués, notamment pour défendre sa grande loi sur la santé, menacée par les républicains, et réfuter les allégations de son successeur sur une mise sur écoute de la Trump Tower pendant la campagne électorale. Mais il s'est abstenu de tout commentaire direct sur l'action du milliardaire républicain.
La jeunesse et la citoyenneté sont au coeur du projet de la Fondation Obama, qui sera implantée dans le quartier sud de Chicago, où Barack Obama a commencé sa carrière comme militant associatif. "Cette communauté m'a donné plus que ce que j'ai été capable de lui rendre, car cette communauté m'a appris que des gens ordinaires peuvent, en travaillant ensemble, accomplir des choses extraordinaires", a expliqué le démocrate.
Dimanche, il avait rencontré lors d'une réunion privée de jeunes hommes "à risque" du South Side pour parler de la violence des gangs, d'emploi et de formation, selon le Chicago Tribune. Les Obama louent une maison à Washington, où l'une de leurs deux filles reste inscrite au lycée.
Depuis fin janvier, on a vu l'ancien président démocrate faire du kite surf avec Richard Branson, le PDG de Virgin, sur son île des Îles Vierges britanniques, puis en Polynésie française pendant près d'un mois, selon la chaîne locale TNTV.
Il participera le 25 mai à une conversation publique sur la démocratie avec la chancelière Angela Merkel à Berlin, à la porte de Brandebourg, à l'occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Et la semaine dernière, il a parlé au téléphone avec le candidat à l'élection présidentielle française Emmanuel Macron.
Un peu plus d’un an seulement après avoir lancé son parti, Emmanuel Macron est proche de réussir un pari incroyable : entrer à l’Elysée. Condition : remporter le second tour face à Marine Le Pen.
La fulgurante ascension d’Emmanuel Macron
Il y est presque ! Qualifié pour le second tour de la présidentielle dans le costume du favori après être arrivé en tête du premier tour dimanche, Emmanuel Macron, âgé de 39 ans, est virtuellement à deux semaines de succéder à François Hollande. Le président-fondateur d’En Marche! – son mouvement lancé le 6 avril 2016 – va désormais œuvrer au “rassemblement” avec dans le viseur la barre des 50% des voix dimanche prochain.
Si un meeting “symbolique” à Amiens, ville natale du candidat, devrait se glisser au programme, selon son entourage, aucune autre réunion publique n’était encore calée dimanche soir. Seulement une “courte sortie” liée à la commémoration du génocide arménien lundi était envisagée.
Mais la semaine devrait surtout être marquée par une “vague d’investitures” aux législatives, selon un haut cadre du parti. Pour l’heure, seulement 14 candidats ont été intronisés, mais En Marche! “va dérouler maintenant”, ajoute cette même source.
Marine Le Pen, également qualifiée pour le second tour, a lancé ce dimanche des appels au rassemblement des “patriotes”, une condition indispensable pour la présidente du Front national si elle veut pouvoir inquiéter son adversaire.
François Fillon, naufrageur de la droite
Favori pour l’Elysée jusqu’aux révélations du Canard enchaîné, François Fillon incarne ce dimanche soir l’élimination de la droite républicaine au premier tour d’une élection présidentielle depuis la réélection au suffrage universel direct du général de Gaulle en 1965. “Cette défaite est la mienne et c’est à moi et moi seul qu’il revient de la porter”, a souligné dimanche soir le candidat lors d’une déclaration solennelle à son QG de campagne.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon est resté dimanche à la porte du second tour qu’il espérait franchir au terme d’une longue “campagne de conviction”, mais il s’est placé en bonne position dans la recomposition de l’espace politique à gauche. Le leader de La France Insoumise n’a pas donné de consigne de vote, disant vouloir laisser les militants décider.
Ce premier tour a également été marqué par le score historiquement bas du Parti Socialiste.
Dans une déclaration devant ses partisans, le candidat socialiste, crédité d’environ 6% des voix selon les instituts de sondages, a évoqué une “lourde défaite”, une profonde meurtrissure”. “C’est une défaite morale, en particulier pour la gauche”, a-t-il dit, tout en estimant que “la gauche n’est pas morte”. “Le combat continue”. Benoît Hamon a appelé à voter pour le candidat En Marche! “même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République”. Sa porte-parole Aurélie Filippetti a aussi jugé “indispensable” de “contrer la menace FN”.
Le Pen à l’épreuve du “plafond de verre”
Les premières prises de position ont d’ores et déjà mis en évidence la persistance d’un réflexe anti-FN au sein du monde politique.Isolé sur l’échiquier politique et en butte à un rejet encore massif dans l’opinion, le FN se heurte traditionnellement à un “plafond de verre”, dont la solidité sera mise à l’épreuve le 7 mai, 15 ans après sa première qualification pour le second tour, avec Jean-Marie Le Pen en 2002.
