L/ les actions n'ayant pas abouti

(mise à jour 15 décembre 2014)

Dès que possible je publierai un extrait de la Revue "L'Impartial", impression et diffusion Abbé Corteville, 57 route du Reyssouzet, 01340 MONTREVEIL EN BRESSE, (04 74 51 45 03, mail impartial@irange.fr), à lire absolument "POUR LA GLORE DU PERE ! Vie et Message d'Elisabeth Ravasion, Mère Eugénia" page 90 :

LA FETE DU PERE : Après le plaidoyer de Mgr Caillot au terme de son enquête sur Mère Eugénia, les 3 interventions suivantes en expliquent et renouvellent la demande. 1. Prédication du R.P. Rainier Cantalamessa :  Conclusion de la médiation du Vendredi Saint 1984 faite en la basilique Saint Pierre par le Prédicateur de la Maison Pontificale, en présence de Jean-Paul II et du Sacré Collège.

(mise à jour 2012)

Marcel, Madeleine, et moi, avons été marqués par l'exemple qu'a été pour nous Mère Eugénia. Elle était simple, vraie, intelligente, détachée d'elle et enracinée dans l'Amour Divin, qui lui inspirait confiance et paix. Sa stabilité était si grande que, (j'étais adolescente) j'avais envie de la provoquer par des questions énervantes. Mais rien n'altérait jamais son amour, sa paix. Elle représentait cette innoubliable image parfaite de l'Amour de Dieu le Père. 

Pour obtenir une fête à Dieu le Père, Marcel a essayé ce qu'il a pu, il a écrit à de nombreux évêques, de Paris, Reims, Lyon, Grenobre, à François Mitterand, au Pape, à la Secrétairie d'Etat, à Mgr Van Lierde... j'en oublie peut-être. Il avait l'esprit cartésien : il pensait qu'en "coupant les cheveux en 4" on ne pourrait pas aller contre ses démonstrations quasi scientifiques de l'authenticité du Message. Passionné d'histoire, il avait entraîné dans son élan Son Altesse Royale Don Alphonse de Bourbon, Duc d'Anjou et de Cadix ! Ce dernier a finalement demandé au Vatican en août 1988, d'étudier le dossier. Mais le Vatican n'a plus donné de nouvelles, sauf accusé réception. Marcel est décédé en 1995.

Madeleine a essayé, se ratachant à l'actualité, aux événements propices, de réveiller la demande auprès du Vatican, de l'évêque de Grenoble et de Lyon, et a demandé conseil à quelques prêtres autour d'elle. J'ai suivi les affaires pour en être la dactylographe. Je co-signe tout ce que je peux, pour faire sentir qu'on est deux... ! Madeleine parle avec son coeur, elle écarte toute démonstration compliquée. Chacun a son style.

Les réponses depuis le début ont été rares. Le Vatican adressait Ses Saintes Bénédictions, en rappelant que "ce n'est pas pour maintenant, mais que, si c'est la Volonté Divine, nous n'avons pas à nous impatienter, ça viendra en Son Temps".

Les évêques ou prêtres sont parfois intéressés de loin, comme pour ne pas risquer de se prononcer sans l'autorisation de la hiérarchie. L'enthousiasme n'a pas été visible... La plupart des courriers n'ont fait l'objet d'aucune réponse. Cependant nous avons récolté les oppositions suivantes :

1°) L'Eglise catholique est gênée vis-à-vis des autres religions qui ne sont pas mûres pour ce genre d'événement,

Notre réponse : les autres religions ne sont pas obligées de fêter ce que nous célébrons (comme la Pentecôte...) chacun, autre que catholique, est bien libre vis-à-vis des initiatives du Vatican. De plus, l'Esprit-Saint et le Fils ont une fête, bien qu'Ils soient rejetés par de nombreuses confessions. Le  Père a cela de différent : Il est reconnu par presque tout le monde ! Cet argument du Vatican semble donc à remettre en cause,

2°) Les Eucharisties centrent toute journée sur Dieu le Père, qui n'est pas lésé,

Notre réponse : les Eucharisties sont célébrées tous les jours en huis-clos : tous ceux qui n'assistent pas aux messes ignorent peut-être qu'ils ont un Créateur, qu'ils sont aimés d'un Amour paternel et, que ce "Père inconnu" les attend... Sur 6 milliards d'humains, combien savent ce qui s'est dit à la messe ?... On peut élargir l'effet d'annonce ! C'est une fête irremplaçable,

3°) Le calendrier célèbre des manifestations divines, et Dieu le Père n'en est pas une,

Notre réponse : le Père s'est manifesté Lui aussi, et nous pouvons relater ces événements : au baptême du Christ, à Jésus devant les apôtres "Je l'ai glorifié et je le glorifierai", à la Tranfiguration, et de plus, tout au long de la vie de Jésus, puisqu'il a dit à Philippe "pourquoi demandes-tu "montre-nous le Père ?" qui me voit voit le Père, depuis le temps que je suis avec toi et tu ne me connaîs pas ?". Dieu s'est manifesté aux hommes depuis Abraham, puis Moïse. Les manifestations ne manquent pas.

