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Nom du blog :
thomas21
Description du blog :
Remarques et observations personnelles sur 50 ans d’expérience religieuse.
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
06.04.2014
Dernière mise à jour :
06.08.2023

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01. Puis-je faire confiance aux croyants

Publié le 31/03/2021 à 18:21 par thomas21 Tags : message sur center blog bonne base vie moi saint monde soi chez enfants article mort société heureux demain dieu nature

Puis-je faire confiance aux croyants ?

 

Qui est vraiment sûr de ce qui lui se passera dans le Futur : entre le moment présent et sa mort … et après ? Une chose est certaine : chacune/chacun sait qu’elle arrivera un jour pour elle/pour lui.

 

Comme il en est pour chaque être humain, je m’approche progressivement et inéluctablement vers la fin de ma vie. Malgré mes doutes, je m’interroge de plus en plus de savoir s’il y aura effectivement une autre vie après celle-ci (en supposant que l’esprit humain ou l’âme continuerait à "vivre" sans le cerveau après la mort de toutes les cellules du corps).

J’aimerais qu’elle existe, je l’imagine parfaite, éternelle, remplie de bonheur, de joie, où tout ce que j’ai souhaité s’accomplira, où j’y trouverai tout ce qui m’a manqué en celle-ci. Est-ce le fantasme, la rêverie, une illusion, l’envie* d’une personne au caractère idéaliste ? Aurais-je été influencé dès l’enfance par mon éducation religieuse ?

   * n’est-elle pas définie comme l’un des "sept péchés capitaux" ?

 

***

 

J’ai observé qu’il existe encore des croyants. Pour moi ils n’ont plus d’intérêt … sauf pour une "affaire" bien précise.

Ils ont forcément en théorie quelque chose de plus que les autres n’ont pas : ils affirment sentir une présence, ont "reçu un don".

 

Pourraient-ils décrire cette "présence" qui leur fait du bien, que je n’ai JAMAIS connue malgré mes démarches faites autrefois pour la rencontrer ?

Est-ce le "personnage" tout puissant, le créateur et maître de tout, le juge supérieur, éternel, le protecteur, le libérateur, le sauveur, le bon guide, le meilleur conseiller, etc., … des notions enseignées depuis des siècles ?

 

Les croyants/les religieux parlent souvent de ce "personnage" (nommé Dieu), éventuellement d’autres dieuxet déesses*.

* polythéisme. Maintenant on les nomme ainsi : les anges, les sainteset les saints,par exemple : Sainte-Marie, Sainte-Rita, Saint-Michel, Sainte-Jeanne d’Arc, Sainte-Catherine Labouré.

Comparaisons ou similitudes :

- le dieu du vin était Bacchus/Dyonisios, remplacé plus tard par St-Vincent

- la déesse de l’amour était Venus/Aphrodite, remplacée par St-Valentin

- le dieu des voyages était Mercure/Hermes, remplacé par St-Christophe.

- le dieu de la guerre et celui de la paix. Maintenant le dieu du mal (Satan) et le dieu du bien (Dieu).

Comme dans l’administration de la société chez les Humains, une hiérarchie a été copiée. Au sommet se trouvait Zeus ou Jupiter. Aujourd’hui règne Dieu, ensuite apparaissent différents personnages : le super-ange St-Michel, Jésus, Ste-Marie et à la base les saints, les anges.

 

Ils connaîtraient ce "personnage" mieux que d’autres, beaucoup mieux que moi. Cette situation privilégiée  leur donnerait en théorie accès à des informations spéciales. Alors ils pourraient m’informer sur l‘Au-delà de la mort.

 

Si leurs informations sont exactes, prouvant son existence, elles apporteraient à tous/toutes une immense joie, un formidable espoir (le remède absolu contre le désespoir, la dépression). Malheureusement, elles sont aussitôt mises en doute, décrédibilisées par ma première remarque :

Pourquoi ce "personnage" reste inactif, passif, ne réagit-il pas immédiatement pour arrêter les guerres, les injustices, neutraliser et punir les dictateurs, etc., etc. … en plus malgré les demandes réclamant son action ? Supposons qu’il intervienne pour stopper une guerre, c’est trop tard, le mal est déjà fait : trop de morts, de blessés, de destructions, de souffrances. Et sûrement d’autres catastrophes, malheurs arriveront et on dira encore une fois : c’est trop tard.

La suite logique : je n’aurais alors que des reproches, des critiques à lui faire.

 

Mon souhait : rencontrer de VRAIS croyants convaincus, qui n’ont aucun doute. A la condition ABSOLUE qu’ils soient sincères, qui ne font pas semblant, sains d’esprit, sans troubles psychiques, si possible sans influence ou perturbations venant de l’extérieur (éducation, milieu familial, culturel, social), et aussi ne consommant pas des psychotropes et alcaloïdes hallucinogènes (cannabidiol, opium, mescaline, etc.), j’aimerais qu’ils me décrivent cet Au-delà. Ils doivent faire profiter les autres de leurs connaissances. Le Christianisme n’est-il pas une religion du partage ? « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Mat 10 (8). « A qui on aura donné beaucoup, il sera beaucoup demandé et à qui on aura confié beaucoup, on réclamera davantage. » Lc 12 (48).

***

Les croyants veulent-ils transmettre leur savoir ?

Il n’y a aucune raison qu’ils refusent ce service en conformité avec les principes fondamentaux du Christianisme.

En plus de la joie, du réconfort que leur donne la foi, le but des croyants n’est-il pas d’apporter quelque chose de positif à l’Humanité ?

S’ils ne peuvent pas me/nous répondre clairement et sincèrement à mes/nos doutes, à mes/nos inquiétudes, à quoi cela leur sert-il d’y croire ?

Pourquoi des personnes sont dépressives, se suicident ? Parce qu’elles n’ont plus de motivation à vivre, de "sortie de secours" dans cette vie et certainement pas dans une autre (désespoir).

Comparaison.

Elles s’enfoncent dans un tunnel sans jamais espérer en voir la fin, la lumière.

Si d’autres savent ce qu’il y a à la fin du tunnel (une autre vie après la mort), pourquoi ne leur transmettent-ils pas leurs connaissances ?

Si les croyants étaient convaincants, cela éviterait-il des dépressions, des suicides ? A cause de ce manque, ont-ils conscience qu’ils sont indirectementresponsables ?

Malgré leur bonne volonté, peuvent-ils concrètement réussir à aider les dépressifs ?

Une hypothèse. Dieu leur aurait-il demandé de garder un secret ? En général un secret* est une sorte privilège que le receveur (initié) ne doit pas transmettre et doit conserver pour lui … donc comme un égoïste le ferait.

* un exemple : les "révélations" de FATIMA faites au pape Jean-Paul II.

Problème : une information de ce genre devrait être annoncée au plus grand nombre. Pourquoi, où est le mal, où est le risque si les autres la  connaissaient ? Quel intérêt de la cacher ? Bien au contraire, TOUS les Humains devraient savoir et surtout devraient être convaincus qu’il y aura effectivement une autre vie (si elle est bien réelle) et où tous leurs actes bons et mauvais seront jugés. Cela devrait suffire à les faire s’interroger sur leur comportement et rapidement en changer pour s’améliorer.

Ne serait-ce pas Dieu le responsable qui ne faciliterait pas (ou empêcherait) la transmission de l’information aux personnes potentiellement suicidaires ???

Dans ce cas, serait-il méchant, terrible * ?

* qualificatifs contraires au dogme.

Paradoxe. Pourtant Dieu ne serait pas si bon. Selon la Bible, d’après la traduction, on lit : un dieu vengeur, jaloux.

Pour sortir de l’impasse de cette contradiction et éviter une explication impossible, Dieu a été qualifié de mystérieux.

 

La foi est-elle compatibles avec le doute ?

Les croyants ont-ils déjà découvert comme moi TOUS les paradoxes, TOUTES les contradictions, TOUTES les incohérences qui sont le fondement, la cause principale de la réalisation de cet article ou de ce blog. Et dans ce cas, y ont-ils bien réfléchi ? Si les ont TOUS analysés sérieusement, n’ont-ils pas eu logiquement des doutes et alors comment ont-ils réussi à acquérir la Foi ?

Comment Dieu communiquerait directement avec les croyants (appelée révélation) ? Par quel moyen, sous quelle forme ? par la parole ? - par l’apparition de Sainte-Marie (son intermédiaire chez les catholiques) ? - par l’observation d’un fait inexplicable (miracle), d’une coïncidence troublante ? - par l’exaucement d’une prière ? - en agissant directement sur leur inconscient ? A moi, il ne m’a jamaiscommuniqué, montré son existence de manière absolument nette, certaine, claire= sans qu’il ne reste un espace flou, incertain à mes interprétations ou inventions d’histoires totalement irrationnelles. J’étais, je serai toujours dans la supposition, le doute et jamais dans la certitude.

Les religieux essayent de rassurer les sceptiques : Dieu est présent pour tout être humain … sauf que je n’en ai jamais été conscient, eu la preuve ... et ils ajouteront que ce n’est pas nécessaire de le savoir. Décevante réponse !

Si cela est clair pour eux, ça ne l’est pas du tout pour moi. Je peux toujours imaginer la protection de Dieu, sa bonté, … en résumé sa perfection, mais concrètement je ne la sens pas, je ne la vois pas. D’ailleurs, est-ce si évident pour eux ?

Deux exemples :

  1. Je me souviens avoir entendu il y a longtemps dans le programme télé KTO l’historien Jean Delumeau rapporter cette phrase de Frère Roger (une référence en religion) : « Le doute me poursuit comme une ombre ». Moi qui pensais naïvement que les religieux n’ont jamais eu de doutes, je suis "tombé de haut" et ce fut une raison de plus pour que je bascule définitivement vers l’athéisme.
  2. au cours d’une messe d’enterrement, dans son sermon, le prêtre a annoncé qu’il ne peut y avoir de foi sans le doute, elle se construit sur le doute, il est anormal de ne pas en avoir.

Paradoxe : comment peut-on croire si on a des doutes ? C’est contre intuitif, contre nature, à l’opposé de la Raison et de la Logique.

Comment faire confiance à une personne qu’on soupçonne de douter, de se tromper, même de mentir, donc une personne non crédible ?

Voici quelques exemples de mes doutes personnels (ils seraient paradoxalement un indice de foi) :

- viendra-t-il une autre vie après la mort et une Justice parfaite : le Bien sera-t-il récompensé, le mal sera-t-il puni ou pardonné ?

- Jésus était-il vraiment décédé par mort clinique (arrêt du cœur et du cerveau donc mort de l’esprit) ensuite il serait ressuscité ?

- Jésus avait-il un père biologique, était-il le fils de Dieu ?

- Jésus n’avait-il pas des troubles psychologiques non identifiables à son époque ?

-  je doute de la sincérité des religieux lorsqu’ils parlent de la toute puissance, de la bonté, de la justice de Dieu. (en résumé : de sa perfection). Pour m’en convaincre, il suffit de constater les disfonctionnements dans le Monde (injustices, conflits …), les prières n’ayant aucune ou très peu d’efficacité pour en améliorer le fonctionnement.

D’après le sermon de ce prêtre, comme j’ai des doutes : logiquement je devrais avoir la foi ?!? !? … Bien au contraire ! Le doute est la cause de mon absence de foi : tant qu’il sera présent, je ne l’aurai pas. Il provient de toutes les incohérences observées depuis longtemps.

Si chacun avait des doutes envers son Prochain, il y règnerait un climat permanent de méfiance.

Est-ce un moyen subtil de l’autorité ecclésiastique pour faire accepter les paradoxes et contradictions, sources de doutes, transformer un malaise en avantage ?

 

***

 

Ces supposés messages divins seront forcément captés, reçus par les organes du corps humain qui auraient la fonction "d’interface" pour arriver à l’organe final : le cerveau (ou le ventre, le 2ème cerveau). Sont-ils des organes sûrs ? Détectés par la Science contemporaine, des problèmes sont déjà apparus : troubles visuels, auditifs – hallucinations - schizophrénie – autisme –  dédoublement de personnalité - démence - paranoïa - syndrome de Jerusalem, etc.

Dans ce climat d’incertitudes, je pense que la majorité des religieux ne réussit pas à y croire sincèrement, totalement. Alors ils font semblant ? Hypocrisie ? Par souci d’honnêteté, ne devraient-ils pas quitter la fonction ecclésiastique ? En ont-ils le courage ? Pourquoi restent-ils ? Réponse simple : pour avoir une sécurité matérielle (logement, revenu, retraite …). Le risque est grand de se trouver au chômage vu les difficultés actuelles de trouver un emploi, de se loger, etc. Ils ne partent pas et alors ils doivent se conformer au règlement, au dogme, refouler leur pensées : les fidèles n’aimeraient pas entendre qu’ils ont des doutes sur l’existence de Dieu, du Paradis, etc. !!!

La majorité des êtres humains ont conscience de ceci :

- lorsqu’ils sont (ou vivent) dans la réalité de ce Monde

- lorsqu’ils sont (ou vivent) dans l’illusion : l’imaginaire d’un Monde meilleur, idéal = l’espoir.

Les croyants font-ils la différence entre les deux situations : le réel et le virtuel ?

Ce que je leur demande pourrait paraître anormal, bizarre, même utopique. Mais s’ils y croient réellement, c’est sérieux … et donc logiquement, théoriquement je pense que je pourrais leur faire confiance ??? Oui ??? Non ???

Malgré mon grand scepticisme, paradoxalement je compterais encore sur eux pour être rassuré, avoir une information fiable sur cet Au-delà. Par contre, je ne veux plus les entendre me raconter les mêmes histoires "rabachées" depuis longtemps : parler encore d’espérance*, de mystère, ou dit autrement : hypothèses, éventualité, probabilité, supposition. Je veux du concret, du sûr !

* qu’est-ce que l’espérance ? Laisse-t-on s’installer l’illusion d’un Monde meilleur ? Elle exprime ou révèle l’incertitude du Futur donc le doute. A l’inverse la foi révèle la certitude. A ces deux données "diamétralement" opposées, nommées "vertus théologales", une troisième y a été ajoutée : la Charité (celle-ci exprime le concret, le réel).

 

***

 

A l’époque de Jésus, connaissait-on le rôle du cerveau dans l’élaboration des pensées, des émotions ? En quelques dizaines d’années, la Science a bien progressé en neurologie mais il reste encore beaucoup à comprendre.

Les croyants s’informent-ils des découvertes scientifiques récentes ? Alors se sont-ils interrogé au moins une fois sur cette question fondamentale : « Cette présence que je ressens ne vient-elle pas de mon inconscient, de l’influence du milieu où j’ai vécu, de mon caractère ? Et si le fonctionnement de mon cerveau en serait la cause ? ».

 

Les découvertes scientifiques ont détruit des mythes qui sont les fondements des religions.

Avec les progrès en neurologie, aurais-je un jour la confirmation définitive, la preuve que la foi vient bien (a son origine) d’un être supérieur et qu’elle ne vient pas du fonctionnement du cerveau, de l’inconscient lui-même influencé par le milieu de vie, l’éducation, la culture et la personnalité ?

 

La foi peut-elle apparaître spontanément, naturellement chez une personne sans qu’elle n’ait jamais reçu un enseignement religieux ?

 

Imaginons qu’on n’ait jamais parlé de mythologie, ensuite de religion ni maintenant, ni depuis des milliers d’années, à quoi les gens auraient cru ?

Il y a 2000 ans, imaginons qu’on ait découvert des exoplanètes : les personnes auraient cru à l’influence des extra-terrestres ayant des pouvoirs supérieurs à l’Humanité.

Je suis extrêmement curieux d’avoir la réponse à ceci :

Comment les croyants réussissent sans se tromper à différencier de manière absolument nette, sans hésitation le message venant de leur inconscient* et le message venant du ciel (de Dieu) ?Comment font-ils pour ne pas confondre les deux ? Si un jour j’avais la foi, je me poserai bien sûr cette question.

   * venant des influences humaines (le milieu de vie, la personnalité, l’hérédité).

 

Pour compliquer davantage (comme si cela ne l’était pas assez), des religieux ajoutent qu’il existerait un 3eme facteur de forte influence en plus de Dieu : Satan. J’en ai ajouté un  3eme : l’inconscient.

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais rencontré des croyants vraiment convaincants donc crédibles, fiables autant qu’une/un scientifique.

Par rapport à d’autres, j’ai souvent remarqué qu’ils surmontent mieux les difficultés, les contraintes, les "accidents" de la vie, les blessures et douleurs psychiques. Généralement, ils sont rarement mélancoliques, stressés, pessimistes, dépressifs, ils ont confiance en eux, en l’Avenir et paraissent plus heureux que les autres. Pour eux, la vie terrestre est normale : une suite de bons et de mauvais moments, d’épreuves, de contraintes à affronter, mais ils savent (ou espèrent ?) que les jours meilleurs viendront à la fin et les motivent à endurer les peines, les difficultés, offrir ("sacrifier") leur temps libre, leurs richesses au service des autres : n’est-ce pas la condition pour mériter la récompense ?

L’estime de soi, la confiance donne de la force, de la motivation, de la sécurité, l’impression qu’on est soutenu, protégé, encouragé par une puissance supérieure(interprétation ?). Condition : auparavant, il faut qu’on ait entendu parler de cette puissance.

 

Pour réussir à avoir la foi, est-il souhaitable de n’avoir aucune culture scientifique, historique, ne pas réfléchir, ne pas se poser trop de questions ?

Un conseil pour rester heureux : vivre « Carpe Diem » qui ressemble à ceci : « Ne vous inquiétez pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. … » Mt 6 (25-26).

Donc se comporter comme un oiseau ? Ce qui signifierait : laisser venir, ne pas anticiper sur l’Avenir. La prudence, la prévoyance ne sont-elles pas utiles pour aider à sécuriser son Avenir, réduire les imprévus ? La fable de Jean de la Fontaine « La cigale et la fourmi » invite à y réfléchir.

« Heureux les pauvres en esprit … » Mt 5(3) que j’interprète ainsi : Heureux ceux qui ne sont pas des savants, n’ont pas de connaissances scientifiques et historiques, heureux ceux qui ne réfléchissent pas, assimilent ce qu’on leur dit sans vouloir chercher à comprendre. Comme des moutons se laissant guider par le berger.

Avec confiance, j’avais pratiqué les rites religieux (prières, messe, pèlerinages …) selon l’enseignement reçu en espérant "rencontrer Dieu, de sentir sa présence" (expressions venant des religieux).

Malgré ma bonne volonté et mon esprit ouvert du début, dénué de préjugés (comme le sont naturellement les enfants), ceci devint impossible d’avoir la foi en découvrant régulièrement des contradictions, des incohérences, des paradoxes qui m’ont fait douter sérieusement de la crédibilité de la religion.

Une confirmation s’est progressivement installée au cours de ma vie et la bougie lentement s’est éteinte.

 

***

 

La peur de la mort a terrorisé/terrorise encore les Humains, la religion serait destinée à les rassurer.

 

N’a-t-on pas abusé de la confiance, de la crédulité, de l’inculture des gens ? N’utilise-t-on pas la religion comme effet placebo ? Dès qu’on révèle son fonctionnement à un malade soigné par ce remède, il devient immédiatement inefficace. Cela ne ressemble-t-il pas à de la tromperie, même de la trahison, pourtant dans un but bienfaisant : améliorer son état = le soigner = le rendre heureux ?

02. Ma déception est grande

Ma déception est grande.

 

Qu'est-ce que la foi, une certitude ?

Ils n’ont pas cru Galilée qui affirmait que la Terre tourne : ils l’auraient torturé, brûlé comme Giordano Bruno en 1600 qui présumait que les étoiles sont d’autres mondes … et il avait raison ! Environ 400 ans plus tard, autour des étoiles, on a découvert des exoplanètes.

Ils n’ont pas cru Darwin qui révélait que Homo sapiens est le résultat de l’évolution des êtres dits vivants sur Terre (j’ajoute : évolution qui n’est pas achevée).

Ils n’ont pas cru Freud qui révélait que l’inconscient (les neurones et leurs multiples interactions) est le maître de nos pensées et de nos actes.

Aujourd’hui, croient-ils que la foi vient du ciel (comme la Bible) … ou du fonctionnement du cerveau ?

 

L’ignorance n’est pas une faute, le dogmatisme en est une : il est l’ennemi de la Science.

 

On leur avait dit que l’étoile Soleil est un dieu, ils y ont cru.

On leur avait dit qu’il faut faire des offrandes, des sacrifices d’animaux, même des enfants (Incas, Aztèques, Maïas) pour plaire aux dieux, ils y ont cru, ils l’ont fait.

On leur avait dit que l’éclair et le tonnerre sont la colère de Zeus, ils y ont cru.

On leur a dit qu’il y a maintenant un seul dieu, ils y ont cru.

On leur a dit que les astres situés dans la bande zodiacale* ont une influence sur le caractère, le destin (astrologie), ils y ont cru.

   * zone du ciel traversée par le mouvement apparent du Soleil. De cette observation surgit un paradoxe : on leur avait dit que la Terre tourne autour du Soleil, ils ne l’avaient pas cru parce qu’il ne l’avaient pas vu alors qu’ils disent croient en Dieubien qu ils ne l’aient pas vu.

On leur a dit que les bénédictions protègent des dangers, ils y ont cru. (religion ou supertition ?)

Et si on leur avait dit que ce sont les extraterrestres qui gouvernent l’Humanité, qui la maîtrisent, l’influencent par télépathie, ils y auraient cru aussi.

Et si on leur dit que l’inconscient/le cerveau est la cause de leurs croyances …

 

J'ai souvent observé ceci : en général les personnes naïves ayant un déficit de culture (notamment scientifique, historique), ne pouvant ou ne cherchant pas à comprendre, à analyser, à réfléchir, sont plus aptes à avoir la foi.

 

Les croyants me semblent comme enfermés dans une bulle protectrice, ils s’y sentent à l’aise. Après avoir essayé de rentrer plusieurs fois dans cette bulle (alternances entre l’adhésion et le doute), j’en suis sorti définitivement. Tout ce que j’avais acquis en science, en histoire au cours de ma vie me faisant régulièrement prendre conscience d’incohérences, de contradictions a provoqué cette décision.

La plupart de ces croyants sont sincères quand ils affirment sentir une présence (surtout dans une église). Du fait qu’ils ont reçu un enseignement religieux (comme la grande majorité de l’Humanité), ils font le rapprochement avec ce sentiment de présence et obtiennent immédiatement, sans réfléchir la réponse : c’est Dieu (ou l’Esprit-Saint, ou Sainte-Marie, ou Jésus, ou Saint(e)…,etc.). Je suppose que la plupart ont de la culture scientifique, historique, un esprit logique, sans troubles psychiques, réfléchissent, analysent. Alors un jour, ils ont forcément découvert des contradictions et incohérences. N’ont-ils pas eu des doutes ? Comment ont-ils réussi à conserver la foi ?

Et quelle serait leur interprétation s’ils n’avaient eu aucune instruction religieuse ?

D’autres ne sentent pas cette présence. Si la foi avait un effet bienfaisant pour chacun et un impact positif pour toute l’Humanité, venant d’un "être" juste et bon, chaque Humain l’aurait évidemment sans exception.

J’avoue que je sens aussi une/des présences quand je rêve, en plus je les vois, les entends, parle, agis avec elles. Même quelques uns le font étant éveillés (rêves lucides). Est-ce ce genre de phénomène que Bernadette Soubirous a connu 18 fois à LOURDES en 1858 ?

 

Au risque de désenchanter les croyants ou de les décevoir, la foi comme les rêves ne serait-elle qu’un processus neurologique, psychologique ? Par rapport à ce qu’on connaissait au XVIIIe siècle, n’appartient-elle pas maintenant au domaine récent des neurosciences, de la neuro-théologie ?

Vient-elle du fonctionnement du cerveau (qui n’est pas un organe "parfait", pouvant avoir des disfonctionnements), vient-elle de l’influence des hormones dites du bonheur (sérotonine, dopamine, etc.) ou alors vient-elle du ciel ? Le récepteur synaptique NMDA pourrait-il avoir un rôle ? Comment le savoir avec certitude ? Je voudrais en être absolument sûr, condition de la crédibilité, de la confiance éventuelle que j'accorderais à la religion.

 

Ce serait tellement désespérant que la foi ne soit qu’une fonction biologique, chimique, d’inter-actions de neurones, d’hormones, de molécules. Les croyants peuvent-ils l’accepter ?

 

Pour tout être humain normal, cultivé, il est difficile, même impossible de croire naturellement, spontanément à des choses contradictoires, incohérentes.

 

Plus près de la date de la mort que de ma naissance, je n’ai plus l’âge d’être naïf et adhérer à n’importe quelle affirmation. L’expérience acquise durant tout ce temps m’a été utile.

 

Je veux bien croire à tout à la seule et unique condition que cela découle d’un raisonnement cohérent, logique, sans contradictions.

 

***

 

La religion est importante (croyants) : en France = 14%,  en Allemagne = 21%, aux USA =53% (enquête de  2015).

Pourquoi une telle différence ? Si Dieu (en théorie juste, impartial) serait la cause ou l’auteur, il n’aurait pas favorisé davantage un peuple plus qu’un autre.

Cette enquête démontre que la foi provient de facteurs humains.

 

Ne faut-il pas plusieurs conditions pour que la foi puisse se manifester chez une personne ?

La foi apparaît (ou n’apparaît pas) selon l’intensité de l’influence du milieu éducatif, familial, social, selon le niveau culturel (en science, en histoire, en philosophie) conditionnant la manière dont chacun interprète les phénomènes observés (particulièrement ceux qui sont inexplicables, étranges, troublants, les coïncidences d’événements, de pensées) et en plus, surtout de la personnalité de chacun : caractère sceptique ou naïf, optimiste ou pessimiste, objectif ou subjectif, idéaliste, perfectionniste ou réaliste, pragmatique, confiant ou méfiant.

 

La presque totalité (ou quasi-totalité ?) de l’Humanité reçoit depuis longtemps une éducation religieuse (principalement dès l’enfance*), mythologique, une formation spirituelle sous des règles, suivant des formes diverses : catéchisme, théologie, charia, Thora, ésotérisme, chamanisme, kabbale, sectes, etc., pouvant aller jusqu’à la manipulation mentale, l’endoctrinement par la ruse ou le mensonge, par la menace de châtiments. Le point commun, fondamental de toutes ces pratiques est l’imagination de la présence d’un (ou plusieurs) "être" aux pouvoirs supérieurs à l’Humanité.

*une période sans expérience, sensible, importante, conditionnant la suite

Par conséquent, tous les Humains (ou presque) ont entendu parler des particularités de Dieu, des Saints et des dieux, de Satan, de Allah, de Jehovah, de Brahmâ,de Pachamama, de  Jésus, de Marie, de Mohamed, de Bouddha … et quoi d’autre encore : des esprits,des fantômes, des elfes, des lutins, du père Noël … mais encore : de l’astrologie (horoscope), de la cartomancie, de la chiromancie, des superstitions, etc.

Cet enseignement, ces informations, cette culture influencent leur raisonnement, leur analyse. Certains recherchent naturellement des indices, des traces dans leur vie et dans celle des autres, dans la Nature, dans l’Univers et les interprètent comme des interventions divines, surnaturelles, extraterrestres et parfois sataniques, des phénomènes métaphysiques, paranormaux, impliquant l’existence de Dieu, des esprits bienfaisants ou malfaisants, un "thème astral" favorable, la naissance "sous une mauvaise étoile", une ligne rassurante dans la main, la présence du nombre 13 … etc., etc. …

Le résultat de ces interprétations sera différent.

La plupart (la majorité ?) y recherche une réponse, un réconfort ou un soutien psychologique, d’autres y trouvent des raisons à faire le Bien et avoir un comportement exemplaire, d’autres à se méfier de tout (paranoïa) et encore d’autres y trouvent des justificatifs à l’hégémonie ("race supérieure", peuple "élu") conduisant au déclenchement des conflits, de la colonisation.

 

Déception encore.

