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Date de création : 04.04.2012
Dernière mise à jour : 13.09.2021
51 articles


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DECLARATION COMRED du 13 /09/21

Publié le 13/09/2021 à 13:28 par mouroua Tags : COMRED ETAT DE DROIT république crise
 DECLARATION COMRED du 13 /09/21

 

Depuis quelques mois, la population comorienne comme les opinions publiques nationales et internationales assistent à une série d'initiatives arbitraires du Colonel Azali Assoumani, dans le seul objectif de « vendre » l'idée qu'il est attaché à dépasser les profondes contradictions qu'il a lui-même créées ces dernières années dans le pays pour réaliser la réconciliation nationale.

 

Ces tentatives multiples et désordonnées, en réponse à la pression nationale et internationale, traduisent, en réalité, le fiasco du régime et son incapacité à définir une véritable démarche nationale, inclusive et de nature à obtenir l'adhésion de la population comorienne de l'intérieur comme celle de la diaspora.

 

C'est une évidence pour la plupart des observateurs honnêtes : La gouvernance du Colonel Azali Assoumani, basée sur la terreur, a provoqué une déferlante colère au sein de la population et qui est devenue irréversible.

 

Les causes de ces échecs sont profondes, intrinsèques au régime et prennent Ieurs origines :

  • Dans la perte totale de légitimité du pouvoir d'Azali Assoumani à représenter le pays et la nation Depuis 2019, il se maintient au pouvoir par la ruse et la force militaire, bafouant toutes les libertés démocratiques, renvoyant diverses forces de l'opposition à l'exil et livrant le pays tout entier à l'armée. Nous assistons aujourd'hui à la mise en œuvre du plan machiavélique d'Azali Assoumani illustré en 2019 par des gestes de menaces de couper des têtes, Iors de ses meetings de campagne.
  • Dans son manque de légitimité nationale, Azali Assoumani se débat pour construire par la manipulation une légitimité régionale et internationale. Il espère ainsi instrumentaliser l'Union Africaine à cette fin. L'opposition comorienne, toutes tendances confondues, n'a de cesse de dénoncer vigoureusement les manœuvres d'Azali Assoumani et de lui dénier toute prétention à représenter les Comores

 

  • Depuis le 26 mai 2021, Azali Assoumani a épuisé la légalité du mandat qui lui a été confié en Il n'est plus un chef d'Etat. Il est devenu un chef de guerre, prêt à user de tous les moyens, y compris le recours à la terreur et à la guerre civile, pour se maintenir avec son clan au pouvoir.

 

Un tel comportement, de la part d'un homme qui use de la violence pour bafouer la Constitution de son pays, le disqualifie pour parler ou représenter notre institution continentale.

 

L'Union Africaine, au risque de ternir son image, doit se garder de cautionner, d'une façon ou d'une autre, une personne qui viole la Constitution de son pays et qui n'a pas été élue régulièrement en 2019, comme l'ont constaté ses propres observateurs.

 

Face à cette grave crise institutionnelle de notre Pays,

 

Le COMRED1

  • Ne reconnaît au Colonel Azali Assoumani aucune légitimité ni légalité pour appeler au dialogue. Son parti (la CRC), sa mouvance et lui-même ne sont rien de plus qu'un courant d'opinion extrêmement minoritaire dans le pays.
  • Déclare impérieuse la démission d'Azali Assoumani de sa fonction de fait, afin de faire éviter à notre pays le pire des scénarios, pour qu'un souffle nouveau de pacification du climat politique et social émerge, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour reconstruire notre Archipel.
  • Rappelle que la crise institutionnelle actuelle puise sa source dans la rupture par le colonel Azali Assoumani du pacte qui liait l'ensemble du pays avec le soutien de la communauté internationale qu'est l'Accord de Fomboni de 2001.
  • Appelle la communauté internationale à cesser tout soutien à un gouvernement illégitime qui a failli à toutes ses responsabilités, et de s'engager sérieusement au côté du peuple comorien dans la recherche d'une solution globale et à Iong terme pour arrêter la répression féroce qui s'abat sur les forces vives qui veulent s'exprimer conformément au droit que Ieur accorde la Constitution.
  • Salue le courage et le patriotisme des forces de la Diaspora incarnées par le mouvement MABEDJA et appelle toutes les forces vives du pays à se rassembler pour hâter la victoire des forces démocratiques contre la dictature.
  • Exige la libération immédiate des prisonniers et des personnalités détenues arbitrairement, en particulier, le lanceur d'alerte Abdallah Abdou Hassane dit AGWA, Mohamed Mwana et les défenseurs des libertés publiques Farhane, Chamoun et Massoud.
  • Invite solennellement et prestement la Communauté internationale à prendre les meilleures dispositions pour réunir toutes les forces politiques, celles de la société civile intérieure et extérieure, dans un cadre neutre et sécurisé, pour un véritable dialogue des forces vives de la Nation et non pour cautionner la mascarade en cours, dans laquelle le Colonel Azali Assoumani ne se retrouve qu'avec les siens.
  • Adresse un message d'espoir et de rassemblement au peuple comorien tout entier autour du projet du COMRED, afin de restaurer la République, de mettre en place un nouveau modèle institutionnel et économique, capable d'une part, de bloquer définitivement tout processus de dictature dans notre Archipel, et d'autre part, de porter d'un État de droit garantissant la paix, la stabilité, la prospérité et un meilleur vivre-ensemble librement consenti

Moroni 13/09/ 2021


1
La Convergence Des Mouvements Pour La République Et L'Etat De Droit est composée des Mouvements et personnalités suivants : Collectif des Notables de Ngazidja, Mouvement du 17 Février (M17), Pcdp-Djamnazi, Mouroua, Shababi Mkombozi Daoula ya Haki, des personnalités comme le Général Salimou Mohamed Amiri, Dr. Hamidou Karihila, Mme Soiffat Bourhane ancienne ministre, Mme Tamadoune Andhoimati Dakidadi ancienne maire de Fomboni, Ibrahim Dufriche-Soilihi ex Premier Adjoint au Maire de Montreuil et le COMRED FRANCE

