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Blog du ( MOUROUA) MOUVEMENT POUR LA RÉPUBLIQUE, L'OUVERTURE ET L’UNITÉ DE L'ARCHIPEL DES COMORES
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Par Anonyme, le 16.06.2021
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Date de création : 04.04.2012
Dernière mise à jour :
13.09.2021
51 articles
Depuis quelques mois, la population comorienne comme les opinions publiques nationales et internationales assistent à une série d'initiatives arbitraires du Colonel Azali Assoumani, dans le seul objectif de « vendre » l'idée qu'il est attaché à dépasser les profondes contradictions qu'il a lui-même créées ces dernières années dans le pays pour réaliser la réconciliation nationale.
Ces tentatives multiples et désordonnées, en réponse à la pression nationale et internationale, traduisent, en réalité, le fiasco du régime et son incapacité à définir une véritable démarche nationale, inclusive et de nature à obtenir l'adhésion de la population comorienne de l'intérieur comme celle de la diaspora.
C'est une évidence pour la plupart des observateurs honnêtes : La gouvernance du Colonel Azali Assoumani, basée sur la terreur, a provoqué une déferlante colère au sein de la population et qui est devenue irréversible.
Les causes de ces échecs sont profondes, intrinsèques au régime et prennent Ieurs origines :
Un tel comportement, de la part d'un homme qui use de la violence pour bafouer la Constitution de son pays, le disqualifie pour parler ou représenter notre institution continentale.
L'Union Africaine, au risque de ternir son image, doit se garder de cautionner, d'une façon ou d'une autre, une personne qui viole la Constitution de son pays et qui n'a pas été élue régulièrement en 2019, comme l'ont constaté ses propres observateurs.
Face à cette grave crise institutionnelle de notre Pays,
Le COMRED1
Moroni 13/09/ 2021
1 La Convergence Des Mouvements Pour La République Et L'Etat De Droit est composée des Mouvements et personnalités suivants : Collectif des Notables de Ngazidja, Mouvement du 17 Février (M17), Pcdp-Djamnazi, Mouroua, Shababi Mkombozi Daoula ya Haki, des personnalités comme le Général Salimou Mohamed Amiri, Dr. Hamidou Karihila, Mme Soiffat Bourhane ancienne ministre, Mme Tamadoune Andhoimati Dakidadi ancienne maire de Fomboni, Ibrahim Dufriche-Soilihi ex Premier Adjoint au Maire de Montreuil et le COMRED FRANCE
L’après- 26 mai 2021 :Courage et détermination pour une alternance démocratique victorieuse, porteuse d’une République et d’un Etat de droit aux Comores
Le 26 mai 2021 consacre la fin du mandat légal du président Azali. Une date-butoir accueillie par le plus grand nombre avec un mélange complexe d’inquiétudes et d’interrogations, aussi légitimes qu’angoissantes, où chacun s’interroge si ce despotisme aveugle va s’effondrer sous l’effet conjugué de son pourrissement interne et des coups assenés par une population majoritaire en colère, ou s’il va accroître sa répression pour tenter de se maintenir au pouvoir, coûte que coûte.
Tout au long de son parcours chaotique de 5 ans, le régime d’Azali a prouvé au pays et au monde qu’il entendait diriger le pays en dehors des lois, par la force, jusqu’à bafouer à plusieurs reprises, ce qu’il y a de plus sacré dans l’existence d’un Etat de droit, la Constitution.
Dès les premières heures de son élection en 2016 le régime d’Azali n’a pas hésité à violer les lois de passation de marchés, en achetant des groupes électrogènes d’occasion à plus 6 milliards de francs comoriens.
Dans ce jeu-là, les promoteurs de l’initiative du marché opaque ont fait fortune. Tout le monde a constaté que ce n’est pas une telle fausse solution à un vrai problème gestion d’entreprise de réseaux, aux crises structurelles multiples, qui a produit cette apparente et aléatoire reprise de fourniture d’électricité.