 

Je regrette que la/les religion(s) ne soit pas UNIQUEMENT et rien d’autre que l’application de la Morale (éthique) définie par ses valeurs ou vertus : justice – honnêteté – sincérité/transparence - fidélité – humilité/modestie – sobriété/tempérance/sagesse – prudence – patience – persévérance/courage - solidarité – charité - empathie - partage - tolérance … vous avez dit tolérance ? Et pourtant …

Je ne tolère pas les cruautés de l’Inquisition, les guerres dites "saintes", les Croisades et Djihad, le luxe de l’Eglise catholique (et d’autres religions) alors que des gens souffrent de la pauvreté, de la misère. Soi-disant un luxe qui honorerait Dieu sauf qu’il me semblait avoir entendu que c’est d’une autre façon : en aidant celles/ceux qui en ont le plus besoin (nommé "l’amour du Prochain").

Je ne tolère plus, surtout au XXIe siècle, que les religions continuent à enseigner la mythologie accompagnée de tout le spectacle, le "carnaval", les manifestations théâtrales, les cérémonies solennelles, pompeuses (processions, bénédictions, encensement, sonnerie des bourdons et cloches, etc.) dans des lieux fastueux, luxueux. Ils sont pourtant nécessaires à l’effet placebo, il entretient l’espoir d’une vie meilleure : une illusion alors ?

Des manifestations ostentatoires qui n’empêchent pas mon grand attrait pour la musique qu’on a appelé "sacrée" : œuvres chorales (cantate, oratorio, chant grégorien, Te Deum, Requiem, etc.), les pièces pour orgue (choral, prélude, suite, etc.), le son des cloches. J’y  ajoute les églises anciennes (gothique, baroque), leur décoration. Mais toutes ces belles compositions et réalisations ne sont/ne seront JAMAIS pour moi de la religion, seulement un beau concert, un spectacle, un décor émouvant.

 

Les religions se sont construites sur/d’après les mythes, les légendes qui sont devenus des dogmes.

 

La foi est influencée à la base par les dogmes. Imaginons partout dans le Monde qu’on n’ait jamais parlé de religion ni maintenant, ni avant. Que serait devenue la foi ? Elle aurait pu aussi bien se construire d’après l’existence et l’influence (supposées) de civilisations extraterrestres, venant des découvertes d’autres mondes dans l’Univers (planètes, exo-planètes, galaxies). Ces extraterrestres seraient (supposés) supérieurs à l’espèce humaine dans les domaines où elle connaît ses limites (en science, en moyens communication, de transport, etc., etc., etc.).

 

Malheureusement, les mythes ont été progressivement contestés, ruinés par les découvertes scientifiques. La conséquence : des incohérences sont apparues, ensuite des doutes, nuisibles à la confiance, donc à la Foi.

De nombreux exemples de mythes viennent de la Bible, en voici quelques-uns :

- l’origine (la "création") de l’Univers, de la Nature, Adam, Eve premiers humains (1).

- sauvetage du "déluge" d’un couple de chaque espèce animale sur le bateau de Noah (ou Noé) (2).

- les souffrances et la mort de Jésus sur une croix (sacrifice) pour sauver les Chrétiens du mal (3).

- la résurrection des corps et celle de Jésus (4), la réincarnation.

- le Paradis et l’enfer, la vie éternelle.

- l’origine du mal (Satan) (5).

- Jésus n’a pas de père biologique (fils de Dieu) (6).

- Jésus jeûne dans le désert et rencontre Satan (7).

- sacrifices d’animaux, offrandes de produits alimentaires pour plaire à Dieu.

- arrêt du Soleil par Dieu sur la demande de Josué pour finir une guerre (8).

- annonce à Marie de la naissance de Jésus par l’archange Gabriel. (9)

Remarques au sujet de ces mythes

(1) à quel genre appartenaient-ils ? Australopithecus ? Homo erectus ? Homo habilis ? Homo neandertalis ? Homo sapiens ? etc. Du fait que l’évolution est constante, progressive, comment a-t-on défini exactement le jour où Adam est apparu ? Réponse : à l’époque où ça c’est décidé, la paléontologie, la théorie de l’évolution, la génétique n’existaient pas.

Cela revient à poser cette autre question : quand est apparue la première poule ? Les dinosaures sont les ancêtres des oiseaux.

(2) il n’est cité qu’un couple de chaque espèce d’animaux … et les plantes ?

 Sans apport extérieur de gènes, chaque espèce dégénère et disparaît, également pour l’être humain : la descendance de Eve et Adam se serait rapidement éteinte.

Pour y loger la création, on imagine que le bateau devait être immense (il a été "reconstruit" aux U.S.A. à PETERSBURG/Kentucky). Plus sérieusement : le déluge n’aurait été qu’un phénomène local (tsunami, tempête), les personnes n’avaient aucune idée des dimensions (et des formes) de la planète Terre, de l’existence d’autres mers, d’autres continents ... et d’autres espèces animales, végétales.

(3) uniquement eux ? et les autres ? : Bouddhistes, Musulmans, etc. … Supposons que l’homme ait été créé (ensuite la femme avec un os de l'homme. Gen 2 (22)) par un Esprit parfait et à son image donc théoriquement sans défauts, sans l’hormone de l’agressivité, le "sacrifice" de Jésus n'aurait pas été nécessaire.

(4) Jésus était-il réellement mort et ressuscité ? A son époque, connaissait-on la mort clinique ou mort cérébrale ? Etait-il "tombé" dans le coma suite aux souffrances de la crucifixion ? Son cœur se serait arrêté temporairement, il aurait été déclaré mort mais son cerveau ne serait pas mort.

Le cœur était le centre de la vie, des sentiments positifs et des émotions, de l’esprit, on le sentait fonctionner contrairement au cerveau qui nécessite un E.E.G, un scanner pour révéler son activité. Les expressions, les représentations le démontrent : avoir bon cœur (charitable) - y mettre du cœur (courage) - en avoir sur le cœur (chagrin) - des statues de Jésus et son cœur apparent à l’extérieur de sa poitrine - l’église du Sacré-Cœur.

La Science a découvert que cet organe est un muscle, une pompe faisant circuler le sang dans tout l’organisme.

Pâques (résurrection de Jésus) : les Chrétiens fêteraient-ils un événement qui n’a peut-être jamais eu lieu ? L’autorité ecclésiastique accepterait-elle une révision, une remise à jour de données vieilles d’environ deux millénaires, une mise à l’épreuve, une confrontation avec la Science actuelle ?

(5) avant la découverte de l’origine du mal par la Science (rôle des hormones), on l’attribuait à Satan.

(6) selon le dogme, Jésus était/devait être "pur". Les rapports sexuels ont été qualifiés d’impurs* donc Jésus ne pouvait pas en être issu.

 * impur par rapport à quoi ? à la Morale ? ou à la biologie : issu de la pénétration par un corps étranger. Tout être humain (aussi Jésus) a plus de corps étrangers (bactéries composant le micro-biote) dans son organisme que ses propres cellules donc il n’est pas pur.

Si les rapports sexuels sont qualifiés d’impurs, cela supposerait qu’ils sont mauvais. Mais ne sont-ils pas indispensables à la reproduction que Dieu aurait voulu : « Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la Terre … » Gen 1 (28-31)

(7) en plus de son effet diététique par élimination des toxines, le jeûne peut provoquer sur l’esprit une déconnexion temporaire du Monde réel, un sentiment de bien être (venant de la dopamine), une impression d’être en communication avec un esprit supérieur (provoquée aussi par les psychotropes), des troubles, des hallucinations.

(8) selon la théorie du géocentrisme appliquée à l’époque.

(9) archange/ange : "être" à l’aspect humain équipé d’ailes selon les représentations des artistes (peintres, sculpteurs). A-t-on déjà vu souvent dans la Nature ce genre de créature ? Un homme-oiseau ??? Un extraterrestre (Alien) ???

 

Les religions auraient du abandonner depuis longtemps leurs mythes. Ont-elle eu le courage de faire ce changement radical, nécessaire pour conserver leur crédibilité et inspirer la confiance ? Est-ce la persistance de leur enseignement dogmatique qui éloigne de la foi une partie de l’Humanité ? Je ne crois pas en ces mythes par exemple les souffrances et la mort de Jésus pour sauver l’Humanité du mal. En revanche, je crois que l’application généralisée des règles morales sauvera l’Humanité du mal mais il faudrait l’intervention permanente d’un Maître tout-puissant pour y parvenir.

 

Les religions n’auraient jamais dû être en contradiction, en opposition, en conflit avec les sciences, avec les nouvelles découvertes.

Elles auraient dû avoir accès à d’authentiques informations sans le besoin d’en apporter des preuves, ce qui est le rôle des scientifiques. Plus tard, beaucoup plus tard, ils les auraient démontrées, confirmées, précisées. Ceci s’appelle l’harmonie des connaissances. Par exemple, les religions auraient dû savoir 3000 ans avant N. Copernicus que la Terre tourne autour du Soleil, avant Ch. Darwin que Homo sapiens est le résultat d’une longue évolution.

Hélas ce ne fut pas cela qui arriva mais l’inverse et provoqua des conflits inutiles.

 

Alors pourquoi les mythes (dont la majorité datent d’au moins 2000 ans !) sont encore enseignés au XXIe siècle ?

Une première hypothèse : il semblerait que les religieux manquent de connaissances scientifiques, notamment en biologie, génétique, neurologie, psychologie, astrophysique, paléontologie. S’ils en possédaient suffisamment, ils auraient pu les comparer avec les mythes anciens et y auraient naturellement découvert des incohérences : les causes des doutes.

Une seconde hypothèse (la plus probable): imaginons un savoir scientifique, ensuite une prise de conscience collective, globale du personnel ecclésiastique, que se passerait-il ? Le fondement étant détruit (les dogmes), les religions s’effondrent comme un château de cartes et disparaissent. Je suppose que ce risque a déjà été envisagé et il n’est pas d’actualité d’abandonner ces mythes.

***

Je ne tolère pas les gens qui disent que la Terre est plate, que Homo sapiens n’est pas apparenté au chimpanzé. Le plus grave est que ces gens l’enseignent (créationnistes).

Je ne tolère plus les supertitions, les mythes, les légendes, les traditions et conventions inutiles, les stéréotypes et le conformisme (autre que celui des règles morales).

Que devrais-je encore tolérer ? Que 2 + 2 = 5 sans qu’on m’en donne l’explication, la raison, la preuve.

Comment puis-je tolérer des choses contradictoires, incohérentes, des mensonges ("fake news") qui sont sciemment maintenus ? Ils sont pour moi comme une agression à la Raison, au bon sens, à la Logique en harmonie avec la Science.

Tout cela heurte mon esprit logique et me fait réagir vigoureusement, sainement.

 

***

 

Théoriquement, les vertus, l’éthique devraient être l’essentiel, le fondement de toute religion, tout le reste (les rites, les traditions) ayant peu d’importance.

Comme il y a une seule Morale avec les mêmes valeurs partout dans le Monde et depuis très longtemps, pourquoi plusieurs religions ? Cela aurait évité bien des conflits donc des souffrances (même à l’intérieur d’une religion : Islam : chiites contre sunnites – Christianisme : catholiques contre protestants contre orthodoxes). Un seul dieu, un seul créateurde toute l’Humanité (ou de l’unique espèce Homo sapiens), donc une seule religion, cela semblerait logique. Le fait qu’il y en ait plusieurs prouve qu’elles ont été inventées par les Humains, ce que certains religieux contesteront en s’inspirant de la Bible :

« Descendons mettre le désordre dans leur langage et empêchons- les de se comprendre les uns les autres. » Gen 11 (6) : cet extrait a servi à justifier les différentes langues dans le Monde, créant des difficultés de communication aux Humains (punition ?). Ces religieux appliqueront le même raisonnement à l’apparition des diverses religions. Ils pourront toujours affirmer que Dieu l’a fait exprès, l’a voulu du fait qu’il n’y aucune preuve pour démontrer le contraire … comme d’ailleurs on pourrait aussi bien dire que des extraterrestres intelligents nous observent, nous contrôlent de l’espace (du ciel), ou bien dire encore qu’ils sont venus sur Terre depuis très longtemps, ont éduqués et enseignés les Humains et sont repartis, ou encore supposer qu’ils sont présents parmi nous mais invisibles, indétectables avec les appareils de contrôle actuels, etc., etc., etc. …

Du fait qu’il y a environ 100 milliards d’étoiles (ou davantage) dans notre galaxie, qu’il y a environ 100 milliards de galaxies dans l’Univers connu, je n’exclus pas l’hypothèse* d’une autre civilisation … éventuellement supérieure à la nôtre. Supérieure en quoi ? Et sous quelle forme ? Attention à ne pas "tomber" dans l’anthropomorphisme !

* je ne dois pas employer le verbe croire : il exprime la certitude.

 

Au XXIe siècle, le genre littéraire ressemblant au récit mythologique s’appelle roman de science-fiction.

 

Les scientifiques disent qu’on n’a pas la preuve que Dieu/les dieux existent ainsi que les extraterrestres.

Les croyants disent qu’on n’a pas la preuve que Dieu/les dieux n’existent pas en référence à ceci : « L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». Pourrait-on les comparer aux 10% en France qui croient que la Terre est plate donc ils laisseraient supposer qu’on n’a pas démontré qu’elle est sphérique ?

Généralement, quand on n’a pas trouvé d’explications rationnelles, quand on ne peut pas fournir de preuves, l'espace vide est rempli naturellement par les interprétations, les hypothèses, les suppositions issues de l’imagination influencée par le milieu culturel.

En religion, il n’est pas nécessaire, obligatoire d’apporter des preuves. Alors les versions les plus diverses sont proposées et donc rien n’empêche qu’elles deviennent des vérités (dogmes).

 

Pour mettre en doute l’existence de Dieu, ce ne sont pas des preuves que je peux fournir mais des contradictions, des incohérences.

 

Je commence d’abord, en priorité et toujours à chercher une explication rationnelle, qui soit basée sur un raisonnement logique, cohérent. Ainsi j’irai la trouver chez les scientifiques et certainement pas au moyen des dogmes religieux.

Je n’utiliserai jamais la religion (ou la mythologie) pour comprendre ces phénomènes dits irrationnels ou surnaturels, mais attendrai que la Science trouve l’explication un jour, donc en apporte les preuves*.

* le mot "preuve" est un mot tabou pour les religieux, un mot qui semble les gêner, ils en ressentent un malaise. Pour contourner habilement la difficulté d’avoir à le prononcer, ils éludent et préfèrent dire : "Dieu a fait un signe". Traduction : c’est donc la preuve de son existence !!! De la sémantique alors ?!

 

***

 

Si d’autres pratiques ou croyances (sectes, chamanisme, marabout, vaudoo, kabbale, astrologie*, sorcellerie, sortilège, etc. …) sont apparues pour apporter des réponses aux "mystères", cela démontre que les données de la religion "officielle", de la Bible ne donnait pas satisfaction, les réponses n’était pas convaincantes, il fallait donc chercher ailleurs. Ces autres pratiques ou croyances sont devenues concurrentes et ont été violemment combattues par la religion qui voulait avoir raison et qui a provoqué sa perte de crédibilité et peut-être plus tard sa chute.

* l’astrologie comporte aussi beaucoup d’incohérences mises en évidence par les progrès de l’Astronomie.

Paradoxe.

D’après la science, nous sommes tous du genre Homo Sapiens avec 99,9 % de gènes communs, créés soi-disant par le même et unique créateur. Alors pourquoi observe-t-on plusieurs religions ? Il serait normal qu’il n’y en aie qu’UNE SEULE comme il y a UNE SEULE science avec des théories uniques, admises partout et de tous (quelques exceptions : les créationnistes, les sectes).

Un dieu unique = une morale unique = une religion unique : tel est mon raisonnement mais je crains qu’il soit différent de celui des religieux. Ainsi, ils pourraient me répondre que c’est voulu et fait exprès qu’il y en ait plusieurs. Le plus difficile est qu’ils le prouvent … et cela les gêne, ils n’aiment pas l’entendre !!!

03. Qu’est-ce que la Justice

Publié le 31/03/2021 à 18:40 par thomas21 Tags : nature sur center bonne base vie saint monde animaux soi animal chez homme enfants mort création dieu pouvoir

Ce qui a été nommé le "sacrifice" de Jésus n’a pas été le plus efficace pour sauver les Chrétiens/l’Humanité du mal puisqu’il est toujours présent depuis 2000 ans. Alors quoi d’autre pourrait le supprimer ? Je pense sincèrement que ce seront les valeurs morales appliquées en permanence, mais il faut deux conditions.

  1. d’abord les faire connaître, les enseigner par les actes, beaucoup plus efficaces et convaincants que les paroles = montrer le bon exemple.
  2. ensuite et surtout les faire respecter. De quelle façon, par quelle méthode ? Réponse :

- par la dissuasion de faire le mal. Elle se concrétise de cette façon : toute faute morale faite aux autres doit être punie immédiatement et automatiquement.

- par la motivation de faire le bien. Elle se concrétise de cette façon : toute action conforme à la Morale doit être récompensée immédiatement et automatiquement.Un régime très sévère, intransigeant qui forcera l’Humanité à se convertir au Bien. Il n’y a pas d’autres moyens pour arrêter le règne du mal qui dure depuis beaucoup trop longtemps. En faisant confiance à la conscience humaine, la liberté du choix de faire le bien ou celui de faire le mal (le libre arbitre) n’est pas la meilleure solution, n’a pas donné de bons résultats, a échoué. Pourquoi ?

Malgré que cela déplaise à certaines personnes, Homo sapiens est à la base un animal issu de la longue évolution des être qualifiés de vivants, "gouverné" par des hormones. Dieu son créateur supposé connaîtrait évidemment cette particularité, il faut donc en tenir compte pour le faire évoluer favorablement. Une comparaison : le dressage des animaux de cirque et domestiques a pour but de leur apprendre à faire les bons gestes par la récompense et éviter les mauvais par le fouet, le bâton. Pavlov a étudié ce comportement.

 

Et chez les Humains ? Par les cadeaux, médailles, "prix" et trophées, etc. Et aussi par les lois, le droit, les décisions des tribunaux (amendes, prison), sauf qu’il/elles ne sont pas parfait(es), créé(es) par eux-mêmes. L’arrogance est-elle  punie et surtout l’égoïsme et la cupidité, l’excès ou abus de la consommation "de masse", le gaspillage ? Des défauts développés, encouragés par le système dirigeant le Monde : le capitalisme/la capitalocratie dont le dogme est la recherche du profit (le plus souvent bénéficiant à un nombre restreint dans la population). Il est l’expression, la révélation de cette loi de la Nature : la sélection naturelle* (compétition, concurrence) où le plus fort, le plus résistant, le mieux équipé (bénéficiant de davantage de ressources naturelles), le plus malin, le plus audacieux augmente son espace vital au détriment du faible : il le domine, l’absorbe, l’écrase, l’élimine. Les guerres commerciales, militaires, les invasions, les colonisations en sont un exemple.

Si ces fautes morales : cupidité, égoïsme, sont condamnées ou punies, forcément le capitalisme le serait aussi. A-t-on déjà vu souvent un système dirigeant, oligarchique qui s’auto-punit ? 

* comme Dieu l’aurait créée aussi, elle serait conforme à sa volonté … et d’après des religieux inspirés (habitués à raisonner, à interpréter d’une manière particulière liée à leur fonction, à leur instruction ou formation) : pour mettre l’être humain à l’épreuve = tester sa capacité à surmonter les effets de la loi de la Nature. Application concrète : éviter d’être conquérant, dominateur, égoïste, partager ses richesses. Encore une fois, le problème est qu’on n’a pas la preuve de ce que ces religieux proposent comme explication … et sans obligation d’en fournir, tout deviendrait simple, clair … et alors se permettre d’annoncer n’importe quoi ??? Essayons enfin un jour d’être sérieux et cesser de raconter des histoires sans fondement, parfois même des stupidités !

Dieu(supposé parfait) n’aurait pas conçu l’être humain avec des défauts (notamment l’hormone provoquant l’agressivité) pour ensuite le punir du mal qu’il commet venant de cette agressivité (ou le pardonner, allez donc savoir !?!), pour ensuite le sauver de ce mal en laissant un homme (Jésus) souffrir et mourir sur une croix ???

Paradoxe : Dieu serait à la fois le créateur et le juge de sa créature ?!!

S’il avait voulu améliorer l’espèce humaine (évacuer le mal), je pense qu’il aurait appliqué la méthode que je propose.

Il est possible que les conservateurs me qualifieront d’orgueilleux : celui qui critique le Maître, veut le surpasser, faire mieux que lui, que ma volonté n’est pas la sienne.  Et même davantage : ils peuvent m’accuser de blasphémer !

Facile de me juger, mais ont-ils une méthode meilleure à proposer que la mienne : l’objectif étant d’éliminer le mal et favoriser le bien ? Elle est tellement idéale, perfectionniste, utopique qu’il m’est évidemment impossible de l’appliquer, comme tout être humain en est autant  incapable, incompétent : c’est pour cette raison que l’action d’un "Maître supérieur" serait absolument nécessaire.

***

Il suffirait globalement de mettre Dieu partout là où c’est incompréhensible, inexplicable, "mystérieux" et alors on n’aurait plus besoin de chercher les causes aux phénomènes, la Science deviendrait inutile. C’est plus compliqué que cela ! Toujours selon les mêmes : Dieu  aurait voulu que ce soit compliqué … et encore une fois apparaîtra la même lacune, la même faiblesse à convaincre : il y manquera la preuve = l’impossibilité de vérifier, de contrôler l’affirmation.

La réalité.

Les défauts de la nature humaine sont d’origine hormonale, génétique (autrefois appelé péché originel) et influencés par le milieu de vie.

 

***

 

Idéalement, toute bonne action (bénévolat, partage, aide, etc. ayant un impact positif pour les autres) devrait être récompensée immédiatement.

De même, toute mauvaise action commise avec préméditation, sciemment, intentionnellement (faute, agression, offense, etc. ayant un impact négatif pour les autres) devrait être punie immédiatement et proportionnellement à l’acte. Pourquoi immédiatement ? Pour ne pas perdre le souvenir et en faire la liaison, sinon d’autres suivront et il deviendra difficile de faire le rapprochement, le but étant de ne pas répéter les mauvais, répéter les bons pour s’améliorer.

Pourquoi systématiquement (ou automatiquement, avec une régularité permanente) ? Pour servir d’apprentissage, s’inscrire dans les mémoires, en acquérir définitivement le réflexe, l’habitude.

Ce sera contraignant au début mais efficace, utile ensuite.

 

Une comparaison.

Dans le but de réduire la gravité des blessures corporelles suite à un accident en auto, la ceinture de sécurité fut installée, puis imposée. Beaucoup de personnes refusaient ou oubliaient de la "mettre". Il a fallu de nombreuses amendes (et aussi des conseils) pour l’accepter. 50 ans plus tard, qui l’oublie ? C’est devenu une routine, un automatisme.

 

***

 

L’Eglise catholique s’était arrogée son supposé pouvoir en faisant elle-même sa justice par l’établissement du tribunal de l’Inquisition dont le verdict était la condamnation à mort sur le bûcher malgré ceci : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugé »  Lc 6(36-38) - « Gardez-vous d’afficher votre justice devant les hommes pour vous faire remarquer d’eux … » Mt 6 (1) -  « Tu ne tueras pas » Exode 20 (13). Voilà bien une preuve qu’elle ne faisait pas confiance en Dieu, en sa Justice donc qu’elle n’y croyait pas ! Aux XXIe siècle, les religieux y croient-ils davantage d’après ce qu’on observe dans l’Eglise catholique (agression sexuelle des enfants, des religieuses) ? Si le Jugement final aura bien lieu, en ont-ils peur ? Non. Ils espèrent le pardon.

 

Le rôle unique de l’Eglise catholique (et de toutes les religions) est d’enseigner la Morale* en montrant le bon exemple et évidemment en le faisant d’abord elle-même.

* quelques références se trouvent dans la Bible, notamment dans les Evangiles (paraboles, conseils de Jésus).

Des exemples :

« Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, ne la remarques-tu pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : Mon frère, attends que j’enlève la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?... » Mat 7 (1-5)

« Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre ! » Jn 8 (7)

« Ainsi tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux. »  Mt 7(12).

Ces  trois extraits (difficiles, contraignants à appliquer) sont importants et ne devrait pas concerner uniquement les Chrétiens mais logiquement l’Humanité entière. Ils seront toujours valables (comme toutes les règles morales) quelque soient les époques, les pays, les civilisations, les religions, les métiers et fonctions, les couleurs de peaux, etc. … tant que vivront des Homo Sapiens sur Terre. Je regrette qu’il n’existe pas un Maître tout puissant ayant la ferme volonté de les faire appliquer par la méthode décrite plus haut.

 

En annonçant "défendre" les valeurs dites chrétiennes, la première règle est de les appliquer à soi-même, autrement on est un menteur, un hypocrite, un affabulateur et cela devient de l’imposture, de la fumisterie.

 

***

 

Le jugement chez les Humains se concrétise par la punition ou la récompense, éventuellement le pardon. Une déception, un ennui, un échec, un accident, une catastrophe, une souffrance, etc. sont parfois interprétés comme une sanction divine (ou une épreuve) ; une amélioration, une réussite, une guérison rapide ou "miraculeuse" comme une grâce divine. Ces notions ont été transmises depuis longtemps par l’éducation et influencent le raisonnement durant toute la vie, j’en suis un témoin, j’en ai fait aussi l’expérience.

 

Le plus souvent, la Justice (ou un Jugement supérieur) ne se fait pas, alors qu’elle devrait s’appliquer : ce manque s’appelle l’injustice. Pour tout être humain normal, elle est inacceptable, insupportable, intolérable. Alors cet hypothétique et néanmoins obligatoire Jugement est reporté virtuellement après la mort d’où évidemment personne n’est "revenu", ne "reviendra" pour témoigner du résultat (s’il y en a un). Ce qui est dommage car si l’Humanité en était informée, l’effet dissuasif ou motivant serait immédiat … et il est facile d’imaginer ce que deviendraient les rapports entre les êtres humains.

 

La Justice appliquée immédiatement, sans délai a deux avantages :

  1. servir de dissuasion pour éviter de continuer à accumuler et répéter les péchés avec évidemment comme conséquence une punition encore plus sévère.
  2. neutraliser et punir les agresseurs (dictateurs, etc.) afin de réduire la durée de souffrance des victimes et empêcher de nouvelles victimes.

 

Le bien ou le mal sont déjà commis, logiquement et théoriquement il devrait y avoir une suite, une réponse. Alors pourquoi devoir "attendre" après la mort le Jugement dernier ?

Immédiat et automatique, il serait beaucoup plus efficace que reporté dans l’Au-Delà.

Description allégorique du Jugement dernier :

« Après la résurrection des morts, l’Archange Saint-Michel pèsera toutes les âmes avec la balance de la Justice.

L’accomplissement de la condamnation pour les fautes les plus graves se fera (éternellement) en Enfer dans le feu en compagnie de Satan, celles moins graves au Purgatoire (provisoirement) et la récompense au Paradis (éternellement) en compagnie de Dieu et des Saints, la porte sera ouverte par l’un d’eux qui en possède les clés : Saint-Pierre. »

Au XXIe siècle, cet enseignement a-il encore un effet réellement motivant ou dissuasif ? Est-il convaincant, "pris au sérieux" par la majorité ?

 

Peut-on en conclure que la religion/les religions sont l’association, l’amalgame, la fusion entre deux entités qui semblent n’avoir aucun lien : la Morale et la mythologie ?

 

Pourquoi la mythologie est apparue depuis très longtemps, bien avant la science dite "moderne" avec N. Copernicus – I. Newton – G. Galileo – Ch. Darwin – B. Franklin – S. Freud -  A. Einstein – P. Higgs … et encore beaucoup d’autres ?

Homo sapiens a toujours voulu connaître l’origine, la cause des phénomènes naturels. La connaissance scientifique étant absente (ou faible) pour lui donner l’information qu’il recherchait, alors il a inventé la mythologie avec les dieux et déesses, leur adoration, les rites (sacrifices, offrandes …), l’édification des temples.

Evidemment, il s’est aussi interrogé sur sa propre origine. Comme il est un créateur, un inventeur : à partir des éléments trouvés dans la Nature (pierres, bois, minerais, laine, etc.), il a fabriqué (ou créé) des objets (outils, vêtements, habitations, véhicules, armes, …). Ainsi cette faculté lui aurait inspiré ceci : il aurait pensé logiquement et rationnellement qu’un créateursupérieur à lui en connaissances, en compétences, en capacités l’avait aussi fabriqué … ainsi que tout ce qu’il a observé dans la Nature : animaux, plantes, montagnes, océans, nuages, étoiles, etc. qui ne sont pas le produit de sa propre création.