DÉCLARATION COMRED

Publié le 14/06/2021 à 10:31 par mouroua Tags : comred chef de guerre 5ans azali 26mai sur mer center place monde enfants belle société femmes pouvoir
DÉCLARATION COMRED

 

L’après- 26 mai 2021 :Courage et détermination pour une alternance démocratique victorieuse, porteuse d’une République et d’un Etat de droit aux Comores

 

Le 26 mai 2021 consacre la fin du mandat légal du président Azali. Une date-butoir accueillie par le plus grand nombre avec un mélange complexe d’inquiétudes et d’interrogations, aussi légitimes qu’angoissantes, où chacun s’interroge si ce despotisme aveugle va s’effondrer sous l’effet conjugué de son pourrissement interne et des coups assenés par une population majoritaire en colère, ou s’il va accroître sa répression pour tenter de se maintenir au pouvoir, coûte que coûte.

Tout au long de son parcours chaotique de 5 ans, le régime d’Azali a prouvé au pays et au monde qu’il entendait diriger le pays en dehors des lois, par la force, jusqu’à bafouer à plusieurs reprises, ce qu’il y a de plus sacré dans l’existence d’un Etat de droit, la Constitution.

Dès les premières heures de son élection en 2016 le régime d’Azali n’a pas hésité à violer les lois de passation de marchés, en achetant des groupes électrogènes d’occasion à plus 6 milliards de francs comoriens.

Dans ce jeu-là, les promoteurs de l’initiative du marché opaque ont fait fortune. Tout le monde a constaté que ce n’est pas une telle fausse solution à un vrai problème gestion d’entreprise de réseaux, aux crises structurelles multiples, qui a produit cette apparente et aléatoire reprise de fourniture d’électricité.

Dans la foulée, l’administration d’Etat d’Azali a dissout honteusement, par décret, la Commission anti-corruption mise en place par la loi, annonçant ainsi l’avènement d’un autoritarisme d’Etat qui s’affranchit scandaleusement de toute forme de hiérarchie des normes communément admise et sans précédent, même dans les Etats de la planète qui tolèrent un minimum de règles démocratiques.  

Constatant que la violation permanente du droit constitue un raccourci efficace et violent pour s’attribuer un pouvoir personnel exclusif qu’il partage avec son clan familial, le régime d’Azali a accéléré la cadence en mettant en place des Assises aux résultats prévisibles pour démanteler le pouvoir des députés élus et, dans l’urgence, organiser un pseudo-référendum sur une nouvelle Constitution et des pseudo-élections présidentielles et législatives aux résultats connus d’avance qui se sont soldés par des assassinats qui ont meurtri le pays et nos cœurs, en laissant orphelines de nombreuses familles, avec femmes et enfants.

Le bilan économique et social est sans appel. Le constat de nos nombreux jeunes qui continuent de se jeter à la mer, en quête d’avenir, plutôt que de rester dans ce qui ressemble de plus en plus à un cimetière économique, en dit plus long que le tripatouillage, par le régime, des statistiques économiques pour leur faire dire, contre le vécu du plus grand nombre, que le pays va mieux depuis l’avènement de cette dictature !

Le bâillonnement des libertés d’expression, de réunion, de circulation ainsi que la répression ont atteint leur comble. Les emprisonnements arbitraires se sont multipliés comme jamais auparavant, jetant pêle-mêle des anciens hauts responsables politiques, des religieux, jusqu’aux simples citoyens militants, tel le lanceur d’alerte, ABDALLAH ABDOU HASSANE ALIAS AGWA, qui croupit dans les geôles du régime, sans aucun respect des procédures judiciaires. Cet examen succinct de la mandature d’Azali démontre, faits à l’appui, la manière dont le régime a consommé, depuis belle lurette, sa légitimité aux yeux du monde et de la population.

Après la fonte de sa légitimité tout au long de son mandat, le 26 mai 2021, le président Azali a épuisé la totalité de ses ressources de légalité.

Au lendemain du 26 mai, les Comores n’ont plus un chef d’Etat. Ils ont en face un Chef de guerre, rejeté par une écrasante majorité de son peuple, mais prêt à tout pour se maintenir au pouvoir.

Le régime d’Azali mène une guerre contre son propre peuple de l’intérieur et celui de la diaspora en semant la peur pour les soumettre à sa seule volonté.

Il mène une guerre contre la démocratie et l’Etat de droit dans le but de mettre en place une dynastie politique et économique clanique.

Les nombreuses vagues de colère et de haine qu’il a semées qui déferlent dans le pays, au sein de la Diaspora, et qui se propagent dans les réseaux sociaux sont trop puissantes pour être endiguées par la peur, quand bien même le chemin de règne du régime continue d’être jonché de cadavres.

Une telle situation d’affrontements inédits place notre pays dans une dynamique de violences où le pire, qui n’est pas souhaitable, apparaît de moins en moins inévitable.

Cependant, la solution consistant à combattre un régime illégal et illégitime en ayant recours à une force aussi illégale qu’illégitime est aussi noble dans l’intention qu’inopérante dans l’action.

Il est illusoire et contreproductif de vouloir combattre la fuite en avant du régime par une autre fuite en avant, à l’issue incertaine.

