Georges Cukierman était membre fondateur et président du "Comité pour la Mémoire des Enfants Déportés parce que nés Juifs", créé en 2001 par son épouse Raymonde-Rebecca. Depuis la fin des années 1970, ils avaient multiplié les rencontres avec des jeunes scolaires, particulièrement dans le Val-de-Marne, pour transmettre la mémoire des enfants déportés.

Il était le grand-père de Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire et actuelle porte-parole du PCF au côté de Ian Brossat. "C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la disparition Georges Cukierman à l’âge de 94 ans", a réagi Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF.

"Ils consacrèrent ensemble beaucoup de leur temps en direction des jeunes scolaires, en particulier dans les établissements du Val-de-Marne, pour témoigner et préserver la mémoire des 11600 enfants livrés par Pétain aux bourreaux nazis pour être exterminés. Georges était un militant communiste depuis son plus jeune âge, puisqu’il rejoint la Jeunesse communiste clandestine dès le 1er mai 1942 et participa avec celle-ci à la Résistance jusqu’à la Libération", rappelle le dirigeant communiste. 
"Aux côtés de Jacques Duclos à Montreuil ou de Fernande Valignat à la fédération de Seine Nord-est, son engagement fut de tous les instants pour contribuer au rayonnement de son parti et de ses idées. Georges fut également de très longues années, en particulier aux côtés de Francis Wurtz, un collaborateur vigilant et exigeant de la Politique Extérieure du PCF", poursuit Fabien Roussel avant d'ajouter "Georges, c’était aussi un camarade soucieux de favoriser l’engagement des Jeunes Communistes, avec lesquels il ne manquait jamais d’échanger dans les couloirs de Colonel Fabien ou dans les allées de la Fête de l’Humanité, qu’il prenait tant de plaisir à sillonner toujours en quête de dialogues fraternels et de confrontations d’idées".
"Je tiens à assurer Raymonde-Rebecca, son épouse, ses enfants et petits-enfants, Cécile Cukierman, porte-parole du parti communiste français, de la profonde sympathie de tous les adhérents du parti communiste français et de leur fidélité aux engagements profondément humanistes de Georges", conclut-il.

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