Dans la foulée, l’administration d’Etat d’Azali a dissout honteusement, par décret, la Commission anti-corruption mise en place par la loi, annonçant ainsi l’avènement d’un autoritarisme d’Etat qui s’affranchit scandaleusement de toute forme de hiérarchie des normes communément admise et sans précédent, même dans les Etats de la planète qui tolèrent un minimum de règles démocratiques.
Constatant que la violation permanente du droit constitue un raccourci efficace et violent pour s’attribuer un pouvoir personnel exclusif qu’il partage avec son clan familial, le régime d’Azali a accéléré la cadence en mettant en place des Assises aux résultats prévisibles pour démanteler le pouvoir des députés élus et, dans l’urgence, organiser un pseudo-référendum sur une nouvelle Constitution et des pseudo-élections présidentielles et législatives aux résultats connus d’avance qui se sont soldés par des assassinats qui ont meurtri le pays et nos cœurs, en laissant orphelines de nombreuses familles, avec femmes et enfants.
Le bilan économique et social est sans appel. Le constat de nos nombreux jeunes qui continuent de se jeter à la mer, en quête d’avenir, plutôt que de rester dans ce qui ressemble de plus en plus à un cimetière économique, en dit plus long que le tripatouillage, par le régime, des statistiques économiques pour leur faire dire, contre le vécu du plus grand nombre, que le pays va mieux depuis l’avènement de cette dictature !
Le bâillonnement des libertés d’expression, de réunion, de circulation ainsi que la répression ont atteint leur comble. Les emprisonnements arbitraires se sont multipliés comme jamais auparavant, jetant pêle-mêle des anciens hauts responsables politiques, des religieux, jusqu’aux simples citoyens militants, tel le lanceur d’alerte, ABDALLAH ABDOU HASSANE ALIAS AGWA, qui croupit dans les geôles du régime, sans aucun respect des procédures judiciaires. Cet examen succinct de la mandature d’Azali démontre, faits à l’appui, la manière dont le régime a consommé, depuis belle lurette, sa légitimité aux yeux du monde et de la population.
Après la fonte de sa légitimité tout au long de son mandat, le 26 mai 2021, le président Azali a épuisé la totalité de ses ressources de légalité.
Au lendemain du 26 mai, les Comores n’ont plus un chef d’Etat. Ils ont en face un Chef de guerre, rejeté par une écrasante majorité de son peuple, mais prêt à tout pour se maintenir au pouvoir.
Le régime d’Azali mène une guerre contre son propre peuple de l’intérieur et celui de la diaspora en semant la peur pour les soumettre à sa seule volonté.
Il mène une guerre contre la démocratie et l’Etat de droit dans le but de mettre en place une dynastie politique et économique clanique.
Les nombreuses vagues de colère et de haine qu’il a semées qui déferlent dans le pays, au sein de la Diaspora, et qui se propagent dans les réseaux sociaux sont trop puissantes pour être endiguées par la peur, quand bien même le chemin de règne du régime continue d’être jonché de cadavres.
Une telle situation d’affrontements inédits place notre pays dans une dynamique de violences où le pire, qui n’est pas souhaitable, apparaît de moins en moins inévitable.
Cependant, la solution consistant à combattre un régime illégal et illégitime en ayant recours à une force aussi illégale qu’illégitime est aussi noble dans l’intention qu’inopérante dans l’action.
Il est illusoire et contreproductif de vouloir combattre la fuite en avant du régime par une autre fuite en avant, à l’issue incertaine.
Par la présente déclaration :
CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA RÉPUBLIQUE
ET L’ÉTAT DE DROIT
C O M R E D
(COMRED France, NEM COLLECTIF DES NOTABLES DE NGAZIDJA, MOUVEMENT DR KARIHILA, M17, MOUROUA, PCDP-DJAMNAZI, SHABABI MKOMBOZI DAWULA YA HAKI)
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A moins d’un an du terme de son mandat légal, Monsieur Azali Assoumani persiste dans son entêtement à vouloir imposer son putsch constitutionnel et à refuser à l’île de Nzuani le mandat qui lui revient de droit dans le cadre de la Tournante.