04. Déception toujours

Déception toujours.

 

Je pensais naïvement que la/les religion(s) était une institution sérieuse, crédible comme la Science, l’Histoire.

 

Les souffrances, les malheurs, mais surtout le mal (1) sont encore et toujours présents malgré les prières (2) pour les faire disparaître, adressées à Dieu/aux dieux et déesses  plusieurs fois par jour dans les monastères, les couvents, les églises et ailleurs.

(1) injustice – égoïsme – trahison et lâcheté – hypocrisie et sournoiserie – envie et jalousie - mensonge – omission – chantage - corruption – cupidité – tyrannie et dictature - tortures et persécutions – esclavage - arrogance et vanité – intolérance -  gaspillage des richesses naturelles et consommations excessives - pollutions et destructions du milieu naturel, etc.

(2) exemples : Sed libera nos a malo - Et ne nos in ducas in tentationem – Dona nobis pacem – Kyrie eleison *

* "Prend pitié de nous" : si on lui demande (et même plusieurs fois !), cela signifierait-il que Dieu ne l’aurait pas déjà mémorisé ou ne l’exprimerait pas naturellement et qu’il faudrait lui répéter sans cesse pour le forcer à avoir de la pitié ? Alors sous-estimerait-on sa supposée bonté et son pouvoir, sa capacité à observer, à connaître les disfonctionnements, à prévoir ? Un manque de confiance, alors ? Comment avoir encore la foi si la confiance est perdue ?

Et combien parmi toutes ces nombreuses prières sont suivies d’effets (exaucées) ? Si c’est effectivement une fois le cas (… et au bout de combien de temps !?), comment être ABSOLUMENT SÛR que c’est en liaison et ne venant pas du hasard, de la chance, de la coïncidence, du "concours de circonstances" ?

Quand une prière a échoué (sans effets, sans suite), est-ce un refus de Dieu ? Aura-t-on la réponse claire, directesur la cause ou la raison de ce refus éventuel ? A mon avis, il n’y en aura pas de sûre parce qu’elle passera par l’inconscient humain* (le cerveau). Les neurones s’activent : on cherche à comprendre, on devine, on interprète en utilisant les connaissances qu’on a déjà reçues.

* il est la résultante de l’environnement, des facteurs humains cités plus haut.

 

Les religieux disent : en plus du pouvoir, de la toute puissance, Dieu a la capacité à écouter les prières. Certains pourraient alors s’étonner, même s’indigner et lui reprocher son silence, son absence de réaction, son immobilisme, son absence de protection des gens courageux qui aident les immigrés, qui dénoncent des atteintes à la Morale, révèlent des scandales ("wistle blowers"), son indifférence aux injustices, aux agressions faites aux innocents, à leurs souffrances, à l’égoïsme, etc., tout ce qu’on appelle globalement le mal. Facilite-t-il l’émergence du bien sur le mal ? Et plus grave encore : malgré les rappels venant des prières ! Logiquement, ils pourraient se demander à quoi sert Dieu et sa toute puissance. Est-ce nécessaire de continuer encore à prier ?

Le Monde fonctionnerait-il plus mal (ou mieux) sans lui ? Et aussi en déduire qu’en laissant faire, en n’intervenant pas, il serait responsable*, complice de ce mal. Ou tout simplement aboutir à la conclusion qu’il n’existe pas.

* je ne supporte plus d’entendre prononcer le mot Dieu et encore moins ses supposés talents parce que je ne tolère pas son inaction pour arrêter le mal, les souffrances injustifiées.

 

***

 

Est-ce la réaction d’une personne idéaliste, perfectionniste qui trouvera toujours des défauts à tout ce qui l’entoure (nommé par les religieux : la création), qui ajoutera qu’un Etre parfait ne fait que des choses parfaites.

Le Monde devrait refléter la grandeur et la perfection (supposées) de Dieu. On pourrait me reprocher que j’attend trop de lui (jusqu’à l’impossible, l’utopie) mais c’est une réaction normale et logique : elle est la déduction, la conclusion de l’enseignement religieux que j’avais reçu.

 

« Il faut remercier, aimer Dieu pour toutes ces grâces ». Mais cela est évident que le Monde soit bien à cette condition : si Dieu est la Perfection, l’incarnation, le garant de la Bonté, de la Justice … et toutes les qualités morales, le Monde qu’il a créé et qu’il contrôle devrait toujours fonctionner parfaitement, ce devrait être la normalité, l’habitude, on ne devrait pas le remarquer.

De ce fait il deviendrait inutile de remercier Dieupour une grâce puisque tout serait grâce = la norme, le fonctionnement routinier.

Par contre, le mal, les injustices seraient des phénomènes totalement incompréhensibles, anormaux, de même les catastrophes, les souffrances sauf si elles ne sont pas la réalisation ou l’expression concrète et confirmée d’une punition.

On a cru alors que le moyen pour les éviter, ou du moins les réduire, consistait à prier sans relâche.

Dieu connaîtrait depuis très longtemps toutes les prières qui lui sont récitées, il les aurait mémorisées … et peut-être les aurait-il créées ??? Alors pourquoi faut-il encore et encore les lui répéter sans cesse comme un perroquet tant que sa volonté refusera de les exaucer ?

 

Si cette personne compare cet enseignement avec ce qu’elle observe autour d’elle, aura-t-elle la foi ?

A l’inverse, une autre personne acceptant le Monde tel qu’il est (tel qu’il a été "voulu") serait-elle disponible pour croire en Dieu?

On rappellera ceci aux idéalistes : « Ne pas regarder l’arbre qu’on abat, mais la forêt qui pousse ». Le caractère optimiste ou pessimiste influencera l’interprétation, le point de vue.

Par exemple, voici des questions générales amenant des réponses variables : « La bouteille est-elle à moitié pleine ou à moitié vide ? » ou cette autre avant un jugement : « Présumé innocent ou présumé coupable ? »

 

Naturellement il m’est (et me sera toujours) impossible d’aimer, d’adorer, de respecter, de faire confiance, de croire à un Etre qui laisse le mal se propager, alors que :

  1. on lui a demandé plusieurs fois d’intervenir
  2. il a tous les moyens de l’arrêter
  3. il connaît déjà le problème avant qu’on l’ait prié de le régler

A une personne compétente, disponible, de bonne volonté, serviable, il suffit de lui demander UNE SEULE FOIS pour qu’elle ait compris ce qu’elle doit faire et exauce la demande sans délai.

Quand je constate que les prières réclamant la paix ne sont pas suivies d’effets, ne sont pas exaucées, puis-je dire en toute honnêteté : « Gloria in excelsis Deo » ?

Je me souviens d’un extrait d’un chant : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom … ». Pour moi seulement ? … et pour les autres ? les Palestiniens, les Ukrainiens, les Roingas, les femmes afghanes … et tant d’autres qui sont persécutés …

Suis-je un privilégié par rapport à eux ? Quel injustice alors !

Paradoxe.

Dieu jugera tous les Humains en utilisant comme critère le bien ou/et le mal qu’ils avaient fait durant leur vie terrestre.

Pour le faire, il faut qu’il s’informe (ou soit informé ?) en permanence de tous leurs actes. Il saurait donc à tout moment ce que chacun fait et il serait théoriquement capable d’empêcher ceux qui vont faire le mal et faciliter l’action de ceux qui veulent faire bien. S’il existe, pourquoi ne réagit-il pas ?

 

Vu les résultats, la prière semblerait inefficace et donc inutile, sauf pour se donner bonne conscience d’avoir fait son devoir de croyant, envoyé un appel.

Comparaison : comme jeter une bouteille à la mer contenant un message de détresse (S.O.S.) en espérant que quelqu’un la trouvera et donnera l’alerte.

La prière agirait-elle comme un effet placebo ?

 

Pourquoi j’accuserais Dieu de tous ces défauts ?

Ne serait-ce pas les religieux les vrais responsables qui m’ont transmis des informations incompatibles avec la réalité observée (qu’on leur avait déjà communiquées) ? Ils m’ont toujours fait croire qu’il existait un Seigneur maître de tout qui oeuvrait pour le bien de tous, un protecteur, un soutient, un juge, etc.  donc un Seigneur parfait.

 

***

 

Encore aujourd’hui, comment les membres de l’Eglise catholique répondent à ces impressions, ces interrogations ? Comment expliquent-t-ils l’absence de réaction du Maître ?

Réponse : « Fiat voluntas tuas». Ceci sous entendrait que Dieu a le potentiel pour réagir mais qu’il refuserait de le faire. Je trouve ce comportement très grave, inquiétant.  Ainsi, la volonté de Dieu serait de laisser le mal continuer à se propager, de ne pas agir dans le but de faire cesser les conflits, les guerres, les injustices, la misère, la corruption, etc. … et de ne pas répondre aux interrogations, aux prières. N’appelle-t-on pas cela de l’entêtement ? Dieu serait-il volontairement têtu, volontairement inactif, volontairement passif, volontairement indifférent au mal ?

Conséquence.

Ainsi, en n’intervenant pas, donc en laissant agir les pécheurs (évidemment sans aucune sanction), ils continueront à accumuler le mal, par exemple les agressions, les persécutions, la dictature, le terrorisme. Théoriquement et logiquement, leur Jugement final sera plus sévère si leurs fautes n’ont pas été (ou imparfaitement) sanctionnées par les tribunaux des Humains. De plus, simultanément, leurs victimes souffriront plus longtemps. Dieu ne devrait-il pas prévenir clairement et rapidement les voyous pour leur éviter un châtiment encore plus grand ? A cause de son inaction, aurait-il de la pitié ou serait-il négligent, ou pire ! sadique, cruel ? La religion enseigne : Dieu est miséricordieux, le pardon sera accordé aux pécheurs. N’est-ce pas de l’impunité ? Où est passée la Justice ? Le mal serait-il gratuit, sans conséquences ? Et les souffrances des victimes, sont-elles gratuites ? Certaines sont "punies" à vie par exemple ayant subi un attentat : perte d’un proche (parent, enfant, ami …) ou blessure grave.

La Justice (qui n’est pas la vengeance) est comparable à une balance en équilibre : il faut mettre le poids* nécessaire dans le plateau des agresseurs pour rétablir l’équilibre avec celui de leurs victimes. Qui est capable de réaliser un équilibre parfait ?

* la sanction

Davantage de poids (offenses, souffrances …) dans le plateau des victimes = davantage de poids à mettre dans l’autre pour compenser.

Durant cette "opération de pesage", le pardon* est provisoirement exclus, il viendra après quand l’équilibre sera rétabli.

* voir le sujet plus bas dans l’annexe

On entend dire que Satan est à l’origine du mal (tentation). De plus, on entend même dire qu’il tromperait les croyants en "imitant" Dieu : dans ce cas, comment arrivent-ils à déterminer l’origine, différencier le vrai du faux ?

On dit que l’agressivité, le désir sexuel sont provoqués par une hormone.

On entend dire que Dieu a tout créé, tout prévu. Il fut satisfait de son travail (Gen 1 (28-31)). D’où vient l’hormone ? D’où vient Satan ?

On entend parfois dire qu’il serait un ange s’étant rebellé contre son créateur, "tombé" du ciel, serait le maître de l’Enfer. D’où venait l’ange ?

Logiquement, alors peut-on accuser l’être humain d’être responsable du mal qu’il commet ?

Du fait que le dogme de la perfection de Dieu  (et donc de ses créatures= son image) a déjà été énoncé, il fallut justifier l’évidence de ce paradoxe gênant : lexistence du mal par l’imagination d’une autre puissance, un autre dieu, le dieu du mal appelé Satan. N’est-il pas un bouc-émissaire très pratique pour se disculper, espérer le pardon, la clémence et éviter la punition = l’application stricte de la Justice ?

 

***

 

Par manque d’arguments, de trouver une explication satisfaisante (jamais rationnelle donc convaincante), les religieux répondent finalement : « Dieu est mystérieux». Une personne mystérieuse est par définition imprévisible, "insondable", dont on peut difficilement connaître, évaluer ses qualités, prévoir ses réactions, éventuellement une personne instable, même parfois sournoise, qui peut trahir. Peut-on faire confiance, peut-on être fidèle, peut-on respecter ce type de personne ?

Mystérieux signifie : ce qui n’est pas clairement déterminé (donc incertain, flou), laissant le doute s’installer. Alors comment réussissent-ils à lui donner tous ces qualificatifs : omnipotent, bon, miséricordieux, juste, prévoyant, éternel, … donc en conclure qu’il serait parfait ? Parce quelqu'un leur a dit au séminaire ? Et avant ? Jésus ? Et qui l’a informé (ou l’aurait-il inventé ???). Les Nazaréens ? Et encore avant, etc. ?

Le mystère laisse naturellement beaucoup de place aux interprétations, aux suppositions qui peuvent se contredire et révéler des incohérences. Elles s’accumulent, s’échafaudent les unes sur les autres comme un château de cartes pour finalement s’effondrer sous le poids. En clair : leur excès provoque une perte de crédibilité, de confiance. Pour éviter cette dispersion, une seule version a été imposée : le dogme.

En employant ce mot "mystérieux", les religieux n’ont-ils pas trouvé la manière habile d’éluder ce problème ou de contourner cette difficulté : devoir trouver une explication convaincante pour répondre au doute, au malaise provoqué naturellement par l’apparition de toutes ces contradictions ?

 

***

 

Ces qualificatifs attribués à Dieu ne sont-ils pas la conséquence de l’anthropomorphisme : la projection du comportement humain sur lui  ? Un exemple avec cette image allégorique : un vieux barbu assis sur un trône installé sur un nuage tenant dans sa main une sphère (la représentation du globe terrestre) surmontée d’une croix (voir l’illustration).

Avec l’aide de la prière, certains espèrent (ou imaginent) qu’il arrêtera le mal, la misère, la pauvreté*, la souffrance, qu’il apportera la Paix, le Bonheur, la Justice, qu’il réalisera ou exaucera les souhaits, les rêves, les fantasmes, les vœux, même les plus utopiques ... et si Dieu ne les donne pas sur Terre : ils viendront après la mort, au Paradis.

* remarque.

Extrait de l’Evangile : « … les pauvres, vous les aurez toujours avec vous et quand vous le voudrez vous pourrez leur faire du bien » Mc 14  (7). D’après Jésus, on sait qu’ils seront toujours là et il invite à réduire la pauvreté, alors pourquoi prier Dieu pour le faire ? Prier c’est relativement facile, ne demande pas un effort considérable, n’expose pas à des risques sur sa santé et des dangers sur sa vie, donne l’impression qu’on a fait sa part, quelque chose de bien pour avoir bonne conscience, mais est-ce vraiment efficace ? Agir pour les aider, est-ce aussi facile ? Il faudrait en premier avoir la motivation … et comment/d’où pourrait-elle venir ?

 

***

 

Le droit de vivre en paix pour toute personne devrait être un droit absolu(certains pourraient ajouter : un droit "sacré") : on ne peut pas l’obliger ou lui imposer de subir une guerre, un conflit, une agression. Chacun qui veut vivre en paix ne devrait pas être privé de cette liberté.

Mais aucune paix durable n’est possible si la Justice n’est pas appliquée immédiatement.

Existe-t-il une/la puissance supérieure capable et ayant la ferme volonté de faire respecter ce droit partout et en toute époque ?

 

Est-on complice du mal, responsable ?

- quand on ne réagit pas en laissant s’accomplir les injustices, les persécutions, les tortures, les blessures, les meurtres, les destructions, les souffrances injustifiées,

- quand on n’exécute pas les demandes pour les faire cesser (prières),

- quand on a le pouvoir de le faire,

Que devient la Justice ? Est-elle appliquée ?

 

Je n’invente rien, j’observe, je constate en essayant de rester le plus objectif, neutre : ne pas "tomber" dans le défaut fréquent des interprétations totalement "débridées", dépourvues du guide précieux de la Raison, de la Logique, du bon sens. Je pense que les religieux ne le sont pas suffisamment, ne sont pas assez rigoureux dans leur réflexion. Il est très difficile, presque impossible de le rester lorsqu’on subit les influences venant du monde extérieur et de sa propre personnalité.

 

Chacun s’est fait une image de ce que serait Dieu, ce "personnage", son caractère, ses projets, souvent idéalisée à l’extrême.

 

N’a-t-on pas sur-estimé sa supposée toute puissance, sa perfection ? N’a-t-on pas exagéré les supposées capacités, le talent du créateur en le présentant comme un super-homme aux pouvoirs infinis ? Logiquement, on pourrait  douter des affirmations des religieux : se seraient-ils trompés en élaborant de fausses interprétations ? Fausses interprétations qui susciteront l’imagination d’autres interprétations, par exemple l’influence néfaste de Satan  dans l’élaboration de ces interprétations ??? Comment sortir de ce labyrinthe ?

Les Egyptiens, les Grecs, les Romains s´étaient-ils trompés en adorant plusieurs dieux, les Juifs en sacrifiant des animaux domestiques, les civilisations précolombiennes en sacrifiant leurs enfants, etc. ? Quand se trouvera-t-on dans la "Vérité" si toutefois il en existe une … et laquelle ?

 

***

 

Les pratiques religieuses (messes, bénédictions, adoration, processions, jeûne, port de vêtements et accessoires spéciaux, etc. …) qui semblent normales aujourd’hui le seront-elles dans le Futur ?

Dans quelques siècles, peut-être moins, comment les générations futures les qualifieront, sauf si elles reviennent en arrière dans la bêtise, l’occultisme, le dogme, rejettent non seulement les connaissances scientifiques accumulées depuis ce temps mais aussi les valeurs morales ?

N’auront-elles pas de nous la même image, la même pensée que nous avons actuellement des Egyptiens du temps des Pharaons, des Mésopotamiens (Babyloniens, Assyriens …), des Incas, Aztèques & Maïas, des Grecs … en résumé de toutes les anciennes civilisations aux pratiques qu’on qualifie maintenant et ici d’arriérées, inutiles … même barbares ?

 

Imaginons des gens du Moyen Age découvrant brutalement les technologies du XXIe siècle. Comment auraient-ils réagi en observant par exemple la commande à distance des objets par les ondes électromagnétiques ou infrarouge sans en comprendre le fonctionnement ? N’auraient-ils pas affirmé qu’un esprit tout puissant anime ces objets ? Comment les Grecs anciens expliquaient l’origine de l’éclair, du tonnerre, les Egyptiens anciens : de l’arc-en-ciel, d’une éclipse de Soleil ? La réponse qu’ils avaient déjà leur suffisait, ils ne disposaient pas d’autres connaissances, donc trouvé la vraie cause.

Face à un phénomène inexplicable, comment certains d’entre nous réagissent aujourd’hui ?

 

***

 

Selon les critères actuels en médecine, Jésus ne serait-il pas diagnostiqué schizophrène (1), se croyant le fils de Dieu comme le sont certains dirigeants de sectes affirmant avoir des contacts avec les habitants de la planète X ou de la constellation Y (2) avec mission de sauver toute l'Humanité ? Ou paranoïaque comme Jean-Marie Viannet, curé du village d’Ars, portant en permanence sur lui un chapelet (antidote contre Satan) ?

(1) cette hypothèse sera encore une fois intolérable à certains conservateurs dogmatiques : Jésus ne peut pas avoir de défauts (bien qu’il fut du genre Homo sapiens). Aurait-il eu des qualités, des capacités, des pouvoirs supérieurs à l’Humanité, à l’égal d’un dieu ? Un mode de pensée hérité, venant des habitants proches des Hébreux comme les Mésopotamiens, les Grecs, les Romains, les Egyptiens : le Pharaon était considéré comme un dieu, après sa mort il "voyageait" vers un autre Monde, pour l’accomplir, de la nourriture était déposée dans le sarcophage. Cette idée s’est encore maintenue récemment : lâme quitte le corps après la mort(définie par l’arrêt du cœur).

L’idée du dieu unique vient du pharaon Akhenaton, ayant observé qu’il n’y a qu’un Soleil, source de vie, de chaleur, de lumière (en réalité une étoile de taille moyenne dans la galaxie).

(2) dessin fantaisiste en 2D en utilisant le plus souvent les étoiles les plus brillantes.

 

Qu'est-ce que le syndrome de Jerusalem ? Des personnes hystériques soignées dans les hôpitaux psychiatriques israéliens ou bien des personnes en contact direct avec Jésus ?

On découvre que des religieuses, dans les siècles passés, se fouettaient parce qu’elles avaient eu des idées de désir sexuel considérant cela comme le mal d’après l’enseignement qu’elles recevaient de l’autorité ecclésiastique qui en ignorait bien sûr la cause biologique, hormonale, affirmant que Satan en fut l’auteur. Le mettant en pratique aujourd’hui, n’aurait-on pas dit que ces religieuses sont malades et doivent êtres soignées par les psychiatres ?

Ce genre de raisonnement s’est appliqué aussi à l’homosexualité, qualifiée par quelques-uns de péché, ce qui risquera d’encourager, de "légitimer" l’homophobie … "ouvrir la porte" à tous les excès jusqu’à brûler les corps de ces malchanceux pour en éliminer Satan . Par une thérapie de "conversion", exorcisme, parviendra-t-on à soigner le trouble hormonal causant l’homosexualité ? Les perturbateurs endocriniens (bisphénol, phtalates …) en seraient probablement la source.

 

Question : où s'arrête la Raison, la Sagesse, où commence la bêtise, la folie ?

 

Pour ces quelques personnes, l’homosexualité est un péché, alors le suicide n’en est-il pas aussi un ? Il serait considéré comme un affront à l’autorité de Dieu(lui seul décide de la mort), un manque de courage à supporter ses souffrances, une fuite de ses responsabilités, interdisant encore récemment d’avoir des obsèques.

Peut-on blâmer (donc juger) un suicidé qui logiquement n’a pas cru en Dieu et donc n’a eu aucun espoir ? Ce qui revient à dire : peut-on obliger une personne à croire … et comment vérifier si elle y croit vraiment, sincèrement ?

Le même raisonnement s’applique aussi à l’euthanasie : une décision ne venant pas de Dieu.

 

Au lieu de subir la souffrance (pour s’identifier à Jésus sur la croix, comme si cela était devenu une nécessité pour être un chrétien), une autre religion, le Bouddhisme propose plutôt de l’éviter par la méditation, les exercices physiques (Yoga, Qi Gong …). N’a-t-on pas qualifié la religion catholique/chrétienne de doloriste ? Le symbole de la croix l’exprimant clairement.

« Heureux vous qui pleurez maintenant car vous rirez.  » Lc 6 (21)

« Malheur à vous qui riez maintenant car vous connaîtrez le deuil et les larmes. » Lc 6 (25)

 

Jésus ne serait-il pas devenu le Consolateur et Réconforteur général des malheureux, des personnes subissant les injustices, les pressions, le chantage, la calomnie, la trahison. Il serait le symbole d’un refuge virtuel, éventuellement d’un protecteur, d’un sauveur ?

 

***

 

La religion "se mangerait-elle à toutes les sauces" ? Autrement dit, selon la façon dont on interprète les textes dits sacrés*, elle a servi (et sert encore) à faire le bien ou faire le mal du fait qu’il n’existe pas de Maître supérieur capable (ou ayant la volonté) de réguler, de contrôler le comportement des Humains où, par conséquent, la loi du plus fort sur le faible s’impose naturellement.

Par exemple, sert-elle de référence :

- soit pour appliquer la Morale (le Bien) ?

- soit pour dominer, asservir, exploiter la société dans un intérêt personnel (le mal) ?

- soit pour les manifestations ostentatoires et traditions : fêtes, processions, port de vêtements et accessoires spéciaux (voile, kippa, croix), sacrifices d’animaux domestiques, etc. … ?

* pas seulement les textes, mais aussi les objets puisqu’ils sont bénis : autel, calice (les vases "sacrés" de l’autel), cloches, orgue, etc. Et qui a déterminé ce qui est sacré ? Dieu ? Non : l’être humain.

Et les êtres humains le sont-ils aussi, même si parfois ce sont des homosexuels/lles, des avorteuses, des divorcés/ées, etc. ?

 

« Le savant montre la Lune, lidiot regarde le doigt ». J’interprète ce proverbe chinois de cette façon : la Lune symbolise la Morale, le doigt symbolise tout le reste dans la religion en particulier les rites, les traditions, les dogmes, l’aspect extérieur, la façade.

 

***

 

Durant des millénaires, la religion a eu le temps de s’ancrer, de s’enraciner dans la société, son impact fut alors remarquable sur les peuples. Certains prétendent que sa longévité, sa stabilité sont la preuve de sa crédibilité, de sa validité, sauf qu’ils ont oublié de préciser ceci : sur cette longue période, il n’existait aucune science capable de la contredire, de la remettre en question : la religion apparaissait comme un édifice indestructible, immuable, éternel.

 

On pourrait soupçonner l’autorité ecclésiastique, inspirée, influencée par la mythologie d’avoir inventé puis répété une histoire qui, aujourd’hui pour la plupart des gens, objectivement ne "tient plus debout" avec absence de preuves et où y sont apparues des incohérences.

 

Et pire encore ! l’accuser d’exercer un pouvoir, la domination, la violence sur toute la société (surtout dans le Passé), de bénéficier de privilèges, d’avantages matériels, financiers.

Un exemple.

Sous la menace d’une condamnation par le tribunal de l’Inquisition, Galilée a été forcé d’accepter la théorie du géocentrisme de Aristote/Ptolémée, un théorie fausse sur laquelle se sont "appuyés" les religieux durant des siècles. Il mettait en danger les dogmes du Vatican, ses intérêts. Imaginons les conséquences sur les populations si l’Eglise catholique avait avoué qu’elle s’était trompée, donnant raison à Galilée. Un climat de doute, de suspicion, même de trahison serait apparu. L’Eglise aurait perdu la confiance des peuples qui aurait cessé de financer son budget grâce, entre autre, aux indulgences. Alors pour assurer sa survie, elle a interdit la propagation de la théorie de Galilée.

Mais n’est-ce pas le premier événement majeur qui provoqua le début de la perte de crédibilité qui s’est amplifiée avec d’autres découvertes scientifiques (darwinisme, etc.) ?

Bien sûr, pour ne pas perdre son influence, son "pouvoir ", l’Eglise catholique évitera d’aborder ce sujet pendant des siècles jusqu’en 1992 : officiellement le pape reconnaît que Galilée avait raison.

Un autre fait marquant fut l’incompréhension du séisme destructeur de la ville de LISBONNE le jour de la Toussaint en 1755 : Dieu ne pouvait pas être injuste, mauvais.

 

***

 

J’ai déjà observé au cours de ma vie des phénomènes étranges, paraissant inexplicables par exemple des disparitions d’objets, des coïncidences troublantes. Je reconnais qu’ils existent. On en ignore la cause, la Science pourra éventuellement un jour en donner la réponse comme elle l’a déjà fait pour d’autres phénomènes qualifiés à l’époque de "mystérieux". La physique quantique (l’intrication) pourrait-elle apporter de nouveaux éléments de réponse ?

 

Un miracle de guérison est défini comme un fait sans explication médicale : automatiquement il est classé d’origine divine. C’est un peu trop simple d’attribuer à Dieu ce genre de fait !

L’esprit humain (par des activités comme la concentration, la méditation) n’aurait-il pas des pouvoirs inconnus que la Science n’a pas pu découvrir jusqu’à présent, qualifiés parfois de "pouvoirs supérieurs" ? Comment les moines bouddhistes se soulèvent du sol (lévitation) ? Comment les magnétiseurs guérissent certaines maladies, troubles ? Comment expliquer les blessures de Padre Pio aux emplacements de celles de Jésus ? Les qualificatifs ne manqueront pas : extraordinaire, sublime, fantastique, stupéfiant, incroyable !!!

On voudrait tellement que ce soit d’origine divine pour devenir merveilleux, surnaturel qu’on risque de ne plus avoir de rationalité, d’abandonner les recherches scientifiques pour en connaître les causes, finalement se déconnecter des réalités terrestres qui ne sont pas toujours agréables, ... et dont on aimerait se libérer, fuir ! Pour justifier une intervention divine, le risque est de se focaliser uniquement sur ce genre d’événements exceptionnels, sublimes et négliger tous les autres, notamment les plus désagréables, mauvais, détestables. 

 

Ce n’est pas le fait que ce soit incompréhensible, troublant, bizarre, extraordinaire, mystérieux que cela prouve de manière indiscutable, automatique et définitive l’existence des dieux, des esprits, de Dieu.