De Benoît Hamon, à François Fillon, les candidats défaits du Parti socialiste et des Républicains, tout le monde a affiché sa préférence pour Emmanuel Macron et même la frange la plus droitière du camp Fillon, emmenée par Laurent Wauquiez, a appelé à faire battre Marine Le Pen.
Donald Trump présente-t-il les premiers signes de démence ? C’est en tout cas la conviction d’éminents professionnels de santé américain, spécialisés dans le trouble du comportement. Un journaliste tire également la sonnette d’alarme. Selon eux, tout dans le comportement et le vocabulaire du président Donald Trump semble indiquer qu’il est atteint de sénilité précoce, voire d’un début d’Alzheimer.
Selon le journaliste américain, David Pakman, Donald Trump présente des signes évidents de démence précoce, qui pourraient s’apparenter à un début de la maladie d’Alzheimer, dont son père a lui-même souffert. Premier indice relevé par le journaliste : le vocabulaire très pauvre du président qui utiliserait de plus en plus de locutions simples et enfantine, comme les mots “chose”, “bon”, “mauvais”, avec de moins en moins de nuances.
C’est en analysant les allocutions non préparées du président américain et en les comparant avec d’autres lorsqu’il était plus jeune que David Pakman dresse ce constat, remarquant que la pauvreté du vocabulaire de Donald Trump est de plus en plus flagrante, année après année. Or, selon lui, la perte progressive du vocabulaire était aussi caractéristique du mandat de Ronald Reagan, atteint d’une maladie neurodégénérative alors qu’il était au pouvoir. A l’inverse, le journaliste montre que George Bush Senior n’avait rien perdu de son vocabulaire entre le début et la fin de son mandat.
Autres signes préoccupants selon le journaliste : son manque d’équilibre lorsqu’il s’est raccroché au bras de Theresa May récemment, sa phobie des escaliers, son oubli de poser la main sur le cœur pendant l’hymne américain et bien sûr ses excès qui seraient l’apanage d’une maladie mentale plus que d’une simple personnalité narcissique.
Un avis totalement partagé par le docteur John Gartner, spécialiste des troubles de la personnalité et enseignant à Baltimore et à New York. Ce dernier a carrément fondé une association intitulée “Duty to alert” afin de prévenir le monde, dit-il, que le président américain est malade et incapable d’assurer sa fonction.
“Donald Trump est toujours mentalement malade. Il est toujours notre président, et il continue à générer autour de lui du chaos”, “voilà plusieurs mois que je le dis : Trump est un ‘narcissique malin’, qui se vengera de tout ce qu’il ressentira comme un affront, aussi infime soit-il : Dieu garde Kim Jong-un de ce qui énerverait le président. C’est un homme qui sur-réagira à toute attaque, à toute menace terroriste de manière impulsive, brutale, et malheureuse”, a-t-il déclaré à L’Obs qui l’a contacté. Décidé à donner l’alerte, il a mis en ligne une pétition pour réclamer sa destitution au nom de son instabilité mentale, avec près de 50.000 signatures déjà recueillies.
Le Président de la BAD confirme au Président AZALI l'octroi d'une subvention de 20 millions de dollars en faveur des infrastructures routières.
En marge dy 28ème Sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba, le Président de la République, Son Excellence Monsieur AZALI Assoumani s'est entretenu ce mardi 31 janvier 2017 avec ĺe Président de la Banque Africaine de Développement qui lui a confirmé l'octroi par le Conseil d'administration de son institution, d'une subvention de 20 millions de dollars en faveur des infrastructures routières de l'Union des Comores.
Le Président AZALI a remercié la BAD pour sa générosité et émis le souhait de voir ses dirigeants accélérer les procédures de décaissement afin que les travaux puissent démarrer au plus tôt.
Pour cela il a été convenu entre les deux interlocuteurs, que la BAD va dépêcher une mission à partir de sa branche de Nairobi afin de qu'elle définisse avec le autorités comoriennes les modalités et les procédures les plus rapides pour satisfaire le souhait du Président AZALI.
Said Ali Conseiller du Président Azali chargé de la Communication
ça y est et c'est officiel. Monsieur Moussa Faki Mahamat, Ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’intégration africaine est élu Président de la Commission de l'Union Africaine. Il succède donc à Madame Zuma.