Par la présente déclaration :

  1. Le COMRED confirme sa démarche constante de réunir les forces vives comoriennes autour d’un projet politique clair et partagé, au lieu de s’aventurer vers une logique de recherches de postes fictifs ou réels qui n’offre aucune perspective de développement à la nation.
  2. Le combat du COMRED reste la réalisation d’une alternance crédible, respectueuse à la fois des principes et règles posés par les Accords de Fomboni et la Constitution de 2001 pour préserver l’autonomie, la Tournante, l’égalité et la complémentarité de nos îles. C’est la seule option capable de panser les blessures, de guérir les cicatrices et d’offrir aux générations une perspective sur « le vivre-ensemble » dans un Archipel réconcilié et ouvert au monde ;
  3. Le COMRED poursuit, sans concession, son combat pour la préservation de l’espace démocratique, la défense des droits fondamentaux, afin de permettre aux partis politiques, aux forces syndicales et à la société civile de participer activement aux débats publics pour l’avènement d’un nouveau modèle institutionnel et économique qui répond aux aspirations et aux attentes de notre peuple.
  4. LE COMRED appelle les forces vives à intégrer les nouvelles dimensions géostratégiques de notre pays dans la région du Canal de Mozambique, afin d’être en capacité de préserver la paix dans la région, la sécurité dans notre pays et la prospérité de notre nation, grâce à notre aptitude avertie à choisir nos partenaires internationaux
  5. Le COMRED appelle les forces vives à surmonter les orgueils individuels et les égoïsmes politiques en vue de construire la grande alliance démocratique indispensable pour bâtir une « République Fédérale des Comores Unies »                                                                                                                                           

 

 

COMRED SIGNE LE PACTE

Publié le 26/07/2020 à 21:40 par mouroua
COMRED SIGNE LE PACTE

LE COMRED A SIGNE LE PACTE 

RESPECT DE LA TOURNANTE ET DES ACCORDS DE FOMBONI

Publié le 15/06/2020 à 19:31 par mouroua Tags : ACCORD DE FOMBONI TOURNANTE azali assoumani france center place cadre pouvoir

CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA RÉPUBLIQUE

ET L’ÉTAT DE DROIT


C O M R E D

(COMRED France, NEM COLLECTIF DES NOTABLES DE NGAZIDJA, MOUVEMENT DR KARIHILA, M17, MOUROUA, PCDP-DJAMNAZI, SHABABI MKOMBOZI DAWULA YA HAKI)
----------------
A moins d’un an du terme de son mandat légal, Monsieur Azali Assoumani persiste dans son entêtement à vouloir imposer son putsch constitutionnel et à refuser à l’île de Nzuani le mandat qui lui revient de droit dans le cadre de la Tournante.


Monsieur Azali Assoumani confirme ainsi sa détermination à briser le contrat de confiance passé entre les îles, à travers l’Accord-cadre de Fomboni de 2001 et l’engagement des îles envers la Communauté Internationale pour mettre en place une gouvernance consensuelle, capable de garantir la paix, la stabilité et la sécurité entre elles, pour se consacrer au développement économique et social de notre pays.


Le COMRED, dans sa plateforme-fondatrice du 6 mars 2020, s’est clairement engagé « à consolider les acquis de l’Accord de 2001 de Fomboni et à offrir les garanties nécessaires au respect de l’unité du pays, de l’Egalité, de l’Autonomie, et de la Complémentarité des Iles : l’exercice du pouvoir se fera dans le cadre de la Tournante à mandat unique ».


Fidèle à cet engagement, le COMRED rejette totalement la déclaration de Monsieur Azali, faite à Anjouan, et condamne cette volonté délibérée de conduire le pays dans une impasse aux conséquences aussi imprévisibles que désastreuses pour notre Archipel.


Le COMRED rappelle que l’Accord-Cadre de Fomboni de 2001 est un contrat commun de gouvernance de l’Union des Comores par les trois îles qui la composent et qui aspirent chacune, à la gestion autonome de ses propres affaires dans les conditions consensuellement convenues.


C’est dans cet esprit que trois présidents respectivement de Ngazidja, de Nzuani et de Mwali se sont succédé à tour de rôle, et ont accompli le premier cycle de la Présidence tournante. Mr Azali Assoumani, déjà Président de 2002 à 2006, au nom du dit contrat, a été investi de nouveau en 2016, pour le compte de Ngazidja, afin d’entamer le deuxième cycle de cette gouvernance consensuelle.


Le COMRED constate la volonté manifeste d’Azali de vouloir rompre de manière irresponsable les équilibres institutionnels, constitutionnels et politiques.


Monsieur Azali fait revivre à L’Etat et au peuple comorien ces périodes révolues de remise en cause récurrentes de l’Etat de droit et de la démocratie, en bafouant brutalement, à sa convenance, la Constitution qui, à terme, risque de créer une remise en cause de l’intégrité du pays, de son développement économique et social et de sa souveraineté.


Le COMRED estime que, même si, depuis son investiture en 2016, Mr Azali Assoumani s’est employé à instaurer une dictature rigide et s’est mis à dos la majorité des comoriens, cela ne modifie en rien, le fait qu’il a été réélu et intronisé conformément à l’Accord-cadre de Fomboni et dans le cadre de la Tournante, dont le tour revenait à Ngazidja en 2016 pour arriver à échéance en 2021.


Le COMRED, comme la plupart des démocrates comoriens, constate que l’autonomie des îles, mais aussi leur nécessaire complémentarité, qui constituait l’un des principaux piliers de l’égalité politique consacrée par l’Accord-cadre de Fomboni, a été complètement démoli.


Au nom de cet Accord-cadre de Fomboni, le COMRED avertit que le processus de la Présidence Tournante doit être une ligne rouge à ne pas franchir.


Dans ces conditions, le Président, originaire de Ngazidja, en place depuis le 26 mai 2016, doit obligatoirement céder la place à un Président originaire de Nzuani à partir de mai 2021. Le contrat de l’actuel président deviendra caduque à cette date impérative.


En conséquence, les dispositions législatives et réglementaires doivent être mises en place dans les meilleurs délais, pour que le processus électoral de la tournante de 2021, pour Anjouan, se fasse sans équivoque.


Notre pays aspire à la paix, à la stabilité, à la concorde civile et à un développement harmonieux.