 

Il y en aura encore et toujours car on ne connaîtra JAMAIS TOUT de l’Univers avec ces notions fascinantes : l’Infini grand - l’Infini petit - l’Eternité - l’Espace-Temps (étudié par A. Eisntein)… et cette question simple dans son énoncé mais complexe dans son explication : « Qui de l’œuf ou de la poule est apparu le premier ? ».

 

Selon la Bible : Dieu aurait créé l’homme subitement, immédiatement, en une seule étape = il n’y eu pas d’évolution. D’après leurs observations, les scientifiques ont une autre version : la vie telle qu’elle a été définie a commencé dans l’eau par la formation des cellules indépendantes il y a environ 3 milliards 800 millions d’ans.

 

Il a été récemment découvert que les gènes conditionnent, "commandent" le comportement, l’évolution des êtres vivants. Les gènes modifient leur structure pour permettre l’adaptation d’un être vivant à son nouveau milieu (épigénétique). Avant cette découverte, j’avais entendu dire autrefois que Dieu était "l’artisan" (le "Grand Horloger") de ce processus.

Les religieux n’ont pas de problèmes avec les nouvelles explications mettant en doute (parfois contredisant) les anciennes. Jamais en manque d’arguments, ils ont déjà leur réponse : Dieu a créé les cellules, les gènes … et l’épigénétique ! Ils peuvent se permettre de raconter n’importe quoi du fait que leur profession (ou métier) ne les oblige pas à se justifier avec des preuves, contrairement aux scientifiques.

 

Un autre exemple.

Si on n’arrive plus à trouver l’origine, par exemple qui avait-il avant le Big Bang et quelle est la cause de son apparition, dans tous les cas, quelque soit les configurations, on "mettra" toujours et partout Dieu, au-dessus de tout, avant de ce qui est avant, la cause de la cause. Pourquoi ce réflexe ? Parce qu’on l’a enseigné depuis longtemps à beaucoup de gens dès l’enfance et encore maintenant. Imaginons qu’on en n’ait jamais parlé. Quelle serait alors la réponse ?

 

Lorsqu’on avait pensé à l’action des dieux, ensuite de Dieu, puis des Saints, on ne connaissait pas la vraie nature de l’Univers*. Et si on l’avait connue, entre autre la présence d’exo-planètes, n’aurait-on pas pensé aux extraterrestres, à leur influence ? Une autre religion (ou mythologie) serait née, probablement avec les mêmes rites (adoration, sacrifices, constructions de temples, etc.).

* sauf Giodano Bruno qui avait eu l’idée d’autres mondes et qui lui a été fatale en 1600 pour avoir annoncé cette hypothèse.

D’ailleurs encore aujourd'hui, connaît-on sa vraie nature ? De quoi est composée la matière noire constituant la plus grande partie de l’Univers ? D’où provient l’énergie noire ? De Dieu ?

 

Au lieu de s’interroger sur son existence et son caractère, ses facultés, ses performances, ses intentions, ne doit-on pas commencer par s’interroger sur soi-même, sur notre propre nature … imaginative et inventive ! De qui Dieu est-il l’image ? Ce ne serait pas lui qui aurait créé l’être humain à son image mais l’inverse … par l’imagination (anthropomorphisme).

Basé sur cette réalité que l’inconnu, l’inexplicable existent et continueront à exister, entretenant le "mystère", se maintiendra toujours le mythe de Dieu  (ou d’autres variantes) dans l’esprit d’une partie de l’Humanité.

 

***

 

Pour combler l’absence normale d’explications de la Science, j’avais alors pensé naturellement et simplement que la religion aurait pu être une autre source d’information. Mais à cause de ses incohérences, ses contradictions, ses paradoxes, son comportement douteux, même indigne* tout au long de son histoire, elle a perdu pour moi toute crédibilité, je ne lui fais plus confiance. Elle a échoué à me convaincre que ce genre de phénomènes : apparitions, miracles, sont d’origine divine.

* elle ne peut pas être parfaite, composée d’êtres humains avec leurs propres qualités et défauts (éventuellement avec des troubles psychiques), soi-disant appelés par Dieu (vocation). Quel intérêt, pourquoi aurait-il choisi des êtres se situant le plus souvent dans la moyenne sur le plan moral, parfois mauvais, risquant de faire échouer la mission ?

On a évoqué l’infaillibilité du pape.

On a évoqué que l’Esprit-Saint guide le choix du nouveau pape.

Que penser de celui qui a autorisé les Croisades ?

Que penser de celui qui a eu l’idée de l’Inquisition et ensuite ceux qui ont continué à s’en servir durant 600 ans ?

Que penser du comportement du pape Alexandre VI/Borgia ?

 

Quelle serait la loi appliquée dans "l’Etat" du Vatican ? N’est-ce pas celle de l’Evangile ? Oui ? Non ? Que dit cette loi ? Des exemples ont déjà été donnés, en voici d’autres concernant les richesses matérielles : « … il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux… » Mt 19 (23-26) - «… Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne le aux pauvres et tu auras un trésor aux Cieux … » Mt 19 (16-22)

Un conseil qui devrait concerner tout dirigeant : « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, se fera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, se fera votre esclave. » Mt 20(24-28)

 

***

 

Ce que j’ai découvert sur les religions durant toute ma vie m’a fait douter sur leur honnêteté, leur crédibilité, créant un malaise, provoquant un conflit, un choc avec mon esprit logique, laissant un sentiment malsain qu’elles seraient le résultat de l'interprétation donc de l’imagination, de l’invention. J’aurais pu conclure que je n’y comprends plus rien, me sentir désorienté, abandonné, comme marchant sur un chemin sans visibilité, sans objectif, mais …

Finalement, dans cette situation de l’incertitude, l’intransigeance et la rigueur me restent désormais le seul moyen, la solution pour éviter de me perdre dans le labyrinthe infini d’un Monde virtuel, imaginaire, fictif, irrationnel, rempli d'illusions, d’impressions, de sensations conduisant à les interpréter comme des vérités, mais réellement inventé, créé par le fonctionnement du cerveau humain.

En Science, une théorie* n’est pas admise s’il subsiste un doute sur une des observations ou des expériences, on en reste au stade de l’hypothèse.

* qui n’est pas un dogme, elle pourra éventuellement être remise en question en fonction de nouvelles découvertes.

Est-ce que la Foi est une hypothèse ?

Un seul paradoxe ou une seule contradiction ou une seule incohérence me conduit inévitablement au soupçon, à l’incertitude.

Ainsi, personnellement, pour moi, même s’il existe un SEUL doute, la Foi n’a définitivement plus aucune valeur = elle est nulle. Comme l’impureté dans un diamant ou dans l’or qui lui fait perdre sa valeur.

 

Au XXIe siècle, est-ce une utopie de penser que les religieux arriveront un jour à me convaincre comme les scientifiques ont pu et su le faire depuis longtemps ?

 

La Science est l’autre chemin pour progresser vers l’Inconnu. Par sa rigueur, sa cohérence donc sa crédibilité c’est ce chemin que j’ai choisi sans hésitation … ce qui n’implique pas qu’elle est parfaite : elle a connu des contradictions, des conflits mais réussi à les surmonter.

 

Pourtant une théorie scientifique m’a toujours paru incohérente, paradoxale, Einstein en fut l’auteur. Une 4ème "dimension" a été découverte : l’Espace-Temps.

Le mouvement dans l’espace, la masse affectent l’écoulement du temps. Le temps ne s’écoule pas de la même manière pour chacun si on est l’observateur d’un phénomène en mouvement ou si on est soi-même en mouvement.

L’écoulement du temps dépend de deux facteurs pour un observateur extérieur :

  1. la vitesse
  2. la masse près de laquelle on se trouve (exemple : un trou noir).

Le paradoxe apparaît ici : si chacun a une horloge, son temps ne varie pas et s´écoule de la même manière !

La preuve matérielle est ici : l'horloge d'un satellite utilisé pour le GPS se décale de 1/40 000 000e de seconde par jour provoquant une erreur de localisation sur le terrain.

Il faut donc constamment la remettre à l’heure.

 

Pour expliquer l’aspect "mystérieux" de cet exemple, quelques-uns n’hésiteront pas à l’interpréter comme une intervention de "la main de Dieu" ???

 

Je vais reprendre les thèmes et donner des détails, des compléments dans l’annexe qui suit.

N’étant pas un expert en littérature, il y aura des répétitions et quelques désordres dans la présentation des idées. L’essentiel est d’exprimer toutes mes pensées.

 

annexe en cours d’élaboration

05. La Science a-t-elle fait évoluer la façon de croire

 

Les pratiques religieuses (messes, bénédictions, adoration, processions, jeûne, port de vêtements et accessoires spéciaux, etc. …) qui semblent normales aujourd’hui le seront-elles dans le Futur ?

Dans quelques siècles, peut-être moins, comment les générations futures les qualifieront, sauf si elles reviennent en arrière dans la bêtise, l’occultisme, le dogme, rejettent non seulement les connaissances scientifiques accumulées depuis ce temps mais aussi les valeurs morales ?

N’auront-elles pas de nous la même image, la même pensée que nous avons actuellement des Egyptiens du temps des Pharaons, des Mésopotamiens (Babyloniens, Assyriens …), des Incas, Aztèques & Maïas, des Grecs … en résumé de toutes les anciennes civilisations aux pratiques qu’on qualifie maintenant et ici d’arriérées, aux rites inutiles … même barbares ? Ces croyances avaient été interdites par la religion "officielle" et ont disparus, peut-être un jour cette religion connaîtra-t-elle aussi le même résultat et sera qualifiée d’archaïque ?

Toutefois, le Christianisme réinterprété et "imposé" par les Espagnols-Conquistador chez les Incas, etc. a eu un avantage : faire disparaître les sacrifices humains. Mais de quelle façon ? L’évangélisation s’est faite par la violence, la contrainte. Jésus que l’on dit pacifique aurait-il souhaité cela ?

 

Imaginons des gens du Moyen Age découvrant brutalement les technologies du XXIe siècle. Comment auraient-ils réagi en observant par exemple la commande à distance des objets par les ondes électromagnétiques ou infrarouge sans en comprendre le fonctionnement ? N’auraient-ils pas affirmé qu’un esprit tout puissant anime ces objets ? Comment les Grecs anciens expliquaient l’origine de l’éclair, du tonnerre, les Egyptiens anciens : de l’arc-en-ciel, d’une éclipse de Soleil ? La réponse qu’ils avaient déjà leur suffisait, ils s’en satisfaisaient car ne disposant pas d’autres connaissances, donc trouvé la vraie cause.

Face à un phénomène inexplicable, "mystérieux", comment certains d’entre nous réagissent aujourd’hui ?

 

***

 

Selon les critères actuels en médecine, Jésus ne serait-il pas diagnostiqué schizophrène (1), se croyant le fils de Dieu comme le sont certains dirigeants de sectes affirmant avoir des contacts avec les habitants de la planète X ou de la constellation Y (2) avec mission de sauver toute l'Humanité ? Ou paranoïaque comme Jean-Marie Viannet, curé du village d’Ars, portant en permanence sur lui un chapelet (antidote contre Satan) ?

(1) cette hypothèse sera encore une fois intolérable à certains conservateurs dogmatiques : Jésus ne peut pas avoir de défauts (bien qu’il fut du genre Homo sapiens). Aurait-il eu des qualités, des capacités, des pouvoirs supérieurs à l’Humanité, à l’égal d’un dieu ? Un mode de pensée hérité, venant des habitants proches des Hébreux comme les Mésopotamiens, les Grecs, les Romains, les Egyptiens : le Pharaon était considéré comme un dieu, après sa mort il "voyageait" vers un autre Monde, pour l’accomplir, de la nourriture était déposée dans le sarcophage. Cette idée s’est encore maintenue récemment : l’âme quitte le corps après la mort(elle était définie par l’arrêt du cœur).

(2) dessin fantaisiste en 2D en utilisant le plus souvent les étoiles les plus brillantes.

L’idée du dieu unique vient du pharaon Akhenaton, ayant observé qu’il n’y a qu’un Soleil, source de vie, de chaleur, de lumière (en réalité une étoile de taille moyenne dans la galaxie).

Ce concept du dieu unique a été repris par les Juifs. Ainsi il cumule, englobe toutes les fonctions, les pouvoirs, les particularités des anciens dieux : une solution pratique, instituant (imposant ?) un seul rite.

 

Qu'est-ce que le syndrome de Jerusalem ? Des personnes hystériques soignées dans les hôpitaux psychiatriques israéliens ou bien des personnes en contact direct avec Jésus ?

On découvre que des religieuses, dans les siècles passés, se fouettaient parce qu’elles avaient eu des idées de désir sexuel considérant cela comme le mal d’après l’enseignement qu’elles recevaient de l’autorité ecclésiastique qui en ignorait bien sûr la cause biologique, hormonale, affirmant que Satan en fut l’auteur. Le mettant en pratique aujourd’hui, n’aurait-on pas dit que ces religieuses sont malades et doivent êtres soignées par les psychiatres ?

Ce genre de raisonnement s’est appliqué aussi à l’homosexualité, qualifiée de péché par quelques religieux (selon la Bible*), ce qui risquera d’encourager, de "légitimer" l’homophobie … "ouvrir la porte" à tous les excès jusqu’à brûler les corps de ces malchanceux pour en éliminer Satan. Par une thérapie de "conversion", exorcisme, croient-ils pouvoir soigner le trouble hormonal causant l’homosexualité ? Les perturbateurs endocriniens (bisphénol, phtalates …) en seraient probablement une des causes.

*ceux qui l’ont écrit il y a plus de 2000 ans, savaient-ils qu’elle a une autre origine ? L’ignorance n’est pas un péché.

 

Question finale : où s'arrête la Raison, la Sagesse, où commence la bêtise, la folie ?

 

***

 

Pour ces quelques religieux, l’homosexualité est un péché, alors le suicide (ainsi que l’euthanasie) n’en est-il pas aussi un ? Il serait considéré comme un affront à l’autorité de Dieu (lui seul décide de la mort), un manque de courage à supporter ses souffrances, une fuite de ses responsabilités, interdisant encore récemment d’avoir des obsèques.

Peut-on blâmer (donc juger) un suicidé qui logiquement n’a pas cru en Dieu et donc n’a eu aucun espoir ? Ce qui revient à dire : peut-on obliger une personne à croire … et comment vérifier si elle y croit vraiment, sincèrement ?

Quelque soient les arguments pour essayer de me convaincre, je n’accepte pas ce verset : « Qui croit en Dieu n’est pas condamné. Qui ne croit pas est déjà condamné. » Jn 3 (18). La foi ne s’impose pas, ne s’improvise pas, pour être authentique : elle doit venir naturellement, jamais sous la contrainte. Sinon on fait semblant : faire croire aux autres qu’on y croit, ce comportement s’appelle hypocrisie, mensonge. Je compare la foi à l’attirance pour telle personne, à la préférence pour telle couleur, pour tel aliment, pour telle musique, etc. = une affaire de goût personnel qui ne doit pas être forcé.

Il est facile de détecter les indices chez les personnes qui font semblant d’avoir la foi : leur comportement méchant, dominateur, égoïste, arrogant, intolérant révèle l’imposture.

 

La religion aurait-elle trouvé la manière de justifier les souffrances ?

 

Pourquoi doit-on les subir injustement ? 

Les ennuis, les déceptions, les échecs, les injustices, les tortures, les catastrophes, etc., tout ce qui les provoque n’a rien d’anormal dans un Monde où la perfection n’existe pas. Ils font partie des événements naturels de la vie, issus de divers facteurs, des effets du hasard, des coïncidences.

Les religieux n’essayent-ils pas de faire croire que les souffrances sont voulues par une quelconque autorité supérieure= le devoir de supporter le poids de la croix.

Quelques références :

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite … » Mat 7 (13-14)

« Quiconque ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut être mon disciple» Lc 14 (25-27).

Ils rappellent en permanence celles de Jésus pour aider à les supporter pour soi-même car elles conduiront au Bonheur éternel. Comme si elles seraient une nécessité pour être un chrétien !

S’il existait une vraie Justice, chaque souffrance, chaque contrainte, chaque ennui devrait correspondre uniquement et automatiquement à une punition qui fait suite au mal fait aux autres, à l’Environnement (dégradations de la Nature qui causeront des souffrances à d’autres). Celles/ceux qui ne font pas le mal (les innocents) ne devraient jamais souffrir.

Je n’accepterai jamais les souffrances injustifiées = si elles ne correspondent pas à une sanction = Justice.

Il faudrait que les souffrances soient à chaque fois clairement justifiées, annoncées, ne laissant aucune place au doute, aux interprétations.

 

Pour mieux supporter leurs effets négatifs notamment sur le psychisme, la religion a montré Jésus comme un être normal qui souffre aussi. Jésus : un justificatif aux souffrances ? On s’identifie à lui et cela nous console.

Ne serait-il pas devenu le réconforteur des malheureux, des faibles, des pauvres, des personnes subissant les injustices, les pressions, les persécutions, le chantage, la calomnie, la trahison ? Il serait le symbole d’un refuge virtuel, éventuellement d’un protecteur, d’un sauveur (on dit aujourd’hui : un soutien psychologique).

 

Paradoxe.

Alors pourquoi prier Dieu pour supprimer les souffrances ou du moins les alléger puisqu’il est écrit le devoir de "porter le poids de la croix"(interprétation) ?

 

Une autre religion, le Bouddhisme propose plutôt de les éviter par la méditation, les exercices physiques (Yoga, Qi Gong …). N’a-t-on pas qualifié la religion catholique/chrétienne de doloriste ? Le symbole de la croix l’exprimant clairement.

 

***

 

La religion "se mangerait-elle à toutes les sauces" ? Autrement dit, selon la façon dont on interprète les textes dits sacrés*, elle a servi (et sert encore) à faire le bien ou faire le mal du fait qu’il n’existe pas de Maître supérieur capable (ou ayant la volonté) de réguler, de contrôler le comportement des Humains où, par conséquent, la loi du plus fort sur le faible s’impose naturellement.

* pas uniquement les textes, mais aussi les objets puisqu’ils sont bénis : autel, calice (les vases "sacrés" de l’autel), cloches, orgue, etc. Et qui a déterminé ce qui est sacré ? Dieu ? Non : l’être humain.

Et les êtres humains le sont-ils aussi, même si parfois ce sont des homosexuels/lles, des avorteuses, des divorcés/ées, des suicidés, etc. ?

Il est habituel (et quasiment automatique) de qualifier la Bible de livre sacré … donc parfait. Est-ce la réalité ?

On y découvre entre autre des imprécisions, des erreurs sur l’origine de l’Humanité (Genèse), de la violence (guerres entre les Juifs et leurs voisins), des injustices : supériorité en droit de l’homme sur la femme (épîtres de Paul).  En théorie, un livre "sacré" (donc parfait) ne peut/ne devrait jamais être en contradiction avec la Science contemporaine, être critiqué, donc ne devrait jamais contenir d’incohérences.

« Le savant montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». J’interprète ce proverbe chinois de cette façon : la Lune symbolise la Morale, le doigt symbolise tout le reste dans la religion en particulier les rites, les traditions, les mythes, les dogmes, l’aspect extérieur, la façade.

 

***

 

Durant des millénaires, la religion a eu le temps de s’ancrer, de s’enraciner dans la société, son impact fut alors remarquable sur les peuples. Certains prétendent que sa longévité, sa stabilité sont la preuve de sa crédibilité, de sa validité, sauf qu’ils ont oublié de préciser ceci : sur cette longue période, il n’existait aucune science capable de la contredire, de la remettre en question : la religion apparaissait comme un édifice indestructible, immuable, éternel.

 

On pourrait soupçonner l’autorité ecclésiastique, inspirée, influencée par la mythologie d’avoir inventé puis répété une histoire qui, aujourd’hui pour la plupart des gens, objectivement ne "tient plus debout" avec absence de preuves et où y sont apparues des incohérences.

 

Et pire encore ! l’accuser d’exercer un pouvoir, la domination, la violence sur toute la société (surtout dans le Passé), de bénéficier de privilèges, d’avantages matériels, financiers.

Un exemple.

Sous la menace d’une condamnation par le tribunal de l’Inquisition, Galilée a été forcé d’accepter la théorie du géocentrisme de Aristote/Ptolémée, un théorie fausse sur laquelle se sont "appuyés" les religieux durant des siècles. Il mettait en danger les dogmes du Vatican, ses intérêts. Imaginons les conséquences sur les populations si l’Eglise catholique avait avoué qu’elle s’était trompée, donnant raison à Galilée. Un climat de doute, de suspicion, même de trahison serait apparu. L’Eglise aurait perdu la confiance des peuples qui aurait cessé de financer son budget grâce, entre autre, aux indulgences. Alors pour assurer sa survie, elle a interdit la propagation de la théorie de Galilée.

Mais n’est-ce pas le premier événement majeur qui provoqua le début de la perte de crédibilité qui s’est amplifiée avec d’autres découvertes scientifiques (darwinisme, etc.) ?

Bien sûr, pour ne pas perdre son influence, son "pouvoir ", l’Eglise catholique évitera d’aborder ce sujet pendant des siècles jusqu’en 1992 : officiellement le pape reconnaît que Galilée avait raison.

Un autre fait marquant fut l’incompréhension du séisme destructeur de la ville de LISBONNE le jour de la Toussaint en 1755 : Dieu ne pouvait pas être injuste, mauvais.

 

***

 

J’ai déjà observé au cours de ma vie des phénomènes étranges, paraissant inexplicables par exemple des disparitions d’objets, des coïncidences troublantes. Je reconnais qu’ils existent. On en ignore la cause, la Science pourra éventuellement un jour en donner la réponse comme elle l’a déjà fait pour d’autres phénomènes qualifiés à l’époque de "mystérieux". La physique quantique (l’intrication) pourrait-elle apporter de nouveaux éléments de réponse ?

 

Un miracle de guérison est défini comme un fait sans explication médicale : systématiquement il est classé d’origine divine. Réponse facile ne réclamant aucune  interrogation sur d’éventuelles autres causes inconnues pour le moment !

Magnétiseur, rebouteux, don* de guérison, comment cela fonctionne ? Mystérieux ! diront certains. N’associe-t-on pas tout simplement ce qui ne peut s’expliquer rationnellement à l’intervention de Dieu (ou de Ste-Marie, de Ste-Odile ou de Ste-…) ?

* donné par la génétique (ou hérédité)

Le jour où la Science découvrira le mécanisme, évoquera-t-on encore le pouvoir de Dieu ? Parmi beaucoup d’exemples cités dans ce blog, en voici deux :

  1. l’origine du mal : Eve a mangé la pomme, influencée par le dieu du mal Satan(péché originel).

Aujourd’hui pour expliquer le mal, l’agressivité, la tentation, l’envie, l’addiction, etc., la Science contemporaine a la réponse : l’influence des diverses hormones.

  1. sacrifices, offrandes faites par les Anciens pour plaire aux dieux/à Dieu afin que le temps soit favorable pour l’agriculture.

Aujourd’hui la variation du temps ou du climat s’explique par la météorologie.

 

L’esprit humain (par des activités comme la concentration, la méditation) n’aurait-il pas des pouvoirs inconnus que la Science n’a pas pu découvrir jusqu’à présent ? On entend parler parfois d’aura, d’ondes alpha, beta émises par le corps, le cerveau. Comment les moines bouddhistes se soulèvent du sol (lévitation) ? Comment les magnétiseurs guérissent certaines maladies, troubles ? Comment expliquer les blessures de Padre Pio aux emplacements de celles de Jésus ? Les qualificatifs ne manqueront pas : extraordinaire, sublime, fantastique, stupéfiant, incroyable !!!

On voudrait tellement que ce soit d’origine divine pour devenir merveilleux, surnaturel qu’on risque de ne plus avoir de rationalité, d’abandonner les recherches scientifiques pour en connaître les causes, finalement se déconnecter des réalités terrestres qui ne sont pas toujours agréables, ... et dont on aimerait se libérer, fuir ! Pour justifier une intervention divine, le risque est de se focaliser uniquement sur ce genre d’événements exceptionnels (et magnifiques) et négliger tous les autres, notamment les moins spectaculaires, les moins agréables, les banals.

 

Ce n’est pas le fait que ce soit incompréhensible, troublant, bizarre, extraordinaire, mystérieux que cela prouve de manière indiscutable, automatique et définitive l’existence des dieux, des esprits, de Dieu.

 

Il y aura encore et toujours ces manifestations inexplicables car on ne connaîtra JAMAIS TOUT de l’Univers avec ces notions fascinantes : l’Infini grand - l’Infini petit - l’Eternité - l’Espace-Temps (étudié par A. Eisntein)… et cette question simple dans son énoncé mais complexe dans son explication : « Qui de l’œuf ou de la poule est apparu le premier ? ».

 

Selon la Bible : Dieu aurait créé l’homme subitement, immédiatement, en une seule étape = il n’y eu pas d’évolution. D’après leurs observations, les scientifiques ont une autre version : la vie telle qu’elle a été définie a commencé dans l’eau par la formation des cellules indépendantes il y a environ 3 milliards 800 millions d’ans.

 

Il a été récemment découvert que les gènes conditionnent, "commandent" le comportement, l’évolution des êtres vivants. Les gènes modifient leur structure pour permettre l’adaptation d’un être vivant à son nouveau milieu (épigénétique). Avant cette découverte, j’avais entendu dire autrefois que Dieu était "l’artisan" (le "Grand Horloger") de ce processus.

Les religieux n’ont pas de problèmes avec les nouvelles explications mettant en doute (parfois contredisant) les anciennes. Jamais en manque d’arguments, ils ont déjà leur réponse : Dieu a créé les cellules, les gènes … et l’épigénétique ! Ils peuvent se permettre de raconter n’importe quoi du fait que leur profession (ou métier) ne les oblige pas à se justifier avec des preuves, des démonstrations contrairement aux scientifiques.

 

Un autre exemple.

Si on n’arrive plus à trouver l’origine, par exemple qui avait-il avant le Big Bang (la création de l’Univers observable) et quelle est la cause de son apparition, dans tous les cas, quelque soit les configurations, on "mettra" toujours et partout Dieu, au-dessus de tout, avant de ce qui est avant, la cause de la cause. Pourquoi ce réflexe ? Parce qu’on l’a enseigné depuis longtemps à beaucoup de gens dès l’enfance et encore maintenant. Imaginons qu’on en n’ait jamais parlé. Quelle serait alors la réponse ?

 

Lorsqu’on avait pensé à l’action des dieux, ensuite de Dieu, puis des Saints, on ne connaissait pas la vraie nature de l’Univers*. Et si on l’avait connue, entre autre la présence d’exo-planètes, n’aurait-on pas pensé aux extraterrestres, à leur pouvoir, à leur influence ? Une autre religion (ou mythologie) serait née, probablement avec les mêmes rites (adoration, sacrifices, constructions de temples, etc.).

* sauf Giordano Bruno qui avait eu l’idée d’autres mondes et qui lui a été fatale en 1600 pour avoir annoncé cette hypothèse.

D’ailleurs encore aujourd’hui, connaît-on sa vraie nature ? De quoi est composée la matière noire constituant la plus grande partie de l’Univers ? D’où provient l’énergie noire ? De Dieu ?

 

Au lieu de s’interroger sur son existence et son caractère, ses facultés, ses performances, ses intentions, ne doit-on pas commencer par s’interroger sur soi-même, sur notre propre nature … imaginative et inventive ! De qui Dieu est-il l’image ? Ce ne serait pas lui qui aurait créé l’être humain à son image mais l’inverse … par l’imagination (anthropomorphisme).

Basé sur cette réalité que l’inconnu, l’inexplicable existent et continueront à exister, entretenant le "mystère", se maintiendra toujours le mythe de Dieu  (ou d’autres variantes) dans l’esprit d’une partie de l’Humanité.

 

***

 

Pour combler l’absence normale d’explications de la Science, j’avais alors pensé naturellement et simplement que la religion aurait pu être une autre source d’information. Mais à cause de ses incohérences, ses contradictions, ses paradoxes, son comportement douteux, même indigne* tout au long de son histoire, elle a perdu pour moi toute crédibilité, je ne lui fais plus confiance. Elle a échoué à me convaincre que ce genre de phénomènes : apparitions, miracles, sont d’origine divine.

