Date de création : 09.03.2014
Dernière mise à jour :
13.07.2024
542 articles
>> Toutes les rubriques <<
· I-ORAN LA VILLE DE MES ASCENDANTS. (51)
· J-A LA TRACE DE MES ANCÊTRES BEN ZAKEN. (22)
· H-GENEALOGIE FAMILLES BEN ZAKEN. 1800. (6)
· D-HENRI BEN ZAKEN.1918-1998. (39)
· U-FÊTES TRADITIONS ET CUISINE JUIVE. (56)
· I-ANDALOUSIE LIEU DE MES ASCENDANTS. (18)
· A-RACHEL BEN ZAKEN-BENHARROS.1910-1981. (25)
· 6-SALOMON BEN ZAKEN.1887-1948. (21)
· T-AUTRES NOMS BENZAKEN - BENZAQUEN. (15)
· B-ESTHER BEN ZAKEN-COHEN.1912-1976. (24)
je confirme les dray drahi ederaisont originaires de la vallée du draa sud marocain
Par Anonyme, le 13.11.2024
bonjour, si vous voulez je vous poste volontiers les photos de la rue wagram écrivez moi sur mon mail: k.belmo
Par Anonyme, le 22.09.2024
chercher vidéo et les photos mangin oran
Par Anonyme, le 16.09.2024
dcd en 78
Par Anonyme, le 04.09.2024
j'habitè au 42 rue wagram en 1942
0ran moi je suis né en 1959 au 42 rue wagram oran
Par Anonyme, le 14.07.2024
· LES NOMS DES FAMILLES JUIVES AU MAROC.
· LES PRÉNOMS DES FAMILLES JUIVES AU MAROC.
· VILLE D'ORAN EN ALGÉRIE.RUE WAGRAM. PHOTOS ET PLANS.
· ORAN VILLE FRANÇAISE (1831-1930).
· CIMETIÈRES JUIFS D'ORAN.
· CARTES POSTALES D'ORAN D'AUTREFOIS.1.
· PATRONYMES JUIFS DE TETOUAN.
· LA GRANDE SYNAGOGUE D'ORAN.
· HISTOIRE DES JUIFS DE TOLÈDE EN ESPAGNE.
· DÉPART DE LA TRIBU BENJAMIN VERS L'EUROPE.
· DÉPART DES ANCÊTRES DE L'EUROPE DU NORD VERS L'ANDALOUSIE.
· LE VILLAGE NÈGRE A ORAN. ALGERIE.
· HISTOIRE DES JUIFS DE GERONE EN ESPAGNE.
· HISTOIRE DE TOLÈDE EN ESPAGNE.
· FAMILLE ILLOUZ DE RABAT. 1/3.
chez chien aimer gif dessous image centerblog obstacles background prix sur afrique roman vie place saint monde soi chez enfants musique centre air création nuit nature pouvoir place
Abonnement au blogCOPYRIGHT. NE PAS COPIER LE CONTENU SANS AUTORISATION DE L'AUTEUR.
C'est au Village Nègre où sont nées les deux sœurs KORCHIA (Simha et Zahra ma grand mère paternelle) et c'est ici aussi que leurs parents ont vécu vers les années 1900.
Une rue du Village Nègre à Oran.
Après l'occupation d'Oran en 1831, l'une des premières mesures de l'administration coloniale française fut de faire raser toutes les habitations et autres masures qui masquaient la vue du côté de l'Est : entre le Château-Neuf et le fort Saint Philippe.
On fit de même par la suite pour tous les gourbis qui, du côté de Ras-el-Aïn, pouvaient favoriser des embuscades et permettre à des assaillants de se glisser jusqu'aux remparts de la ville.
En 1845, le Général Lamoricière voulut débarrasser les abords de la place Kléber des tentes et des habitations indigènes, car considérée comme quartier européen.
Il fixa alors cette masse flottante, originaire des tribus des Z'mala, Douaïr et Ghraba ainsi que de gens de couleur et créa, par ordonnance du 20 janvier 1845, un village indigène sur un emplacement revendiqué par les Domaines, entre la lunette Saint-André, le cimetière juif et le cimetière Sidi Bachir.
Ce fut le "village des Djalis" ou des "Etrangers", que l'on appellera par la suite, assez improprement d'ailleurs, "Village Nègre" et actuellement "Medina Jdida" ou Ville Nouvelle.
