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13.07.2024
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24 octobre 1870.
Le 24 octobre 1870, un décret donne la citoyenneté française aux 37.000 juifs d'Algérie.
Dans la foulée, les colons originaires d'Europe (Italie, Espagne, Malte...) sont aussi francisés en bloc.
Quant aux musulmans d'Algérie, ils sont maintenus dans le statut d'indigène. C'est le début d'une fracture douloureuse et irréductible entre les deux communautés.
Dans les années 1860, prenant acte de la fin de la conquête de l'Algérie, Napoléon III préconise l'instauration d'un royaume arabe sous protectorat français, un peu comme il en ira plus tard avec le royaume du Maroc. Lui-même aurait eu le titre de «roi des Arabes».
Par le senatus-consulte (décret impérial) du 14 juillet 1865, d'une grande générosité, les musulmans d'Algérie se voient reconnaître la nationalité française sans qu'il leur soit nécessaire de renoncer à la loi coranique : «L'indigène musulman est Français, néanmoins il continuera d'être régi par la loi musulmane.
Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du citoyen ; dans ce cas il est régi par les lois civiles et politiques de la France». La nationalité fait d'eux des sujets français mais non des citoyens ; elle ne leur accorde pas le droit de vote.
Le projet se heurte à l'opposition violente des colons européens. Ces derniers, qui se situent du côté de la gauche républicaine, seront parmi les plus ardents à combattre Napoléon III et à se réjouir de sa chute.
La IIIe République, qui succède au Second Empire, prend le contrepied de la politique napoléonienne en intégrant plus étroitement l'Algérie à la France.
Mais avec le décret Crémieux, elle établit une discrimination inédite entre les juifs, élevés au rang de citoyens français, et les musulmans.
Une partie des juifs sont établis en Afrique du Nord depuis la première diaspora, au Ve siècle avant JC. Ils sont à l'origine d'une langue aujourd'hui perdue, le judéo-berbère. Les autres sont originaires d'Espagne d'où ils ont été chassés en 1492. De là leur appellation de juifs sépharades (d'après le nom de l'Espagne en langue hébraïque).
La «francisation» des uns et des autres avait débuté dès le lendemain de la prise d'Alger, avec le concours actif des israélites de la métropole et du Consistoire central de France.
Celui-ci obtient dès 1832 le droit de fonder en Algérie des écoles mixtes, avec enseignement donné en français. Comme en France, les juifs d'Algérie se font représenter par des consistoires à partir de 1844.
Les musulmans, très majoritaires, sont issus des populations kabyles, des envahisseurs arabes ou encore des esclaves enlevés sur les côtes européennes jusqu'au XVIIIe siècle et convertis de force. Ils restent globalement fidèles à leurs coutumes et en particulier au droit coranique.
Le décret Crémieux offre la citoyenneté pleine et entière aux juifs d'Algérie sous réserve du renoncement à la loi mosaique et à ses prescriptions contraires au droit civil en matière matrimoniale (ce renoncement avait déjà été entériné sous le Premier Empire par les consistoires métropolitains).
Pétri de bonnes intentions et de préoccupations électorales moins avouables, notamment à Oran où les israélités sont nombreux, le décret s'avère porteur de semences empoisonnées. Il consacre en Algérie la rupture entre les colonisés (exclusivement musulmans) et les colonisateurs, qui viennent d'Europe et auxquels s'assimilent désormais les juifs.
Dès l'année suivante, encouragé par la défaite de la France face à la Prusse, un notable musulman, le bachagha El Mokrani, soulève 250 tribus contre le gouvernement français. Sa révolte conduit le 8 avril 1871 à la proclamation de la guerre sainte par le grand maître d'une confrérie musulmane, Cheikh El-Haddad. Un tiers de la population musulmane entre alors en rébellion.
Le chef du gouvernement provisoire, Adolphe Thiers, dépose le 21 juillet 1871 un projet d'abrogation du décret Crémieux mais celui-ci est repoussé sous la pression du banquier Alphonse de Rothschild.
En France, où toute forme d'antisémitisme avait disparu sous la Restauration monarchiste et le Second Empire, le décret entraîne paradoxalement une mise en lumière des juifs. L'antisémitisme apparaît avec force sous la IIIe République, à la faveur du scandale de Panama, qui précèdera de peu l'affaire Dreyfus.
Les colons européens d'Algérie se montrent plus réceptifs que quiconque aux discours antisémites. C'est ainsi qu'en 1898, en pleine affaire Dreyfus, ils élisent Édouard Drumont, éditeur du journal antisémite La Libre Parole, comme député d'Alger.