C'EST BEAU !
LECTURES DE LA MESSE DU DIMANCHE 18 FEVRIER 2024
PREMIÈRE LECTURE
« Si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres »
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
Si tu fais disparaître de chez toi
le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante,
si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi.
Le Seigneur sera toujours ton guide.
En plein désert, il comblera tes désirs
et te rendra vigueur.
Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme
une source où les eaux ne manquent jamais.
Tu rebâtiras les ruines anciennes,
tu restaureras les fondations séculaires.
On t’appellera : « Celui qui répare les brèches »,
« Celui qui remet en service les chemins ».
Si tu t’abstiens de voyager le jour du sabbat,
de traiter tes affaires pendant mon jour saint,
si tu nommes « délices » le sabbat
et déclares « glorieux » le jour saint du Seigneur,
si tu le glorifies, en évitant
démarches, affaires et pourparlers,
alors tu trouveras tes délices dans le Seigneur ;
je te ferai chevaucher sur les hauteurs du pays,
je te donnerai pour vivre l’héritage de Jacob ton père.
Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(85 (86)
Montre-moi ton chemin, Seigneur,
que je marche suivant ta vérité. (
Écoute, Seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.
*
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j’élève mon âme !
*
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
ÉVANGILE
Luc 5, 27-32
« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent »
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.
Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur.
Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)
du nom de Lévi assis au bureau des impôts.
Il lui dit :« Suis-moi. » Abandonnant tout,
l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ;
il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti
récriminaient en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Chant https://youtu.be/YnAL1IXxleA?si=7OwyL7TXE53QYo1H
Saint Pierre et saint Paul : on ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul, l’Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Ils sont les « pierres vivantes » sur lesquelles est construite l’Église, et c’est pourquoi ils sont fêtés le 29 juin, et que cette date est choisie comme date traditionnelle pour les ordinations sacerdotales ou pour célébrer les jubilés d’ordination (10, 25, 40, 50 ou 60 ans d’ordination) des prêtres.
Pierre et Paul, deux destins vers les mêmes buts
Pierre était galiléen, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et citoyen romain. Tous deux ont vu leur vie bouleversée par l’irruption d’un homme qui leur dit : « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre » ou « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ». L’un, Simon devenu Pierre, laisse ses filets et son foyer pour le suivre. L’autre, Saul, persécuteur des premiers chrétiens, foudroyé par la lumière du Christ sur le chemin de Damas, devient Paul et se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l’Église. Paul devient l’apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
« Les prêtres sont fragiles, priez pour eux !
Deux destins pour une finalité commune, comme le souligne saint Augustin dans un sermon prononcé lors de la célébration de cette fête : « En un seul jour, nous fêtons la passion des deux apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! »
Un événement important pour la vie de l’Église locale
À l’occasion des ordinations sacerdotales du mois de juin, les initiatives de prière pour les vocations sont nombreuses. Événement important pour la vie de l’Église locale, la célébration d’une ordination presbytérale a lieu de préférence le dimanche et à la cathédrale, en présence du plus grand nombre. Par l’ordination, le nouveau prêtre reçoit le caractère sacerdotal « qui le configure au Christ Prêtre pour le rendre capable d’agir en la personne du Christ Tête » (Presbyterorum ordinis, n.2). Sur les 125 prêtres ordonnés cette année en France, 67 d’entre eux le seront comme prêtres diocésains sans appartenir à d’autres institutions et 20 comme prêtres religieux.
Le 29 juin c’est aussi…
Mais à savoir que le 29 juin est aussi le jour où les archevêques métropolitains nouvellement créés reçoivent, à la basilique Saint-Pierre de Rome, le pallium, symbole du lien personnel qui les unit à l’évêque de Rome. Une fête qui a lieu en présence des évêques du monde entier qui fait revivre en un certain sens « l’évènement de la Pentecôte : aujourd’hui, comme alors, la foi de l’Église s’exprime dans toutes les langue et veut unir les peuples en une seule famille », soulignait le pape François, le 29 juin 2013, à sa première messe et imposition du pallium. Depuis 2015, le Pape n’impose plus lui-même mais bénit les palliums qui sont désormais remis en public aux archevêques métropolitains dans leur pays respectif. La messe à Saint-Pierre aura lieu en présence du collège cardinalice et des 14 nouveaux cardinaux « créés » la veille.
