V02max plus un point

Publié le 23/11/2024 à 05:50 par cours-pour-le-plaisir Tags : soi vie course sur bonne moi monde sport travail livre

La vie est faite de hauts et de bas.

Lorsque nous sommes en bas, il faut tenir et rester discipliné en attendant notre prochain sommet.

Tout le monde ne gravit pas l'Everest mais chacun gravit son Everest.

Ce sont parfois de grandes victoires mais plus souvent des petites victoires qui ne redonnent foi en la vie.

Ce sont parfois des petits riens qui nous redonnent l'espoir.

Pour moi ce peut être une formation qui s'est bien déroulée et qui me met en joie. Je crois comme le disait Milan Kundera dans le livre intitulé ''L'Insoutenable légèreté de l'être'' que rien n'est le fruit du hasard, et que nous ne sommes pas qui nous sommes et où nous sommes avec le concours du seul hasard.

Le hasard est le résultat d'un cheminement qui nous conduit dans une nouvelle réalité.

Le sport et a fortiori la course à pied, est un outil pour nous aider à parcourir ce chemin mental.

Lorsque nous courons, les progrès sont différés, jamais immédiats.

Sans expérience, nous pouvons en éprouver de la frustration, car cela nous conduit à travailler comme des aveugles, sans percevoir le résultat de nos efforts à court terme. 

Mais si nous gardons la foi, un jour nous verrons nos efforts récompensés. 

Encore une fois, nous ne gravirons pas tous l'Everest, notre récompense sera peut-être plus humble, mais elle nous donnera le goût de la victoire.

Ma petite victoire c'est qu'après la séance d'hier soir en fractionné, j'ai regagné un point de v02max, celui que j'avais perdu cet été.

Cela a suffi à m'apporter un souffle de joie, au moins quelques minutes.

Le v02max c'est un bon indicateur de notre état de santé. Plus il est élevé et mieux nous vieillirons.

En voilà une quête qui me semble pertinente, gagner quelques instants de vie en bonne santé, n'est-ce pas un beau défi à relever ?

Alors comme un possédé, comme du temps où je souffrais du dos, des genoux ou des tendons, je pense à cet indicateur chaque fois que je cours, c'est-à-dire tous les jours pratiquement.

Je décline le principe de 4x4 norvégien en essayant lors de mes séances de dépasser les 16 minutes de travail de qualité. Au début de l'exercice j'allonge la durée de l'intervalle pour que le cardio ait le temps de dépasser les 150 bpm, puis je le réduis sur l'intervalle suivant mais j'allonge un peu ma récupération jusqu'à un demi temps d'effort, et à la fin de l'exercice je termine pas des accélérations type 30 30. En général cela se fait au ressenti.

Mais ce dont je suis sûr, c'est que pour les premiers intervalles, il est très difficile d'être rapide, hier soir j'étais légèrement plus rapide que mon allure marathon sur les premières minutes, cela laisse au corps le temps de s'acclimater mais progressivement j'augmente la cadence sans forcer et je termine à allure tempo 10, et au-dessus de l'allure 10 lors des 30 30.

Bref je pars à une allure supérieure au marathon sur des intervalles longs pour finir sur du court à une allure supérieure à ma vitesse spécifique 10. 

L'avantage de cette méthode, une fois que nous sommes dans la zone v02max, est de maintenir l'effort qualitatif sans pour autant générer trop de fatigue avec des intervalles longs et épuisants. Le second avantage est de travailler sur la vitesse lors des intervalles plus courts.

Je dois courir dimanche un 10 km.

J'espère un record personnel. Ce serait une petite victoire supplémentaire. Restons humbles et gardons la foi. 

Je croise les doigts.

Sportivement