Monsieur Azali Assoumani confirme ainsi sa détermination à briser le contrat de confiance passé entre les îles, à travers l’Accord-cadre de Fomboni de 2001 et l’engagement des îles envers la Communauté Internationale pour mettre en place une gouvernance consensuelle, capable de garantir la paix, la stabilité et la sécurité entre elles, pour se consacrer au développement économique et social de notre pays.
Le COMRED, dans sa plateforme-fondatrice du 6 mars 2020, s’est clairement engagé « à consolider les acquis de l’Accord de 2001 de Fomboni et à offrir les garanties nécessaires au respect de l’unité du pays, de l’Egalité, de l’Autonomie, et de la Complémentarité des Iles : l’exercice du pouvoir se fera dans le cadre de la Tournante à mandat unique ».
Fidèle à cet engagement, le COMRED rejette totalement la déclaration de Monsieur Azali, faite à Anjouan, et condamne cette volonté délibérée de conduire le pays dans une impasse aux conséquences aussi imprévisibles que désastreuses pour notre Archipel.
Le COMRED rappelle que l’Accord-Cadre de Fomboni de 2001 est un contrat commun de gouvernance de l’Union des Comores par les trois îles qui la composent et qui aspirent chacune, à la gestion autonome de ses propres affaires dans les conditions consensuellement convenues.
C’est dans cet esprit que trois présidents respectivement de Ngazidja, de Nzuani et de Mwali se sont succédé à tour de rôle, et ont accompli le premier cycle de la Présidence tournante. Mr Azali Assoumani, déjà Président de 2002 à 2006, au nom du dit contrat, a été investi de nouveau en 2016, pour le compte de Ngazidja, afin d’entamer le deuxième cycle de cette gouvernance consensuelle.
Le COMRED constate la volonté manifeste d’Azali de vouloir rompre de manière irresponsable les équilibres institutionnels, constitutionnels et politiques.
Monsieur Azali fait revivre à L’Etat et au peuple comorien ces périodes révolues de remise en cause récurrentes de l’Etat de droit et de la démocratie, en bafouant brutalement, à sa convenance, la Constitution qui, à terme, risque de créer une remise en cause de l’intégrité du pays, de son développement économique et social et de sa souveraineté.
Le COMRED estime que, même si, depuis son investiture en 2016, Mr Azali Assoumani s’est employé à instaurer une dictature rigide et s’est mis à dos la majorité des comoriens, cela ne modifie en rien, le fait qu’il a été réélu et intronisé conformément à l’Accord-cadre de Fomboni et dans le cadre de la Tournante, dont le tour revenait à Ngazidja en 2016 pour arriver à échéance en 2021.
Le COMRED, comme la plupart des démocrates comoriens, constate que l’autonomie des îles, mais aussi leur nécessaire complémentarité, qui constituait l’un des principaux piliers de l’égalité politique consacrée par l’Accord-cadre de Fomboni, a été complètement démoli.
Au nom de cet Accord-cadre de Fomboni, le COMRED avertit que le processus de la Présidence Tournante doit être une ligne rouge à ne pas franchir.
Dans ces conditions, le Président, originaire de Ngazidja, en place depuis le 26 mai 2016, doit obligatoirement céder la place à un Président originaire de Nzuani à partir de mai 2021. Le contrat de l’actuel président deviendra caduque à cette date impérative.
En conséquence, les dispositions législatives et réglementaires doivent être mises en place dans les meilleurs délais, pour que le processus électoral de la tournante de 2021, pour Anjouan, se fasse sans équivoque.
Notre pays aspire à la paix, à la stabilité, à la concorde civile et à un développement harmonieux.
Comores le 15 juin 2020
CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA REPUBLIQUE
ET L’ETAT DE DROIT
COMRED
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Communique de Presse
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Vive indignation face à l’arrestation arbitraire, à l’enlèvement par les autorités militaires, de Mohamed Moina, ardent défenseur de l’Etat de droit aux Comores, au moment de la rupture du jeûne, le lundi 11 mai. Ni la pandémie, ni le mois sacré du Ramadan n’offrent de répit aux adversaires du régime dictatorial.