Pourquoi des cendres ? Ce mercredi est un jour spécial. C’est le mercredi des Cendres, ou « jour des Cendres ». On l’appelle ainsi car, à l’église, après l’homélie, chacun s’avance vers le prêtre pour recevoir une petite croix tracée sur le front avec des cendres.
Ce sont celles des rameaux brûlés… D’où viennent ces cendres ? Pour les obtenir, on brûle les rameaux desséchés, ceux qui ont été bénis lors du dimanche des Rameaux l’année précédente. La flamme qui brûle les rameaux, c’est comme la flamme de l’amour qui peut brûler tout ce qui est triste, tout ce qui est desséché en nous.
… qui nous rappelle que nous sommes fragiles… Les cendres, c’est gris et sans vie. C’est comme de la poussière. D’ailleurs, elles sont désignées par le même mot en hébreu.
Cela nous rappelle que nous sommes fragiles, que nous avons besoin de Dieu pour changer nos cœurs, pour enlever toute cette poussière en nous et laisser voir la lumière.
… pour faire plus de place à Dieu C’est pourquoi quand le prêtre fait la petite croix sur nos fronts, il dit : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » Ou bien, plus souvent maintenant : « Convertis-toi et crois à l’Évangile. »
Venir aux Cendres, c’est le signe que nous voulons faire plus de place à Dieu dans nos vies, comme les premiers soleils de printemps chassent le gris de l’hiver.
LECTURES DE LA MESSE DU MERCREDI DES CENDRES
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Joël (2, 12-18)
« Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements »
Maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et laisser derrière lui sa bénédiction : alors, vous pourrez présenter offrandes et libations au Seigneur votre Dieu. Sonnez du cor dans Sion : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l’autel, les prêtres, serviteurs du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : “Où donc est leur Dieu ?” »
Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.
PSAUME
Pitié, Seigneur, car nous avons péché.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
*
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
*
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
*
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
DEUXIÈME LECTURE
« Laissez-vous réconcilier avec Dieu. Voici maintenant le moment favorable.
» Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
nous sommes les ambassadeurs du Christ,
et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :
nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Celui qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui
i nous devenions justes de la justice même de Dieu.
En tant que coopérateurs de Dieu,
nous vous exhortons encore
à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui.
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé,
au jour du salut je t’ai secouru.
Le voici maintenant le moment favorable,
le voici maintenant le jour du salut.
ÉVANGILE
« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra »
(Matthieu 6,1-6.16-18)
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (cf. Ps 94, 8a.7d)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes quand ils prient.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu,
comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
https://youtu.be/vGVB1JhDpLU?si=foQd3jlE2qpeCWny
Présentation de Jésus au Temple Luc 2, 21-40
« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision,l'enfantreçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes1. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. — Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. — Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »
Arrêtons-nous un peu au personnage de Syméon qui, comme Elisabeth et Zacharie (Ch.1), est présenté comme un homme justeet pieux. Mais ce qui frappe chez lui est cette insistance sur la présence en lui de l’Esprit Saint : « Et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Il vient au Temple… »
« Mes yeux ont vu ton salut » déclare -t-il,
en prenant l’Enfant Jésus dans ses bras. Jésus est identifié au salut, en écho au denier verset de la section précédente (V.21) qui rappelle le nom de Jésus signifiant “le Seigneur sauve.” Lui, le veilleur de l’ancienne Alliance, qui attendait l’aube des temps messianiques, prononce un cantique où, s’adressant à Dieu, il reconnaît que sa tâche de veilleur est accomplie ; et donc, comme Abraham (Gn 15,15), il peut s’en aller en paix !