Comores le 15 juin 2020

ARRESTATION ARBITRAIRE DE MOHAMED MOINA

Publié le 13/05/2020 à 19:00 par mouroua Tags : comred agwa arrestation enlevement dictatoriale enfants center presse
ARRESTATION ARBITRAIRE DE MOHAMED MOINA

CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA REPUBLIQUE

ET L’ETAT DE DROIT

COMRED

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Communique de Presse

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Vive indignation face à l’arrestation arbitraire, à l’enlèvement par les autorités militaires, de Mohamed Moina, ardent défenseur de l’Etat de droit aux Comores, au moment de la rupture du jeûne, le lundi 11 mai. Ni la pandémie, ni le mois sacré du Ramadan n’offrent de répit aux adversaires du régime dictatorial.

 

L’arrestation arbitraire, l’enlèvementdigne des truands qui a eu lieu le 11 mai à Mbéni, au moment de la rupture du jeûne, du militant, défenseur de l’État de droit, MOHAMED MOINA,Porte-parole du Mouvement DAOULA YA HAKI SHABABI MKOMBOZI marque une nouvelle étape après les récents événements de Ndzuani où des dizaines de personnes innocentes ont été victimes de gaz lacrymogène, jusque dans leurs domiciles.

 

De telles pratiques d’une violence rare dans notre pays, viennent rappeler amèrement, que ni la pandémie qui s’installe et qui met en évidence l’incompétence des autorités, ni le mois sacré, marqué par la symbolique de la trêve judiciaire, ne sauront freiner les multiples exactions d’un tel régime totalitaire.

 

La force brutale et aveugle, les exactions et les privations des droits et libertés restent la marque des régimes dictatoriaux, en particulier celui dirigé par AZALI et son clan.

 

L’indignation et le choc que cette arrestation a provoqués rappellent les heures sombres de cette dictature qui tente, vainement, de museler la liberté d’expression et de conscience par la peur, et de neutraliser les capacités d’action des forces politiques et citoyennes, par la terreur.

 

  • LE COMRED condamnefermement cette énième violation des droits humains, tout en apportant son soutien fraternel à Mohamed Moina, à sa famille, particulièrement à son épouse et à ses enfants et la ville de Mbeni qui ont subi cette violence inédite du régime despotique d’Azali, dans le but de les traumatiser, et d’intimider, dans la foulée, les Comoriens, dans l’ensemble de l’Archipel.

 

  • Le COMRED dénonce fermement ces agissements et exige que les responsables de ces actes barbares soient mis, tôt ou tard, au-devant de la justice.

 

  • Le COMRED exige la libération immédiate et sans condition de Mohamed Moina

 

  • Les membres du COMRED manifestent leur pleine solidarité au Mouvement DAWULA YA HAKI SHABABI MKOMBOZI et à ses dirigeants, en tout premier lieu, Abdallah Abdou Hassane, alias Agwa.

 

  • Tous ensemble, nous appelons à une mobilisation massive pour dénoncer ces crimes et exiger la libération de MOHAMED MOINA et de tous les prisonniers politiques.

 

 

Moroni le 13 mai 2020

DECLARATION COMRED DU 27 AVRIL 2020   SUR LE COVID 19

Publié le 27/04/2020 à 16:46 par mouroua Tags : épidémie coronavirus azali modèle institutionnel masque pouvoir sur france monde center place mode animal
DECLARATION COMRED DU 27 AVRIL 2020   SUR LE COVID 19

DECLARATION COMRED DU 27 AVRIL 2020   SUR LE COVID 19

Le COVID 19 ou Coronavirus, apparu, pour la première fois, en novembre 2019,se révèle être la plus grande épidémie de ces deux derniers siècles. A ce jour, aucune nation, aucun continent, aucun être humain, aucun responsable, puissant ou faible, ne peut se déclarer être à l’abri de cette épidémie mondiale. Chaque pays, grand ou petit, compte ses victimes par dizaines, centaines, ou milliers.

Un tel constat macabre, qui pourrait affecter l’avenir de l’humanité, tant dans son existence que dans les valeurs propres qui la distinguent du règne animal, impose de faire taire toutes les arrogances.

Aucune autorité digne de ce nom ne devrait céder aux postures mensongères ni aux tentations faciles de vouloir manipuler les populations. De telles attitudes s’apparenteraient, aujourd’hui et de toute évidence, à des crimes contre les peuples de la planète.

Les grands pays d’Asie, d’Amérique et d’Europe, et de plus en plus d’Afrique, libèrent l’information sur la réalité de l’épidémie, s’activent à apprendre des autres pays, à apprendre aux autres pays grâce à la transparence de sa gestion, en vue d’organiser la riposte la plus efficace, par une large mobilisation de toutes les forces.

La gestion de l’épidémie du COVID 19 ne produira de résultats effectifs et durables que si elle est bien acceptée par les populations et soutenue par l’ensemble des forces vives du pays.

 Ou en sommes-nous ?

Le pays se trouve encore une fois pris en otage par la dictature du clan AZALI : Droit dans ses bottes, le régime AZALI a érigé le mensonge, la dissimulation de la vérité et la propagande politicienne comme mode de gestion de l’épidémie. Le summum de l’imposture a été atteint par le Chef de la diplomatie comorienne, qui affirme de manière arrogante « je peux admettreque c’est vrai, il y a le coronavirus dans notre pays, mais le coronavirus qui existe dans notre pays est inoffensif, c'est-à-dire, il n’est pas comme celui que les gens ont connu en France, en Espagne ou en Italie ».

Le régime vient ainsi de franchir un pas dangereux dans la réalité de l’épidémie dans notre pays.

Ce déni du système Azali de prendre en compte la réalité de la situation de l’épidémie commence à porter de graves préjudices au pays.