L’arrestation arbitraire, l’enlèvementdigne des truands qui a eu lieu le 11 mai à Mbéni, au moment de la rupture du jeûne, du militant, défenseur de l’État de droit, MOHAMED MOINA,Porte-parole du Mouvement DAOULA YA HAKI SHABABI MKOMBOZI marque une nouvelle étape après les récents événements de Ndzuani où des dizaines de personnes innocentes ont été victimes de gaz lacrymogène, jusque dans leurs domiciles.
De telles pratiques d’une violence rare dans notre pays, viennent rappeler amèrement, que ni la pandémie qui s’installe et qui met en évidence l’incompétence des autorités, ni le mois sacré, marqué par la symbolique de la trêve judiciaire, ne sauront freiner les multiples exactions d’un tel régime totalitaire.
La force brutale et aveugle, les exactions et les privations des droits et libertés restent la marque des régimes dictatoriaux, en particulier celui dirigé par AZALI et son clan.
L’indignation et le choc que cette arrestation a provoqués rappellent les heures sombres de cette dictature qui tente, vainement, de museler la liberté d’expression et de conscience par la peur, et de neutraliser les capacités d’action des forces politiques et citoyennes, par la terreur.
Moroni le 13 mai 2020
DECLARATION COMRED DU 27 AVRIL 2020 SUR LE COVID 19
Le COVID 19 ou Coronavirus, apparu, pour la première fois, en novembre 2019,se révèle être la plus grande épidémie de ces deux derniers siècles. A ce jour, aucune nation, aucun continent, aucun être humain, aucun responsable, puissant ou faible, ne peut se déclarer être à l’abri de cette épidémie mondiale. Chaque pays, grand ou petit, compte ses victimes par dizaines, centaines, ou milliers.
Un tel constat macabre, qui pourrait affecter l’avenir de l’humanité, tant dans son existence que dans les valeurs propres qui la distinguent du règne animal, impose de faire taire toutes les arrogances.
Aucune autorité digne de ce nom ne devrait céder aux postures mensongères ni aux tentations faciles de vouloir manipuler les populations. De telles attitudes s’apparenteraient, aujourd’hui et de toute évidence, à des crimes contre les peuples de la planète.
Les grands pays d’Asie, d’Amérique et d’Europe, et de plus en plus d’Afrique, libèrent l’information sur la réalité de l’épidémie, s’activent à apprendre des autres pays, à apprendre aux autres pays grâce à la transparence de sa gestion, en vue d’organiser la riposte la plus efficace, par une large mobilisation de toutes les forces.
La gestion de l’épidémie du COVID 19 ne produira de résultats effectifs et durables que si elle est bien acceptée par les populations et soutenue par l’ensemble des forces vives du pays.
Ou en sommes-nous ?
Le pays se trouve encore une fois pris en otage par la dictature du clan AZALI : Droit dans ses bottes, le régime AZALI a érigé le mensonge, la dissimulation de la vérité et la propagande politicienne comme mode de gestion de l’épidémie. Le summum de l’imposture a été atteint par le Chef de la diplomatie comorienne, qui affirme de manière arrogante « je peux admettreque c’est vrai, il y a le coronavirus dans notre pays, mais le coronavirus qui existe dans notre pays est inoffensif, c'est-à-dire, il n’est pas comme celui que les gens ont connu en France, en Espagne ou en Italie ».
Le régime vient ainsi de franchir un pas dangereux dans la réalité de l’épidémie dans notre pays.
Ce déni du système Azali de prendre en compte la réalité de la situation de l’épidémie commence à porter de graves préjudices au pays.