Dans son homélie de la nuit de Noël, il y a 2 ou 3 ans, le pape François a eu cette parole toute simple et belle : si nous prenons l’Enfant-Jésus dans nos bras et que nous nous laissons embrasser par Lui, Il nous donnera la paix du cœur qui n’aura pas de fin. Voilà bien ce que nous sommes appelés à vivre en cette fête de Jésus au temple : prendre - comme Syméon - l’Enfant dans nos bras pour nous laisser transformer par lui.
Sr Gabrielle H, SCR
LECTURES DE LA MESSE PREMIÈRE LECTURE
« Les gens de Ninive se détournèrent de leur conduite mauvaise »
Lecture du livre de Jonas
La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,
proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive,
selon la parole du Seigneur.
Or, Ninive était une ville extraordinairement grande :
il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine
en proclamant :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu.
Ils annoncèrent un jeûne,
et tous, du plus grand au plus petit,
se vêtirent de toile à sac.
En voyant leur réaction,
et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise,
Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(24 (25)
Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur.
Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
DEUXIÈME LECTURE
« Il passe, ce monde tel que nous le voyons »
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
je dois vous le dire : le temps est limité.
Dès lors,
que ceux qui ont une femme
soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
ceux qui pleurent,
comme s’ils ne pleuraient pas,
ceux qui ont de la joie,
comme s’ils n’en avaient pas,
ceux qui font des achats,
comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde,
comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe,
ce monde tel que nous le voyons.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile »
Alléluia. Alléluia.
Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Après l’arrestation de Jean le Baptiste,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Méditation du dimanche de la Parole de Dieu: «Convertissez-vous et croyez à l’Évangile» Le père jésuite Adrien Lentiampa Shenge nous introduit à la méditation avec les lectures du troisième dimanche du Temps Ordinaire année liturgique B, dimanche dédié à la Parole de Dieu.
Bien Chers Frères et Sœurs, «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile» (Mc 1, 15).
En ce dimanche, dédié à la Parole de Dieu, retentit à nos oreilles cet appel à la conversion. L’idée traverse les différentes lectures de ce jour. La première lecture nous en parle: la mission de Jonas est celle d’appeler les gens de Ninive à la conversion. Et la réponse des habitants de cette grande ville est édifiante: à peine entendent-ils cette annonce, ils s’engagent dans les gestes de pénitence et de conversion. Du plus grand au plus petit. Et même les animaux ne sont pas en reste!
Malgré la profondeur de notre péché, la conversion est donc possible! Les habitants de Ninive nous en donnent l’exemple. Leur promptitude à se convertir nous est lancée comme un défi: «Lors du jugement, ils se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront » (Mat.12, 41).
La deuxième lecture continue sur la même lancée. Elle nous invite à un changement de direction et de vue; elle nous convie à une véritable «métanoia», invitation à lever les yeux au-dessus de notre horizon quotidien, pour regarder, à l’horizon de Dieu, le monde nouveau en train de naitre. Il s’agit de vivre désormais toutes les réalités de notre vie quotidienne dans la perspective du monde nouveau. C’est cela la «bonne nouvelle», l’Évangile auquel nous sommes invités d’adhérer!
On comprend alors pourquoi, en ce début du temps ordinaire, l’Église fixe notre regard sur la nécessité de conversion: le temps ordinaire de notre vie, c’est le temps de la conversion continue, qui nous préserve des pesanteurs du monde, pour fixer notre regard sur l’Évangile, sur la parole de Dieu. Car, il y a deux manières de vivre le «train-train» de notre quotidien: la manière païenne et la manière chrétienne. La manière païenne est celle qui se limite aux vicissitudes de cette vie, nous rendant esclaves de nos égoïsmes et de nos jalousies. La manière chrétienne de vivre notre vie ordinaire est celle qui nous permet d’habiter toutes les réalités de notre vie comme des prémices, comme des ouvertures de la vie en Dieu. Ainsi, tout ce que nous vivrons, tout ce que nous ferons, nous le ferons pour la plus grande de Dieu (1 Cor. 10, 31).