  • La population se trouve livrée à elle-même, les villages et régions se débattent pour s’organiser,
  • Le système de santé est totalement par terre : très peu de crédibilité est accordée à la préparation des centres d’accueil (Hôpitaux de Samba Kouni à Ngazidja, de Bambao à Nzuani et de Fomboni à Moili)
  • Le corps médical est bâillonné, sa communication est totalement contrôlée
  • Le Comité Scientifique, supposé détenir des compétences pour définir la stratégie de riposte la plus efficace, est mis sous la coupe du Secrétaire Général du Gouvernement : Dans de telles conditions aussi saugrenues, l’argument scientifique devra d’abord être contrôlé dans une logique clanique pour pouvoir être, éventuellement, communiqué

 

  • Les cas concernant les Comores, révélés par les Etats ou territoires voisins, sont considérés par Beit Salam, comme des informations hostiles au pays.
  • Sans oublier, le drame que vivent les nombreux Comoriens bloqués, et en détresse à l’étranger, sans aucun soutien, ni mesures d'accompagnement ou de rapatriement de la part de l’Etat.

Devant cette posture aussi désinvolte du pouvoir d’Azali, le COMRED

  • Exprime sa compassion, ses condoléances attristées et sa totale solidarité avec les familles endeuillées par le Coronavirus tant dans notre Archipel qu’en France, dans les pays riverains, et partout dans le monde,
  • Appelle les forces vives de chaque région du pays à se mobiliser sur leur territoire pour soutenir les personnes fragiles, les familles en difficultés dans nos différentes régions. La mutualisation des connaissances, des compétences et des moyens doit désormais devenir la règle d’expression de la solidarité.
  • Rappelle de manière pressante au respect des mesures barrières, en particulier le port des masques et la mesure de distanciation sociale pour ceux qui ne peuvent pas se confiner totalement
  • Le COMREDse propose d'offrir gracieusement près de 4 000 masques en tissus lavables sur l'ensemble du territoire afin d'aider celles et ceux qui en ont le plus besoin.
  • Manifeste sa grande préoccupation devant les informations en circulation dans le pays sur la réalité de l’épidémie
  • Appelle les forces démocratiques et citoyennes à se mobiliser pour soutenir les plus nécessiteux et exiger la transparence dans l’évolution de la maladie.
  • Appelle les organisations spécialisées des Nations-Unies à assumer leur responsabilité,en apportant leur compétence pour faire connaître la réalité de l’épidémie dans notre pays
  • Prône la mise en place d’un véritable comité scientifique autonome et indépendant
  • S’engage à proposer un nouveau modèle institutionnel, sanitaire et économiquequi sera capable :
    • De faire face plus efficacement à de telles situations imprévisibles
    • De faire preuve de transparence pour protéger nos populations et pour contribuer au progrès de l’humanité
    • D’assurer l’égalité des îles pour promouvoir leur développement accéléré

LA CONVERGENCE DES MOUVEMENTS

Publié le 08/03/2020 à 09:11 par mouroua Tags : COMRED NPES autonomie egalité complémentarité tournante mandatunique
LA CONVERGENCE  DES MOUVEMENTS

CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA RÉPUBLIQUE ET L’ÉTAT DE DROIT (COMRED)

(COMRED)

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  1. L’Union des Comores renouvelée, c’est maintenant!

 

  1. Les Mouvements, Partis politiques, et Personnalités comoriennes, signataires de la présente Plateforme, s’engagent à œuvrer ensemble, dans une Convergence des Mouvements pour La République et l’État de Droit en Union des Comores (COMRED), pour offrir à la Nation, à travers une modernisation institutionnelle, une alternative unitaire, démocratique et républicaine, face à la dictature personnelle et familiale du Colonel Azali.

 

  1. Le Colonel Azali a parachevé le 23 Février 2020, son œuvre destructrice de la nation comorienne, en réalisant le dernier acte de son putsch constitutionnel (fausses élections législatives et communales) par la mise sous contrôle total des institutions de la République. Cette dictature est caractérisée, entre autres, par :

 

  • La confiscation et la concentration de tous les pouvoirs par et autour d’un seul homme ;

 

  • Le piétinement des libertés individuelles et collectives, en particulier le bafouement violent et systématique de la liberté d’expression ;

 

  • Les arrestations arbitraires et les emprisonnements extra-judiciaires quasi-quotidiens ;

 

  • Les crimes non élucidés de civils, de militaires, d’opposants politiques, sans le moindre début d’enquête crédible ;

 

  • La gestion opaque et clanique des entreprises et des finances publiques.

 

  1. Ainsi, après 45 ans d’indépendance et d’exercice approximatif de sa souveraineté internationale, la nation comorienne vit une période cruciale de son Histoire : Dans sa diversité, le peuple comorien a toujours su trouver les moyens de résistance aux différentes formes de dictature, notamment celle du régime des mercenaires. Ce combat multiforme a forgé au cours du temps l’attachement du peuple à l’unité de l’Archipel, à l’État de droit, et à la démocratie pluraliste.

 

  1. La résistance actuelle à la dictature consolide et prolonge l’unité des forces vives du pays à l’intérieur comme à l’extérieur et met en évidence la volonté commune de notre peuple d’œuvrer au retour de la démocratie pluraliste, à l’édification institutionnelle d’un État, de forme fédérale, républicain, démocratique et de justice sociale.

 

  1. Le Respect de l’Unité de l’Archipel dans sa diversité, la garantie de l’égalité, de l’autonomie, et de la complémentarité des îles, C’est maintenant !

 

  1. Les Femmes et les Hommes engagés dans la Convergence des Forces Républicaines des Comores, croient fortement en l’unité de l’Archipel des Comores dans la diversité des îles qui le composent.

 

  1. Chaque fois, que le respect de l’Unité de l’Archipel et de la diversité de ses îles ont été rompus, le peuple et la nation comorienne en ont souffert et en ont payé le prix fort.