Devant cette posture aussi désinvolte du pouvoir d’Azali, le COMRED
CONVERGENCE DES MOUVEMENTS POUR LA RÉPUBLIQUE ET L’ÉTAT DE DROIT (COMRED)
(COMRED)
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Les entreprises publiques et les sociétés d’État seront soustraites de l’autorité discrétionnaire de l’exécutif, notamment, celle du Président de la République. Elles seront transformées en société mixte, avec une ouverture à l’actionnariat populaire et soumises totalement aux règles de gestion privée avec des Conseils d’Administration forts, capables de promouvoir des politiques faisant de ces noyaux durs de l’économie comorienne, des acteurs contribuant à la structuration et à la modernisation des infrastructures économiques :
Energie, Eau, Télécommunications, Ports, Aéroports, Approvisionnement du pays en produits de première nécessité favorables à l’amélioration progressive de notre balance commerciale.
Une réorientation des dépenses publiques sera opérée pour donner la priorité aux secteurs sociaux, notamment, la sécurité des citoyens, l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’eau potable, à l’électricité et à la réfection des routes ;
Ont adhéré à la présente Plateforme de Convergence, les Mouvements, Partis, les organisations de la société civile, les Personnalités publiques et Politiques ci-après, qui apposent ci-dessous leurs signatures ou celles de leurs représentants :
L’APPEL DE NDZUANI
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LeCOLLECTIF DES NOTABLES DE NGAZIDJA (CNN), Son Excellence leDr Hamidou KARIHILA, Le Mouvement du 17 Février (M17) , le Mouvement Ndzuani En Marche (NEM), le Mouvement pour la République, l’Ouverture et l’Unité de l’Archipel (MOUROUA), le Parti Comorien pour la Démocratie et le Progrès (PCDP-DJAMNAZI) et le mouvement SHABABI MKOMBOZI DAWULA YA HAKI constatent avec effarement la destruction totale des institutions comoriennes, l’hégémonie d’AZALI qui, depuis le 23 février 2020, détient en ses seules mains, la totalité des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, associés à une confiscation des pouvoirs traditionnels et religieux.
LeCNN, son Excellence le Dr Hamidou KARIHILA, Le M17, le NEM, le MOUROUA, le PCDP-DJAMNAZI et le mouvement SHABABIMKOMBOZIDAWULA YA HAKI constatent la volonté manifeste d’Azali de consolider sa dictature népotique qui a émergé sournoisement en usant et abusant de la démocratie et de ses règles, pour supprimer ou suspendre successivement la Commission de lutte anti-corruption, l’autorité de régulation des marchés publics, de mettre au ban le Journal Officiel, de transférer illégalement les compétences de la Cour Constitutionnelle à la Cour Suprême, et d’organiser un simulacre d’assises nationales non inclusives.
Face aux élections référendaires boycottées, par une majorité de la population comorienne et suite à des élections présidentielles et gouvernatoriales décrédibilisées par la communauté nationale et discréditées par les rapports et observations post-électorales de la Communauté Internationale, les dernières élections législatives et municipales boycottées, ont confirmé ces violences faites au droit et ces abus infligés au système démocratique.
Les mouvements et personnalités signataires :
L’heure est au renouvellement de notre pacte national par notre engagement à rechercher, les voies et moyens de renforcer et de consolider le modèle institutionnel et constitutionnel. Et ce, en respectant le principe de la Tournante comme acquis démocratique, et en exigeant un renforcement des institutions nationales au détriment des pouvoirs hégémoniques et omnipotents du Président de la République.
LeCNN, son Excellence le Dr Hamidou KARIHILA, Le M17, le NEM, le MOUROUA, le PCDP-DJAMNAZI et le mouvement SHABABIMKOMBOZIDAWULA YA HAKI se sont réunis dans l’ile de Ndzuani pour:
Ils appellent solennellement l’ensemble:
Moroni le 5 /11/2019
LE BUREAU POLITIQUE
center;"> DÉCLARATION DU MOUROUA
center;">Sur les élections législatives et communales 2020
Les crises institutionnelles, politiques, économiques et sociales installées durablement aux Comores, par la violence sanglante, le bafouement sans vergogne des libertés publiques et les violations permanentes des principes élémentaires de l’Etat de droit se confirment chaque jour.
Elles placent, désormais, notre pays, en proie à une colère quasi-généralisée et irréversible contre le régime d’Azali, dans une impasse totale et dangereuse qui incline chaque protagoniste à vouloir user et légitimer la violence extrême comme ultime mode de résolution des problèmes.