CONFÉRENCE DE PRESSE A BEIT SALAM
Le Président de l’Union des Comores Azali Assoumani s’est entretenu ce jeudi au palais présidentiel de Beit-Salam, avec les journalistes de la place et ceux des pays arabes notamment ceux venus du Sultanat d’Oman. Cette rencontre du Chef de l’Etat avec la presse a eu lieu après la fin des travaux de la conférence internationale sur le Sultanat d’Oman et ses relations avec les Etats de la Corne de l’Afrique. Une assise qui s’est tenue au palais du peuple de Hamramba du 06 au 08 décembre et qui était honorée lors de la cérémonie d’ouverture par la présence du Président de la République.
Pour revenir à la conférence de presse, plusieurs questions entrant dans des domaines importants à savoir la relation fraternelle, diplomatique et socioculturelle entre le Sultanat d’Oman et les Comores ont été largement abordées par les journalistes. Ces derniers se sont aussi intéressés sur les mesures qui devraient être prises par les deux pays notamment les Comores pour le suivi des recommandations faites lors de trois jours d’échange entre les autorités et techniciens de deux pays. Des questions également sur les garanties qui devaient être données par les autorités comoriennes pour attirer et rassurer les investisseurs étrangers, arabes notamment omanais qui souhaiteraient investir aux Comores.
En réponse à toutes ces questions, le Président de l’Union des Comores Monsieur Azali Assoumani se veut rassurant. « Il est de notre intérêt de préserver cette relation qui nous lie avec le Sultanat d’Oman, on doit avoir une diplomatie directe avec les autorités omanaises et le Comité mixte mis en place dans le cadre de cette conférence de Hamramba doit travailler efficacement pour consolider cette relation fraternelle et historique entre les deux pays mais aussi pour donner les réponses attendues aux résolutions qui en ont été faites ». Le patron de Beit-Salam a fait appel aux hommes d’affaires arabes notamment omanais pour venir investir aux Comores et leur donne toutes les garanties nécessaires et indispensables de protection de leurs investissements. « Nous avons un bon code d’investissements et nous allons l’améliorer encore davantage pour rassurer les investisseurs étrangers » a-t-il indiqué. Le Chef de l’Etat a rassuré les journalistes arabes de sa volonté et celle de son gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les intérêts des hommes d’affaires qui souhaiteraient investir dans notre pays.
En répondant à une question relative au tourisme notamment aux belles plages dont regorge l’Union des Comores, le chef de l’Etat Azali Assoumani, dans un style humoriste, certes, mais avec de propos qui viennent du fonds de son cœur, dit souhaiter que la prochaine conférence entre l’Oman et les Comores à Moroni, soit abritée dans un hôtel qui sera construit par des hommes d’affaires omanaises. Le Président dit croire que les hommes d’affaires arabes notamment omanais peuvent jouer un rôle important et décisif pour consolider les relations fraternelles et diplomatiques qui existent entre les deux pays « Je vous (les journalistes) demande d’être nos ambassadeurs dans vos pays respectifs et nous accompagner pour attirer le maximum d’investisseurs afin de mieux lutter contre le chômage et pour un développement durable et harmonieux » a plaidé le chef de l’Etat.
En ce qui concerne l’enseignement surtout aux échanges de programmes, un secteur très débattu par les séminaristes tout au long des travaux lors de la conférence à Hamramba, le Président Azali dit avoir donné des instructions au Ministre de l’éducation nationale, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les recommandations faites sur ce point soient mises en application afin que les Comores tirent profit de l’expérience omanaise.
Beit-salam
A Beit-Salam : Le Président Azali et les 3 Gouverneurs des Iles se sont rencontrés.
Le Président de l’Union des Comores Azali Assoumani et les Gouverneurs des Iles, Said Fazul de Moheli, Hassane Hamadi de Ngazidja et Salami Abdou d’Anjouan se sont rencontrés, ce mardi, au palais présidentiel de Beit-salam, durant presqu’une heure. Selon le Gouverneur d’Anjouan Monsieur Salami Abdou, la rencontre s’est penchée entre autres sur la question du budget et une meilleure collaboration entre les autorités de l’Union et celles des Iles. « On a constaté qu’il y avait eu un mal entendu sur la question du budget qui a fait que certains fonctionnaires sous la tutelle des Iles ont été payés avec beaucoup plus de retard à Mohéli et à Anjouan» a-t-il mentionné. « Nous sommes venus faire part cela à Monsieur le Président afin qu’ensemble puissions prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se répète plus » a déclaré le Gouverneur d’Anjouan. Et lui de renchérir « Le Président et nous, sommes mis d’accord de se revoir à nouveau pour approfondir la réflexion sur ces questions et d’autres sujets essentiels de notre pays ». Le Gouverneur d’Anjouan a indiqué que la discussion s’est bien déroulée et que tout le monde était satisfait.