* elle ne peut pas être parfaite, composée d’êtres humains avec leurs propres qualités et défauts (éventuellement avec des troubles psychiques), soi-disant appelés par Dieu (vocation). Quel intérêt, pourquoi aurait-il choisi des êtres se situant le plus souvent dans la moyenne sur le plan moral, parfois mauvais, risquant de faire échouer la mission ?

On a évoqué l’infaillibilité du pape.

On a évoqué que l’Esprit-Saint guide le choix du nouveau pape.

Que penser de celui qui a autorisé les Croisades ?

Que penser de celui qui a eu l’idée de l’Inquisition et ensuite ceux qui ont continué à s’en servir durant 600 ans ?

Que penser du comportement du pape Alexandre VI/Borgia ?

 

Quelle serait la loi appliquée dans "l’Etat" du Vatican ? N’est-ce pas celle de l’Evangile ? Oui ? Non ? Que dit cette loi ? Des exemples ont déjà été donnés, en voici d’autres concernant les richesses matérielles : « … il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux… » Mt 19 (23-26) - «… Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne le aux pauvres et tu auras un trésor aux Cieux … » Mt 19 (16-22)

Un conseil qui devrait concerner tout dirigeant : « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, se fera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, se fera votre esclave. » Mt 20(24-28)

 

***

 

Ce que j’ai découvert sur les religions durant toute ma vie m’a fait douter sur leur honnêteté, leur crédibilité, créant un malaise, provoquant un conflit, un choc avec mon esprit logique, laissant un sentiment malsain qu’elles seraient le résultat de l’interprétation donc de l’imagination, de l’invention. J’aurais pu conclure que je n’y comprends plus rien, me sentir désorienté, abandonné, comme marchant sur un chemin sans visibilité, sans objectif, mais …

Finalement, dans cette situation de l’incertitude, l’intransigeance et la rigueur me restent désormais le seul moyen, la solution pour éviter de me perdre dans le labyrinthe infini d’un Monde virtuel, imaginaire, fictif, irrationnel, rempli d'illusions, d’impressions, de sensations conduisant à les interpréter comme des vérités, mais réellement inventé, créé par le fonctionnement du cerveau humain.

En Science, une théorie* n’est pas admise s’il subsiste un doute sur une des observations ou des expériences, on en reste au stade de l’hypothèse.

* qui n’est pas un dogme, elle pourra éventuellement être remise en question en fonction de nouvelles découvertes.

Est-ce que la Foi est une hypothèse ?

Un seul paradoxe ou une seule contradiction ou une seule incohérence me conduit inévitablement au soupçon, à l’incertitude.

Ainsi, personnellement, pour moi, même s’il existe un SEUL doute, la Foi n’a définitivement plus aucune valeur = elle est nulle. Comme l’impureté dans un diamant ou dans l’or qui lui fait perdre sa valeur.

 

Au XXIe siècle, est-ce une utopie de penser que les religieux arriveront un jour à me convaincre comme les scientifiques ont pu et su le faire depuis longtemps ?

 

La Science est l’autre chemin pour progresser vers l’Inconnu. Par sa rigueur, sa cohérence donc sa crédibilité c’est ce chemin que j’ai choisi sans hésitation … ce qui n’implique pas qu’elle est parfaite : elle a connu des contradictions, des conflits mais réussi à les surmonter.

 

Pourtant une théorie scientifique m’a toujours paru incohérente, paradoxale, Einstein en fut l’auteur. Une 4ème "dimension" a été découverte : l’Espace-Temps.

Le mouvement dans l’espace, la masse affectent l’écoulement du temps. Le temps ne s’écoule pas de la même manière pour chacun si on est l’observateur d’un phénomène en mouvement ou si on est soi-même en mouvement.

L’écoulement du temps dépend de deux facteurs pour un observateur extérieur :

  1. la vitesse
  2. la masse près de laquelle on se trouve (exemple : un trou noir).

Le paradoxe apparaît ici : si chacun a une horloge, son temps ne varie pas et s’écoule de la même manière !

La preuve matérielle est ici : l'horloge d'un satellite utilisé pour le GPS se décale de 1/40 000 000e de seconde par jour provoquant une erreur de localisation sur le terrain.

Il faut donc constamment la remettre à l’heure.

 

Pour expliquer l’aspect "mystérieux" de cet exemple, quelques-uns n’hésiteront pas à l’interpréter comme une intervention de "la main de Dieu" ???

 

 

Je vais reprendre les thèmes et donner des détails, des compléments dans l’annexe qui suit.

N’étant pas un expert en littérature, il y aura des répétitions et quelques désordres dans la présentation des idées. L’essentiel est d’exprimer toutes mes pensées que j’avais commencé à noter depuis une cinquantaine d’années.

06. annexe. Homosexualité, avortement, etc.

Annexe à : Contradictions, incohérences, paradoxes de la religion.

 

L’homosexualité.

 

D’après la religion : pour une bonne éducation, son bien-être, un enfant doit être éduqué par un père et une mère.

Ce qui revient à dire : dans un monde idéal, on devrait être (ou naître) homme ou femme, jamais entre les deux où évidemment le sujet du mariage entre homosexuel/les n’existe pas.

 

Ceci étant la théorie religieuse (ou dogme), encore une fois la réalité est plus complexe que cela : la Science a découvert que l’Humain n’est jamais 100% masculin ou 100% féminin, chacun ayant une part des deux sexes. Parfois, il arrive que certaines/certains ont la malchance de se trouver entre les deux, "au milieu du pont".

Comme l’entre-deux n’est pas accepté (sauf dans certains pays qui reconnaissent l’intermédiaire : l’Allemagne), il faut choisir "l’un des deux côtés de la rivière".

Les homosexuels souffrent de leur nature anormale : ils sont des êtres différents, donc rejetés. Sont-ils responsables de ce défaut, cette tare, est-ce de leur faute ?

Les ultra-conservateurs dogmatiques ne seraient pas des homosexuels pour se permettre d’avoir une telle position, sont-ils capables d’empathie ?

 

Un enfant adopté par un couple homo qui se respecte ne serait-il pas plus heureux que dans un couple hétérosexuel où la violence, les conflits, la haine sont permanents, risquant de provoquer des traumatismes psychologiques sur l’enfant ? Et que disent les religieux au sujet du bien-être et de l’éducation des enfants qui n’ont plus que leur mère ou leur père suite à un décès (maladie, accident, guerre …) ?

 

Qui étaient les castras ? Des chanteurs masculins dont on avait supprimé les organes sexuels pour qu’ils aient une voix plus aigue qui plaisait tant aux autorités du Vatican.

Paradoxe : cette transformation sexuelle par mutilation était acceptée par le Vatican, lui qui ne tolère pas les intermédiaires entre les deux sexes : ceux qui sont ni vraiment masculins, ni vraiment féminins.

 

La Science a découvert que l’homosexualité est un problème d’origine hormonale. Les hommes très agressifs ont aussi un problème hormonal : un excès de testostérone. Devrait-on les isoler, les exclure de la société ? Ils sont beaucoup plus dangereux que les homosexuels.

 

Pour les mêmes raisons hormonales, l’homosexualité existe aussi chez les animaux : devrait-on ne pas profiter de leurs services lorsqu’ils sont domestiqués donc les éliminer ?

La Nature "s’en fiche" (elle n’a aucun intérêt) de ces positions pour les homos ou contre, qui est normal ou qui ne l’est pas. Chez les ultra-conservateurs, la Nature (avec ses lois et ses défaillances telle qu’on l’observe depuis toujours) est l’expression visible de la volonté de Dieu alors pourquoi critiquent-t-ils, rejettent-ils ce que Dieu aurait voulu ?

 

« Une punition divine » : voici leur interprétation pour justifier la contamination des homosexuels par le virus causant le SIDA (AIDS).

En m’inspirant de leur méthode de raisonnement, je vais les imiter en proposant cette interprétation : « Dieu n’aurait-il pas créé les homosexuels pour mettre à l’épreuve, pour tester la réaction des ultraconservateurs envers leur Prochain ? »

Ils répondront éventuellement par une autre interprétation : « Les homosexuels sont l’œuvrede Satan ! ». Reste à le prouver !!!

 

L’avortement

 

Il est considéré comme un meurtre par l’Eglise catholique. A ce propos, se souvient-elle des condamnations à mort suite aux procès de l’Inquisition ? Rappel : référence Mat 7 (1-5) citée plus haut.

Une femme qui ne veut pas d’enfant avortera quelques soient les interdits en utilisant des moyens dangereux pour sa santé (aiguille à tricoter, ira dans un pays où la pratique de l’avortement n’offre aucune garantie contre l’infection). Ne pas croire qu’elle le fait avec enthousiasme, par plaisir.

Une question aux religieux qui veulent protéger la vie : faut-il deux morts (le fœtus et la mère) plutôt qu’un ?

S’ils obligent cet enfant à naître contre le désir de sa mère, sera-t-il heureux avec une mère qui le rejette ? A la place, est-ce que les membres de l’autorité ecclésiastique accepteraient d’adopter et de donner de l’amour à cet enfant ? C’est tellement facile de condamner, de juger, de critiquer quand on n’est pas confronté au problème, mais aider cette mère est-ce si facile ?

N’est-il pas un sujet à traiter uniquement par les femmes selon leur conscience et pas par les hommes, encore moins par des dignitaires religieux masculins qui ont peu d’expérience dans ce domaine ? Ils n’ont pas officiellement de femme et d’enfants, avec les épreuves, les contraintes de la vie de couple notamment le sujet de la contraception et de l’avortement.

Dans quelques pays, l’avortement est interdit dès qu’on observe le battement du cœur (6 semaines). Comme il a été déjà cité, le cœur est un muscle. Autrefois il était le centre de la vie, de l’esprit avant de découvrir par le scanner que c’est le cerveau. Et si le cerveau fonctionnait avant le cœur, devrait-on déjà interdire l’avortement ? Quand les premiers neurones sont actifs ? Quand l’esprit apparaît-il ?

La vie d’un nouvel individu ne commence-t-elle pas dès la réunion, la fusion du spermatozoïde et de l’ovule : le patrimoine génétique est créé et influencera le déroulement d’une vie à venir ? Ceux qui sont contre l’avortement, savent-ils que tout le programme de vie de la personne qui sortira de l’uterus 9 mois plus tard se forme à cet instant ? S’ils ont de la logique, de la cohérence, ils devraient interdire tout ce qui tue ou empêche les germes de la vie : pilule, stérilet, préservatif en latex, "coïtus interrompus", masturbation, perturbateurs hormonaux ou endocriniens (bisphenol A, phtalates …).

 

L’euthanasie.

 

Je suis contre l’intervention des religieux dans la décision d’une personne souffrante ne voulant plus vivre et voulant mourir par suicide ou par mort assistée, si possible avec accord préalable de cette personne. Leur argument est de dire que le droit de vie et de mort appartient à Dieu seul.

 

Remarque.

Selon ce dogme, il faudrait laisser agir Dieu = laisser faire les lois naturelles sans intervention humaine.

Alors comment réagissent les religieux lorsque des médecins veulent s’opposer à ces lois, par exemple prolonger la vie d’une personne totalement paralysée des membres ou dans un coma irréversible (acharnement médical) ?

Et les médicaments qui suppriment la souffrance, qui stoppent une infection (antibiotiques), les opérations chirurgicales, etc., devrait-on les interdire au nom de la supériorité des lois de la Nature ? Comme réponse, les religieux ont toujours une interprétation : « Dieu a créé les molécules qui serviront à fabriquer les médicaments. »

Comment peut-on être motivé de vouloir continuer à vivre quand on souffre en permanence, quand on sait qu’il n’y aura aucune amélioration ?

Les croyants ont-ils le pouvoir de convaincre, de motiver ?

Pour cette personne désireuse de mourir, n’est-ce pas une torture imposée ? A-t-on le droit de torturer ? Je souhaite que les conservateurs religieux qui s’obstinent à vouloir la faire vivre contre sa volonté, connaissent réellement ce qu’est cette torture (soit en la présence d’une personne souffrante voulant mourir, soit en le vivant eux-mêmes) ensuite découvrent l’empathie.

En général ils peuvent la supporter car c’est un mauvais moment temporaire à subir : ils savent (ou font semblant d’y croire ?) que viendront des jours meilleurs (Paradis). Sont-ils conscients que des personnes n’y croient pas (athées) ?

 

Conclusion.

  1. a-t-on la preuve que Dieu décide de la vie et de la mort ?
  2. les non croyants, les athées ne doivent pas être soumis à ce genre de contrainte : leur imposer la prolongation de la vie donc de la souffrance, de la torture du devoir vivre contre leur volonté = respect de leurs idées.
  3. si Dieu existait avec sa supposée grande bonté, il n’aurait pas laissé les personnes subir des souffrances aussi longtemps. Ou alors il leur aurait nettement précisé que c’est une punition : dans ce cas la souffrance est justifiée et donc elle doit être acceptée comme verdict du Jugement divin.

 

Dans tous ces exemples, il serait souhaitable que la Raison, le bon sens dépassent, soient supérieurs au dogme, comme la Justice (une des valeurs morales) est supérieure au droit, à la loi.

 

 

Mise en garde.

 

Il existe une marche qui sépare nettement le comportement de l’Eglise catholique actuelle et celle des temps cruels de l’Inquisition mais malgré tout au vue de failles, disfonctionnements et comportements aberrants encore présents, venant à l’instant d’être énumérés ci-dessus, du même coup cette marche semble plus facile à franchir. L’obscurantisme n’est pas si loin : la transition d’une république démocratique, laïque à une théocratie n’est pas une utopie.

Au XXIe siècle, il est conseillé d’être encore vigilant, même méfiant envers les religions : dans le Passé, elles ont démontré qu’elle avait un fort pouvoir de nuisance, ayant marqué les mémoires pour très longtemps.

 

Bien que les lois civiles ne soient pas parfaites, il est préférable qu’elles ne soient pas édictées par l’Eglise catholique (ou une autre religion). En plus elles s’imposeraient à tous, pas uniquement aux croyants (précision importante : des lois qui ne sont pas les règles morales).

 

Finalement je constate combien il est très difficile de se conformer fidèlement à la Morale : être à la fois tolérant, juste, empathique, contre la souffrance et la torture, ne devant pas exclure, porter de jugements, et être contre le meurtre, en faveur de la vie, donc contre l’avortement, contre l’euthanasie (… et alors pour l’acharnement médical ?). Qui peut oser prétendre avoir la recette idéale, la solution parfaite donc être meilleur que les autres et alors se permettre de juger son Prochain ?

 

Il resterait cette dernière possibilité : demander à Dieu pour obtenir la réponse ??? Attention à ce risque : Satan pourrait répondre à sa place ?!?!

 

 

Don de ses d’organes après la mort, un acte de charité ?

 

Quelques-uns refusent de les donner pour une greffe à un vivant, ils craignent de "ressusciter" (carnis resurrectionem) incomplets donc handicapés* !!!

Ils ignorent la Science = ils ne savent pas que les bactéries, les vers de terre dégraderont tous leurs organes (sauf les os) et les transformeront en compost réutilisable par les plantes (recyclage). Donc ces organes  ne pourront plus resservir à un autre être humain. Ne  vaut-il pas mieux qu’ils profitent à un vivant plutôt que devenir du compost ?

*pour la même raison, ils refusent la crémation.

 

 

Recyclage de la matière. Où est la frontière entre le vivant et le non vivant ?

 

Ai-je bien compris que l’on ressuscitera une seule fois* (et expecto resurrectionem mortuorum) ? Retrouvera-t-on notre corps d’origine qui n’est pas parfait ?

*chez les Bouddhistes on appelle cela réincarnation et il peut y en avoir plusieurs (succédant bien sûr à plusieurs morts) pour une même personne et se conclure par le Nirvana (Paradis). Les Bouddhistes seraient-ils des êtres humains différents, soumis à d’autres règles biologiques … ou bien ce serait les catholiques ??? Et les autres (Musulmans, Hébreux …) ?

Remarque ironique. Si j’avais la religion bouddhiste, je devrais connaître plusieurs vies sur cette planète. Je ne veux pas en subir une de plus, j’ai assez vu d’horreurs, d’injustices, de mal au cours de celle-ci. Heureusement pour moi que je sois né dans une famille catholique.

 

Dans cette mythologie, il y a une part de vérité en utilisant la Science pour l’expliquer : chaque être humain est composé de milliards de cellules faites de molécules qui sont un assemblage d’atomes (carbone, hydrogène, fer, calcium, etc.). Ces atomes ont été fabriqués par les étoiles* et supernovae. Après notre mort, le corps se dissociera, ils seront séparés mais encore là et pour très, très longtemps. En théorie, ils pourraient resservir à créer une nouvel être humain.

* les étoiles naissent d’une nébuleuse, un système planétaire apparaît avec éventuellement une vie intelligente, meurent, se désintègrent en poussières, en gaz (retour à une nébuleuse) puis de nouveau s’agglomèrent pour recommencer … et peut-être la fin dans un trou noir dans quelques milliards d’années ? La fin de toute vie ? La fin des "temps" ? L’Apocalypse ? Que fera Dieu ensuite ?

Une observation déjà entendue : « Que faisait Dieu avant la création de l’Univers ? Il préparait l’enfer pour ceux qui se posent cette question ». Pourquoi est-ce mal de vouloir comprendre ? Un comportement bien naturel qui a fait progresser la Connaissance, la Science, les découvertes.

Et d’où vient cette faculté à se poser des questions, à réfléchir, à analyser, à chercher les causes aux phénomènes ? De Satan ?

 

Toutefois, il ne suffira pas de rassembler dans une caisse ou une boite tous les atomes qui composent un être humain pour en recréer un. La Science n’a pas encore trouvé la cause, la fonction qui déclenche la vie, qui fait passer de l’état dit inanimé à l’état dit vivant. Dans la Nature, il n’y a  pas de frontière entre les deux. Il manque encore de connaissances, toutefois des éléments ont déjà été trouvés : les acides aminés, les gènes. L’Humain a définit ce qui est pour lui vivant et ce qui ne l’est pas d’après ses critères, ses références. Est-ce qu’un tardigrade en hibernation plusieurs années est un être vivant ? Les cristaux qui poussent (se reproduisent) en sont-ils ainsi que les virus, un assemblage de molécules, qui ont besoin d’une cellule pour se reproduire ? A partir de quand, de quoi commence la vie ?

 

Quelques exemples d’interprétations. Conséquences.

 

1. L’âge de l’Univers a été défini par des pseudo scientifiques : il est de 6000 ans. En voici leur preuve, leur démonstration d’après deux extraits de la Bible (un ensemble de documents arbitrairement assemblés en un seul, écrits il y plus de 1500 ans) :

1er extrait : « … pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. » 2Pi 3 (8)

2ème extrait : « Dieu après avoir achevé son œuvre se reposa le septième jour de tout son travail. » Gen 2 (1). Ce qui impliquerait que la création s’est réalisée en 6 jours.

Par le calcul suivant : 1000 X 6, ils obtiennent la réponse.

En réalité l’Univers connu est âgé environ de 13 milliards 700 millions d’années.

 

2. pour contester Galilée, le tribunal de l’Eglise catholique s’est référé à ce passage de la Bible où Josué demande à Dieu d’arrêter le mouvement du Soleil : (Jos 10 (12-14)). Elle se justifie ainsi : Si Dieu arrête le Soleil cela démontre qu’il se déplace dans le ciel donc tourne autour de la Terre.

 

3. Au XVIe siècle, la religion catholique a détruit des milliers de documents de la civilisation Maya les jugeant hérétiques. Pourtant elle n’avait rien compris à ces documents, il a fallu que la Science, l’Histoire montre la richesse de cette civilisation. Par exemple, les Mayas avaient prévus les phases de Venus sur une période 400 ans avec seulement une erreur de 2 heures (codex de DRESDEN). Et si la religion avait pu en déchiffrer leur écriture, qu’est-ce qui est hérétique dans ces connaissances en Astronomie ?

De quel côté se situe l’occultisme, l’obscurantisme ?

 

4. Les Incas, les Mayas jetaient du haut des falaises leurs jeunes enfants (sacrifices) pour apaiser la colère (supposée) des dieux afin d’obtenir de bonnes récoltes. Ils pensaient avoir trouvé la bonne solution. S’ils l’ont fait, ils étaient convaincus de l’efficacité, ils avaient donc la foi : ils y croyaient vraiment. Au XXIe siècle, comment qualifie-t-on cette pratique ? Barbarie ?

En réalité ils ne connaissaient pas la science qui s’appelle météorologie.

Plus tard, dans quelques siècles, comment seront qualifiées les personnes qui font des neuvaines (9 jours de prières) pour faire pleuvoir ? Des Incas (avec la barbarie en moins) ?

 

5. L’existence des Martiens. L’origine de cette croyance. A la fin du XIXe siècle, l’astronome Schiaparelli a observé des lignes sur la planète Mars … qui furent ensuite interprétées comme des canaux contenant de l’eau.

S il y a de l’eau, il y a de la vie comme sur Terre, des plantes, des animaux … et des êtres intelligents : les Martiens, représentés sous forme humaine, de couleur verte et risquant de coloniser la Terre(anthropomorphisme).

Pourtant il n’y eu jamais de preuves de tout ceci, aucun moyen de contrôle n’est allé sur Mars pour vérifier : c’est de cette manière que naissent les mythes. Celui-ci a disparu dans les années 70 : les sondes envoyées pas la NASA (Mariner, Pionneer …) n’ont détecté aucun rivière d’eau, aucune vie apparente … ni de Martiens … agressifs !

 

6. Une remarque déjà entendue : « La flèche de la cathédrale de PARIS est comme un doigt tendu vers Dieu. »

Orgueil de l’être humain : « Cette flèche est un défit adressé à Dieu comme la Tour de Babel. »

Pour le punir de cet orgueil*, il aurait laissé l’incendie se déclarer dans la toiture le 15 avril 2019.

* englobant aussi le reste des défauts de l’Humanité.

 

7. En cherchant la raison à ce genre d’événements (pandémies, tempêtes, séisme, volcanisme, inondations, incendies, etc.), diverses hypothèses ou interprétations sont parfois proposées :

- une punition divine

- un avertissement venant de Dieu pour faire prendre conscience à l’Humanité de son mauvais comportement, des effets négatifs de la globalisation : injustices, égoïsme, destruction de la Nature, sur-consommation, gaspillage, pollutions, etc.  ?

Remarque. Vu le comportement des Humains, l'avertissement est-il "pris" au sérieux, Dieu serait-il suffisamment convaincant, clair ?

- la "faute à pas de chance" (ou malchance), le hasard, la coïncidence selon la règle des lois physiques, des probabilités, des statistiques en mathématiques.

 

8. Qu’est-ce que les NDE (Near Death Experiency) ?

Est-ce la vision du Paradis donc la manifestation de Dieu … ou ce qu’on peut déduire des connaissances en neurologie : l’activité cérébrale en fin de vie modifiée par un processus bio-chimique comme les rêves, les hallucinations ?

 

9.  L’Apocalypse serait le récit d’un rêve de Jean de Pathmos, inspiré par un thème religieux parce qu’on lui a déjà parlé de religion. Le rêve réorganise avec souvent beaucoup de fantaisies et d’incohérences ce que le conscient a vécu, ce que la mémoire a stocké durant toute la vie passée.

Les techniciens de l’esprit (psychologues, neurologues, etc.) connaissent bien ce phénomène mais on n’en savait rien il y a quelques millénaires, on pensait que les rêves venaient du ciel, inspirés par Dieu. Imaginons ce récit de l’Apocalypse rêvé au XXIe siècle, ensuite raconté, aurait-il eu un tel impact, connu une telle célébrité ?

 

Un exemple d’interprétation (fiction ?).

Est-ce que la télépathie, l’intuition, la prémonition pourraient avoir une explication par l’intrication quantique (1) ? Le siège de l’esprit, de l’inconscient se trouve dans le cerveau, les neurones (2) et de leurs nombreuses interactions, chacun est une cellule composée d’atomes qui sont faits de particules élémentaires donc soumis aux mêmes lois de la physique quantique que toute la matière de l’Univers. Comme une grande partie de l’Univers reste inconnue, on pourrait tout imaginer : des extraterrestres hypothétiques maîtrisant, exploitant cette particularité et communiquant avec les Terriens ?

(1) phénomène qui lie intimement les propriétés de deux particules, quelle que soit la distance qui les sépare (même à plusieurs années-lumière).

(2) il y en a aussi dans le ventre.

 

Conclusion.

L’hypothèse des extraterrestres.

S’il existe une/des puissances supérieure(s)* dans l’Univers, pourquoi pas ? Je ne rejette pas cette idée. On n’en a pas la preuve et alors il est permis de proposer toutes les  hypothèses, toutes les suppositions. Certains esprits dogmatiques pourraient les qualifier de stupides, elles ne sont pas plus idiotes que celle d’un dieu unique contrôlant le monde.

* il faudrait d’abord préciser quel genre de supériorité, définir en quoi elles sont supérieures à l’Humanité.

Mais elles ne peuvent en aucune façon correspondre exactement à la description qu’en fournit depuis toujours la religion (modèle standard). Pourquoi ? Parce ce qu’annonce la religion s’est révélé incohérent et contradictoire, donc pas crédible.

 

Chacun appréciera, jugera à sa manière en fonction de l’influence du milieu éducatif, culturel, social où il a vécu et de sa personnalité.

L’interprétation est extensible comme un élastique … même davantage, un élastique finit pas casser.

07. Satan. Le pardon. La prière, etc.

Des incohérences fatales.

 

  1. Le Pape François 1er a dit que Dieu est comme les Roïnga : en Birmanie ils sont une minorité musulmane persécutée sans moyen de se protéger, de se défendre.

Si Dieu est Roïnga, cela veut dire qu’il est aussi persécuté et donc il n’a plus la toute puissance, le pouvoir pour réagir, bien qu’on m’aie enseigné ceci autrefois : Deus omnipotens. S’il ne l’est plus, il devient alors inutile de le prier pour protéger, réduire les souffrances de ces malheureux. Alors sur qui compter maintenant pour les libérer ?

 

  1. Il me semblait avoir entendu cette autre info : le Pape Jean-Paul II aurait déclaré qu’il n’y a personne en enfer. Le Pape François Ier dit qu’il n’existe pas, pourtant quelques mois plus tard, il a évoqué Satan qui est la cause de la pédophilie.

 

Le Pape*, les religieux : des ignorants de la Science ?, des personnes qui se contredisent ?, révélant leur doute : objectivement ils ne savent plus si ils y croient vraiment.

* Pontifex Maximus serait-il encore l’autorité "infaillible" ???

 

De toute évidence, il faut que l’information soit stable. Si la constance amenant ensuite la fidélité, la confiance est perdue à cause du doute, naturellement la foi disparaît.

En comparaison, imaginons ceci : les scientifiques annonceraient une fois que la Terre tourne autour du Soleil et une autre fois le Soleil tourne autour de la Terre ! Ou encore dire : la Terre est sphérique … et ensuite : la Terre est plate.

 

 

Utilité de la Morale.

 

Elle devrait servir à maîtriser, canaliser les instincts primaires, à dominer, à dompter les pulsions animales naturelles chez l’Humain causées par une hormone qui déclenche l’agressivité, la violence, l’égoïsme, l’envie, en fait conduit au mal. La Morale permettrait de surmonter ce "handicap" : combattre les effets d’une particularité de la Nature : le plus fort éliminant le faible*.

* la conséquence est évidente : les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres seront éliminés. Mais selon la Morale, ils doivent être aidés, protégés, secourus.

Paradoxe : on entend dire que Dieu est le"garant" de la Morale (son créateur ???). Mais d’où vient la loi de sélection naturelle ?

La Morale devrait être l’expression de ce que chaque être humain a de meilleur en lui et est capable d’en faire profiter les autres, le partager.

Son objectif final serait que l’Humain vive en paix, en justice, en harmonie avec ses proches, son efficacité sera réelle à la condition que tous l’appliquent … mais sans la motivation ou la dissuasion devant venir en permanencede Dieu, elle est une totale utopie.

L’être humain peut créer des centaines de lois, elle ne servent à rien si elles ne sont pas respectées, autrement dit: sans aucune sanction appliquée. Il en est de même pour les règles (ou lois) morales.

