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National : du paradis à l'enfer, Sochaux renversé sur la fin par Nancy (2-3)

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En menant 2 à 0 à 20 minutes de la fin, Sochaux a trouvé le moyen de totalement craquer pour laisser Nancy le coiffer sur le fil dans le dernier quart d'heure. Inexcusable !

Solomon Loubao et les Jaune et Bleu ont littéralement sombré dans le dernier quart d'heure contre Nancy ce vendredi soir à Bonal
Solomon Loubao et les Jaune et Bleu ont littéralement sombré dans le dernier quart d'heure contre Nancy ce vendredi soir à Bonal © Maxppp - Lionel Vadam

Du paradis à l'enfer ! Sochaux a été littéralement renversé, ce vendredi soir, à Bonal par Nancy, à l'occasion de la 5ème journée de National. Alors qu'ils menaient 2-0 (buts de Lecolier et Moltenis) à 20 minutes de la fin, les Jaune et Bleu se sont totalement effondrés en encaissant 3 buts dans le dernier quart d'heure. Scénario cauchemardesque et la bronca des 10 mille spectateurs de Bonal assommés et désabusés au possible. Incroyable de perdre un match comme ça, surtout contre Nancy. Mais voilà, le FCSM est bien trop fragile en ce début de saison. Craquer ainsi est inexcusable. Une défaite terrible qui sera dure à digérer. L'équipe est au plus mal, 11ème et désormais à 7 points de l'ASNL justement, leader provisoire.

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Une faute professionnelle

Tout est bien qui finit mal. Sans être génial, Sochaux a pourtant su être efficace grâce à Lecolier et Moltenis. Le plus dur était fait pensait-on. Mais en un quart d'heure, patatras, effondrement total. Impardonnable pour Karim Mokeddem "Je suis énervé parce qu'on ne peut pas se liquéfier en 20 minutes, c'est pas possible de se saborder comme ça, un match ça dure 95 minutes, pas 70 minutes" fulmine le coach sochalien. "C'est une faute professionnelle, surtout contre Nancy, on connaît l'importance d'un tel match pour les supporteurs, après on ne peut pas mettre la faute sur les changements ou le coach, c'est de notre faute à nous les joueurs, on a été en dessous de tout, il faut assumer" lâche, désabusé, le défenseur Mathieu Peybernes.

Un début de saison raté

Les sorties de Hoggas, Moltenis et Fatar ont coïncidé avec l'écroulement sochalien et le réveil nancéien qu'avait prédit Pablo Correa "en analysant Sochaux, on savait qu'on allait leur imposer un rythme auquel ils n'étaient pas habitués, et on a vu que sur la fin, on a réussi à faire la différence. Le scénario de notre victoire est génial mais notre victoire n'est pas loin d'être méritée" pour le coach lorrain. Mentalement et physiquement, le FCSM a perdu pied "la semaine dernière on a dit qu'on avait une faiblesse mentale, pareil ce soir, à un moment donné, les joueurs doivent aussi être "couillus" (sic), chacun doit balayer devant sa porte" pour l'entraîneur sochalien, forcément fragilisé "je suis le pare-feu, c'est normal mais je ne vais pas lâcher, à moi de trouver les solutions." Un entraineur en colère, des dirigeants énervés, un public excédé par une équipe au mental en carton. Après seulement 4 matchs, Sochaux pique malheureusement sa première crise de la saison.

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