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SOUVENIR D'UNE HILOULA EN FAMILLE A RABAT-SALE.

Publié le 01/04/2014 à 16:18 par benzaken-descendance Tags : fond enfants couples monde saint afrique vie sur femmes centerblog center air photos

COPYRIGHT. NE PAS COPIER LE CONTENU SANS AUTORISATION DE L'AUTEUR.

La Hiloula du Grand Tsadik RAPHAEL ENCAOUA de Salé était l'un des plus grands jours de  commémoration de l'ensemble de toute la Communauté Israélite de Rabat et de Salé des années 40, 50 et 60.

Le terme Hiloula est utilisé pour désigner le jour anniversaire du décès d’un Tsadik.

Tous les ans, des milliers de juifs du monde entier viennent au Maroc pour accomplir le pèlerinage sur les tombes de leurs saints enterrés au Maroc.

Un pèlerinage qui montre l’attachement de cette diaspora juive à la terre de leurs ancêtres.

 

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Air de nostalgie 

“Autrefois, pour participer à la Hiloula, les femmes devaient se voiler les cheveux, porter des vêtements longs et s’abstenir de se maquiller.

Les femmes en période de menstruation étaient également interdites de séjour dans les lieux saints.

Aujourd’hui, les choses ont beaucoup changé”, des femmes jeunes, modernes et maquillées, circulent en effet à proximité des tombeaux de Rabbis, sans susciter la moindre réprobation.

Visiblement émus, des jeunes et des moins jeunes viennent de temps à autre s’agenouiller devant le tombeau des saints pour émettre quelques vœux et prières inaudibles.

D’autres allument des cierges ou jettent des bougies dans l’immense brasier attenant au tombeau. Les plus mystiques s’abandonnent à la ferveur religieuse et enchaînent les cantiques à voix haute.

Mais l’ambiance reste cependant bon enfant et, très vite, la fête reprend le dessus. Un air de nostalgie souffle sur l’assistance lorsque une personne entonne quelques morceaux mythiques du répertoire juif marocain.

Des “Ya Hesra Âala Zman” et des youyous stridents fusent de part et d’autre de la salle. À l’extérieur, de jeunes, en charge du kiosque où l’on vend des bougies, de la mahia, du vin Casher et de la bière fraîche.

 

PÈLERINAGE : 

Quand le sanctuaire n’est pas loin, les fidèles le visitent une fois par semaine et allument des cierges. Mais si la sépulture du saint se trouve éloigné, on choisit le pèlerinage des sanctuaires locaux ou voisins.

L’un des éléments culminants de la vie spirituelle des Juifs du Maroc est sans doute la Hillula, qui illustre la concrétisation du bien intense qui rattache le fidèle à son saint et attire toujours de grandes foules de fidèles.

La figure de Saint est un signe distinctif, vertu, piété, une vision onirique, peu après le décès, une colonne de feu ou de lumière sur la tombe, et autres phénomènes…… 

Récit Roland Benzaken originaire, enfance et jeunesse à Rabat.

Le soir de la Hiloula, des autobus de Rabat étaient affrétés pour toute la durée de cette fête religieuse, soit plus de 24 heures afin d'amener tous les pèlerins de Rabat, c'est-à-dire pratiquement toute la communauté juive de Rabat, en plus les familles et les copains en visite à Rabat, depuis la station de départ, en face de la porte du fond du Mellah de Rabat, c'est ainsi que l'on nommait cette porte ( le mellah de Rabat avait trois portes d'entrée sur son coté de la muraille des Andalous, boulevard Joffre: la porte du Mellah, en face du rond-point du même nom, la petite porte en longeant le boulevard Joffre en direction du fleuve Bou-Regeg et enfin la 3 ème porte, celle du fond du Mellah (voir le plan du trajet).

Je parle ici de mon enfance des années fin 1950 et début 1960.

L'autobus faisait la navette depuis cet endroit, jusqu'au cimetière Israélite de Salé où repose ce Grand Rabbin.

C'était 24 heures de pic-nic, barbecue, mahia, tambourins, cris d'enfants, toute la population juive de Rabat et Salé  qui étaient en fête.

Plusieurs couples se sont connus durant cette journée.

Le tombeau du Saint était envahi par les Juifs de ces deux villes jumelles, ce qui était surprenant c'est que toute la jeunesse juive de Rabat-salé était présente.

Il ne venait à l'esprit d'aucun juif de ces deux villes de rater la Hiloula du Saint.

La fête battait à plein rythme des tambourins et cris de joie des enfants et adultes, de la veille jusqu'au lendemain soir.

Beaucoup de familles amenaient des tentes et couchaient aux abords du Saint et dans les champs. 
Un moment de déprime s'emparait de tous, c'était au retour le soir dans le petit bus qui les ramenait a Rabat. 
C'est vraiment ces moments qu'on chérissait le plus.

C'est cet esprit de famille qui nous enveloppait et qu'il est très difficile de retrouver de nos jours.

 

PHOTOS FAMILIALES A LA HILOULA DE SALE. 1944 et 1945.

 Étaient présents les familles de Rabat: Benharros, Benzaken, Cohen, Riboh, etc...

 

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Parlons de ce  Tsadik.

RAPHAEL ENCAOUA.

Raphael Ben Mordechai Ankawa.

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Voici une liste des Tsadikim de Salé :

  • Ribbi Avraham Reva'h
  • Ribbi Amram Ben Safet
  • Ribbi Chalom Azoulay
  • Ribbi Ephraïm Maïmarane
  • Ribbi Moshé Amsellem
  • Ribbi Moshé Mamouna
  • Ribbi Mordekhaï Cohen
  • Ribbi Raphael Ankawa
  • Ribbi Yi'hiya Rouimi

 

Raphaël Ben Mordechai Ankawa (1848-1935) était un rabbin juif du Maroc, le commentateur, talmudiste, décisionnaire, et auteur.

 Né à Salé, au Maroc, en 1848, il est connu pour les Juifs d'Afrique du Nord comme «Malach Raphaël» ou l'Ange Raphaël. 

En 1880, il est devenu président de la Cour rabbinique ou Beit Din de Vente et fonda une yeshiva il. 

En 1918, il a été nommé le premier président de la Cour de Rabat, Maroc Haute rabbinique.

Admiré pour sa sagesse, l'ouverture d'esprit, la justice, l'autorité morale et son charisme, il a publié de nombreux ouvrages sur la jurisprudence, y compris "Karne Reem" (Jérusalem 1910), "Hadad Vetema" (Jérusalem, 1978), "Paamone Zahav" (Jérusalem 1912) et "Paamon Ve-Rimon" (Jérusalem, 1967), certains d'entre eux continuent d'être considérée comme faisant autorité.

 

Salé 1935. Inauguration du mausolée inauguré par la communauté de Salé en mémoire du décès du grand rabbin du Maroc, Rabbi Raphael Encaoua.

 

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Récit Roland Benzaken.