 

Idéalement, théoriquement, les/la religion(s) auraient du réunir les peuples dans la paix, le plus souvent l’effet inverse s’est produit. Je ne perçois pas leur utilité si elles n’ont pas d’effets positifs, si elles n’apportent pas d’amélioration dans les relations entre les peuples. On pourra toujours disserter, chercher des explications, proposer des interprétations jusqu’à oser affirmer que ce fut voulu, que les forces du mal sont en action, etc., rien ne la encore prouvé.

Un excès d’interprétations peut conduire à une déconnexion de la réalité.

 

 

La prière.

 

Nous ne sommes pas des êtres parfaits. Nos pouvoirs et capacités restent limités malgré la volonté, le courage, la persévérance. Ainsi nous n’obtenons pas toujours le résultat souhaité, attendu.

 

Lorsque toutes les possibilités, les tentatives après des Humains pour faire changer, obtenir quelque chose sont épuisées, ont échoués, sont vaines, il reste l’ultime recours : s’adresser à Dieu-le père en personne. Chez les catholiques éventuellement passer par l’étape intermédiaire de Jésus, Sainte-Marie, Sainte-Rita et autres Saints et Saintesou divinités.

Une guerre est parfois longue mais jamais éternelle, elle s’arrêtera un jour. Ils pourront toujours dire que leurs prières ont été utiles pour l’interrompre : Dieu est intervenu (rien ne permet de le vérifier, reste à le prouver).

Et s’ils n’avaient pas prié, la guerre aurait-elle continué ? Et ces prières n’empêcheront pas l’apparition de futurs conflits.

La réalité.

La cause la plus fréquente qui conduit à la cessation d’une guerre (armistice) : le vainqueur a obtenu ce qu’il voulait ou le vaincu n’a plus de moyens de combattre.

 

« Demandez et l’on vous donnera…Car quiconque demande, reçoit… » Mt 7(7-10). Ceci a influencé négativement ma pensée, mon comportement. Je me suis vite aperçu que ce ne n’est pas en attendant une éventuelle intervention de Dieu suite à une prière qu’on obtiendra un résultat positif. Il faut agir soi-même sans attendre, cet autre extrait le confirme : « Ainsi tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux. »  Mt 7(12).

 

« Aide-toi, le ciel t’aidera » : qu’est-ce qui prouve que le cielagit, comment le vérifier? Si oui, à quel niveau, quelle en est sa part, le pourcentage ? En réalité, ne serait-ce pas le courage, la persévérance, les efforts personnels qui sont réellement efficaces ? Le facteur "chance " pourrait être interprété par une opération venant du ciel. Et quand parfois hélas ! les efforts sont vains (malchance), le cielserait-il donc volontairement inecompétent, absent ?

D’autres évoquent le destin, une religion parle de bon et mauvais karma (encore une fois la nature du karma dépend en grande partie du comportement).

 

Au XXIe siècle, comment peut-on encore faire croire que Dieu pourra changer le Monde et l’améliorer simplement en lui adressant des prières ? Ne serait-ce pas l’être humain qui devrait changer ? Mais comment ? Sous la pression, la menace réelle, concrète de punitions ? Ou la promesse réelle, concrète de récompenses ?

 

Ceux qui le prient n’ignorent pas ceci, on a du en principe leur enseigner : « Dieu connaît les besoins de chacun de nous. » Mt 6 (32). En poursuivant le raisonnement : il voit, il sait ce qu’il doit faire, il n’a pas besoin des Humains pour le lui dire.

En le priant, voudraient-ils l’inciter à modifier ses projets, ses décisions ? N’ont-ils pas le culot d’interpeller et demander à la supposée plus grande puissancede l’Univers ce qu’elle doit faire ?!?!?

Pourquoi faut-il rappeler en permanence à Dieu ce qu’il devrait exaucer ? N’aurait-il pas assez de mémoire pour se souvenir des prières précédentes ? Où fait-il exprès de ne pas les entendre ? Où a-t-il la volonté de ne pas les exaucer quand elles sont nécessaires ?

Dans les abbayes, les églises, etc., les croyants appliquent ce que Jésus aurait dit : « Puis il leur dit une parabole sur ce qu’il leur fallait toujours prier sans jamais se lasser. » Lc 18(1). La suite ne dépend plus de leur compétence, de leur volonté, ils confient la tâche à Dieu. Mais au bout d’un certains temps, n’ayant constaté aucune évolution, aucune réponse, ils recommenceront à prier (par exemple pour réclamer la Paix, la Justice).

Les rôles seraient donc inversés : ce n’est plus Dieu le maître (ou le bon berger) qui prendrait l’initiative, contrôlerait, dirigerait les Humains mais eux qui le feraient en lui indiquant ce qu’il doit faire par les prières ?

 

La femme = Satan ?

 

Suite au récit de la Genèse, la femme (Eve) a été parfois interprétée comme le symbole du tentateur (Satan), de cela peut-être inconsciemment des religieux ont-ils encore des comportements anormaux, des refoulements, des "blocages" avec les femmes ? Par exemple l’accès à la prêtrise réservé aux hommes et l’obligation de célibat en seraient l’expression visible.

 

La mission de l’autorité ecclésiastique est d’enseigner la Morale par l’exemple montré, une femme est autant capable de le faire qu’un homme. Il n’est pas nécessaire d’avoir une force physique masculine, davantage d’hormone mâle, le chromosome Y pour donner les sacrements, célébrer la messe, etc. Elles enseignent à l’école depuis longtemps (institutrices, professeuses) et même dans d’autres religions (Protestantisme ou Evangélisme). Si cela avait été si néfaste, il y a bien longtemps que les femmes auraient évité ces fonctions et beaucoup d’autres métiers.

 

Une autre référence : « … quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis dans son cœur l’adultère avec elle. » Mat 5 (27-32). A son époque, Jésus savait-il que l’attirance sexuelle est un processus naturel, provoqué par une hormone*, découvert plus tard par la Science ?

Question aux religieux : qui aurait créé cette hormone ? Rejeter le sexe ne revient-il pas à bannir l’œuvre de Dieu ?

* d’autres (dopamine, sérotonine) provoquent le bonheur, le bien-être, donnant l’impression d’être "transporté" ou en relation avec un esprit bienfaisant. L’environnement religieux (nef gothique, couleur des vitraux, cierges allumés, dorures et argenteries brillantes, musiques, odeur de l’encens …) pourraient augmenter leur sécrétionainsi que les drogues (cannabis, mescaline, psilocybine), les chamanes consommaient les plantes qui en contenaient pour entrer en contact avec les dieux.

L’Humain normal fuit naturellement la souffrance, la privation, l’instabilité et recherche le plaisir, le bien-être, le confort, la sécurité.

L’important est d’éviter les excès, les abus, on appelle cela : la sagesse, la tempérance, la sobriété.

 

 

Le péché originel, une punition collective donc une injustice ?

 

Pour continuer à démontrer la présence du mal, d’autres histoires ont été inventées, je cite : « Nous sommes nés avec le péché originel». Donc nous serions coupables avant d’avoir agi, pensé !? Où est l’innocence de l’enfant qui naît ? Dès les premiers jours de sa vie il serait déjà considéré comme un délinquant ! Le dogme de 1854 annonçait que Marie est née sans péché. Exact, non seulement elle, mais aussi tout être humain à la naissance, les premiers péchés (les mauvaises actions) arrivent quelques années plus tard.

La suppression du péché originel par la purification à l’eau bénite opérée par le baptême permettrait, selon l’Eglise catholique, d’être admis dans la communauté des Chrétiens. Si un enfant né dans une famille chrétienne meurt avant d’avoir reçu ce sacrement, sa tombe était mise à l’écart dans le cimetière des Chrétiens = il est donc exclus de cette communauté.

Et les êtres humains pratiquant d’autres religions restent-ils avec cette "tare" puisqu’ils n’utilisent pas le baptême pour s’en débarrasser … ou ont-ils d’autres procédés ?

Remarque.

Le péché originel ressemble à une punition collective : pourquoi tous les Chrétiens (en fait les gens aptes à recevoir le baptême) devraient la subir à cause d’une supposée faute commise par les deux supposés premiers Humains : Eve et Adam ?

Si cela n’est pas de l’injustice, c’est quoi alors ? Ce genre de punition est désormais interdit dans l’Armée française.

 

***

 

Comment qualifier cette "puissance céleste" qui aurait décidé de créer Homo Sapiens avec des défauts, des tares, des malformations, des handicaps ? Négligence ? Malveillance ? Je ne doute pas qu’une partie conservatrice qui a cette fâcheuse tendance à "absorber" tout ce qu’on leur a dit sans un minimum de réflexion me fera le reproche suivant : « Il ne faut pas critiquer l’œuvre du Maître, il est parfait - Il a fait correctement son travail Gen 1 (28-31) ».

A ce propos, il me revient en mémoire cet extrait de l’Epitre aux Romains chap. 9 (20 à 23) : « O homme qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase dit au potier : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? … N’a–il pas le pouvoir, le potier, de faire de la même masse d’argile un vase d’honneur et un vase d’ignominie ? »

Commentaire : le potier ne doit pas être critiqué, jugé : il a bien agi en voulant créer aussi de mauvais pots. Le bon sens m’amène à conclure que cet artisan est mauvais, incompétent et surtout volontairement malveillant, il devrait immédiatement cesser ses activités. Saint-Paul interprète de manière originale les défauts de la dite créature divine.

Dès l’enfance, j’ai constaté ce paradoxe :

Nous serions tous issus du même créateur donc théoriquement sensés croire à ce créateur, alors pourquoi uniquement certaines personnes ont la foi (les vases d’honneur) ?

Quelles conditions n’auraient pas été remplies par les autres, les athées (les vases d’ignominie) ? Quelle est la raison qui empêcherait de bénéficier de la grâce de la foi ? Une grâce importante : elle motive à faire le Bien.

 

***

 

La porte n’est-elle pas ouverte aux interprétations, parfois les plus loufoques, extravagantes ?La science actuelle ne se permet pas de tels excès … et heureusement qu’elle est là, sinon quel organisme fiable ou institution crédible permettrait de s’appuyer, de se référer à des donnés sûres, vérifiées pour en connaître un peu plus sur le fonctionnement de notre Environnement ? Par exemple, elle dit : nous naissons tous avec un patrimoine génétique comportant des défauts venant de nos ancêtres.

 

Un autre exemple.

« Les femmes enfanteront dans la douleur », référence Gen 3 (16) = punition.

Remarque, paradoxe.

Toujours selon mon habitude, j’interprète de manière logique : Dieu aurait puni ses créatures féminines(son œuvre), n’est-ce pas lui-même qu’il punit ? Il y aurait donc à l’origine une "faute de fabrication", pourrait-il, voudrait-il la corriger ?

Pourquoi toutes les femmes doivent souffrir, quel est le mal qu’elles auraient fait ?

La réalité découverte par la Science.

Cette douleur est due à la taille de la tête du bébé, il est le résultat de l’évolution sur des centaines de milliers d’années : depuis Australopithecus, le cerveau humain a augmenté de taille.

 

 

Disparition de Satan, quand ?

 

D’après la Bible, l’ange rebelle (la bête 666) sera neutralisé provisoirement durant 1000 ans, référence : Apocalypse 20 (1-3) ? Mais pourquoi pas définitivement ? Si Dieu a la capacité de neutraliser Satan, pourquoi ne le fait-il pas maintenant ? Pourquoi ne l’a-t-il pas déjà fait ? Qu’attend-il pour le faire ? Combien lui faut-il encore de quantités de mal accumulées avant qu’il ne réagisse ? Il n’en n’a pas encore assez ?

 

Un médecin laisserait-il un malade souffrir des années et le soignera beaucoup plus tard … après sa mort ? La police, les tribunaux laissent-t-ils commettre les meurtres, les vols et n’interviendront que des décennies plus tard ?

 

Comme Dieu ne réagit pas, c’est donc que la situation lui plairait, lui conviendrait, il serait heureux du fonctionnement du Monde, satisfait de son travail, ce qui est évidemment à l’opposé de mon appréciation ... et celle de beaucoup d’autres.

 

***

 

Puisqu’il existerait la Justice divine, pourquoi observe-t-on une justice des Humains (tribunaux) ? Et même le comble de l’incohérence : le pouvoir ecclésiastique avait son propre tribunal … de l’Inquisition qui torturait, qui condamnait à mort !

 

Suite à une faute commise par un membre de l’Eglise catholique (par exemple agression sexuelle, pédophilie), un procès canonique a lieu. Pourquoi un jugement spécial  parallèle à celui des civils* ? Pour étouffer une "affaire" gênante et risquer qu’elle devienne publique, éviter un scandale et perdre la confiance des fidèles ? Pour bénéficier d’un pardon ? Dans cette hypothèse l’ecclésiastique conservera son grade, sa fonction donc ne sera pas expulsé de l’institution (ou dit avec euphémisme : invité à démissionner) … sauf dans ce cas particulier où elle est systématique : le mariage avec une femme. Le mariage serait-il donc plus grave que la pédophilie ?

* qui n’accepteront jamais une telle exception, la loi doit être la même pour tous.

Dans un Monde idéal, la punition d’une faute morale devrait être la même quelque soit le tribunal et avec plus de sévérité pour les responsables dirigeants : ils doivent montrer le bon exemple pour se faire respecter.

La présence de tribunaux civils et religieux prouve que les Humains ne font pas confiance en Dieu, en sa Justice. Ce qui dans un sens est compréhensible : elle ne sera effective selon la religion qu’après la mort (Jugement dernier) et comme personne n’a pu en témoigner de l’Au-Delà, le doute subsiste. Dans ce cas, ne vaut-il pas mieux de la faire maintenant par les tribunaux humains pour être sûr qu’elle sera faite … où le droit, la loi (parfois imparfaits) seront appliqués ?

 

Les ecclésiastiques ont affaire à trois sortes de jugements :

  1. des tribunaux civils
  2. de l’Eglise
  3. de Dieu

En cas de difficultés, par exemple pour contester la décision d’un tribunal civil, ils se référeront toujours à la supposée justice divine et ne reconnaîtront que sa légitimité. Ils affirment qu’elle est supérieure à la loi des Humains. En a-t-on la preuve ? Comment le vérifier ? Si elle existe réellement, pourquoi a-t-on des lois civiles (inférieures), pourquoi le tribunal de l’Inquisition ? Cela démontre que la loi de Dieu ne suffit pas, n’est pas appliquée ou n’existe pas.

 

Grâce aux nombreuses possibilités de réponses qu’offrent les interprétations, il est très facile de faire dire à Dieuce qu’on veut, ce qu’on désire, justifier n’importe quoi, le rendre acteur et responsable de toute cause, du fait qu’il ne parle pas, ne réagit pas, que les affirmations sont concrètement invérifiables.

La porte est alors ouverte à toutes les excès et leurs conséquences.

 

 

Le pardon efface les fautes. Il réhabilite, réintègre le/la/les coupable(s) dans la société.

 

Mais avant cela, une condition absolue : d’abord être jugé avant d’être pardonné. Un temps pour chaque chose : la Justice d’abord, le pardon ensuite. Jamais l’inverse qui abolirait le jugement.

Sinon le pardon fonctionne comme un lave-linge accueillant gratuitement le linge sale = les péchés.

Et que diront ceux qui font l’effort de garder leur linge propre ? Ils trouveront cela tout simplement injuste

Après le pardon, les agresseurs ne sont plus condamnés, leur fautes effacées, mais les souffrances des victimes sont-elles effacées : elles restent toute une vie par exemple la mort d’un être cher provoquée par un terroriste.

Selon la religion, en théorie, les victimes obtiendraient laccès au Paradis. En accordant le pardon donc sans aucune sanction de leurs persécuteurs, de leurs agresseurs ceux-ci "lavés" seront par la suite en mesure d’y parvenir aussi. La seule différence (… et elle est de "taille" considérable !) sera que les victimes ont du souffrir pour l’obtenir alors que les agresseurs n’en n’ont pas eu besoin. Ainsi le Bien ne serait-il pas reconnu à sa juste valeur (déprécié) comparativement au mal ?

Généralement, il est beaucoup plus aisé de faire le mal que le bien : il vient naturellement, sans efforts. Par contre, faire le bien exige du courage, de la volonté, de la persévérance, des sacrifices, de la patience … et surtout de la motivation !

 

Le pardon sans la Justice donc sans la sanction s’appelle impunité et donc injustice. Il n’est pas une valeur de bon exemple pour d’autres qui seraient tentés de faire le mal, ils voient, ils savent qu’ils éviteront le châtiment. L’effet de dissuasion du à la crainte de la punition a un rôle positif, important : il limitera, réduira les actes malveillants, empêchera de commettre d’autres fautes et évitera un Jugement encore plus sévère. La sanction appliquée immédiatement et systématiquement parviendra à les faire disparaître. Par l’impunité, la dissuasion est inefficace.

 

Une différence fondamentale entre les Juifs et les Chrétiens.

 

Les Juifs n’ont pas une constitution gouvernementale comme la plupart des pays, je suppose qu elle est remplacée par la Thora.

En cas d’agression par un ennemi, les Juifs appliquent la loi du talion (« Oeuil pour oeuil, dent pour dent »). Jésus leur aurait dit qu’il faut désormais l’exclure et la remplacer pas ceci :

« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. A qui te frappe une joue, présente encore l’autre …

Que si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on … »  Lc 6(27-35).

Ces commandements sont très bien pour éviter la vengeance, les représailles (le but étant d’établir la paix) à la seule et unique condition : il faut absolument en contre partie qu’une Justice parfaite, complète et immédiate soit systématiquement appliquée, sinon il restera un sentiment de frustration, d’injustice, une impression de travail inachevé, un foyer de braises chaudes prêt à s’enflammer.

Une intransigeance : je n’accepterai JAMAIS le pardon tant que la Justice ne sera pas appliquée en totalité, donc que la faute ne sera pas complètement expiée. Les Juifs n’ont-ils pas la même opinion ? Les Evangiles ne sont pas la base de leur religion. Ils ont laissé Jésus se faire torturer par les Romains.

 

Conclusion.

Suite à une offense j’observe une incohérence dans la réponse chez les Juifs et chez les Chrétiens. Qui a raison ? Des Chrétiens ne considèrent-ils pas les Juifs comme un peuple démoniaque ? N’est-ce pas une des causes, la cause principale de l’anti-sémitisme ?

 

Si je ne tolère pas les injustices, la torture, le vol, l’égoïsme (globalement le mal), pourquoi Dieu devrait-il le tolérer ?

Je pense qu’on accepterait beaucoup mieux les agressions, les offenses, les insultes si on était sûr que le Jugement de Dieu serait sûr, inévitable … et encore mieux : immédiat.

 

Pourquoi faut-il pardonner ? Pourquoi demander à Dieu le pardon ? Réponse : parce que le mal a été commis. N’aurait-il pas pu être évité si Dieu était intervenu avant, en amont ? Ou bien si Dieu est le créateur de l’Humain, n’aurait-il pas été préférable de l’avoir créé sans l’hormone de l’agressivité ?

 

En règle générale, le créateur d’un objet, l’auteur d’une loi est responsable de ce qu’il a fabriqué, conçu, il doit en assumer les responsabilités en cas de défaillances.

 

Action préventive.

 

Souvent on entend ceci :

« Je regrette ce que j’ai fait … C’est de ma faute … Si j’avais su …». Le mal est déjà fait, on ne peut pas remontrer le temps, revenir en arrière avant la faute ... et changer de chemin.

Si Dieu avait pu l’empêcher … mais il a laissé faire malgré cette demande lui étant adressée : « Et ne nos in ducas in tentationem. Sed libera nos a malo ».

 

Pourquoi une intervention en amont serait préférable ?

« Nous nous sommes libérés de l’oppresseur (gagné la guerre) avec l’aide ou la volonté de Dieu, il a entendu nos prières ». Très bien, mais cela est arrivé trop tard : après que des morts, des blessés (le plus souvent des innocents), des destructions, des souffrances ont déjà eu lieu.

Remarque en forme de paradoxe : cette aide, cette prière n’auraient pas été nécessaires pour la simple raison que Dieu qui est (théoriquement) prévoyant, bon aurait déjà bien en avant pris les mesures pour empêcher l’arrivée de ce conflit, donc les causes qui y ont conduit. En référence à ce proverbe : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Comparaison.

Dès l’observation des premiers symptômes d’un cancer chez une personne, elle est immédiatement soignée pour éviter une aggravation, un envahissement de tout son organisme.

 

Lorsque qu’une prière (éventuellement une grâce y succédant) a lieu, cela indique que quelque chose n’a pas ou mal fonctionné en amont.

 

 

« Dieu merci, Dieu soit loué » : une expression standard pour avoir été exaucé, sauvé, épargné d’une catastrophe (parfois suivi d’un "ex-voto"). Mais combien sont-ils qui ne l’ont pas été ? En pensant à eux, peut-il être remercié parce qu’on est le seul (ou quelques-uns) à en avoir profité (privilégiés, heureux élus) ? Il n’a pas sauvé les autres. Et surtout n’aurait-il pas du intervenir un peu avant pour empêcher l’arrivée de cette catastrophe ?

Quelques uns pourront répondre éventuellement que ceux qui ont été sauvés ont bénéficié d’une récompense (ou grâce) et les autres d’une punition (ou d’une épreuve). Comment le savent-ils, en sont-ils absolument sûrs ? Où est la preuve ?

 

Une autre expression fréquente, stéréotypée, dite inconsciemment : « Dieu seul le sait ». S’il le sait, pourquoi ne réagit-il pas aux prières lui réclamant la paix, la fin des injustices, etc. ?

 

 

L’espérance : une illusion bienfaitrice ?

 

Il est très facile de repousser toujours plus loin l’arrivée de ce Jugement (ou l’Apocalypse, ou le retour de Jésus). Le temps étant infini à l’échelle humaine, il y a encore énormément de place vers le Futur pour le retarder. Les religieux sont à l’abri de toute critique, ne risquent pas qu’un jour on leur fasse remarquer que le délai est expiré et Jésus n’est pas revenu.

 

Le fait de retarder en permanence ce supposé ou présumé événement démontre objectivement qu’on ne sait pas. Pour atténuer le choc, le malaise de cette évidente certitude de l’incertitude, les religieux parlent d’espérance.

 

Pour qu’elle puisse se manifester, il faut donc que cet événement soit toujours reporté plus loin par conséquent il ne doit jamais arriver, l’illusion doit être constamment entretenue.

Saint-Paul l’évoque ici : « Car c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or l’espérance qui se voit n’est pas de l’espérance ; car ce quelqu’un voit, comment l’espérerait-il ? Et si nous espérons ce que nous ne voyons pas encore, nous l’attendons par la patience. » Rom 8 (24-25).

 

Elle rassure sur l’Avenir : un réconfort, un remède contre le désespoir, la dépression nerveuse. Parfois, il vaut mieux ne pas le connaître (si par exemple il sera mauvais ?), ce qui laisse imaginer une vie meilleure.

08. Traditions. Jésus, etc.

Remarques sur quelques commémorations ou célébrations.

 

Fête de Toussaint ou Fête de Tous les Saints.

Ce n’est pas une fête chrétienne* mais catholique, célébrée pour s’opposer à Halloween : les morts étaient déjà honorés mais avec des pratiques différentes qui déplaisaient à l’Eglise catholique.

* Jésus n’a pas institué de culte aux morts d’après : « Laissez les morts enterrer leurs morts…» Luc 9 (57). Je pense personnellement qu’il accordait davantage d’importance aux vivants. Et il s’en fichait que les Croisés défendent, protègent son tombeau, l’essentiel à défendre pour Jésus est ce qu’il a enseigné, pratiqué, c’est-à-dire des conseils de morale.

 

Les Saints sont des personnes choisies par le Vatican après leur mort. Suivant un protocole de béatification puis canonisation*, le Vatican décide qui est saint en fonction du comportement du "candidat" pour le montrer en exemple, en modèle. Le Vatican fait le bilan de sa vie donc il le juge.

* comme si la 1ere étape n’était pas la bonne, il en faut une 2eme pour accéder à la sainteté, entre temps le mort se serait-il amélioré ?

La sainteté n’évoque-t-elle pas la perfection ? Existe-t-elle sur Terre ?

 

J’ai déjà entendu dire des ecclésiastiques que nous sommes tous des Saints* mais alors pourquoi le Vatican en sélectionne-t-il ?

* même les Humains les plus mauvais dont les criminels, les dictateurs et aussi les divorcés, les homosexuels, les avorteuses, les morts par suicide ?

 

La Toussaint serait donc aussi la fête des vivants … mais ce jour on honore davantage les morts que les vivants …

Le 2 novembre : officiellement fête des morts pour les Français, mais ils sont déjà  dans les cimetières le 1er novembre pour les honorer !

 

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Le Carême.

Il est écrit que Jésus a jeûné 40 jours sans interruption. Pourquoi au cours du Carême, chaque dimanche le jeûne est suspendu ? Question de confort ?

Le Ramadan qui est son équivalent se déroule d’une autre manière. Sa durée ne correspond pas à l’éventuel temps de jeûne du prophète mais au cycle synodique de la Lune (environ 29,5 jours).

D’après les scientifiques, un jeûne de plusieurs jours successifs (sans nourriture, uniquement de l’eau) améliore la santé en purifiant l’organisme des toxines.

Est-ce que le Ramadan est un véritable jeûne ? Les Musulmans peuvent manger après le coucher du Soleil et avant son lever donc il n’y pas d’effet diététique positif du jeûne sur la santé.

Comme la date du début du Ramadan avance chaque année de 11 jours sur le calendrier civil, le temps de jeûne varie aussi : il est beaucoup plus long en été qu’en hiver, conditionné par la durée d’ensoleillement.

 

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La "Fête-Dieu".

Quelle est l’utilité de cette fête ? Ne célèbre-t-on pas déjà Dieu au cours de chaque messe ? Pourquoi un jour spécial qui lui est consacré ? Encore cet excès,  hérité du Passé, des commémorations solennelles et pompeuses qui n’amélioreront pas la vie des malheureux, qui ne supprimeront leurs  souffrances, qui n’arrêteront pas les injustices, les horreurs de ce Monde. Au lieu de cette fête inutile, n’est-il pas beaucoup plus efficace d’agir directement, concrètement pour corriger ces disfonctionnements ? Toutefois, il est impossible de vouloir changer le Monde afin de l’améliorer. Souvent on ne peut intervenir que dans notre milieu proche, localement avec nos petits moyens.

 

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Les quatre dimanches de l’Avent.

Avent = avant la naissance de Jésus qui était connue depuis 9 mois donc le 25 mars (Annonciation), ce jour serait donc le 1er jour de l’Avent.

Alors pourquoi avoir choisi uniquement 4 dimanches qui déterminent entre 3 et 4 semaines d’Avent ? A partir de quelles observations ? Pour être en conformité avec le calendrier liturgique ?

 

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Les nombres "sacrés".

Exemples.

- le 3 : Sainte-Trinité

- le 12 : tribus d’Israël, Apôtres, étoiles de la couronne de Sainte-Marie

- le 7 : vertus, péchés

- le 666 : Satan.

J’ai trouvé d’autres exemples :

- Dieu + Jésus + Saint-Esprit  = 3 + Sainte-Marie = 4 (qui est aussi les 4 dimanches de l’Avent)

- Jésus + 12 Apôtres = 13 (nombre funeste).

Tous les nombres deviennent sacrés en les "manipulant" avec les opérations de base des maths (addition, soustraction, multiplication, division).

 

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Bizarreries du calendrier chrétien :

  1. Noël (anniversaire de la naissance de Jésus) : date fixe.

Remarque : elle sert aussi à compter les années depuis (et avant) cet événement, alors pourquoi Noël n’est-il pas le 1er jour de l’année ?

  1. Pâques : anniversaire de la dite "résurrection" de Jésus. La date est conditionnée par le cycle synodique de la Lune (le dimanche suivant la Pleine Lune qui suit l’équinoxe de printemps). A titre de rappel, le dimanche de Pâques détermine les dates suivantes : début du Carême (-46 jours), Ascension (+39 jours), Pentecôte (+49 jours), Fête-Dieu (+60 jours*).

* en Allemagne le jeudi, en France le dimanche suivant.

 

Supertitions.

 

Dans des pays/régions de tradition catholique, avant la messe du dimanche des Rameaux, le nouveau buis (parfois l’olivier) en rameaux est béni, il remplace l’ancien devenu jaune qu’on doit brûler et non jeter dans la Nature. Pourquoi faut-il le brûler ?

