Hier samedi alors que je cours toujours sans montre, j'ai emprunté celle de mon épouse. Cela m'a permis de mesurer la distance et la durée.

J'ai effectué un exercice de fractionné long de 3 fois 10 minutes mais avec une différence notable par rapport aux fois précédentes. Pendant les 30 minutes d'accélération j'ai découpé l'exercice en 50 % de grandes enjambées ce qui correspond à l'effort le plus difficile, et 50 % au seuil c'est-à-dire la zone 4, les pas sont plus courts et permettent de soulager les articulations au niveau du psoas iliaque. Ces dernières semaines je sentais que cette zone de mon corps était en souffrance, surtout quand je courais. La répétition des fractionnés avec les grandes enjambées augmentaient d'autant cette impression, c'est pourquoi j'essaye lors de mes étirements de rechercher des exercices qui permettent de soulager cette tension. J'essaye aussi des mouvements latéraux en échauffement et enfin je tente de renforcer la zone du fessier avec des exercices comme ceux de la chaise entre autres.

L'alternance de grandes et petites foulées réduit la vitesse mais il préserve les articulations. Je pense aussi aux genoux qui souffrent beaucoup durant ces exercices même si je parviens toujours à trouver un revêtement qui présente une couche légère d'humus en forêt et qui absorbe les chocs. C'est l'inconvénient du fractionné mais c'est tellement euphorisant ! C'est vraiment la drogue du sportif, ce qui donne envie de repartir. Un jogging en comparaison est si monotone. De même les sorties longues sont le plus souvent pour moi un long calvaire. C'est vraiment durant ces séances d'intervalles que j'éprouve les meilleures sensations et l'envie de se dépasser.

Aujourd'hui 23 degrés. J'attends la fin d'après-midi pour sortir. On évite ainsi les grosses chaleurs. Ces derniers jours nous avons eu une météo favorable, chaleur estivale mais pas de canicule. Le ciel est bleu et l'on sent que de nombreux franciliens sont déjà partis au loin en vacances.

Sportivement