Une telle dynamique enfonce notre pays dans la spirale de la haine qui appelle à la haine, tout en sachant qu’une telle logique, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, n’a jamais apporté aux nations que le malheur des populations et la détresse des familles frappées par des drames évitables.
La propagande médiatique du régime en place ressemble à une vaine tentative de vouloir cacher le ciel de la pauvreté en multipliant des affiches à l’effigie du Chef, comme celui qui voudrait cacher le soleil avec une main. Les slogans creux tentent, sans succès, de contenir la colère qui gronde et qui se propage à grande vitesse, au sein de la population intérieure comme celle de la Diaspora.
La libération récente d’une partie des prisonniers politiques, après la mascarade des procès expéditifs destinés à légitimer une action politique toujours belliqueuse, tente de masquer les intimidations et les arrestations arbitraires qui ne connaissent pas de repos. Avec en point de mire, une volonté autocratique décuplée du régime, de se maintenir au pouvoir, en mettant hors-jeu l’Etat de droit et les règles communément admises dans les systèmes démocratiques.
Les mises en résidence illégales et les détentions provisoires qui deviennent permanentes des dirigeants politiques sont devenues des instruments de répression ordinaires du gouvernement actuel.
Le climat d’intimidation et de menaces, à peine voilées, en direction de celles et ceux qui veulent simplement mais résolument assumer leur citoyenneté, continue d’assombrir les perspectives d’un retour à un cadre démocratique apaisé, par la voie d’un dialogue aussi tronqué qu’à sens unique.
Après la récente rencontre de Paris, le pouvoir d’Azali, en quête internationale de légalité et de légitimité qui lui font défaut à l’intérieur, tente de présenter de telles réunions formelles par défaut, comme un chèque en blanc, pour poursuivre sa politique de liquidation de ce qui reste des acquis de la démocratie comorienne.
C’est ainsi qu’il vient de lancer la dernière grande opération de sabordage et de contrôle total du Parlement : le collège électoral est convoqué selon un processus qui ressemble à tout point de vue à celui du référendum, des élections des gouverneurs et des présidentielles.
Une telle mise hors-service abjecte des principales institutions de la République et de leur confiscation totale aux mains d’une seule personne, ouvrent une ère de tous les dangers dans le pays, ainsi qu’une insécurité des habitants bien plus généralisée et plus grave encore que ce que l’on a vécu au mois de mars dernier.
La promulgation par décret N°19-107 du 16 septembre d’une loi du 3 septembre qui n’a jamais été régulièrement votée par les députés constitue le dernier acte du régime d’Azali pour confisquer le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, scellant ainsi un totalitarisme d’un autre âge, par l’usage arbitraire du pouvoir des armes sur lequel il tente de faire reposer, désormais, la pérennité de son régime.
La séparation et l’équilibre des 3 pouvoirs constituent le fondement de la démocratie. La concentration des 3 pouvoirs aux mains d’une seule personne est l’expression du despotisme le plus absolu.
Le Mouroua, fidèle à sa stratégie rendue publique depuis « les Assises qui ne tenaient pas debout », s’oppose résolument à toute manœuvre visant à légitimer la confiscation du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire par le pouvoir d’Azali.
Aussi, il rejette toutes les manœuvres de diversion pour organiser des élections fantômes, dont les règles ne respectent aucune disposition constitutionnelle ou légale, et dont les résultats sont connus d’avance.
Il appartient, désormais, aux forces vives de surmonter les soupçons permanents qui minent leur cohésion, d’écarter résolument les égoïsmes politiques qui font obstacle au changement, pour s’unir sur une plateforme claire et un nouveau projet institutionnel, afin redonner la confiance à la population de nos îles et promouvoir vigoureusement la dynamique de la victoire de l’alternance démocratique dans notre pays.
Le MOUROUA :
COMMUNIQUE DE PRESSE DU BUREAU POLITIQUE
Moroni le 21 décembre 2018