L’évangile nous donne un dernier élément pour nous indiquer ce que signifie véritablement se convertir: suivre et s’attacher à la personne du Christ. En effet, dans l’évangile de ce dimanche, l’appel à la conversion coïncide avec l’invitation à se mettre à la suite du Christ. Simon et André, Jacques et Jean l’ont compris: à l’invitation du Christ, ils laissent tout et se mettent à sa suite, s’apprêtant à se laisser transformer en pêcheurs d’hommes. L’évangile de ce dimanche nous rappelle ainsi que la véritable conversion consiste, non pas à un changement d’idéaux et de philosophie, mais à un attachement à une personne concrète, Jésus-Christ, à qui l’on choisit de livrer sa vie; car nous reconnaissons en lui l’Agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde, et qui nous permet de voir toute chose nouvelle.
Demandons donc au Seigneur de nous donner de vivre «autrement» notre vie ordinaire, à la suite et attachés au Christ, la parole vivante de Dieu. AMEN!
Saint Rémi Martyrologue romain Baptise Clovis
Issu d'une grande famille gallo-romaine de la région de Laon, il avait pour mère sainte Céline. A 22 ans, il est choisi comme évêque de Reims et son activité missionnaire s'étend jusqu'à la Belgique. Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras, crée tout un réseau d'assistance pour les pauvres et joue un rôle de médiateur auprès des Barbares. Quand le chef franc Clovis prend le pouvoir, saint Rémi lui envoie un message "Soulage tes concitoyens, secours les affligés, protège les veuves, nourris les orphelins. "En baptisant Clovis, le roi des francs, en 496, Remi, le saint évêque de Reims fêté par l'Église le 15 janvier, se fraye une place de choix parmi les fondateurs de la France chrétienne.
À l’ âge de 22 ans, lorsque Rémi (437-533), issu d’une grande famille de la société gallo-romaine, est élu évêque de Reims, le Seigneur manifeste son approbation avec éclat : « Un rayon de lumière parut sur son front et une onction céleste embauma et consacra sa tête », rapporte l’abbé Louis Moreri, un grand érudit français du XVIIe siècle, dans son Grand dictionnaire historique.
Après une naissance considérée comme « miraculeuse » — car né d’une mère (sainte Céline) déjà avancée en âge —, une jeunesse passée à pratiquer les vertus chrétiennes – secourir les malheureux, protéger les veuves, nourrir les orphelins — la suite de sa vie est une succession de merveilles. Mais il en est une, la plus grande, qui a changé radicalement le cours de l’histoire : le baptême de Clovis, premier roi des francs, le 25 décembre 496 qui ouvrira la voie à tous les futurs rois de France catholiques que le pays allait compter.
Le doigt de Dieu
En effet, « les conséquences de cette conversion — et celles de 3000 guerriers francs avec lui — furent incalculables car, tout d’abord, elle sauva l’Église de l’arianisme et, en baptisant et sacrant la race royale des Francs, comme l’aînée de toutes les maisons souveraines, elle assurait à l’Épouse du Christ une protection utile à sa pérennité », souligne un bel article de l’Association Notre-Dame de Chrétienté, sur le rôle de saint Remi et de l’Église dans le baptême de Clovis. Que Dieu y ait mis le doigt en multipliant les miracles pour attester sa volonté, saint Remi le reconnaît lui-même dans son Testament :
« Parce que Clovis vit que de tous les évêques des Gaules, je fus celui qui travaillait le plus à la foi et à la conversion des Francs, Dieu me fit tellement trouver grâce à ses yeux, ainsi que la vertu divine du Saint-Esprit qui se servit de moi, pauvre pécheur, pour opérer une multitude de miracles pour le salut de ladite nation des Francs, qu’il ne se contenta pas de restituer aux églises les biens qu’il leur avait pris, mais encore qu’il en enrichit beaucoup d’autres de ses propres deniers. »
Le songe de Rémi
Plusieurs personnes ont joué un rôle dans la conversion de Clovis : en premier lieu sa femme, Clotilde, la pieuse catholique, qui n’a jamais cherché à lui imposer sa religion mais « a patiemment instillé dans son cœur les paroles du Christ et les merveilles de Dieu » (Le livre des merveilles) ; mais aussi saint Martin, sur la tombe duquel il s’était rendu à Tours, et comprit que le Dieu de son épouse n’est pas un dieu guerrier, avide de victoires militaires, mais un Dieu d’amour ».