 

  1. La Convergence des Mouvements pour La République et l’État de Droit s’engage à œuvrer dès maintenant :

 

  • à un retour à l’ordre constitutionnel, pour sortir le pays du chaos dans lequel il est plongé depuis le mois de juillet 2018 ;

 

  • à consulter le peuple comorien sur les réformes à apporter à la Constitution de 2001, sans affecter le principe de la Tournante et de l’autonomie des îles

 

  • à consolider les acquis de l’Accord de 2001 de Fomboni et à offrir les garanties nécessaires au respect de l’Unité du pays, de l’Égalité, de l’Autonomie, et de la Complémentarité des îles : l’exercice du pouvoir se fera dans le cadre de la Tournante à mandat unique.

 

  1. La Stabilité de l’État, le développement économique et social de la nation, c’est maintenant !

 

  1. L’État et le Peuple comorien ont subi, au cours de ces 45 ans de vie post-indépendance, des périodes de remise en cause récurrentes de l’État de droitar les régimes qui se sont succédé, des déviations dangereuses, voire des changements brutaux de la Constitution, aboutissant à des remises en cause répétitives de l’intégrité du pays, de son développement économique et social et de sa souveraineté.

 

  1. La Convergence des Mouvements pour La République et l’État de Droit s’engage à mettre en place immédiatement une Nouvelle Politique Économique Solidaire (NPES) fondée sur l’unicité du territoire et du marché de l’offre, une forte amélioration de la connectivité des îles, garante d’une continuité territoriale, la capitalisation des atouts de chaque île, élevée en territoire économique, la mise en place des stratégies de convergences territoriales cohérentes et une meilleure gestion des infrastructures économiques et sociales disponibles dans chaque île.

 

Les entreprises publiques et les sociétés d’État seront soustraites de l’autorité discrétionnaire de l’exécutif, notamment, celle du Président de la République. Elles seront transformées en société mixte, avec une ouverture à l’actionnariat populaire et soumises totalement aux règles de gestion privée avec des Conseils d’Administration forts, capables de promouvoir des politiques faisant de ces noyaux durs de l’économie comorienne, des acteurs contribuant à la structuration et à la modernisation des infrastructures économiques :

Energie, Eau, Télécommunications, Ports, Aéroports, Approvisionnement du pays en produits de première nécessité favorables à l’amélioration progressive de notre balance commerciale.

 

  1. La réussite de la NPES passe par une gouvernance responsable, respectant à la fois les dispositions de déconcentration des institutions de l’État et les politiques de décentralisation. L’implication et la responsabilisation effectives et totales des îles dans la gouvernance de l’Etat, offrent la garantie du respect de la stabilité politique et sociale ainsi que les outils nécessaires aux populations des îles, pour un meilleur suivi de la gestion du pays.

 

  1. La NPES aura pour finalité, une amélioration de la vie quotidienne de la population comorienne, notamment les couches les plus démunies et les plus vulnérables. Des mesures administratives fermes seront prises et des réformes économiques entreprises, pour faciliter et améliorer l’accès aux produits de première nécessité.

 

Une réorientation des dépenses publiques sera opérée pour donner la priorité aux secteurs sociaux, notamment, la sécurité des citoyens, l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’eau potable, à l’électricité et à la réfection des routes ;

 

  1. Le système de gouvernance s’appuiera sur l’État de droit, le respect de l’équilibre et de la séparation effective des pouvoirs, et sur une administration efficace fondée sur le mérite. Le Pouvoir Judiciaire sera protégé contre toute ingérence du pouvoir exécutif, et le corps judiciaire exercera ses missions en toute indépendance. Le statut du juge comme celui du Procureur, garants du respect du droit, seront garantis par la Loi et protégés dans l’exercice de leur fonction. La lutte contre la corruption et la protection des biens et du patrimoine public seront totalement protégés à travers de nouveaux mécanismes et des institutions indépendantes.

 

  1. Le respect de la parole donnée, des règles de droit et des procédures démocratiques, c’est maintenant !

 

  1. Les Mouvements, Partis et Personnalités Politiques engagés dans la Convergence des Mouvements pour La République et l’État de Droit, prennent solennellement l’engagement de :
    • Respecter toutes les sensibilités politiques représentées ;
    • Rechercher le consensus dans toutes les matières à débat et de privilégier à tout moment, la médiation et la réconciliation, pour le règlement de tout différend éventuel ;
    • Garantir un système de transition efficace, permettant au pays de s’affranchir, dans les plus brefs délais, des contraintes et handicaps introduits par Azali et son système, et de mettre en place les outils indispensables et pertinents pour aller vers des élections transparentes et démocratiques.
    • Offrir, durant une période de trois mois à partir de la date de signature de la présente plateforme, la possibilité, de toute personne morale ou physique, de sa seule ou immuable liberté individuelle, d’être solennellement reconnue en tant qu’initiateur et membre-fondateur de la présente Plateforme COMRED.

Ont adhéré à la présente Plateforme de Convergence, les Mouvements, Partis,  les organisations de la société civile, les Personnalités publiques et Politiques ci-après, qui apposent ci-dessous leurs signatures ou celles de leurs représentants :

L'APPEL DE NZUANI

Publié le 08/03/2020 à 09:05 par mouroua Tags : dictature AZALI dawula ya haki PCDP DJAMANAZI MOUROUA shababimkombozi NEM M17 CNN liber

L’APPEL DE NDZUANI

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LeCOLLECTIF DES NOTABLES DE NGAZIDJA (CNN), Son Excellence leDr Hamidou KARIHILA, Le Mouvement du 17 Février (M17) , le Mouvement Ndzuani En Marche (NEM), le Mouvement pour la République, l’Ouverture et l’Unité de l’Archipel (MOUROUA), le Parti Comorien pour la Démocratie et le Progrès (PCDP-DJAMNAZI) et le mouvement SHABABI MKOMBOZI DAWULA YA HAKI  constatent avec effarement la destruction totale des institutions comoriennes, l’hégémonie d’AZALI qui, depuis le 23 février 2020, détient en ses seules mains, la totalité des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, associés à une confiscation des pouvoirs traditionnels et religieux.