Ce village avait un statut particulier car il était resté sous l'autorité militaire. Ses habitants n'étaient donc pas assujettis aux impôts locaux.
La municipalité s'en émut et ce fut l'objet de plusieurs délibérations municipales :- Le 23 janvier 1849, M. Péraldi propose que les bouchers du village nègre soient tenus de venir abattre dans l'abattoir d'Oran.
M. Jonquier déclare que puisque les habitants de ce village ont voté aux élections du conseil municipal, ils doivent supporter leur part des charges de la municipalité.- Le 28 janvier 1849, M. Ramoger déclare : Attendu que le village nègre a voté aux dernières élections, je propose que ce village soit considéré comme faisant partie de la commune d'Oran, et que le pouvoir militaire soit déchu de son autorité.
Devant le café arabe au Village Nègre à Oran.
Pendant longtemps, ce village a constitué le principal moyen d'agglomération des musulmans oranais, et son principal centre de vie était le Marché Sidi-Okba et l'esplanade de la "Tahtaha".
Dans ce souk mi-oriental, mi-occidental, tous les jours, la population faisait son marché, aimant particulièrement faire les "courses" en plein air. Ce n'est pas que les produits y étaient moins chers ou plus frais, mais tout simplement parce qu'il y flottait un air de fête.
Un spectacle se jouait de chaque côté des étals des bouchers...
Dès l'aube, camions, camionnettes et charrettes, abondamment et lourdement chargés, investissaient les rues et les places alentours. A chacun son emplacement, à chacun son bout de trottoir, quasi immuables. Les autres commerçants, ambulants ou sédentaires s'organisaient.
Le marché arabe au Village Nègre à Oran.
Sous un apparent désordre au parfum de liberté, se cachait une savante organisation. Le marchand mettait son étal en scène, jouait avec les couleurs, la profusion.
Il n'y avait pas d'espace vide. Tout était à portée du regard, de main et du nez...
Tomates, aubergines, oignons, laitues, haricots, piments, citrons, abricots, dressés en pyramides, évoquaient une nature peu avare de ses charmes...
Plaisir de l'oeil, exotisme des épices. Et puis, au marché, on cherchait toujours les beaux légumes, les fruits savoureux, les poulets fermiers, le délicat agneau nourri au "thym", le poisson frais... En rentrant chez soi, le panier garni, on avait le sentiment de ramener du bien-être, une tranche de bonheur.
On flânait, on soupesait, on bavardait, on s'apostrophait. Même entre inconnus, les marchands plaisantaient...
Le temps s'écoulait, léger, festif, comme au théâtre...
Le marché au Village Nègre à Oran.
Sauf qu'au marché, tout le monde est à la fois auteur, acteur et spectateur.
On marchandait ou on faisait semblant. Personne n'y gagnait, personne n'y perdait.
Ici, le ronron quotidien du gitan ambulant, un énorme ciseau entre les mains, prêt à coiffer un chien ou un baudet. Tout ce monde bigarré offrait l'illusion de miettes de rêve, d'une sociabilité retrouvée.
Le marché Sidi-Okba, dans les années cinquante, avait un air de fête. (tiré de : Les contes de la ville d'Oran de Chaïla Lahouari, Editions Dar el Gharb, Oran, 2005)
Fête au Village Nègre.
A Oran, la police reçut l'ordre de faire le recensement des nègres esclaves qui existaient dans la commune. "Aussi, le citoyen commissaire du 2ème arrondissement, accompagné de son interprète, est allé au Village nègre pour prendre les noms de tous ces malheureux." (Echo d'Oran du 18 novembre 1848)
Jour de marché au Village Nègre de Oran en 1860.
Vue sur le Village Nègre à Oran autrefois.
Jour de fête au Village Nègre de Oran.
Ce quartier tient une grande place pour les oranais où qu'ils soient à travers le monde.
L’arrière grands père à ma mère née en 1950 tenait un café à tahtaha vers la fin du 1896
Un oranais à Massalia.
Encore une preuve du combat de la France contre l'esclavage, et incidemment une preuve de la désinformation falsificatrice de l'histoire visant à culpabiliser les Français.
L'esclavage était pratiqué par des Africains, essentiellement arabes, à l'encontre d' Africains noirs ou de Blancs capturés lors des razzias sur les côtes méditerranéennes.
Chercher vidéo et les photos Mangin oran
Ecrire un commentaire