Petit veau de ton regard si cabot,

sous ta paille froissée de mille pas passés,

debout près des grands arbres, cadré derrière un barbelé,

regardant l'inconnu qui traverse ta place, ta rue,

auprès de tes consoeurs qui laissent divaguer leurs pensées sous les heures,

inlassablement, tu rumines ton temps.

Des nuages s’amoncellent pour étreindre au ciel un fondu de mystère,

rien ne te perturbe, pas même monsieur le vent, sifflant à ton oreille de son souffle violent.

Et passe les chimères, tout devient éphémère au regard des temps.

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un mot pour y croire

rêver sous la lumière

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Au bord de l'eau sous son couchant mordu d'une part d'inconnus,

tout n'est que beauté au cadre d'une volupté.

Et tout semble s'endormir sous un calme remords,

implacable frisson d'un instant qui ce tort,

d'une absence au décor, tenant sous une lueur d'aube, un désir assouvi,

d'un seul regard béni, celui d'aimer de le dire,

comme si d'un dernier, mot, l'on devait en mourir.

Aux miroirs des reflets d'argent,

jeter un souhait des plus charmant, se gardant au coeur du jour,

un seul mot, mon amour. (de cette nature)

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un mot pour y croire

rêver sous la lumière

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Juste sur le pré s'investir d'aimer,

au fait d'un silence qui comble l'absence.

Porté par l'instant, vivre intensément,

ce moment, simplement présent.

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écrire sous la plume des temps

Se laisser parcourir aux pétales imposants,

laissant libre cours au jardin de la vie,

gage d'espoir sur un moment qui se laisse prendre,

d’un léger interdit.

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écrire sous la plume des temps

Masure sous verdure, au plus profond d'une nature fleurie, et parait, un instant, de magie.

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rêve sous la lumière

Hier, là, de cette image de soie,

d'un hymne à la joie,

qui  rayonne d'un élan,par la voie,

des espaces infinis,appelée hommage à la vie.

Continue ton voyage au-delà de nos pages,

et revient demain me raconter tes histoires,

histoire de croire encore,

à la magie de l’impossible, espoir,

ce décor mémorable de mémoire.

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écrire sous la plume des temps

S'enivrer de l'espace, ce souvenir ensemble d'un voyage en eau paisible, histoire de guérir le livre de toutes abominations, possibles.

Et de toute sa douceur amener sous les heures un châle de laine pour t'empêcher de prendre froid, aux malheurs d'hier.

Un voyage au bord de l'eau, de concert, en paix, aux confins de nos peaux.

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écrire sous la lumière des temps

Le bonheur est dans le pré, un jour au coeur d'un fil barbelé, l'on s'est rencontré.

Pas un mot sous le filtrage du temps, pour justement laisser le temps peaufiner son ouvrage.

Les vaches couchées sur leur foin n'en reviennent toujours pas, de ces potins du coin.

Et sous le murmure du vent dansant sa valse de vie, sous la robe des feuilles virevoltant à leur aise, ne vous déplaise, nous nous sommes simplement dit bonjour.

Ruminant leur herbe, elles ne bronchèrent pas d'un signe, se laissant photographier, divines.

Adieu! mes toutes belles, et qui sait, peut être à la prochaine?

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Face à face, seule, la 

nature  pour glace, d'une gaieté de préface, devant cette chicorée de grâce, le chien lentement boit, se prélasse.

le ciel fixe l'instant de cet échange au temps.

De passage au pré, sous l'oeil des pensives nonchalamment allongées au trèfle de leur livre, sur le bord du chemin, comme applaudissant,

 les foins,

en bataille, aux griffes de ses dents qui  roulent, et emballent, d'une ronde infernale, les brassées de tiges;

puis,  les ayant enlacées dans un vacarme forcé, les reposent au pré, s'en allant, plus loin recommencer.

  Une autre portance, aux bottes fourrées d'élégance, pavanant leur rondeur de danse,

aux yeux des passants médusés de ces bijoux, empaillés, d'une belle importance.

Le ciel adore l'instant, l'échange, ébahis de ces hommes qui cajolent, captent et distribuent aux champs, des figures, des formes comme un peintre sur la toile, ils modèlent avec adresse, la nature de leur tendresse.

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écrire sous la plume des temps

Courant la campagne de sa charmante flamme,

Vive d'une peau diaphane,

Ronronnant aux brins de verdure,

Sa louange couverture

Nourrissant au chemin son tapis de copains.

Habile, sur la rive le passant observe son éclat,

Beau, jeune, frais, d'un je ne sais quoi?

Son embarcation obéissante, dans un calme olympien,

Sous un silence de bien, lentement s'avance l'ensemble dans son poème d'intention;

Tout semble paisible au pays d'un autre livre,

Celui de l'eau vive

qui s'adapte à la capture provisoire de son étrange histoire.

Pas de bruit, les oiseaux se racontent,

Pour garder sur les flots une note paisible, sous l'ombre.

Seul l'intrus de bon augure peut se joindre à leur merveilleuse parure.

Un gardien veille, aux clartés éternelles, il se nome peut être?

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