4°) Le Père ne peut pas faire l'objet d'une fête qui le sépare du Fils et du Saint-Esprit,

Notre réponse : le calendrier honore de façon spéciale le Saint-Esprit (Pentecôte), le Fils (Noël) en des fêtes distinctes ; et le Père n'est pas célébré de façon équivalente. Il en résulte une sorte d'"amputation" de la Sainte-Trinité, représentée par deux personnes et non trois. L'absence de cette fête crée un déséquilibre. De plus nous constatons ceci : le Père n'a pas de fête, le Fils a 12 fêtes, le Saint-Esprit : 1 fête, Marie a 14 fêtes. D'accord, les proportions ne sont pas obligatoires, mais il manque vraiment le Père !

5°) Mère Eugénia a vécu une période trouble (elle a été accusée à tort de détournements de fonds semble-t-il) et, n'ayant opposé aucune contestation ni réaction, (elle refusait que son attitude implique la dénonciation d'autrui, et elle voulait porter sur elle le péché de l'autre) elle a purgé une peine de prison. De ce fait le dossier gêne le Vatican,

Notre réponse : Mère Eugénia, tout comme le Christ, a voulu porter sur elle le péché des autres, elle a préféré garder le silence. Jésus aussi aurait pu se défendre, ses paroles lors du procès auraient changé son destin et nous auraient édifiées, mais son silence l'a conduit à une condamnation. Cela ne discrédite pas les Evangiles. De plus Mgr Caillot, après 10 ans d'enquête, a précisé que, quand bien même on séparerait le Message et Mère Eugénia, il revêt en lui-même un dimension Divine, une importance réelle, il en confirme la même déclaration d'authenticité,

6°) Le travail en cours sur des dossiers plus urgents est immense, et nous devons nous en remettre en toute confiance au Vatican, sur les oeuvres accomplies par ailleurs, qui tendent toutes à la Gloire de Dieu.

Notre réponse : En 77 ans, combien de dossiers ont été jugés plus importants... alors que c'est le PDG qui est venu le déposer cette demande-là en main propre ? (Dans ma société, on programme nos agendas et on peut dire que, quoi qu'il arrive, ce sera traité tel jour. Si on inscrit une gestion dans 77 ans, on se fait licencier)... A quel agenda est-ce noté de le faire remonter de la cave ? Le 7 août a été 77 fois Son Jour sans qu'on le dise. Il "veut faire fondre l'épaisse couche de glace qui enserre l'humanité, en manifestant Son Amour par la célébration de cette fête" ! Il est certain que Dieu y attache de l'importance, et cette notion ne peut pas être contestée par Ses Ministres... 

Enfin, nous avons souvent insisté sur le caractère irremplaçable de cette fête, très différente des autres : elle n'est pas confessionnelle mais universelle ! Ce jour bouleverserait les états-d'esprit, ferait tomber des préjugés... rapprocherait les hommes malgré les incompréhensions ! Dieu aime à sens unique ! Consolons-le ! On le déçoit assez comme ça !

A force de savoir que nos lettres seront jetées, sans suite, cela me pose question :

- que faire ? Ecrire ne sert à rien,

- prier : OK pour ça on tient le cap,

- nous unir : une association regroupant un nombre impressionnant de personnes, serait accueillie en tant que telle : un entretien privé avec une autorité religieuse aurait plus d'impact,

- obtenir des fonds pour réhabiliter Mère Eugénia lors d'un procès en appel ? Si les témoins ne sont pas morts, peut-être... l'association n'a pas de fonds, mais que la Volonté de Dieu soit faite...

- célébrer le 7 août sans le Vatican, en menant une campagne médiatique qui permette à chacun d'y penser, invitant à des initiatives locales. Je pense que, si le Vatican est réticent pour le moment, ce ne serait pas le cas de certaines églises chrétiennes, ou de différentes autres sensibilités(?) à voir... Même l'Etat peut donner ce jour sous un label approchant (Fête de la Création), car la laïcité est confondue dans cette foi que les maisons ne se construisent pas seules : que le Monde ait un Créateur, incite à respecter ensemble la nature, et est propice à développer la paix sociale.

Par contre je me demande si les Musulmans et les Témoins de Jéhovah nous accompagneraient. La crainte d'offenser Dieu est une question sérieuse. Nous diffusons tous des idées dangereuses, l'approche unitaire ressemble à un piège qu'il faut refuser. Mais il n'y a pas de piège : chacun reste avec les siens, fêter Notre Créateur le même jour ne risque absolument pas de L'offenser ! C'est Justice de la part de Ses créatures. L'image qui me vient est celle d'un bouquet de fleurs : différentes mais réunies pour faire plaisir à... maman... 

C'est vrai qu'il faut redouter tout dérapage : les discussions qui deviendraient agressives, chacun voulant corriger l'autre sur des "erreurs" de foi : qui est réellement "Dieu", Père ? Imprononçable et Très-haut, très proche, tout intérieur au contraire, Justicier, Guerrier, victime ? Des concepts sont sources de division et d'oppositions légitimes : Trinité=> polythéistes ? Magique ? garant de l'ordre naturel ? images = offenses ? eucharistie = anthropophagie ? Le dialogue donne envie de remettre l'autre sur le doit chemin : "que de péchés !!!! frères convertissez-vous, votre damnation est proche..." Et c'est là que cette fête est extraordinaire, elle crée la trêve => NON ! STOP ! C'est Sa Fête ! On se réjouit de Lui, de sa création, on est frères, Il nous aime tous. (on le déçoit tous). La Paix, c'est le Don de Dieu. On la Lui demande ! C'est un projet petit comme des grains de levure, mais révolutionnaire, vraiment !

- oui, que peut-on faire pour réussir ? c'est peut-être vous qui me donnerez la meilleure idée. Je cherche tous les jours...