 

LeCNN, son Excellence le Dr Hamidou KARIHILA, Le M17, le NEM, le MOUROUA, le PCDP-DJAMNAZI et le mouvement SHABABIMKOMBOZIDAWULA YA HAKI  constatent la volonté manifeste d’Azali de consolider sa dictature népotique qui a émergé sournoisement en usant et abusant de la démocratie et de ses règles, pour supprimer ou suspendre successivement  la Commission de lutte anti-corruption, l’autorité de régulation des marchés publics, de mettre au ban le Journal Officiel, de transférer illégalement les compétences de la Cour Constitutionnelle à la Cour Suprême, et d’organiser un simulacre d’assises nationales non inclusives.

Face aux élections référendaires boycottées, par une majorité de la population comorienne et suite à des élections présidentielles et gouvernatoriales décrédibilisées par la communauté nationale et discréditées par les rapports et observations post-électorales de la Communauté Internationale, les dernières élections législatives et municipales boycottées, ont confirmé ces violences faites au droit et ces abus infligés au système démocratique.

Les mouvements et personnalités signataires :

  • constatent la rupture inquiétante des équilibres institutionnels, constitutionnels et politiques par la dictature d’Azali
  • considèrent que la situation économique délictueuse entraîne une cherté de la vie et un appauvrissement croissant des Comoriens,
  • constatent, avec gravité, le danger d’une dislocation de l’Union des Comores, ainsi que le risque de repli insulaire qui se manifeste par une haine des îles-sœurs entre elles ; situation génératrice d’un esprit de revanche et de vengeance, contraire à l’esprit du vivre-ensemble,

L’heure est au renouvellement de notre pacte national par notre engagement à rechercher,  les voies et moyens de renforcer et de consolider le modèle institutionnel et constitutionnel. Et ce, en respectant le principe de la Tournante comme acquis démocratique, et en exigeant un renforcement des institutions nationales au détriment  des  pouvoirs hégémoniques et omnipotents du Président de la République.

LeCNN, son Excellence le Dr Hamidou KARIHILA, Le M17, le NEM, le MOUROUA, le PCDP-DJAMNAZI et le mouvement SHABABIMKOMBOZIDAWULA YA HAKI  se sont réunis dans l’ile de Ndzuani pour:

  • solennellement marquer un tournant dans la résilience des Comoriens,
  • défendre l’État de droit et les principes consacrés par les Accords de Fomboni du 17 février 2001,
  • annoncer la signature de la Plateforme de la Convergence des Mouvements pour la République et l’État de Droit des Comores ci-dessous rédigées.

 

Ils appellent solennellement l’ensemble:

  • des mouvements et partis politiques réunis sur le territoire de l’Union des Comores et à l’extérieur de l’Archipel,
  • des acteurs non-étatiques comoriens et internationaux,
  • des forces sociales, économiques et culturelles,
  • des Ulémas et des Personnalités religieuses et traditionnelles,
  • des organisations de la jeunesse et du développement du genre,
  • des organismes et entreprises de Presse – audiovisuelle (presse écrite et internet,)
  • Et l’ensemble des citoyennes et citoyens épris de liberté et de justice à :

 

  • une Convergence pour la restauration de la République et de l’État de Droit en Union des Comores,
  • une adhésion aux principes et engagements  présentées et
  • la signature de cette plateforme représentant toutes les sensibilités et les esprits libres et démocratiques, pour l’avènement d’un État Fédéral, impartial, équitable

DÉCLARATION DU MOUROUA  

Publié le 05/11/2019 à 18:51 par mouroua Tags : mouroua ordre constitutionnel élections azali pouvoir sur france mode place center mort cadre

Moroni le 5 /11/2019

LE BUREAU POLITIQUE

center;"> DÉCLARATION DU MOUROUA

center;">Sur les élections législatives et communales 2020

 

 

Les crises institutionnelles, politiques, économiques et sociales installées durablement aux Comores, par la violence sanglante, le bafouement sans vergogne des libertés publiques et les violations permanentes des principes élémentaires de l’Etat de droit se confirment chaque jour.

Elles placent, désormais, notre pays, en proie à une colère quasi-généralisée et irréversible contre le régime d’Azali, dans une impasse totale et dangereuse qui incline chaque protagoniste à vouloir user et légitimer la violence extrême comme ultime mode de résolution des problèmes.

Une telle dynamique enfonce notre pays dans la spirale de la haine qui appelle à la haine, tout en sachant qu’une telle logique, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, n’a jamais apporté aux nations que le malheur des populations et la détresse des familles frappées par des drames évitables.

La propagande médiatique du régime en place ressemble à une vaine tentative de vouloir cacher le ciel de la pauvreté en multipliant des affiches à l’effigie du Chef, comme celui qui voudrait cacher le soleil avec une main. Les slogans creux tentent, sans succès, de contenir la colère qui gronde et qui se propage à grande vitesse, au sein de la population intérieure comme celle de la Diaspora.

La libération récente d’une partie des prisonniers politiques, après la mascarade des procès expéditifs destinés à légitimer une action politique toujours belliqueuse, tente de masquer les intimidations et les arrestations arbitraires qui ne connaissent pas de repos. Avec en point de mire, une volonté autocratique décuplée du régime, de se maintenir au pouvoir, en mettant hors-jeu l’Etat de droit et les règles communément admises dans les systèmes démocratiques.

Les mises en résidence illégales et les détentions provisoires qui deviennent permanentes des dirigeants politiques sont devenues des instruments de répression ordinaires du gouvernement actuel.

Le climat d’intimidation et de menaces, à peine voilées, en direction de celles et ceux qui veulent simplement mais résolument assumer leur citoyenneté, continue d’assombrir les perspectives d’un retour à un cadre démocratique apaisé, par la voie d’un dialogue aussi tronqué qu’à sens unique.