Allocution
de Son Excellence
Monsieur AZALI Assoumani,
Président de l’Union des Comores
A l’occasion de l’ouverture des travaux
de la5ème Conférence Internationale sur les relations d’Oman
avec les pays de la Corne de l’Afrique
_________
Palais du Peuple, le mardi 06 décembre 2016
____
Honorable Assistance,
Mesdames et Messieurs,
La tenue à Moroni, de la 5ème Conférence Internationale sur les relations d’Oman avec les pays de la Corne de l’Afrique,constitue un moment historique qui nous offre l’opportunité d’immerger dans la belle, riche et longue histoire que partagent les peuples du Sultanat d’Oman et de l’Union des Comores et la restituer dans le présent, afin de dessiner le futur commun des deux nations sœurs.
Cette cérémonie d’ouverture est donc pour moi, le lieu d’adresser les sincères remerciements du Gouvernement et du peuple comoriens, tout d’abord à Sa Majesté le Sultan Qaboos Bin Saïd (Qu’Allah le protège !) qui a eu l’inspiration, l’initiative et la volonté d’organier cette conférence que nous abritons avec la fierté et l’honneur, dans la capitale comorienne.
Je rends hommage à Sa Majesté, pour sa grande disponibilité, toujours renouvelée, à œuvrer en faveur de l’Union des Comores, pour son intégrité territoriale et son développement social et économique ainsi que sa détermination, jamais démentie, à promouvoir les liens fraternels et de coopération qui unissent Oman et les Comores.
Je remercie également les autorités omanaises pour leur mobilisation depuis plusieurs mois, leur disponibilité et leur collaboration fraternelle avec le Gouvernement comorien, pour réunir toutes les conditions de la tenue et de la réussite de cette conférence.
Je salue fraternellement l’ensemble du peuple omanais qui est des nôtres et je dis à ses représentants ici, bienvenus chez nous, bienvenue chez vous en Union des Comores, votre seconde patrie.
Nous sommes les héritiers de la culture commune de deux peuples, pétris par un riche passé historique commun, inscrit dans la pierre de nos palais royaux et sur les remparts de nos cités médiévales, deux peuples imprégnés d’histoire, nourris de légendes et de héros communs, qui vont de l’histoire poignante du Prophète Ayoub au magnifique récit de la Reine de Sabah, de Simbad le marin à Marco Polo.
Nous appartenons à deux milieux géographiques certes éloignés, mais similaires, aux carrefours de civilisations et d’échanges commerciaux, entre l’Afrique, l’Orient et l’Occident, qui ont donnés aux peuples un sens aigue de l’ouverture et de l’hospitalité.
Nous avons alors, nous, Comoriens et omanais, toutes les raisons d’explorer et examiner ensemble, les opportunités qu’offrent nos deux pays, pour perpétuer ces richesses.
J’invite alors l’Autorité des Documents et des Archives Nationales du Sultanat d’Oman ainsi que le Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques de l’Union des Comores, en collaboration avec les chercheurs, les scientifiques, les opérateurs économiques et les hommes d’affaires de nos deux pays et ceux venue d’autres contrées, à aller au delà de la recherche scientifique et à faire de ce socle commun, un tremplin, pour évaluer les potentialités de nos marchés, les opportunités d’investissements et d’échanges afin de susciter des partenariats mutuellement bénéfiques dans tous les domaines.
Je vous appelle tous à émettre des propositions aux décideurs, pour que vos travaux contribuent au renforcement de ces liens historiques et à la consolidation des relations économiques des deux pays, pour les rendre plus bénéfiques et plus fructueuses, dans l’intérêt des habitants du Sultanat d’Oman et de l’Union des Comores.
Je puis vous assurer de ma disponibilité et celle du Gouvernement et du peuple comoriens, pour la réussite de cette conférence. Et vous trouverez également auprès de moi, de mon Gouvernement et, je n’en doute pas, auprès de Sa Majesté le Sultan Qabous Bin Saïd et du Gouvernement omanais, nos encouragements et notre soutien entier, pour le suivi et la mise en œuvre de vos recommandations.
Sachez également que vous avez la bénédiction de nos deux populations qui ont en partage, l’Histoire et la Culture, qui ont toujours su entretenir des liens séculaires de fraternité et d’échanges dans tous les domaines et qui aspirent aujourd’hui à plus de bien-être et de prospérité partagée.
Pour conclure, je prie Allah Le Tout-Puissant, pour la réussite des vos travaux et pour que cette édition comorienne de la Conférence Internationale sur les relations d’Oman avec les pays de la Corne de l’Afrique, soit couronnée de succès.
Vive l’amitié et la coopération entre le Sultanat d’Oman et l’Union des Comores.
Je vous remercie.