Interprétation personnelle ou hypothèse qui pourrait sembler loufoque (les rites, les interprétations des religieux ne le sont-ils/elles pas aussi ?) :

Je rapproche cette pratique de cette autre : l’Inquisition croyait qu’en brûlant les corps humains, elle détruisait Satan qui y habitait. De la même façon, brûler le buis béni détruit les mauvais esprits, auteurs des catastrophes, des malheurs, du mal qu’il avait concentré dans ses feuilles. Perdant progressivement ce pouvoir, il fallait donc le renouveler chaque année. Si on le jette dans la Nature au lieu de le brûler, les "produits nocifs" qu’il contient ne seront pas détruits, mais relâchés et contamineront à nouveau.

Il aurait aussi un pouvoir de protection. Souvenir d’enfance : au cours d’un orage, ma grand-mère conseillait de brûler du buis béni dans l’âtre de la cheminée pour protéger la maison de la foudre … peut-être aussi pour éviter la colère de Dieu (autrefois appelé Zeus) ?

Une pratique qui a continué malgré la découverte de la vraie nature de la foudre par Benjamin Franklin, l’inventeur du paratonnerre : le nouveau (et le réel !) protecteur de la foudre.

 

A-t-il été entrepris une étude sérieuse (genre statistique) sur un grand nombre de cas dans lesquels le buis béni a été utilisé afin de montrer (ou prouver) si son "pouvoir" de protection a donné réellement des effets positifs ?

On devrait faire la même étude pour le Saint-Suaire de TURIN qui soi-disant aurait protégé la ville de la peste.

Et encore sur bien d’autres reliques et talismans ou porte-bonheur …

Pour démontrer que la foi n’est pas une illusion, une impression, une invention mais qu’elle est bien une réalité, des preuves matérielles ont été imaginées : les reliques (bois de la croix, épine de la couronne, sang qui se liquéfie, tunique de Jésus, os de saints, lait de Ste-Marie, ampoule du sacre des rois français transportée par une colombe ... etc., etc.). L’Eglise catholique voyant là une bonne occasion de recruter davantage de fidèles (entre autre pour financer son budget) les a autorisées.

 

En vérité, je ne vois pas clairement la limite, la frontière entre religion et supertition.

 

Traditions inutiles.

 

Les Egyptiens contemporains ne déposent plus leur chef d’état mort dans une pyramide avec de la nourriture pour le voyage vers un autre Monde. Les Juifs conservateurs ne sacrifient plus leurs animaux domestiques, les Musulmans le font-ils encore ?

 

La consommation de porc fut interdite dans des religions probablement pour la raison suivante (mon interprétation) : le risque de contamination par des parasites étant plus grand qu’avec les autres viandes. La viande de porc mal cuite peut transmettre à l’Humain le ténia que l’on aurait interprété comme le Serpent = Satan.

 

Qu’en est-il au XXIe siècle avec ces normes et contrôles sanitaires ? Y a-t-il encore des viandes plus pures, plus sûres que d'autres, vu que toutes les espèces d’animaux domestiques reçoivent des doses de produits de l’industrie chimique (antibiotiques, hormones, etc.) directement ou utilisés dans la production de leur alimentation (pesticides, herbicides …) ?

A l’époque actuelle, au lieu de manger "casher" ou "kasher" parce que c’est la tradition, n’est-il pas mieux d’avoir une alimentation saine, équilibrée sur le plan diététique, choisir les viandes dites bio et refuser les autres … mieux encore : les produire soi-même si on le peut.

Les traditions, par définition, n’ont pas l’habitude de changer, d’évoluer, de s’adapter en permanence au Monde contemporain, aux découvertes de la Science. De fait, elles restent arriérées.

Le danger est de s’y conformer strictement, aveuglément sans aucun raisonnement, bon sens et logique. On y est comme enfermé, parfois même esclave.

Conséquence. En général, elles laissent très peu de place à la liberté et au choix individuels, à l’initiative, à l’innovation devant procurer une amélioration, un bien être à toute la société.

Elles restent un automatisme, une routine, faisant perdre ou oublier les vraies valeurs et conduisent souvent à l’intransigeance, l’intolérance, l’égoïsme, la violence.

 

Qui était Jésus ?

 

Jésus a connu la célébrité grâce à l’empereur Constantin, sans lui il serait resté inconnu. L’Eglise catholique trouvera toujours des arguments, des interprétations pour le justifier en affirmant par exemple que c’était voulu/c’est voulu/fait exprès. Qu’est-ce qui le prouve ? Parce qu’il suffirait de dire que c’est voulu pour que ce soit vrai et donc qu’on devrait l’accepter ?

 

D’après les récits, Jésus apparaissait comme une personne contre toute forme de mal. Il avait probablement des facultés rares : magnétiseur, doué de prémonition, de lévitation. Il n’a pas été le seul, ces facultés ont encore aujourd’hui un effet spectaculaire tout simplement parce qu’on en ignore la cause.

Du fait que des épisodes de sa vie ont été écrit, il a du fortement marquer par sa personnalité les gens qui l’ont connu = un pouvoir de fascination*.

* d’autres ont utilisé ce pouvoir pour entraîner un peuple sur un autre chemin, exemple : A. Hitler.

 

L’Inconnu laisse naturellement beaucoup de place à l’imagination, à l’interprétation, à l’invention, à l’inspiration, aux hypothèses. Comme tout être humain, Jésus n’était pas différent dans ce genre d’exercice. Il ne faut jamais sous-estimer cette possibilité. Disait-il la vérité en annonçant être le fils de Dieu («mon père » est souvent cité dans les Evangiles) ?

Remarque. Marie est mère de Jésus, mais aussi Marie est appelée mère de Dieu(Mater Dei). Pour un esprit logique … mais aussi (paradoxe !) pour un simple d’esprit, Marie serait donc la grand-mère de Jésus !

Jésus a eu parfois des contradictions dans ses déclarations, ce qui n’est pas anormal dans notre Monde imparfait et apporte de la crédibilité, du réalisme, de la rationalité et donc de la crédibilité aux textes qui eux, semblent trop artificiels, abstraits, laissant l’impression d’être remaniés, embellis, dénaturés par les traditions de l’époque, appelées aussi légendes ou mythologies.

 

Supposons provisoirement que Dieu était le père de Jésus. Quel père bon qui a de l’amour pour son fils accepterait de le laisser souffrir et mourir sur une croix ? Pour cette raison, je refuse d’associer Jésus et Dieu (Sainte-Trinité).

Cette souffrance : dans quel but ? J’ai présenté une autre méthode beaucoup plus efficace que ce soi-disant sacrifice pour sauver l’Humanité du mal qui, après tant de siècles écoulés, on peut dire honnêtement qu’il a échoué dans son objectif.

S’il existait un Juge supérieur et parfait, Jésus, étant supposé innocent, n’aurait pas du souffrir et mourir pour les autres (les pécheurs), mais les pécheurs eux-mêmes auraient du subir personnellement et individuellement les souffrances à cause de leurs fautes morales qu’ils ont commis.

Jésus n’était-il pas la victime d’une injustice ? Est-ce tolérable ?

 

Imaginons ceci : si Jésus avait vécu en Extrême Orient (Inde, Japon, etc.), il aurait reçu les enseignements de cette région (Hindouisme, Bouddhisme, …). Dans cette situation, aurait-il évoqué Dieu et son affiliation à lui ? Il aurait appris qu’il existe plusieurs dieux (Brahmâ, Vishnu, Shiva…), un être humain pouvant connaître plusieurs réincarnations donc plusieurs vies, le corps et l’esprit étant en interaction permanente (chez les catholiques, ils sont séparés), le bon et le mauvais karma, etc. Des théories différentes de celles de l’Hébraïsme mais au sujet de la Morale (charité, tolérance, humilité, etc.), y aurait-il des différences ? Ne serait-ce pas cela qui est commun, l’essentiel dans toute religion ? Qui pourrait le contester ? La science* ?

* elle a démonté, ruiné progressivement les dogmes de la mythologie, mais pourra-t-elle "démonter" les valeurs morales ?

Retirons la Morale de la religion : qu’est-ce qu’il en restera de vraiment sérieux, convaincant ?

Comme à une pièce de théâtre retirons-en le scenario, l’histoire, il en restera les acteurs, les costumes, le décor, la façade.

Sans la Morale, la religion ressemblerait à une coquille fragile vide de sens. Si c’est cela, à quoi servirait la religion ? A maintenir l’autorité jusqu’à la tyrannie, la dictature, la barbarie encore présentes dans des pays/régions, à produire des œuvres artistiques, du spectacle ou à apporter un éventuel soutien psychologique, un réconfort illusoire, un placebo ?

 

***

 

Jésus a reçu aussi un enseignement religieux et en a été influencé durant toute sa vie (comme chacun de nous) avec un évidente faiblesse en connaissances scientifiques par rapport à notre époque : il ne savait pas que les hormones, les gènes, les neurones conditionnent notre comportement.

 

Que savait-on des maladies neurologiques il y a 2000 ans ? Faute de science dans ce domaine, qui pouvait juger de l’intégrité mentale de Jésus, de ses disciples, de Saint-Paul, etc. et tant d’autres religieux qui ont succédé ?

 

Il est possible que la religion n’aie voulu montrer seulement le coté positif (les qualités de Jésus) et omis les éventuels défauts pour en faire un dieu (ou demi-dieu) comme c’était la coutume à cette époque (divinité du Pharaon, etc.). Pourquoi les Evangiles de Thomas, Juda, etc. ont été écartés ? Peut-être n’étaient-ils pas conformes aux canons de l’Eglise catholique ? Elle aurait du laisser à la disposition de tous la totalité des documents relatifs à la période de Jésus.

Les religieux sont-ils autant objectifs que les historiens, les scientifiques ?

 

Selon les scientifiques, il n’a pas été fixé sur la croix uniquement avec des clous (ce qu’on observe sur les crucifix dans les églises et ailleurs), les mains auraient été déchirées par le poids du corps et il serait tombé de la croix, mais aussi et surtout il y a été maintenu avec des cordes fixées aux poignets.

En évoquant cette particularité de la crucifixion, on pourrait me reprocher que je m’attache trop aux détails et pas à l’essentiel, mais par cet indice que les détails ne sont pas crédibles ou imprécis, l’essentiel (le but du sacrifice de la crucifixion) ne l’est-il pas aussi ?

La réalité : ne serait-ce pas celle-ci ?

Selon les récits, Jésus devait déplaire aux Juifs conservateurs traditionalistes (Pharisiens) par son comportement rebelle, anti-conformiste (et il avait raison en dénonçant par exemple l’inutilité des sacrifices d’animaux). Ainsi ils auraient voulu s’en "débarrasser" par la méthode utilisée chez les Romains : la crucifixion.

 

 Le catholicisme, quelle est son utilité ? Le Christianisme ne suffisait-il pas ?

 

Je remarque qu’on emploie très souvent le mot chrétien à la place du mot catholique et inversement comme si c’était la même religion. Alors pourquoi y a-t-il deux mots ? Pour exprimer une différence ? Je le pense en l’ayant observée depuis longtemps.

 

Pourquoi la religion catholique* est apparue, en avait-t-on besoin : le Christianisme n’est-il pas suffisant, est-il incomplet, insatisfaisant, axé sur une morale trop contraignante, exigeante, rigoureuse, pourquoi ne pas l’avoir conservé tel quel ?

* et tant d’autres variantes au Christianisme : orthodoxe, protestant, jésuite, dominicain, bénédictin, cistercien, trappiste, évangéliste, pentecôtiste, baptiste, kabbalistes, etc., etc. pour parfois osmoser, se confondre avec ce qu’on a catalogué officiellement comme sectes (scientology, témoins de Jehovah, mormons …). Finalement ces variantes sont-elles si utiles ?

 

Le Christianisme étant trop général, englobant l’Humanité en un corps homogène avec une seule Morale, sans distinction de "race" ou de couleur de peau, ne faisant pas de différence entre les Chrétiens, les Juifs, les Musulmans, etc., il a fallu se différencier des autres. Dans quel but ? Les conséquences furent déplorables : Croisades, Conquista, Inquisition, colonisations, pogroms, Djihad, etc.

 

Le prosélytisme.

 

Chacun a constaté que la Morale est contraignante, difficile à appliquer, à respecter. Il n’est pas facile d’être toujours fidèle, juste, honnête, sincère, courageux, solidaire, humble, sobre. Alors il serait plus aisé, confortable de se reporter, se limiter aux apparences : porter un voile montre qu’on est une bonne Musulmane, une croix est la marque d’un bon Chrétien, une kippa : un bon Juif, etc. De ce comportement de façade, il naît un sentiment de sécurité, de protection, de bonne conscience, du devoir accompli mais il est une illusion (effet placebo ?), l’essentiel n’étant pas effectué.

 

***

 

J’entends parler d’Européens et d’Américains "conservateurs blancs (1) traditionalistes intégristes d’extrême droite de religion catholique" qui craignent que leur religion est menacée par l’étranger (une autre) et veulent défendre les valeurs chrétiennes (2).

(1) non pas blancs de vertus mais blancs de peau ! Jésus serait en théorie le modèle de comportement moral pour les Chrétiens. Comme il a vécu en Palestine, il est fort probable qu’il n’avait pas la peau blanche comme sa mère Marie qui lui a transmis la religion juive.

(2)  qu’est-ce donc ces valeurs ?

Le mot "chrétiennes" vient de Christ. Et qu’a-t-il transmis ? On peut le retrouver dans les Evangiles où on y lit entre autre ceci :

 « J’étais étranger et vous m’avez accueilli … En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait… En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits de mes frères, à moi non plus vous ne l’avez pas fait » Mt 25(31-46).

 

Remarque sur les "évangélistes".

D’après leur nom, on supposerait qu’ils se conforment à l’Evangile et en respectent fidèlement les règles. Qu’observe-t-on ?

Leurs idées sont le plus souvent proches des extrémistes de droite qui apparaissent intolérants, n’acceptant pas l’égalité de droit entre les femmes et les hommes, les homosexuels et encore moins leur mariage. Et aussi nationalistes, racistes, rejetant les étrangers, les migrants, surtout les Noirs et ceux qui ont des religions différentes. Les extrémistes de droite ne sont pas favorables à la liberté d’expression et nient les théories et découvertes scientifiques qui ne sont pas conformes avec leurs idées, qui ne servent pas leurs intérêts. Ils rejettent tout ce qui peut améliorer l’état de la Nature (décroissance, sobriété, etc.). La protection et le respect de l’Environnement ne sont pas leur priorité. Eventuellement ils peuvent être antisémites, très violents. Ajoutons qu’ils sont traditionalistes, dogmatiques, conservateurs … mais alors que veulent-ils conserver ? Est-ce les valeurs morales ? Leurs idées, leur comportement sont-elles/il conforme à l’Evangile ? Ces personnes sont-elles crédibles ? Peut-on leur faire confiance ?

 

« Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis mais au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez … » Mat 7 (15-19)

« Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; et ils feront de grands signes et des prodiges, en sorte que soient induits en erreur même les élus. » (Mat 24 (24)).

 

Quelques rappels utiles.

La Science a découvert ceci :

  1. la coloration de la peau est due au taux de mélanine : un filtre naturel de la lumière, des ultra-violets. Elle n’indique pas le niveau des capacités intellectuelles, de l’intelligence.
  2. les ancêtres lointains des blancs étaient des Homo sapiens à la peau noire, ils étaient des migrants qui avaient quitté l’Afrique. N’ont-ils pas "colonisés" d’autres régions dans le Monde ? Les blancs ne sont-ils pas les descendants des Africains ?

 

Pour justifier le racisme des conservateurs "suprématistes blancs", leur premier argument est toujours le même : la couleur de la peau. Pourquoi un tel comportement ? Soit ils sont réellement ignorants des découvertes scientifiques, ce qui n’est pas si grave : un enseignement intelligent et objectif peut corriger ce manque, soit ils savent et deviennent idiots et là, c’est très grave et inquiétant.

 

***

 

La communauté des conservateurs : est-elle celle qui participe à la messe chaque dimanche, aux processions et autres manifestations ostentatoires et traditionnelles ou est-elle celle qui soutient réellement les associations dites "écologiques", caritatives, qui s’oppose aux destructions (morales et matérielles) causées par le capitalisme* sauvage dans lequel les richesses produites sont mal partagées ?

* il est appelé aussi libéralisme : système libéré du contrôle d’un Maître où aucune règle morale n’est appliquée. Conséquence : la loi du plus fort s’impose et détruit le faible comme chez animaux, les plantes (compétition, sélection, concurrence). « Chassez le naturel, il revient au galop ! ». Il existait depuis longtemps mais jamais avec une telle ampleur, une telle puissance, venant du progrès énorme et rapide des technologies de production, des transports, des communications à l’échelle mondiale.

Résultat : ceux qui en ont trop en auront davantage, ceux qui n’en ont pas assez en auront moins. Les richesses de la Terre (limitées) sont comparables à un gâteau à partager.

Il me semblait avoir entendu autrefois qu’il existerait un Maître (Dieu). Qu’est-ce qui est en son pouvoir pour corriger ce système ou ce régime, remettre de l’ordre et faire respecter les lois morales ? Que fait-il, quelle est sa réponse malgré des prières lui demandant régulièrement d’intervenir ?

 

La compétition est utile si elle permet d’améliorer la vie de tous, elle ne doit pas se faire au détriment des autres avec le moins d’impacts négatifs sur l’Environnement.

 

D’après l’enseignement que j’avais reçu, Dieu serait du côté du faible, du persécuté, du bon, il le protège, le défend … sauf que j’ai souvent constaté ceci : le faible doit se battre, lutter, agir avec ténacité pour défendre ses droits jusqu’à exposer sa sécurité, sa vie au danger, le puissant n’en ayant pas besoin. L’un fera des prières pour obtenir l’aide, le soutient, la protection, la justice, l’autre pour conserver son confort, sa sécurité matérielle, ses avantages et privilèges. Lequel sera exaucé ? Pour le savoir, il suffit d’observer ce qui se réalise dans le Monde et ce qui a changé depuis des siècles.

 

***

 

Dons en argent énormes pour la réparation de la cathédrale de PARIS.

Des critiques apparaissent déjà : il fut plus rapide et plus facile de financer des pierres que de financer pour aider des gens dans l’urgence (absence de logement, de nourriture, de soins …), les services médicaux, de santé (hôpitaux, infirmières …), etc.

Ne sommes-nous pas confronté à la question fondamentale : qu’est-ce que le Christianisme, amenant cette autre question : devoir choisir entre le sauvetage d’un monument gothique ou le sauvetage d’êtres humains ?

Jésus ressentait-il la nécessité de posséder un palais épiscopal luxueux, une cathédrale baroque, décorés de marbre, de sculptures, de dorures, etc. ?

 

Toutefois, il ne faudrait pas rejeter, détruire ces chefs d’œuvres religieux de l’Art ancien (Gothique, Baroque, etc.) apparaissant dans l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique chorale et instrumentale. Ces œuvres créent de l’émotion et sont l’expression du talent d’artistes qui y ont travaillé patiemment. Ce n’est pas en les détruisant qu’on améliorera le sort des malheureux, des pauvres : qu’est-ce que cela leur apportera de plus ?

De plus ces réalisations ont une valeur historique, de documentaire, elles sont un témoignage du Passé, montrent, nous apprennent sur la pratique religieuse à ces époques*, la manière dont l’argent, le temps était utilisé, les erreurs commises qu il ne faudrait plus répéter.

* par exemple les pyramides, les sites archéologiques égyptiens, mayas, incas, les temples grecs, romains révèlent leurs rites.

Aujourd’hui, ces monuments religieux sont conservés, restaurés : n’est-ce pas dans un but mercantile, favoriser le tourisme de masse ?

 

***

 

Prières de rue, une forme de protestation.

Agenouillés sur le trottoir ou sur des tapis, montrant leur chapelet, leur croix, brandissant leur Bible, des images de saints, chantant, récitant à haute voix des prières dans les lieux fréquentés, les conservateurs catholiques et aussi d’autres religions* affectionnent ce genre de manifestation ressemblant à du spectacle de rue.

* la religion catholique est devenue une des moins ostentatoire, prosélyte par rapport à d’autres, ce qui est une bonne chose, l’essentiel n’étant pas dans les façades, les simagrées.

Est-ce l’attitude habituelle d’un chrétien ? Non, jamais.

Deux observations.

  1. Des lieux (églises, chapelles, mosquées, etc.) sont affectés, prévus pour cela, loin de la foule, du bruit, permettant le recueillement, la méditation, la prière dans le silence.
  2. Un chrétien connaît ce passage de l’Evangile et l’applique :

« Et quand vous priez, n’imitez pas les hypocrites : ils aiment pour faire leur prières à se camper dans les synagogues et les carrefours afin qu’on les voie. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà leur récompense. Pour toi quand tu pries, retires-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte  et prie ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père qui est dans le secret te le rendra » Mt 6 (5-6).

 

Ils devraient appliquer ces versets pour sauver leur crédibilité parmi la société qu’ils qualifient de décadente, qu’ils veulent rééduquer. Savent-ils concrètement ce que doit faire un chrétien ? Ou le savent-ils et font-ils semblant de l’avoir oublié ?

 

D’autres extraits à méditer : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu » et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas s’il n’aime pas son frère qu’il voit. Voici donc le commandement que le Christ vous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. » 1Jean 4 (20 - 21)

Si on n’applique pas ce que Jésus a demandé, si on ne respecte pas ce qu’il a commandé, peut-on dire qu’on est chrétien et défendre les dites valeurs ? N’appelle-t-on pas cela des hypocrites, des imposteurs ?

 

Est-ce la solution d’opposer une religion à une autre pour avoir une société pacifiée, éviter les conflits ?

 

Il est vrai que l’exemple n’a pas toujours été bon : des actions et comportements douteux de l’Eglise catholique (et aussi d’autres religions) ne leur ont pas montré le bon exemple sur lesquels ils s’inspirent pour justifier leurs actes (imitation du mal) qu’ils pensent moraux ou vertueux.

 

Qu’est-ce qui a mis fin à six siècles d’Inquisition ?

Ce qui fait une des faiblesses de l’autorité ecclésiastique : elle n’a pas évolué de sa propre initiative, elle n’a pas pris elle-même en premier la décision de changer de l’intérieur, mais contrainte de l’extérieur par un régime politique, des lois civiles, par la Science, par la société. Et le chemin à parcourir est encore long pour réussir à abandonner ses dogmes, ses mythes, sinon elle restera arriérée … et finira un jour par disparaître … comme les mythologies qui l’ont précédées.

09. Interprétations.

Publié le 02/10/2022 à 13:34 par thomas21 Tags : nature image sur center bonne base vie moi monde chez enfants article maison mort dieu femmes nuit pouvoir

A l’époque contemporaine, comment est encore défini Dieu par les "spécialistes" (ecclésiastiques, théologiens, etc.)?

 

Ils reprennent une information transmise, puis répétée depuis des millénaires sans avoir, avant, pris la précaution d’y avoir réfléchi, de l’avoir analysée, comparée aux connaissances scientifiques et par conséquent y découvrir naturellement des incohérences, des contradictions. Par exemple à ces époques lointaines, on croyait que des esprits avaient de l’influence, communiquaient avec les Humains alors qu’on ne connaissait rien sur l’existence du cerveau, son fonctionnement, sur l’inconscient.

 

Voici la description "standard" de Dieu, enseignée depuis des siècles par les ecclésiastiques, venant de Jésus et de ceux qui l’ont précédé, que j’avais aussi reçue :

« Le maître absolu, le Seigneur tout puissant, le créateur, l’auteur, l’origine de tout ce qui existe. Il a tout prévu et sait tout. Il est le père éternel, bon, miséricordieux, le guide, le Juge au-dessus de toute l’Humanité, il pardonne les fautes. En cas de besoin, de difficultés, il est conseillé de le prier pour obtenir une aide, un conseil. Il défend, protège les innocents, les bons, les humbles,etc., etc., etc. … »

Comme je suis un esprit logique, je cherche à synthétiser les éléments reçus, à analyser, à connaître ce personnage et j’arrive à la conclusion  suivante :

Dieu est un être parfait … donc son action serait parfaite !

Evidemment, basé sur cette déduction, je ne voulais voir que la perfection dans ce Monde, qu’en est il réellement ? Est-ce que je me faisais une fausse image de Dieu, l’image d’un être idéal"produisant" un Monde idéal ?

 

Naturellement les conservateurs ont déjà leur réponse toute faite : « Satana perverti, pollué, détruit l’œuvre parfaite de Dieu». Toujours selon eux, Dieu aurait tout créé, alors ma question qui suit : d’où venait donc Satan. R. : « Il se serait "rebellé" contre son créateur».

Ma remarque : le créateur ne pouvait-il pas le prévoir ? Pourquoi aurait-il introduit le loup dans la bergerie ?

Réponse des religieux : « En créant Satan, Dieu aurait voulu mettre à l’épreuve les Humains, c’est-à-dire tester leur capacité à résister à la tentation de mal agir. »

Encore une fois sans nécessité absolue d’apporter des preuves, l’interprétation est libre et sans limite, il est aisé de raconter n’importe quoi !

 

***

 

Comparaisons, 2 exemples :

 

  1. si on me dit qu’au nombre 2 on ajoute 2, je déduis que cela fait 4 (ni 3, ni 5).

 

  1. la science affirme qu’un tube néon tenu à la main s’allume sous une ligne à haute tension, j’y crois, même si je ne le vérifie pas. Elle dit aussi : la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil, j’y crois aussi même si je constate de mon lieu d’observation que c’est l’inverse (une illusion).

Ce qu’affirme la science est crédible : il n’a pas de contradiction ou incohérence sinon elle le précise et la théorie n’est pas valable donc admise.

 

Que vois-je en réalité quand j’observe le Monde, en particulier le comportement des Humains (ils seraient la créature semblableà Dieu) ?

 

Trois hypothèses s’étaient présentées à ma réflexion :

  1. soit Dieu existe conformément exact, fidèle aux descriptions de la religion, toutefois sans sa volonté d’agir pour que le Monde s’améliore.
  2. soit il existe mais n’a pas toutes les facultés, le pouvoir, la toute puissance pour se manifester, intervenir.
  3. soit il n’existe pas.

Il est superflu que je donne le résultat de ma réflexion : il se devine tout au long de cet article.

 

 

Où sont les vraies valeurs chrétiennes ? Ne se trompe-t-on pas de sujet ? Quelle est l’utilité de Dieu : à quoi, à qui sert-il ?

 

Pour quelques uns ces actes sont graves : jeter des hosties bénies à terre - scier, casser, brûler une croix - mettre un crucifix dans l’urine seraient un sacrilège = la profanation du Christ.

Ces actes n’offensent plus Jésus : il est mort* depuis 2000 ans environ, et s’il était présent, il aurait pu dire : « Bénissez ceux qui vous maudissent. A qui te frappe une joue, présente encore l’autre » Lc 6(27-35).

* ce ne sont pas les morts qu’il faut respecter, mais les vivants : la Morale concerne les vivants … et pas les morts.

 

Qu’est-ce que l’essentiel du respect de la Morale  chez les conservateurs ? Serait-ce par exemple :

- interdiction du mariage et des relations sexuelles chez les ecclésiastiques

- exclusion des femmes des fonctions principales : célébration de la messe, don des sacrements … .

- interdiction aux homosexuels-lles de se marier, d’adopter des enfants, de devenir prêtre.

- bannissement des divorcés.

 

En réalité, objectivement et franchement, qu’est-ce qui est le plus grave ? Le vrai sacrilège n’est-il pas celui-là : des ecclésiastiques masculins ont pratiqué des manipulations sexuelles sur des enfants (pédophilie), sur des religieuses ? Comme ils croient que le Christ vit encore, n’est-il pas profané, autrement dit : comparé à chacun d’entre nous lorsque nous sommes agressés ou offensés injustement ?

 

D’après quels actes définit-on ce qui est réellement moralement condamnable ? Comme Dieu, la Morale se "mangerait-elle à toutes les sauces" suivant les goûts de chacun = une donnée variable et ajustable ?

 

***

 

Le besoin de croire, le besoin de se donner des réponses à des phénomènes bizarres, des coïncidences troublantes, des mystères existe depuis longtemps, on peut même supposer qu’il s’est inscrit dans les gènes (épigénétique). Pour cette raison sont nées les mythologies suivies par les religions. Leur thème principal, leur fondement étant la croyance en la présence et l’action d’un (ou plusieurs) être imaginaire aux pouvoirs supérieurs, apportant donc toutes les réponses manquantes.