Après la récente rencontre de Paris, le pouvoir d’Azali, en quête internationale de légalité et de légitimité qui lui font défaut à l’intérieur, tente de présenter de telles réunions formelles par défaut, comme un chèque en blanc, pour poursuivre sa politique de liquidation de ce qui reste des acquis de la démocratie comorienne.

C’est ainsi qu’il vient de lancer la dernière grande opération de sabordage et de contrôle total du Parlement : le collège électoral est convoqué selon un processus qui ressemble à tout point de vue à celui du référendum, des élections des gouverneurs et des présidentielles.

Une telle mise hors-service abjecte des principales institutions de la République et de leur confiscation totale aux mains d’une seule personne, ouvrent une ère de tous les dangers dans le pays, ainsi qu’une insécurité des habitants bien plus généralisée et plus grave encore que ce que l’on a vécu au mois de mars dernier.

La promulgation par décret N°19-107 du 16 septembre d’une loi du 3 septembre qui n’a jamais été régulièrement votée par les députés constitue le dernier acte du régime d’Azali pour confisquer le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, scellant ainsi un totalitarisme d’un autre âge, par l’usage arbitraire du pouvoir des armes sur lequel il tente de faire reposer, désormais, la pérennité de son régime.

La séparation et l’équilibre des 3 pouvoirs constituent le fondement de la démocratie. La concentration des 3 pouvoirs aux mains d’une seule personne est l’expression du despotisme le plus absolu.

Le Mouroua, fidèle à sa stratégie rendue publique depuis « les Assises qui ne tenaient pas debout », s’oppose résolument à toute manœuvre visant à légitimer la confiscation du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire par le pouvoir d’Azali.

Aussi, il rejette toutes les manœuvres de diversion pour organiser des élections fantômes, dont les règles ne respectent aucune disposition constitutionnelle ou légale, et dont les résultats sont connus d’avance.

Il appartient, désormais, aux forces vives de surmonter les soupçons permanents qui minent leur cohésion, d’écarter résolument les égoïsmes politiques qui font obstacle au changement, pour s’unir sur une plateforme claire et un nouveau projet institutionnel, afin redonner la confiance à la population de nos îles et promouvoir vigoureusement la dynamique de la victoire de l’alternance démocratique dans notre pays.

 

Le MOUROUA :

  • Salue et félicite la dynamique unitaire et salutaire en cours au sein de la Diaspora comorienne en France, pour unifier les forces vives de l’Extérieur, accélérant ainsi la mise en place d’une alternance nationale forte, démocratique et crédible.

 

  • Appelle l’ensemble des forces de la diaspora, toute tendance confondue, de toutes nos îles à renforcer l’unité, la solidarité et à promouvoir le retour de notre pays à la démocratie, à l’Etat de droit et au rétablissement de l’ordre constitutionnel

 

  • Appelle les forces démocratiques nationales et internationales à unir leur force pour exiger la constitution immédiate d’une Commission internationale d’enquête indépendante et impartiale, en vue d’établir la vérité sur la mort violente des militaires et civils, dans le camp militaire de Kandani le 28 mars dernier et ceux de la MEDINA de Mutsamudu

COMMUNIQUE- COUR DE SURETE DE L ETAT- INDIGNATION

Publié le 21/12/2018 à 21:55 par mouroua Tags : vie sur coup presse pari pouvoir REVULSION

COMMUNIQUE DE  PRESSE DU BUREAU POLITIQUE

  1. Le MOUROUA, comme les opinions publiques nationale et internationale, a été profondément révulsé par la décision lourde et sans recours d’emprisonnement à vie pour les uns, et pour d’autres détenus, des condamnations à plusieurs années de réclusion criminelle, prise par la justice comorienne à travers sa juridiction d’exception : la Cour de Sureté de l’État. Trois jours ont suffi pour expédier plus de 30 personnes sur  3 lourds dossiers aussi complexes et différents (affaire de clous de Mohéli, agression contre un gendarme le 30 juillet, tentative supposée de coup d’État). L’extrême sévérité des peines, le caractère expéditif de la procédure, la condamnation unanime des juristes nationaux à l’intérieur comme à l’extérieur du pays contre le pouvoir judiciaire, n’ont laissé personne indifférente. De toute évidence, le président Azali est en train d’écrire une des pages les plus sombres de l’Histoire de notre pays.

 

  1. Le MOUROUA est profondément attaché au caractère républicain de l’État et au respect du droit. Si une « décision de justice ne se commente pas », il reste que le choix du gouvernement de recourir à un tribunal d’exception, vérité reconnue en pleine audience par le Commissaire du Gouvernement, a délibérément pris le pari de mettre de côté les juridictions nationales reconnues par notre système judiciaire (Loi  2005), et de passer par-dessus les traités et conventions internationaux ratifiés par le pays (Charte africaine des droits de l’homme). Le président Azali indique clairement à son opinion intérieure (forces de l’opposition, forces démocratiques) sa détermination à en finir avec tous ceux qui peuvent prétendre s’opposer à sa marche forcée,  pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2030 et au-delà.

 

  1. Dans ce contexte de totale rupture des équilibres juridiques, démocratiques, d’arbitraires, d’horreurs et de tortures insoutenables, le Bureau Politique du MOUROUA :

 

  • Exprime toute sa sympathie et sa solidarité sans faille, aux victimes de la dérive despotique du système Azali ;
  • Dénonce le recours à la juridiction d’exception qu’est la Cour de Sûreté de l’État, résidu de la période des années des mercenaires.
  • Exige l’annulation des décisions iniques prises lors de la parodie de procès de la Cour de Sûreté de l’État 
  • Appuie toutes les initiatives qui aident à rétablir la vérité sur les délits dont sont accusés les détenus, et milite pour l’organisation d’un procès respectueux de tous les droits de la défense, qui respecte le principe de la présomption d’innocence des prévenus.
  • Appelle les forces démocratiques et républicaines à joindre leur force pour faire barrage à cette barbarie en marche et qui n’épargnera personne.

 

 

Moroni le 21 décembre 2018