La reine sainte Clotilde, tout naturellement, se tournera vers saint Rémi et vers un autre évêque contemporain, saint, Vaast, pour acheminer le roi vers la foi. Après le baptême de Reims, saint Rémi restera, jusqu'à sa mort, l'un des conseillers écoutés du roi et sera l'un des artisans, en Gaule, du retour à la vérité catholique des Burgondes après la bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé, deux populations contaminées par l'arianisme.
Propos du Diocèse de Reims
Au 13 janvier au martyrologe romain: À Reims, vers 530, la naissance au ciel de saint Remi, évêque, qui, après avoir lavé le roi Clovis dans la fontaine baptismale et l'avoir initié aux sacrements de la foi, il convertit au Christ le peuple des Francs. Il quitta cette vie, célèbre par sa sainteté après plus de soixante ans d'épiscopat. (En France, sa mémoire est célébrée le 15 janvier, jour de sa mise au tombeau.)
Martyrologue romain
Secourez les malheureux, protégez les veuves, nourrissez les orphelins. Que votre tribunal reste ouvert à tous et que personne n'en sorte triste ! Toutes les richesses de vos ancêtres, vous les emploierez à la libération des captifs et au rachat des esclaves. Admis en votre palais, que nul ne s'y sente étranger ! Plaisantez avec les jeunes, délibérez avec les vieillards ! Lettre de saint Rémi au roi Clovis - 482
MERCI REMI...SAINT REMI
Tu me rappelles une Personne très très chère MERCI !
Prière à Saint Rémi :
« O Dieu, par les enseignements de saint Rémi, Tu as fait passer
le peuple franc du mensonge des idoles à la vérité de Ta religion.
Puisque nous nous glorifions du nom de chrétiens, donnes-nous
de montrer notre foi par des œuvres qui en soient dignes.
Par notre Seigneur Jésus-Christ, Ton fils. »
Bonne Fête Rémi !
A Toi qui est parti dans Ta vraie
Patrie, voici ce que le Seigneur a dit
dans la prière à mirabelle :
*Prie pour qu'il reçoive la couronne de Gloire*
mirabelle a prié...Depuis, le Seigneur
T'as sûrement couronné de Sa Gloire,
Tu vis désormais...auréolé de L'Amour
De Dieu !
C'est ça ! C'est ça !
Tu entends ? On me le confirme.
Amen Amen Amen !!!
Bonne Fête Rémi ! à Toi Toi Toi et Toi
Cher Visiteur, Bonne Fête !
Alléluia
youtu.be/Iv3sDnMoMCM?si=4OI4UvUa3aGVF89Z
Prière à nos Saints Patrons et Saintes Patronnes
Grand Saint dont j’ai le bonheur de porter le nom, TOI à qui Dieu a confié le soin de mon salut lorsque par le Baptême il m’a adopté pour un de ses enfants, obtiens-moi, par Ton intercession, la grace de mener une vie conforme à l’esprit de l’Evangile.
Aide-moi, charitable protecteur de mon âme, à recouvrer la grâce du Baptême que j’ai perdue par le péché.
Fais, que par Tes prières auprès de Dieu, qu’Il m’accorde la grâce d’imiter fidèlement Tes vertus. Protège-moi durant le cours de cette dangereuse vie, et ne m’abandonne point à l’heure de ma mort. Amen.