 

Rien n’empêche quiconque de faire un "habillage" d’absolument tout ce qu’il observe en se servant de Dieu : il est polyvalent, s’applique, s’adapte à toute situation "mystérieuse", les cas où la Science ne peut pas répondre, c’est pratique d’emploi et ne demande aucune preuve, aucune vérification ! Même pour les phénomènes qui sont déjà expliqués par les lois physiques et les théories scientifiques : on dira tout simplement que Dieu a créé ces lois !!!

 

 

N’a-t-on pas fait de lui ce qu’on veut qu’il soit, selon notre fantaisie et aussi selon ses intérêts à défendre ? Comme il ne réagit* pas immédiatement et de manière absolument nette, sans aucune possibilité de confusion, il est très facile de lui attribuer n’importe quoi.

* dans l’hypothèse où il pourrait ou voudrait le faire

Il a été souvent associé à la guerre, à la richesse matérielle :

Quelques exemples :

- dans la Bible, on en trouve de nombreux : le peuple israélite était souvent en conflit avec ses voisins, le résultat (victoire ou défaite) dépendait de la volonté de Dieu (punition ou récompense).

- le vainqueur le remercie par la célébration d’un Te Deum (exemple : Dettinger Te Deum composé par Händel en 1743 pour célébrer en l’abbaye de Westminster la victoire des Anglais sur les Français à DETTINGEN).

- les ceinturons des guerriers allemands du début du XXe siècle avaient cette inscription : "Gott mit uns".

- « We trust in God » visible sur les monnaies des U.S.A. Ceci n’étant pas en conformité à ceci : « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres à la fois : Dieu et l’argent » Mt 6(24) et cela (déjà cité) : Mt 19 (23-26), Mt 19 (16-22) ... et tant d’autres extraits en relation avec l’argent comme Mc 12 (38-44)

- des Musulmans le remercient pour la "manne" du pétrole dont son utilisation massive provoque de graves problèmes à la Nature et donc à l’Humanité entière (pollutions de l’air par sa combustion, des océans par les pertes liquides, par les matières en plastiques, les pesticides ou biocides, etc. qui sont des produits issus de cette "manne").

- au XXIe siècle, dans quelques pays sont encore pratiquées des tortures et condamnations à mort pour blasphème* du prophète de l’Islam. D’autres auraient pu les subir, simplement en laissant supposer que Jésus aurait pu être schizophrène ou ne serait pas ressuscité donc pas mort cliniquement.

* a-t-on déjà blasphémé la Science ? Si on la contredit, la critique, elle ne condamne pas pour ces "infractions" : apostasie, hérésie, n’a pas jugé, torturé et brûlé celles/ceux qui l’ont niée. Elle exige simplement des arguments, des démonstrations, des preuves, un raisonnement logique. Dans ce domaine, n’est-elle pas supérieure en raison, en sagesse par rapport à la religion ?

 

 

Platitude de la Terre.

 

Malgré les découvertes scientifiques, des personnes ont encore la mentalité figée, fossilisée sur une époque ancienne de l’Histoire de l’Humanité, par exemple : elles croient que Homo sapiens est apparu subitement, spontanément ainsi que toute la Nature qui l’entoure : aucune évolution n’était possible. Comment justifient-elles la présence des fossiles ?

D’autres croient que la planète Terre est plate. Alors, j’aimerais avoir leurs réponses à ces trois questions :

  1. Comment se représentent-elles la forme de la Terre (géodésie) ?

- par un disque fin donc d’une masse et d’une force de gravitation très réduite ?

- par un volume (cylindre, cône, demi-sphère …) dont la partie circulaire est habitée ?

  1. Il se trouve quelque part un bord à ce disque. En se déplaçant toujours dans la même direction, on arrivera forcément à l’atteindre. Que se passera-t-il si l’on dépasse ce bord, si on va au delà ?
  2. A un instant précis, pour tous les habitants d’une surface plane, le Soleil est vu au même endroit dans le ciel. Si la Terre est plate, comment expliquent-ils pourquoi le Soleil est vu à des positions différentes dans le ciel en fonction du lieu d’observation ? Au même moment, à tel endroit il se lève, à un autre il est au zénith, à un autre il se couche et encore à un autre il n’est pas visible (nuit).

 

Ces personnes à l’aspect arriéré : sont-elles vraiment si ignorantes ou le font-elles exprès ? Dans quel but ? Par plaisir de contester tout ce qui est nouveau ? Provoquer une réaction de masse, choquer afin d’être remarquées du public, avoir un pouvoir, devenir célèbres parce qu’elles n’ont pas d’autres moyens (intelligents) pour se faire connaître ?

Ont-elles conscience qu’elles se trompent en pensant qu’elles s’adressent uniquement à des gens naïfs, sans culture scientifique et historique, sans esprit critique, ne sachant pas réfléchir ?

 

Peut-on craindre le pire venant de ces gens obstinés ?

 

Lorsque les Nazi avaient remarqué qu’ils perdaient la guerre, ils ont détruit les fours crématoires pour effacer les traces de leurs atrocités. Cette action démontre qu’ils étaient conscientsdu mal qu’ils avaient commis, autrement ils les auraient laissés intacts pour montrer au reste de l’Humanité que les fours crématoires étaient une bonne initiative et qu’ils pourraient encore servir.

 

 

Le dogme. Une comparaison.

 

La religion l’a posé là comme un socle impossible à modifier, immuable, rigide, ce que ne fait pas la Science.

Pour l’illustrer, voici une comparaison simpliste avec les étapes de construction d’une maison :

La Science procède dans l’ordre suivant :

  1. les fondations = l’observation.
  2. les murs = l’analyse, l’interprétation avec les données déjà acquises : les premières pierres.
  3. la toiture = les théories ou les hypothèses.

Et au-dessus du toit se trouve le ciel ou l’espace = la partie inconnue qui reste à découvrir, à comprendre, à expliquer, sûrement la plus grande partie.

Parfois, constatant un défaut de construction (fausse théorie), la science démontera une partie de la maison, peut-être la totalité pour la reconstruire (nouvelle théorie). Eventuellement au tout début : reprendre à la base avec des fondations plus solides.

La religion fait l’inverse : elle met d’abord la toiture et dit qu’elle tient tout seul dans l’air en élaborant des théories* invérifiables.

* dogmes

 

A l’époque actuelle, les affirmations des religieux ne sont-elles pas le résultat d’adaptations "acrobatiques" en se référant au récit biblique qui ne contient pas de données scientifiques : faire coïncider la réalité observée, les situations vécues, les phénomènes inexplicables avec le dogme(en comparaison : tirer au maximum sur l’élastique) ?Cet exercice de pensée est facile à réaliser car il exclut la nécessité, la difficulté d’avoir à apporter des preuves.

 

 

 

Les apparitions, un phénomène neurologique ?

 

Une apparition de Sainte-Marie en étant éveillé n’aurait-t-elle pas la même cause neurologique qu’un rêve en état de conscience : rêve lucide ? Il semblerait (selon moi) que Bernadette Soubirous ne voyait pas par ses yeux mais directement par son cerveau* : les autres personnes présentes n’ont rien vu. Son éducation catholique aurait pu influencer son inconscient : il est évident qu’on lui a déjà parlé de Marie. Il serait intéressant de savoir si un nombre significatif de personnes n’ayant jamais reçu une seule information religieuse au cours de toute la vie a eu des apparitions (ou tout autre phénomène en rapport à la religion). Ainsi j’aurai la preuve définitive et incontestable que la personnalité, le milieu (éducation, culture …) n’ont aucun impact sur la foi et donc elle aurait une origine extérieure, étrangère à toute intervention ou influence humaine. Je commencerai vraiment à considérer la Foi comme une affaire très sérieuse … autant que la Science et l’Histoire !

* en 1858 savait-on qu’on pouvait voir avec le cerveau plus exactement la région optique située à l’arrière de la tête ? Si celui de Bernadette avait été passé au scanner, qu’aurait-on découvert ? L’image du cerveau scanné de religieuses montre des zones activées (1) qui ne le sont pas chez d’autres personnes. Il suffit de faire "travailler" régulièrement cette zone (par exemple par la prière) comme le font les musiciens, les conducteurs de taxis pour mémoriser le plan d’une ville, etc. : eux ont un cerveau différent des religieuses, spécifique à leurs activités, d’autres zones sont concernées.

(1) ce qui fait dire à quelques-uns (même des religieux !) qu’on a la "preuve matérielle" de l’existence de la foi … donc de Dieu !!!

 

Autre exemple : les personnes présentes à FATIMA en octobre 1917 ont "vu" le Soleil tournoyer. Hallucination collective ?

Il est impossible que le Soleil (ou la Terre) subisse des perturbations anormales de son mouvement sauf sous l’influence d’une étoile massive ou d’un trou noir "passant" à proximité. Dans ce cas le Système solaire serait totalement chamboulé (entre autre les orbites des planètes) et la vie sur Terre en serait profondément affectée (disparition de la très grande majorité des espèces, peut-être la totalité ?).

 

Conclusion sur ce sujet.

Voulant comprendre les phénomènes (pour cette raison, les sciences m’ont toujours intéressé), j’aimerais connaître l’opinion des personnes qui n’ont jamais reçu une influence religieuse, mythologique,  qui sentent cette "présence", qui peuvent/qui veulent la décrire précisément. Ces personnes : une rareté dans ce Monde ?

 

Un défi : réussira-t-on un jour à me convaincre (ou prouver) que ce n’est pas d’origine culturelle, psychologique, cérébrale, génétique, etc., mais d’origine surnaturelle (divine) ?

 

 

L’inconscient, les rêves.

 

Comment différencier ce qui vient de Dieu et ce qui vient de l’inconscient ? Honnêtement, je suis incapable de faire cette différence, j’estime que le risque de me tromper est bien trop grand pour y accorder de l’importance et prendre cela au sérieux.

Les religieux ont-ils une méthode infaillible ?

 

La foi n’est-elle pas une impression diagnosticable par la psychologie, la sophrologie, les neurosciences donc liée au fonctionnement du cerveau ?

Comme celle qu’on ressent quand on rêve : on se trouve dans différents endroits connus ou inconnus, on rencontre d’autres personnes connues ou inconnues, on observe une action, on y participe, on a des émotions réelles … mais en réalité tout en restant dans son lit ! Tout se passe dans le cerveau.

Je ne peux pas contrôler un rêve* : déterminer le scenario, le jour, l’heure. Je n’ai pas de pouvoir sur le rêve, donc comme si l’inconscient me maîtrisait, me dominait : une force supérieure me direz-vous ?

Pendant mes rêves, mon cerveau (en fait mon inconscient) me fait croire que je suis dans un monde réel alors que je suis réellement dans le virtuel. Je constate, j’évalue combien ses performances, ses "pouvoirs " sont grands, capables de me faire douter, de me tromper.

* des exceptions : les rêveurs lucides peuvent les contrôler

 

Lorsqu’on est en train de rêver, on ne se pose pas la question de savoir si c’est l’inconscient qui agit, on vit, on subit l’action comme si elle est réelle.

Au réveil on découvre les incohérences du rêve mais pendant on ne les remarque pas.

 

Comme l’impression du temps qui passe de plus en plus vite au fur et à mesure qu’on prend de l’âge … ou quand on a beaucoup d’occupations. Sans horloges pour le mesurer, chacun jurerait que le temps accélère ! Si je n’avais pas su d’où viennent les rêves, comment ils sont formés, j’aurais trouvé ce phénomène étrange et cru que mon corps a quitté le lit, "voyagé" pendant la nuit.

 

 

 L’inconscient gouverne nos pensées, nos actes bons ou mauvais, il est difficile de vouloir s’en  "débarrasser" ou de s’en "couper ".

Comparaison. Il est comme des rails, une voie ferrée  qui force à suivre un parcours. Il n’est pas aisé de choisir un autre parcours = un comportement totalement différent.

D’où vient-il ? Comment se forme-t-il ?

- par la personnalité ou le caractère (d’origine génétique)

- par l’environnement : éducation, culture, relations, expérience de chacun.

La foi pourrait être conditionnée par tous ces facteurs.

Ce sont les données qu’on connaît actuellement. S’il y a effectivement d’autres causes, je souhaite que la Science les découvre un jour.

10. Les religions ont-elles évolué ? Conclusion.

Les religions ont-elles évolué ?

 

Jésus n’a pas écrit les Evangiles : les événements qui y sont relatés se sont transmis de personne à personne avec un risque de modification. Chacun a déjà observé ceci : un message communiqué de proche en proche de manière orale arrive souvent déformé au bout d’un temps assez long, les intermédiaires n’ont pas une mémoire totalement infaillible ou peuvent y rajouter des éléments selon leur fantaisie (mythologie). Rien ne prouve l’authenticité du message. Les rumeurs subissent le même sort.

Un exemple : avant le VIe siècle, on ne parlait pas de boeuf et d’âne dans la bergerie ou la grotte, lieu de naissance supposé de Jésus.

Encore une fois les détails sont importants = des indices révélateurs sur l’authenticité du texte.

 

Malgré l’apparence de son infaillibilité, la religion (en fait les religieux) s’est trompée plusieurs fois dans le Passé, elle a été en conflit avec la Science : Galilée, Bruno, Darwin en ont été les témoins. Elle a persisté longtemps à rester dans l’erreur, dans l’occultisme. Au XXIe siècle, serait-elle cette fois-ci dans la Vérité (si toutefois il y en avait une) et ne se tromperait plus ?

L’Eglise catholique a subi trois remises en questions majeures ébranlant ses fondations, fissurant l’édifice soi-disant indestructible. Qu’elle les minimise ou pas les faits sont là :

  1. au XVIe siècle, par Copernic.
  2. au XIXe siècle, par Darwin.
  3. au XXe siècle, par Freud.

A partir de ces constatations, raisonnablement et logiquement on peut se demander, s’interroger si elle ne s’est pas trompée ailleurs, dans d’autres affirmations dogmatiques par exemple : la résurrection de Jésus - son affiliation à Dieu - la crucifixion de Jésus dans le but de sauver l’Humanité du mal - l’immortalité de l’esprit humain - l’existence du Paradis et de l’Enfer, etc. J’ajoute : la foi n’aurait-elle pas uniquement une origine psychologique, neurologique ?

 

Croyons-nous être dans la "vérité" en adorant un dieu comme nos ancêtres croyaient à la nécessité de sacrifier les enfants, les animaux pour plaire aux dieux, éviter leur colère ?

 

Polythéisme, monothéisme, qui a raison ?

Ils croyaient en plusieurs, aujourd’hui ils croient en un seul (Credo in unum Deum). D’après quelle observation ? D’après Akhenaton ? Alors, cela signifie qu’avant les gens étaient dans l’erreur durant des siècles, des millénaires ?

Ils n’en n’avaient pas conscience, ils n’imaginaient pas qu’un jour on leur dira qu’il n’y a plus qu’un seul. Les mythologies anciennes ont été abandonnées et ont disparus, donc cela démontre qu’elles n’étaient pas bonnes.

Si Dieu avait un éventuel pouvoir, pourquoi les aurait-il laissées se perpétuer pendant des siècles (sachant qu’elles étaient inutiles) pour ensuite être remplacées par le Christianisme, l’Islam, etc.? Perte de temps … et perte de vies … accompagné de souffrances !

Il aurait du savoir que les Anciens avaient la foi = confiance en ces divinités et leurs rites autant que ceux du XXIe siècle qui croient en lui.

De même pourquoi aurait-il "envoyé" le Sauveur (ou le Messie) si tard après tant de millénaires pendant lesquels se sont accumulés tant de péchés ? Depuis cette date, j’ai constaté et je continue à constater que le mal est hélas ! toujours présent. Dans ce climat décevant, déplorable, peut-on fêter Noël dans la joie de la venue de cet hypothétique sauveur ?

 

La Bible est toujours actuellement le document de référence des religieux … et des croyants.

Jusqu’à ce jour, le pape actuel n’a jamais considéré la Bible comme un récit qui a toutes les apparences de la mythologie (notamment le récit de la Genèse) excepté ce qui est en rapport avec la Morale et le récit de la vie des Israélites (coutumes et traditions, guerres …).

Il n’a jamais contesté, mis en doute des passages de la Bible, par exemple Dieu a créé l’homme à son image et la femme à partir d’un os de l’homme, Genèse 2 (21-22) . Remarque :

  1. à l’inverse ne serait-ce pas l’homme qui a été créé à partir du ventre (de l’uterus) de la femme ?
  2. la Science a observé que le chromosome X qui détermine le sexe féminin est présent au départ chez tout fœtus. Ensuite le masculin (chromosome Y) peut apparaître sous l’action de la testostérone.

Tout être humain est au départ une femme, donc l’homme est issu de la femme … et pas l’inverse !

Remarque : dans cet extrait biblique (comme dans d’autres), n’a-t-on pas voulu montrer et justifier la supériorité* donc la domination de l’homme sur la femme qui se manifeste encore aujourd’hui dans les sociétés ?

* venant de sa force physique, musculaire : un critère visible. Mais aujourd’hui grâce à la science, on pourrait choisir un autre critère et dire que la femme est supérieure à l’homme : elle a un demi chromosome de plus que l’homme. Globalement il n’y a pas de sexe supérieur, les deux sont complémentaires, le symbole ancien Yin et Yang  l’exprimant clairement.

 

Un exemple : les 12 Apôtres étaient tous des hommes … comme la majorité des ecclésiastiques ou assimilés (rabbins, imams, etc.).

Constatant son arriérité, l’Eglise catholique avait commencé à  évoluer au début des années 60 (réformes de Vatican II) mais uniquement en "surface", dans les détails, exemples : suppression du latin, orientation de l’autel en direction des fidèles, ne pas avoir mangé une heure avant la communion* au lieu de trois heures, tenue civile pour les ecclésiastiques en dehors des célébrations, suppression du voile pour les femmes pendant la messe …

Est-ce que ces réformes ont suffi pour faire disparaitre les contradictions et incohérences et donc inspirer la confiance et avoir de la crédibilité ?

* les enfants effectuaient deux sortes de communions : première (ou privée) et solennelle, précédée de trois jours de retraite. Ils apprenaient que l’hostie représente le corps de Jésus. Ma remarque à l’époque : Jésus avait-il moins de valeur, d’importance à la première communion qu’il pouvait en avoir à la communion solennelle ? Pour moi, ce fut une des premières incohérences constatées.

 

***

 

Il est inconcevable, même impossible que les religieux affirment que Dieu n’existe pas. Toutefois ils peuvent penser secrètement le contraire : les prières sans effets ont tendance à y conclure. Devant s’expliquer, les religieux adaptent/adapteront toujours leur récit. Ils ne seront jamais contestés parce personne ne pourra vérifier et témoigner de l’exactitude de leurs affirmations.

Quelques exemples :

- Dieu met l’Humanité à l’épreuve

- Dieu est mystérieux,

- Il agit selon sa volonté. Cest voulu, fait exprès.

- Les malheureux, les persécutés, les bons seront récompensés

 

Est-il conseillé d’appliquer "à la lettre" tout ce qui est écrit dans la Bible ?

 

L’être humain avait remarqué qu’il était au centre du Monde (ou de l’Univers), de plus ses capacités imaginatives, créatrices lui ont fait croire qu’il en était le maître (après Dieu), un être supérieur indépendant de la Nature. Il ne savait pas qu’il en était le produit de son évolution.

Alors il aurait inventé ce récit pour légitimer son action et fait dire à Dieu :

Extrait de Gen 1 (26), Gen 1 (28-31) :

« Dieu dit : Faisons les êtres humains : qu’ils soient les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et sur la terre, des gros animaux et des petites bêtes qui se meuvent au ras du sol. … Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la Terre et dominez-là, soyez les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous les animaux qui se meuvent sur la Terre … Dieu constata que tout ce qu’il avait fait était vraiment une très bonne chose. »

 

On observe après plus de 2000 ans les conséquences désastreuses du comportement de cette "créature" abandonnée à elle-même, sur l’épuisement rapide des ressources, les disparitions d’espèces, les pollutions, la modification du climat, etc. qui risquent de provoquer sa propre disparition. A l’époque actuelle, avec bientôt 10 milliards d’êtres humains, est-il raisonnable, sage de s’inspirer de ces versets ? En prêtant serment sur la Bible, le président et chef d’Etat (donc responsable) des U.S.A. prendra-il le risque de les faire appliquer ?

 

Il faut avoir conscience de ceci : la Genèse a été écrite à une époque où la population mondiale n’exerçait pas une telle pression sur l’Environnement, qu’elle était beaucoup moins nombreuse, que les ressources terrestres semblaient illimitées et cette population ne possédait pas la technologie, les moyens de destruction (machines, produits chimiques, etc.) qu’elle a actuellement.

 

Pour éviter une aggravation de la situation, au lieu de prier Dieu et d’attendre passivement une éventuelle amélioration, des solutions sont proposées. En voici une, concrète, réaliste mais très contraignante, à contre-courant de la doctrine du système mondial (capitalisme) :

- la sobriété ou frugalité ou tempérance (une valeur morale). Réduire au maximum les impacts négatifs sur la Nature par exemple : les loisirs, ils ne sont pas la priorité par rapport aux besoins fondamentaux.

En même temps, il serait préférable que la population mondiale cesse d’augmenter.

De toute façon si les Humains refusent cette solution, la Nature s’en chargera et imposera sa règle : suite à ce bouleversement, beaucoup périront par manque d’eau, de nourriture, etc. (et ce qui n'est jamais évoqué : par manque d’oxygène*), par des conflits venant de migrations, de conquêtes de nouvelles terres.

* il n’y aura plus assez de forêts et d’océans en bon état (acidification) pour recycler le dioxyde de carbone en oxygène.

Hélas ! Encore une injustice ! Ce seront les plus défavorisés, ceux qui ont fait le moins de dégâts dans l’Environnement, qui subiront le désastre. Les autres, les riches auront les moyens de migrer vers des régions moins hostiles, de se défendre contre des "envahisseurs".

Conséquence : la population mondiale diminuera drastiquement ce qui rétablira l’équilibre entre le nombre des Humains, leurs besoins, leurs déchets et ce que pourra fournir et supporter la Nature. Supposons que ce soit la volonté (ou le but) de Dieu, cette méthode sera efficace mais cynique et surtout injuste.

 

***

 

La Nature n’a pas besoin de l’être humain, elle se gère, s’équilibre toute seule, mais l’être humain a besoin d’elle pour vivre. Alors il doit la respecter comme une partenaire et pas la dominer sinon il subira des conséquences catastrophiques.

Les êtres dits vivants existent depuis environ 4 milliards d’années, bien avant qu’apparaisse Homo sapiens il y a 300 000 ans. Quelques-uns pourraient proposer cette interprétation : « Il a fallu tout ce temps à la Nature pour se préparer à l’accueillir ». Quelle arrogance : égocentrisme, anthropocentrisme ! Ensuite il la détruira totalement et lui avec, on suppose que son séjour ne sera pas long (un bref passage) sur cette planète si on le compare par exemple au temps de présence des insectes, de Ginko biloba (un arbre) ayant beaucoup mieux résisté aux contraintes du milieu. Les insectes, Ginko biloba : des êtres supérieurs ?

 

Remarque adressée aux croyants en forme de paradoxe :

« Et croyez-vous que Dieu viendra sauver la planète Terre et ses habitants quand tout ira si mal après qu’il aie dit de dominer la Nature (asservir), de se reproduire comme des lapins qui auront tout consommé, pollué, saccagé sa création ? Croyez-vous que le maître supposé le plus puissant, le plus intelligent aurait élaboré une telle créature capable de s’autodétruire ?». Selon votre interprétation, vous répondrez peut-être : « Cest sa volonté, il l’a fait exprès : il l’a créée pour la tester, la mettre en situation d’épreuve». J’ajoute : … sachantà l’avance qu’elle ira à sa ruine !

Je pense que le test est suffisamment concluant après tant de millénaires : globalement il n’y eu aucune améliorations définitives, il n’y en aura pas dans le Futur, alors il serait temps que Dieu change sa méthode (mon interprétation).

Quel être humain réalisera un projet, sachant à l’avance qu’il comportera des défauts, des problèmes donc il se terminera par un échec … à moins d’être irresponsable, fou !

 

 

En conclusion …

 

La preuve est déjà faite que la/les religions (comme les mythologies qui lui ont donné naissance) sont une réalisation humaine et pas venant de Dieu sinon il n’y en aurait qu’une et elle serait théoriquement parfaite (à l’image du créateur), idéale = sans aucune contradiction, sans aucune incohérence, sans aucun paradoxe.

La réalité observée fut totalement différente et m’a conduit à cette question : Dieu, Satan, les anges ne sont-ils pas le produit de limagination, de la capacité inventive de Homo sapiens ?

Et donc naturellement, inévitablement, il en résulte cette idée : l’inexistence de Dieu,de Satan. Systématiquement, la religion a tenté de la dissiper en élaborant des interprétations invérifiables, des dogmes ... jusqu’à utiliser la menace de sanctions, la violence contre les contestataires.

Citation :« Vous me demandez si je crois en Dieu, il faudrait dabord que je sache qui est Dieu. »

Si Dieu existait selon le modèle standard défini par les religieux, comment peut-il rester inactif, indifférent à de telles horreurs, à toutes ces infractions aux règles morales ? Est-ce vraiment sa volonté de rester passif ? En plus, lorsque des demandes incessantes, répétées le pressent de réagir pour les arrêter.

A ces interrogations, quelle réponses obtient-on ?

  1. le silence de Dieu
  2. les interprétations des religieux qui sont invérifiables, sans aucune preuve

 

Une question générale : si vous aviez un tel pouvoir, si vous êtes indignés par les injustices et respectueux de la Morale, resteriez vous passif ?

 

Pourquoi mon éventuel rejet, mon éventuel dégoût de cet hypothétique dieu, pourquoi mon incompréhension envers celles/ceux qui continuent à croire encore en lui ?

Parce qu’on m’avait enseigné qu’il serait le Seigneur tout puissant, le maître de tout, le sauveur et protecteur, le créateur d’absolument tout ce qui existe, le juge au dessus de toute l’Humanité ("modèle standard").

Ma conclusion : il serait donc un être parfait. Et qu’attend-on d’un être parfait ?

 

***

 

Après y avoir réfléchi depuis longtemps, je pense honnêtement que la foi fait partie du domaine (relativement récent) de la psychologie, du fonctionnement du cerveau donc qu’elle est influencée par le milieu de vie : l’éducation familiale, scolaire, les relations et contacts entre amis, collègues, l’acquis culturel (notamment en science et en histoire) et pour une grande partie : par la personnalité, le caractère particulier à chacun (crédule, naïf, réaliste, objectif, sceptique, prudent, méfiant …).

L’origine, la source de la foi (Dieu, Sainte-Marie, les Saints,le ciel,  etc. …) traditionnellement enseignée depuis longtemps ne m’est plus crédible car elle comporte trop d’incohérences, de contradictions qui ont été "inventoriées" ici. La plupart disparaissent instantanément si on admet l’hypothèse que Dieu n’existe pas.

Par exemple, elle explique son absence de réaction aux prières (surtout les plus importantes, les plus sérieuses, conformes à la Morale), elle donne la réponse à son silence, à son immobilisme, sa passivité, son indifférence aux injustices, aux persécutions, … en résumé : à tout le mal.

Les coïncidences étranges, le hasard peuvent être démontrés par les mathématiques, les statistiques, la loi des probabilités ; les phénomènes bizarres, incompréhensibles le seront éventuellement un jour par la Science. Cela demandera du temps, de la patience.

 

Au moyen de cet exposé, mon but n’est pas d’empêcher des personnes à croire, mais de les amener à réfléchir sur des aspects qu’elles n’ont peut-être jamais abordés. En comparaison : leur donner la possibilité de voir les 360° du paysage, alors qu’elles n’en voient que 15°. Apporter la lumière au Monde ? Je refuse d’employer cette expression arrogante !

Chacune/chacun est libre de croire à ce qu’il veut* si cela lui fait du bien à la condition absolue que cela n’aille pas plus loin : ne conduise pas à nuire, à perturber, à faire souffrir les autres.

* comment fait-on pour réussir à croire à des choses incohérentes, contradictoires ? Si on a des doutes, comment réussir à croire sans faire semblant d’y croire ? Pour moi cela est totalement inconcevable, impossible.